importer un jpeg dans quark xpress ?

zuliaa

Membre confirmé
26 Mai 2009
61
0
Bonjour,

Une question pour être moins bêbêtte sur xpress, il est possible d'importer une image en jpeg si elle est à 300 dpi ?
En fait j'ai fait la compo (insertion photos + textes) d'une brochure sur un masque fourni par un "graphiste"(je le met entre guillemet car pour un bloc 30 mmx100mm il importe une image A4 -_- et autres trucs chelous !) mais il y avait des photos en jpeg sur le masque... donc est ce que c'est faisable ? je pensais qu'il fallait obligatoirement du tif ou eps et quand j'en ai fait la remarque au graphiste il m'a repondu tres sechement qu'un jpeg en 300 dpi c'etait valable aussi. Donc en gros je veux savoir qui a raison entre l'autre boulet et moi :D (dites moi que c'est moi !! ^^)
 
Le JPEG est importable sans souci. La question n'est cependant pas l'importation, mais la qualité ! Le JPEG est un format destructeur, donc à bannir (pas nécessairement catégoriquement, mais il faut se méfier de la peste de ce format ; encore que des tordus vont convertir des JPEG de mauvaise qualité en TIFF en disant : « Beh quoi, c'est du TIFF ! »).
Ou bien on fait notre travail comme un métier, ou bien on prend notre métier pour du travail…
 
Donc en gros je veux savoir qui a raison entre l'autre boulet et moi :D (dites moi que c'est moi !! ^^)
Vous êtes tous les deux de gros boulets, toi à cause du JPEG, et lui à cause des 300 dpi.

- Si on importe une image (JPG, TIF, EPS, ou autre) à 72 dpi et que dans la mise en page on la réduit à 24% on se retrouve au final avec une image à 300 dpi.
=> Peu importe la résolution de départ (celle définie dans Photoshop), ce qui compte c'est la résolution à l'arrivée.
QXP 8 donne (enfin) ce genre d'informations dans la palette de contrôle (à droite). Dans Id c'est dans la palette Infos.

- Le JPEG est un format de compression qui est plus ou moins destructif en fonction de la qualité d'image sélectionnée lors de l'enregistrement. En qualité maximale il n'y a que des dégradations imperceptible à l'œil, mais en-dessous ça devient rapidement visible.

C'est un excellent format de stockage, mais surtout pas un format de travail (chaque enregistrement provoque de nouvelles dégradations).

Quand on reçoit une image en JPEG elle est déjà (plus ou moins) compressée/dégradée, son enregistrement dans un autre format non destructif (TIFF ou autre) n'y change rien d'autre que le poids du fichier.
Donc si on n'a pas besoin de la modifier (colorimétrie ou autre) il ne sert à rien de changer son format, et donc autant l'utiliser telle quelle dans la mise en page.

;)
 
- Si on importe une image (JPG, TIF, EPS, ou autre) à 72 dpi et que dans la mise en page on la réduit à 24% on se retrouve au final avec une image à 300 dpi.
Pour ceux qui ne sont pas très bons en calcul :

résolution de sortie = résolution de l'image dans Photoshop X 100 / pourcentage d'échelle


donc : 72 X 100 / 24 = 300



- Le JPEG est un format de compression qui est plus ou moins destructif en fonction de la qualité d'image sélectionnée lors de l'enregistrement. En qualité maximale il n'y a que des dégradations imperceptible à l'œil, mais en-dessous ça devient rapidement visible.

C'est un excellent format de stockage, mais surtout pas un format de travail (chaque enregistrement provoque de nouvelles dégradations).
Et le gros problème c'est qu'il n'y a pas d'historique des enregistrements joints à l'image JPEG... donc quand on reçoit une image JPEG, on ne peut pas savoir ce qu'elle a déjà subi*...

Donc, pour répondre à zuliaa, effectivement dans l'absolu un JPEG ça marche dans XPress (mais ce n'est pas la peine de le dire sèchement)...

