t'inquiète, je t'aime trop pour douter de toi !!thebiglebowsky a dit:ps : Hé, semac ... je plaisante !!!!!!!!!:love: ... quoique ...
n'est pas peur de l'avenir, il ne peut rien arriver de mal à un type comme toi... :love:
Les villes de grande solitude.......
- Créateur du sujet thebiglebowsky
- Date de début
n'est pas peur de l'avenir, il ne peut rien arriver de mal à un type comme toi... :love:
Arf ! Trop tard !!!!!!!!semac a dit:
...et dire que je n'ai même plus de Narakiri kit, même pas en démo !!!!!
:love: Bof, tant que j'ai plus de "hauts" que de "bas" ... ça va aller !!!!!!
Ce soir, soirée "country" avec mon frérot ... ça va décoiffer !!!!!!!
Ce matin, coup de massue sur la gueule, à peine réveillés, on apprend aux cours que G. est parti sous d'autres cieux jeudi soir. Il était cool, bogoss, bon graphiste, amical, curieux, papa d'une petiote adorable. Il était pas dans une bonne passe, pas mal de galères mais ça avait l'air d'aller finalement.
Y'a des fois, on regrette de jamais avoir dit tout le bien qu'on pense des gens. Parce que c'est con des fois de dire "T'es un mec cool, j'aime bien bosser avec toi". Toute la journée un gout dégueulasse dans la bouche. Sale gout d'impuissance, sale gout de culpabilité de pas l'avoir appelé ces dernières semaines, quand il se faisait rare parmi nous.
Et merde.
Y'a des fois, on regrette de jamais avoir dit tout le bien qu'on pense des gens. Parce que c'est con des fois de dire "T'es un mec cool, j'aime bien bosser avec toi". Toute la journée un gout dégueulasse dans la bouche. Sale gout d'impuissance, sale gout de culpabilité de pas l'avoir appelé ces dernières semaines, quand il se faisait rare parmi nous.
Et merde.
C'est moche ... c'est toujours moche !!!!!!teo a dit:
J'ai perdu 2 amis dans les mêmes circonstances ... ok ils galéraient un peu mais j'étais loin de penser qu'ils en arriveraient à l'irrémédiable ... comme toi, je regrette de ne pas leur avoir dit ouvertement que je les aimais et que je tenais à eux ...
... bien sûr, ça coulait de source, mais pourquoi n'avoir pas traduit mes sentiments en paroles et en gestes...???L'un d'entre eux m'avait téléphoné un dimanche soir ... il était tout joyeux ... il voyait la fin du tunnel comme il disait ... la fin de ses problèmes et des galères ... j'étais content pour lui ... ça faisait longtemps que je ne l'avais pas senti aussi heureux ... on a bien discuté une bonne demi-heure... le lendemain matin, sa mère m'a appelé ...
Pendant des mois, j'ai vécu dans la tristesse et dans la culpabilité ... maintenant, avec le recul, je relativise et j'essaie de "respecter" son ultime décision, car c'était SA décision...
Moi aussi, un jour, je serais peut-être dans la désespérance absolue ... ce jour-là, j'essaierai de me souvenir que même dans la nuit la plus glauque, il y a toujours quelques étoiles qui continuent de briller ... mais je dis bien : "j'essaierai !!!"
Je croyais qu'en avançant en âge, la force de l'expérience allait m'apporter des certitudes ... et bien, j'avais tout faux ! Certitudes ! mon c... ouais !
En ce qui me concerne, l'âge m'a apporté deux choses : le doute et la force de ne pas juger ... c'est déjà ça !
Pense à lui, téo ... pense à lui ...:zen:
thebiglebowsky a dit:
La règle veut que tu termines le paragraphe par : et là, vous ne devinerez jamais.
En plus, tu t'es trompé de thread.
C'est Doc qui va pas être content...
teo a dit:
Toujours difficile de percevoir la réalité de l'autre. Toujours difficile de traduire sa propre réalité. Parfois l'impasse, le noir qui s'épaissit petit à petit. Et l'entourage n'y peut pas grand chose.
N'empêche que reste le désarroi.
