WebOliver a dit:
Encore une chose, l'
AAC simple n'est pas le fait d'Apple, et n'a pas du tout inventé par Cupertino et ne lui appartient pas. Evidemment, il en est autre avec la couche de DRM,
FairPlay, qu'Apple lui adjoint. Malheureusement, bien souvent les deux sont mélangés, par facilité ou par méconnaissance du sujet, notamment dans les médias.
J'ai bien écrit qu'autre chose me dérangait.
Il est bien évident que la confusion entre le support et la protection de celui-ci est un poncif bien établi. Les raisons en sont multiples et faire la différence entre le disque dur d'un ordinateur et les données qu'il contient n'est pas évident pour la majorité. Nous avons tous ici des exemples en tête.
On ne pas refaire le débat sur les DRM ou sur les formats ici. De multiples fils y sont consacrés sur de forum, et on trouve une documentation plus que complète sur l'Internet à ce sujet.
Néanmoins, on oublie souvent une ou deux petites choses, que ni Microsoft, ni Apple n'ont oublié dans cette histoire. Le fonctionnement d'une économie, quelqu'elle soit, nécessite des règles pour fonctionner. C'est par rapport à ces régles que les acteurs peuvent se placer, mettre en place des stratégies et prendre des décisions. En l'absence de règles, il n'est pas possible de se projeter dans l'avenir et prendre des décisions rationnelles.
C'est à ce point précis que la stratégie d'Apple et de Microsoft se recoupe. Il n'y a aujourd'hui aucune règle précise quant à l'utilisation d'un format précis (on se souvient du magnétoscope au début des années 80). Les pouvoirs publiques ont, à l'époque, laissé faire le marché. Les théories à l'origine des politiques économiques de l'époque laissaient à croire que "laisser-faire" le marché était une garantie d'efficacité.
Le Betamax a été supplanté par la VHS, pourtant bien inférieur.
On ne sait pas ce qui va se passer avec les DVD.
Le marché de l'énergie sera confronté à ce problème dans un futur proche.
Et c'est la même chose pour les formats utilités pour mettre en vente la musique en ligne.
Les firmes multinationales comptent bien évidemment sur ce NoMan'sLand pour placer leur technologie, et donc leur produit.
En conséquence, l'absence d'une régulation internationale sur cette question est problématique. Non seulement on n'est pas certain d'aboutir à un équilibre concurentiel. Mais en plus, cette incertitude ne permettra pas aux bénéficiaires de cette technologie (nous, les consommateurs) d'en profiter équitablement.
Les pouvoirs publiques, dans cette histoire, sont absents. Et c'est là que réside le principal problème.
Bon, désolé pour disgression... On peut en causer ailleurs si vous voulez.