robertav a dit:
Excuse moi Roberta :zen:.
Ma remarque sur les parents était d'ordre général. Je le constate malheureusement souvent autour de moi. La parole de l'enfant est souvent prise pour argent comptant et dans la plupart des cas il me semble que ce n'est pas un service à leur rendre que de "rentrer" dans leur jeu. Mais la situation que tu décris ici est différente bien sûr. Et la réaction des instits que tu cites n'est évidemment pas à la hauteur du problème qu'a rencontré ton fils. Je suis d'accord.
En revanche, quand tu parles de résignation du corps enseignant, je suis plus réservée. On ne peut pas leur demander de résoudre les problèmes de violence. Et on en revient aux défaillances de dispositifs adéquats pour limiter ces phénomènes. La présence d'adultes complémentaires, comme les ex emplois jeunes dans les écoles par exemple (ou des assistantes sociales, infirmeries,etc..) avait par exemple un effet bénéfique sur ces aspects là... Mais tout cela a un coût...Et ce n'est pas une priorité aujourd'hui..
j'ai été dans un lycée "chaud" près de Lyon au début des années 90... C'était "très tendu" par moment et tout le monde se faisait emm... par des plus vieux (à l'époque, la déliquance était encore une histoire de majorité) qui n'était pas du lycée, mais qui venait foutre le merdier. J'avais déjà des flics en civil (en pleine époque "21 Jump Street" avec Johhny Depp) dans l'école, quelques contrôles d'identité par moment, des cars de CRS, des alertes à la bombe (surtout pendant la première Guerre du Golfe), des profs agressés, des bâtiments pas tip top... J'ai fait pas mal de conneries perso, mais toujours sans méchanceté. Par contre, lorsque tu t'aies retrouvé avec 4 mecs d'une vingtaine d'année pour te piquer un cuir, tu prends un coup dans la gueule pour une calculette, je me dis que ce qui peut-être raconté actuellement a toutes les chances de pouvoir être véridique... Pareil, des mecs "super sympa" que je voyais tous les jours au bar à côté du lycée pour faire du baby, jouer au tarot...