:zen:
Téo...
Mon bon Téo.
C'est dur, de ne pas culpabiliser, hein? Et, dans un sens, culpabiliser nous permet d'accepter la décision de l'autre.
J'avais à peine quinze ans lorsque mon pote B. s'est pendu au cerisier en face de chez lui. 25 ans plus tard, j'y pense encore, je m'en veux toujours. De quoi, je ne sais pas exactement. De ne pas avoir compris. De ne pas avoir accepté.
Le suicide est un droit ultime. Celui de refuser le désespoir. Que ces mots-là sont durs à écrire, pourtant.
Ils m'effraient.
Vivre dans la crainte qu'un de mes proches ne puisse plus accepter de vivre m'a rendu plus attentif à ce que je faisais, et à ce que j'entendais. Pas assez, sûrement. Cette crainte est quotidienne. Elle cerne ma vie. Elle aiguise ma vigilance. Mais nourrit aussi ma fatalité, malheureusement.
Mon bon Téo.
C'est dur, de ne pas culpabiliser, hein? Et, dans un sens, culpabiliser nous permet d'accepter la décision de l'autre.
J'avais à peine quinze ans lorsque mon pote B. s'est pendu au cerisier en face de chez lui. 25 ans plus tard, j'y pense encore, je m'en veux toujours. De quoi, je ne sais pas exactement. De ne pas avoir compris. De ne pas avoir accepté.
Le suicide est un droit ultime. Celui de refuser le désespoir. Que ces mots-là sont durs à écrire, pourtant.
Ils m'effraient.
Vivre dans la crainte qu'un de mes proches ne puisse plus accepter de vivre m'a rendu plus attentif à ce que je faisais, et à ce que j'entendais. Pas assez, sûrement. Cette crainte est quotidienne. Elle cerne ma vie. Elle aiguise ma vigilance. Mais nourrit aussi ma fatalité, malheureusement.
Merci pour vos réactions. Ca me touche beaucoup.
The big, oui c'est sûr, je pense à lui, on pense beaucoup à lui...
The big, oui c'est sûr, je pense à lui, on pense beaucoup à lui...
A
Anonyme
Invité
Il y a ceux qui font le pas
il y a ceux qui ne le feront pas
Il y a ceux qui se demandent
Il y a ceux qui s'entraînent ...
Finalement celui qui a résussit son coup est beaucoup moins enmerdant :heu:
Au moins il a fait son choix
Mais le vrai suicidaire n'est pas à plaindre, ni le faux d'ailleurs, c'est ceux qui restent ...
Alors les gas, faut se marrer un coup, se mater pour la nième fois delicatessen !
Parce que bon après tout, y'en a qui meurt et qui le voulait pas, c'est ben plus triste ...
il y a ceux qui ne le feront pas
Il y a ceux qui se demandent
Il y a ceux qui s'entraînent ...
Finalement celui qui a résussit son coup est beaucoup moins enmerdant :heu:
Au moins il a fait son choix
Mais le vrai suicidaire n'est pas à plaindre, ni le faux d'ailleurs, c'est ceux qui restent ...
Alors les gas, faut se marrer un coup, se mater pour la nième fois delicatessen !
Parce que bon après tout, y'en a qui meurt et qui le voulait pas, c'est ben plus triste ...
odré a dit:
J'suis pas sûre non, la mort, voulue ou non, est toujours triste, et c'est au même "niveau" !
Puis je ne pense pas que ce soit la mort en elle même, ou le choix de celle-ci, qui soit réprimée ici...c'est juste l'expression d'un regret de ne pas avoir pu dire les choses, les sentiments, au bon moment ! (enfin, je crois
je parle peut-être que pour moi heu: ). Okay, ceci est valable dans les 2 "morts"....mais ce que le suicide change face a un accident, c'est le fait qu'on s'en veuille de ne pas l'avoir deviné, de l'avoir su et de ne rien faire ou dire avant......Et puis, je ne pense pas qu'il y eu expression de fatalité ici...les gens remontent leur culotte et le moral qui va dedans...seulement ils ont le droit de penser à cette perte et de l'inscrire dans une reflexion un peu plus profonde que "ah merde il est parti ! Bon ben il l'a voulu ! ... quelqu'un a vu mon crayon rouge ????" :rolleyes:
PS : Bon il faut savoir que c'est le matin, que j'ai pas forcément bien dormi, que j'suis d'humeur triste en ce moment et donc que je ne suis pas d'une objectivité a tout casser...mais c'est sorti comme j'ai pu
:zen: :zen: :zen: ...dool a dit:
Terrible situation que le suicide....
