Freelancer a dit:
aaarrrggghhh :love: :love: :love: quelle voix, quelles chansons, quel p*tain de beau mec :love:
Quelle tête à claques! :siffle:
Bon, sinon, je viens de retomber sur ça en rangeant:
Benoit vous le dira lui-même: le blues, c'est vraiment d'une simplicité enfantine. Ouais... Mais pour qu'il nous fasse quelque chose là (juste en peu sous la boucle de ceinture) il faut qu'il soit sacrément bien joué. Mais on est là pour se mettre le deuxième bourbon à Benoit au fond de l'ulcère. Tranquillement, peinardos, la flamme tirée dans le soleil couchant (?) on va se faire un p'tit câlin avec cette rondelle aussi savoureuse qu'un plat d'écrevisses new orléans. J'en connais qui vont même se lécher les doigts.
Reprenons depuis le début. Benoit souffle dans son harmonica. Avec lui, il traine une bande de dératés malades du grand bleu. Cet "Original" sonne bien Louisiane: ils sont descendus un peu vers le sud. Avec des clins d'yeux à quelques flashes passés comme "Tu parles trop" dont le traitement légèrement laid back (mais chez Benoit il s'agit presque d'une seconde nature) donne une pleine mesure de l'état du gars à deux doigts de craquer. Normal, si la fille dit plus de cinq phrases par jour, ça devient trop dur. Mais il y a aussi plein d'autres histoires comme cette "Boum à Véro" où Benoit vit complètement une sorte de délire plus ou moins éthylique, des hoquets désabusés, des rires sous cape du mec effondré dans un coin. Je vais pas vous détailler le tout (même si j'adore "Louisiana", "Dodo Lolo" ou "Debout sur les mains"). C'est du blues, du grand, du bon, mais surtout de l'ORIGINAL.
Allez, Benoit, baisse la gapette, essuie le goulot, tire une lampée et souffle dans ton bidule. Ce soir, on va remplir les cendriers en se racontant des histoires de gamines, de Hells, de bandits paumés et puis tout le reste comme ça viendra.
D'ailleurs, je vous laisse: 20 personnes à nourrir ce soir, faut qu'je m'y r'colle.
Benoit? Souffle mon vieux!