... mais perso je pense qu'utiliser des images en JPEG dans un travail sur lequel il y a plusieurs intervenants est une connerie à ne surtout pas faire, car les intervenants suivant ne savent pas ce que les intervenants précédents ont pu faire subir aux images JPEG...

... donc grosso-modo, ton boulet dans l'absolu il a raison, mais comme il fournit un fichier qui n'est pas finalisé et sur lequel il y a encore du travail à faire, il ferait mieux de ne pas utiliser de JPEG.



* perso, je contrôle :

1- le poids du fichier JPEG (infos sur le fichier dans le Finder) par rapport au poids des pixels ("Taille de l'image" dans Photoshop) : autrement dit le taux de compression... je divise le poids des pixels par le poids du fichier, et si ce taux de compression est supérieur à 8 fois, je me prépare à rebuter l'image...
(pour un JPEG en qualité maxi, le taux de compression est de l'ordre de 3 à 5)

2- le zoom à 300 % : si je ne vois pas d'artéfact de JPEG à 300%, alors je considère que l'image est acceptable,

(attention, l'oeil est influençable... si on ne voit rien à 300%, il arrive parfois que dans des images un peu limite, les artéfacts apparaissent quand on pousse à 400%... et là quand on redescend à 300% ces artéfacts restent visibles... parceque l'oeil les a vu à 400%, donc il sait qu'ils sont là, alors il les voit quand on revient à 300% après 400%...)
 
Gloups.
 
les artefacts sont + visibles par couche.
Dans la fonction, réduction du bruit, on peut cocher "supprimer l'artefact jpeg". mais bon, faut jouer du réglage et comparé ensuite, çà bouffe du détail. :heu:
ps : pour un peu que le doc repasse en pdf pour la fin, l'image va encore être recompréssé. il faut donc modifier les réglages et mettre zip, çà réduira les dégâts.
 
pour un peu que le doc repasse en pdf pour la fin, l'image va encore être recompréssé. il faut donc modifier les réglages et mettre zip, çà réduira les dégâts.

Pour réduire les "dégâts" au minimum il faut également décocher le sous-échantillonage.

Sachant* que ZIP ou JPG qualité maximale cela ne change quasiment rien visuellement, par contre en ce qui concerne le poids des fichiers…

:)



* Le meilleur moyen de s'en convaincre c'est de tester soi-même
 
ha vi , aussi (çà coulait de source pour moi alors…)
sinon, ce qui trinque en même temps que les dégradés, c'est l'accentuation.si je passe en qualité infèrieur à max, elle prend tout de suite, un coup dans la gueule. :heu: (euh, quand je dis un coup, c'est même pas visible pour un lambda qui ne verra pas de diff…)
 
sinon, ce qui trinque en même temps que les dégradés, c'est l'accentuation.si je passe en qualité infèrieur à max, elle prend tout de suite, un coup dans la gueule.
Pas certain d'avoir bien compris…

Par contre si tu parles de l'accentuation comme étant celle issue du filtre de Photoshop tu risques de te retrouver avec les boulets…
:rateau:

Jusqu'à CS2 cette accentuation était "interdite" mais souvent tolérée pour des raisons de productivité, alors que depuis CS3 et le filtre de "netteté optimisée" (qui rend tous les autres obsolètes) il n'y a plus aucune excuse* pour continuer à l'utiliser (sauf pour obtenir des effets particuliers).

:zen:
 
je parle d'une accentuation d'un niveau supérieur où les calques, les masques et les réglages d'opacité sont légions. ;)
 
les artefacts sont + visibles par couche.
Oui, effectivement...


[HS]

Et d'ailleurs une des raisons principales (sinon LA raison principale) qui a motivée l'utilisation des images EPS Photoshop dans XPress est qu'il est possible avec le format DCS de compresser en JPEG chacune des couches d'une image CMJN EPS Photoshop indépendament les unes des autres...

Comme le DCS est un format dans lequel l'image est préséparée, chaque fichier d'une image DCS 1.0 (ou chaque élément du fichier DCS 2.0) est en fait une couche de l'image CMJN, traitée comme une image indépendante en niveaux de gris et assignée à un canal du CMJN.
Et donc chaque couche est compressée comme si elle était une simple image en niveaux de gris, indépendament des autres couches, et comme la compression JPEG travaille en fonction du contenu de l'image, chaque couche est compressée en fonction de son seul contenu, et donc totalement indépendament du contenu des autres couches.

Ce qui présente 2 avantages :

• par rapport à une image CMJN où chaque pixel a plus de 4 milliards de niveaux, les redondances sont plus faciles à trouver dans une image en niveaux de gris où chaque pixel n'a que 256 niveaux !
Donc la compression JPEG d'une seule couche en niveaux de gris a une meilleure efficacité que la compression de l'image composite CMJN, ce qui permet donc :
- soit un gain de poids plus important pour une compression, et donc une "qualité", équivalente,
- soit une compression plus faible, et donc moins destructrice, pour un poids équivalent...

• et comme les 4 couches sont compressée indépendament, les artéfacts sont donc différents sur ces 4 couches, et donc ils ne s'additionnent pas à l'impression comme avec une image JPEG composite, mais au contraire :
- les artéfacts d'une couche recouvrent et annulent plus ou moins les artéfacts d'une autre couche,
- les endroits sans artéfacts de certaines couches recouvrent et masquent ou atténuent les artéfacts d'une ou plusieurs autres couches...

... bref, que des avantages, puisque image plus légère (donc plus facile à stocker sur les petits disques-durs et les supports de sauvegarde de l'époque), sans artéfact visible à l'impression et déjà préséparée (donc ne posant pas de problème de séparation au flashage avec les versions de XPress inférieure à 4).


Sauf que la légende urbaine des images EPS Photoshop (dans XPress) a s'est propagée et a perduré en oubliant complètement à la fois la raison originale qui n'existe plus (faibles capacité des stockages), et les options d'enregistrement DCS qui faisaient l'intérêt des images EPS Photoshop... jusqu'à il y a 10 ans !

[fin du HS]



Dans la fonction, réduction du bruit, on peut cocher "supprimer l'artefact jpeg". mais bon, faut jouer du réglage et comparé ensuite, çà bouffe du détail.
Alien Skin édite un plug-in pour Photoshop qui permet de réduire les artéfacts d'un JPEG.
 
la raison originale a été remplacé par l'upload internet digne d'une disquette niveau vitesse de transfert. ayant déjà vu quelques dégâts de compression jpeg dans les pdf, j'avais préféré le zip. mais comme le client m'arrêtait pas de me dire : c'est trop lourd, trop long, gna gna gna…obliger de revenir au jpeg pour faire ses pdf d'annonce. :rolleyes:
 
la raison originale a été remplacé par l'upload internet digne d'une disquette niveau vitesse de transfert. ayant déjà vu quelques dégâts de compression jpeg dans les pdf, j'avais préféré le zip. mais comme le client m'arrêtait pas de me dire : c'est trop lourd, trop long, gna gna gna…obliger de revenir au jpeg pour faire ses pdf d'annonce. :rolleyes:
Tu rééchantillonnes bi-cubique à 72 dpi ? Parce que ça, ça diminue le poids sans artéfact… Enfin, tu connais le métier, c'est surtout pour les petits jeunes qui nous lisent et qui ne connaissent pas encore tout ;) ) :up:
Note aussi qu'une légère compression JPEG, comme déjà dit, est moins destructrice.
Le mieux, dans ce cas-là, c'est de préparer quelques fichiers avec différents réglages et demander au client jusqu'où il veut bien s'arrêter :)
 
Oh lala j'ai fait couler beaucoup d'encre si je puis dire, à vrai dire j'ai pas tout compris sauf que j'étais une boulette !
<s'en va pleurer dans son coin>


PS : Merci à tous quand meme ^^