J'en viens même à me demander si celui qui passe à l'acte a encore un pouvoir de décision quelconque au moment de commettre l'irrémédiable tellement l'envie "d'autre chose" doit obscurcir son cerveau et prendre le pas sur la raison...
Le suicide est le bout du chemin de celui qui ne veut plus continuer...
Je n'appellerai pas cela la désespérance ultime, mais l'envie de croire encore qu'une lumière existe de l'autre côté de la vie...
En fait, je n'en sais rien ... je suis totalement dépassé ... et bouleversé aussi....
thebiglebowsky a dit::zen: :zen: :zen: ...
Terrible situation que le suicide....
J'en viens même à me demander si celui qui passe à l'acte a encore un pouvoir de décision quelconque au moment de commettre l'irrémédiable tellement l'envie "d'autre chose" doit obscurcir son cerveau et prendre le pas sur la raison...
Le suicide est le bout du chemin de celui qui ne veut plus continuer...
Je n'appellerai pas cela la désespérance ultime, mais l'envie de croire encore qu'une lumière existe de l'autre côté de la vie...
En fait, je n'en sais rien ... je suis totalement dépassé ... et bouleversé aussi....
En fait, je pense que ce qui est le plus triste, c'est que quelqu'un ait pu être mis dans une situation telle qu'il n'ait pu trouver d'autre issue, et cette tristesse, lorsqu'on est directement concerné est encore aggravée du fait que par impuissance ou inattention, on n'ait pas pu lui montrer le bon chemin, l'issue vers la vie
Un jour, un de mes amis qui déprimait m'a dit cette terrible phrase ... "de toutes manières, ça ne sert à rien de se suicider ... il suffit d'attendre !!!" ... de prime abord, j'ai eu envie de rire, mais seulement de prime abord.....
thebiglebowsky a dit:
Le mieux, dans cette situation, c'est de se raccrocher aux dits des grands philosophes de notre temps. Le plus éminent d'entre eux, Coluche, disait : "Le suicide, c'est une vengeance personnelle ... Et moi, j'm'en veux pas, moi."
A
Anonyme
Invité
dool a dit:
ça c'est sur ! Mais il me semble que le suicide amène un sentiment de culpabilité à ceux qui restent et pèsent sur leur conscience, amenant ces derniers à reconcidérer leur sort sous un mauvais jours ... car malheureusement le suicide ou le sentiment de solitude inhérent au suicide est contagieux (la preuve tous ces messages !).
Ce sentiment de culpabilité ne devrait pas exister si l'on n'a rien fait pour humilier ou harceler moralement la personne qui s'est donné la mort, si on a la conscience de ne pas lui avoir fait de tort. Après, on peut dire que l'on a pas fait plus, car soit on n'a pas le temps soit on ne l'a pas vu. Mais il faut savoir qu'il y a deux types (extrêmes et antagonistes) de suicidaires : celui qui cherchera toujours à cacher son mal et qui le cache bien (et là on ne peut pas faire grand chose ...), et celui qui fait du chantage à son entourage (et là vaut mieux se barrer dare dare car sinon c'est toi qui te suicide !).
Enfin, par expérience je sais que l'on peut seulement aider ceux qui sont entre les deux c'est à dire qui essaie de cacher leur tentative de suicide raté, comme un appel au secours.
Mais on y laisse quand même des plumes ...
Alors par ce sentiment de culpabilité, on croit penser à la personne disparue alors que ce geste fatal nous renvoi simplement à notre propre peur de la mort.
C'est un cercle viscieux et c'est pour ça que je vous conseille de ne pas trop y penser :zen:
