Lettres mortes

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Cher ami, je ne sais comment vous remercier...

...Toute à vous, votre Julie.

Julie,

Je te l'ai déjà dit, fais bien ce que tu veux, du moment que je suis d'accord.

Et là, j'approuve, dans la mesure où j'ai enfin trouvé mon bonheur : voir Amok et Sonnyboy allongés, nus, sur des peaux de bêtes, devant un feu de cheminé. Et ça, aucune de tes leçons numérotées ne pourra le remplacer.

Adieu.
 
Cher Monsieur Doquéville,

Votre fil, "Lettres Mortes", a réveillé en moi de vieux souvenirs de lettres restées sans réponse, échouées je ne sais où comme de vieilles bouteilles portées par les flots de la nostalgie ou de l'auto-analyse.
Parmi elles, il en est une dont je n'ai ni trace, ni souvenir très précis dans la formulation, et dont je n'ai jamais vraiment compris l'absence de réponse.
Cette lettre s'adressait à celle qui fut, dans les temps lointains, mon initiatrice sexuelle. Non pas celle qui me dépucela, et dont vous me fîtes parler un jour, mais une femme d'expérience, qui su braver la morale pour m'entretenir, à 15 ans à peine, de lois d'équité, de respect, de résistance à l'effort et d'intérêt au désir, au long de travaux pratiques singuliers.
Vingt ans plus tard, je recherchais cette femme, pour lui exprimer une partie de mon désarroi face à l'empire sous lequel me tenait alors ma libido, tout autant que la remercier des savoirs acquis dans la genèse de ma sexualité.
Votre fil, "Lettres mortes", ramena donc à la surface de mon cortex cet épisode enfoui il y a déjà plusieurs années, et me relança sur la piste de cette institutrice d'un genre spécial.
Et je m'aperçus, à cette occasion, que la dame avait repris son nom de jeune fille, et que l'adresse postale que j'avais cru trouver il y a cinq ans n'était certainement pas la bonne.
Je tenais donc, Monsieur Doquéville, à vous exprimer ma reconnaissance pour cette plongée dans ma mémoire, et à vous assurer par la même occasion que notre dernier échange privé ne resterait pas lettre morte, nonobstant mon silence consécutif au dernier message.

La bise.

Ton rezba.
 
Cher Roberto,

je t'écris pour te dire qu'ici à Paris, je fends la bise de A. à Z. sans me prendre les pieds dans le tapis. Je rentre bientôt. Tu me réserves une fin d'aprème au Lieu Inique pour quelques douces perversions avec la 69 et ses copines ? bien à toi.

ton Alèm
 
C'est des lettres mortes, ça ? :D

J'en recherche une cachée au fond d'une valise à code et je vous la présente.

Mais c'est quoi ce code ???? :confused: :D
 
Mais c'est quoi ce code ???? :confused: :D

marteau.gif

 
Cher E.

Il y a encore peu de temps, j'aurais dit Cher M.
Je disais même "mon frère". Hermano.

Ce temps est fini. Ce temps où nous avons partagé tant de choses. Où tu fus tour à tour mon éducateur, mon tuteur, mon associé, mon partenaire.
Je fus ton confident, tu fus le mien. Nous fûmes amis, sincèrement. Lorsque ta vie familiale se déglingua, je t'ai aidé, et soutenu, jusqu'à ce que tu trouves une autre épaule. Lorsque la mienne se déglingua, tu me regardas me faire la guerre à moi-même.
J'ai le souvenir encore aigu et précis de cette époque où nous nous mîmes à écrire tous les deux, à quatre mains. Où nous fîmes, dans cet exercice, tant d'efforts qu'autour de nous, personne ne pouvait plus distinguer l'un de l'autre, tellement nos écritures, nos analyses, nos conclusions, s'étaient fondues dans un style unique, que beaucoup nous ont jalousé gentiment.
"Les faux-culs paieront"...
Ce truc qui nous rendit célèbres, qui aurait cru que je l'associerais un jour aux relations qui nous dé-lient ? Pas moi.

Jusqu'au bout, nous t'avons, coûte que coûte, gardé notre confiance.
Même quand tu t'auto-persuadais que ton aura nous était indispensable, alors qu'il n'en était rien, et que c'était une rhétorique particulière pour nous mettre à l'écart d'un certain nombre de positions que tu souhaitais occuper seul.
Même lorsqu'on a commencé à te dire qu'il n'était pas possible que tu veuilles à la fois nous demander des sommes très conséquentes pour ta participation à l'équipe, alors que dans le même temps tu nous demandais, nous, de travailler moins cher.
Même lorsqu'on s'est aperçu que tu créais, grâce à nos travaux, des réseaux de boulot dont tu profitais seul.
Même lorsque tu t'es enferré dans la défense de ceux qui, pendant des années, avaient ponctionné à leur seul profit individuel, de portions conséquentes de nos chiffres d'affaire, jusqu'à mettre en péril notre emploi.
Et même lorsque nous nous sommes aperçus que pour de basses histoires de pognon, d'ego et de protection de ton confort, tu préférais sacrifier notre outil commun, et mettre en danger nos vies et celles de nos familles, nous avons continué à laisser la porte ouverte au pardon. A ton retour.

Et puis là, tu as un fais un pas de trop. Tu as franchi la ligne, comme on dit. Avec eux, bien sûr, pas tout seul. Mais d'eux, on attendait rien de mieux.
Hier soir, notre officier de liaison a pris peur. Elle venait de lire les conclusions de votre nouveau conseiller. Elle s'est dit : "on est mal barrés".
Elle est jeune, dans l'équipe. Elle n'a pas tous les plans, encore.
Aujourd'hui, après la réunion d'état major, elle était bien remontée, notre jolie officier de liaison.
Ben oui, chéri. Avec tes deux pieds nickelés, vous avez sorti deux vaillants Derringer, dont un enrayé.
Mais nous, on a pas lu que Nietzche, Machiavel, et regardé les Mystères de l'Ouest.
On a lu Sun Zhu, et Clauzewitz. Tite-Live et John Minford. Le Go Ri No Sho et le Hakaburé. John Keegan et Tacite. Et plein d'autres, encore.

Si vis pacem, para bellum.
Ben oui, on est des barbares, que crois-tu ?

Une armée de barbares. Rudement prêts. Des dizaines de scénarios tactiques rodés en manœuvre, un entraînement très régulier, et une sale envie de vous faire rendre gorge.

Tu les connais, nos deux alliés ? La générale diplomate sanguinaire, tu la connais ? Elle t'aime beaucoup. Enfin, elle te le dira tellement prêt à ton oreille que tu en seras paralysé.
Et notre tacticienne lourde, tu l'as vu, pourtant ? Elle n'a pas parlé, elle t'as juste écouté, ce jour-là. Elle borde nos positions près d'un un an.

Alors oui, on est là. Au front, on est quatre.
Un officier supérieur de renseignement. Très efficace. Et tellement énervé qu'il va bientôt nous demander sa LTK.
Le petit commando urbain que tu croyais à ta botte, et qu'on a retourné dès le début. Lui, il sape ton réseau, il coupe tes branches, il scie tes ponts.
Et le sous-marinier poseur de mines, et moi, le chasseur alpin.

Parce que maintenant, c'est la guerre, que vous voulez, non ?
Ah non ? C'est juste pour nous faire peur ?
Attend. Écoute.
Tu sais ce que c'est qu'un mortier lourd ? Non, tu sais pas. Moi si. Le mien est bien reglé. Faut dire que dans ta plaine, il me reste quelques hommes pour faire des marques de tir.

C'est toi qui doit avoir peur.
Toi tu fais la guerre pour ton confort.
Nous, nous nous battons pour survivre.
Tu as perdu d'avance, E.
Parce que tu nous a enlevé nos derniers états d'âmes.
 
Cher Père Noel,

La camisole que je vous ai commandé pour Rezba, est ce qu'il y a moyen de l'avoir en 48h chrono ?

Je compte sur vous.

PS :
Envoyez moi aussi un fusil, et des fléchettes pour endormir les éléphants.

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Réactions: macinside
Cher Père Noel,

La camisole que je vous ai commandé pour Rezba, est ce qu'il y a moyen de l'avoir en 48h chrono ?

Je compte sur vous.

PS :
Envoyez moi aussi un fusil, et des fléchettes pour endormir les éléphants.

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Mystérieux accident de chasse dans le sud !!...... :D
Comment cet homme s'est-il retrouvé, pantalon baissé, une fléchette anesthésiante pour éléphant (alors que les pachydermes ne sont pas une espèce répandue dans nos contrées...) plantée dans l'arrière train ?!..... :heu:
Nul ne sait......
Une enquête est en cours.

croquis026nc3.jpg



:p
 
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Réactions: rezba et Ed_the_Head
Cher Père Noel,

La camisole que je vous ai commandé pour Rezba, est ce qu'il y a moyen de l'avoir en 48h chrono ?

Je compte sur vous.

PS :
Envoyez moi aussi un fusil, et des fléchettes pour endormir les éléphants.

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C'est gentil de faire un effort pour être drôle avec intelligence. Je t'aime bien quand t'es comme ça. ;)

Pour le père noël, c'est gentil aussi, mais c'est trop tard. Dieu m'a lui-même fait un séminaire thérapeutique dans la soirée.
;)
 

C'est amusant car pour l'avoir vu sortir un peu allumé d'un resto asiatique, force est d'avouer qu'il ressemble tout à fait à ca (la fléchette en moins, bien sûr). L'explication du pantalon baissé est simple : souvent il s'endort en plein épanchement contre un mur, et glisse ensuite doucement sur le trottoir. :D
 
Jefe,

Parce qu'avant c'est ainsi que j'aimais bien t'appeller, parce qu'avant j'avais de l'admiration pour toi, parce qu'avant je pensais que du haut de ton intelligence tu pouvais comprendre le monde et ses hommes et qu'ensemble nous pouvions dire ce monde. Tout ce que tu pouvais me demander tu sais que je l'aurai fait, aveuglément, parce quand je donne ma confiance, quand je donne mon amour, tout peut m'être demander.
Tu as écrit un jour qu'il fallait me mériter et c'est vrai, à ce moment là, tu avais mérité mon amitié, tu était notre "jefe", derrière toi nous aurions pu aller au bout du monde...
Depuis, et bien depuis tu nous a lâché ; alors que les accusations tombaient contre nous, alors que notre travail était remis en cause, alors que notre outil de travail et ce qui nous permettait de vivre et de faire vivre nos familles nous étaient enlevés, alors que l'on nous rendait responsable de mettre en péril ce que d'autres avaient dilapidé, tu ne nous a pas écouté, tu ne nous a pas défendu, tu n'as, même pas un moment, tenté de te mettre à notre place, de comprendre nos difficultés, non pas comme un patron, ou comme un supérieur, mais juste comme un ami qui se soucie d'un autre ami... Pire, maintenant tu tentes de défaire ce que nous avons, sans toi et je le déplore, tenté de reconstuire, tes petites stratégies égotistes et tes appétits de reconnaissance t'entraîne à vouloir nous nuire ; à nuire à ceux qui pendant cinq ans ont portés ta carrière, tes réseaux et ton ascension professionnelle, sans compter leur temps ni même leur argent...
Nous avons pendant ces longs mois tenté toutes les négociations, essayé d'arrondir tous les angles, mis de côté notre colère pour rester ouvert encore et encore à un dialogue, à une solution non conflictuelle, tu n'as, ils n'ont, pas voulu tenir compte de ces ouvertures... Aujourd'hui c'est la guerre qui éclate et tu as choisi ton camp, pas celui de ton équipe de ceux qui, tout ce temps, t'ont soutenu, mais celui de tes anciens maîtres, celui de ceux qui nous accablent. Tu participes avec eux à ce que vous pensez être une hallali, une curée sur ces "petits" qui n'ont jamais voulu n'être que vos portes serviettes, sur ces insolents qui pensent pouvoir être sans votre consentement, sans l'imprimatur de votre magnificente incurie. Sache, sachez, que si nous n'avons pas suivi vos pas dans ces carrières c'est que nos valeurs d'être humain ne sont pas les votres, c'est que nous plaçons les relations humaines sur un autre plan que celui de la soumission et des pauvres combines infantiles qui vous animes jour après jour dans les tombeaux du savoir que vous avez construits.
Tu m'avais mérité jadis, tu ne me mérites plus, ombrageux j'étais, ombrageux je reste.
Je ne te dis pas adieu, mais juste au-revoir... Tu ne vois pas où sera ce revoir ? Mais regarde derrière toi, sur ce champ de bataille, tu m'y trouveras, tu nous y trouveras, en ordre et déjà prêts pour le prochain mouvement. Notre armée n'est pas nombreuse mais elle défend sa vie et non seulement de petits égo mal dégrossis...

PS : Tu es vraiment un e****lé, de b**ard et je ne te salue plus


Pour se faire des ennemis : trahissez un ami et tentez de l'abattre.
 
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Réactions: rezba
Missié le procurè !
Mon bef est mô. Un isalop ke moin pas connet ni dedans ni dehors a tué mon bef hier au soi. Le pôv bête est mô fwet. Tous les pouels de mon bef sont devenus blanc passque il a tété aussi abusé sessuellement de lui. Je técri pour que tu le fout pli fon ki lajol sinon je vais le décaler à cout coutlà en tchou Ï !

Votre dévoué
Anatole Fodfwanss
13 rue du piémango
97290 Derrière Bois
 
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Réactions: rezba et tirhum
"Monsieur"...
(je refuse de vous donner du "titre" auquel vous prétendez !!...)

Je ne sais pas si vous êtes encore entre quatre murs.... finalement ça ne change rien sur ce que j'ai envie de vous dire depuis plusieurs années.
Si vous êtes toujours "là-bas" , je me déplacerais bien pour vous montrer ce que que j'ai fait de ma vie, ou plutôt ce que j'ai réussi à en faire sans (malgré) vous.
Venir vous voir alors que vous méritez l'oubli le plus profond et le plus dédaigneux !
Je ne sais pas, en fait, si je vous ferais cet honneur.
Que le "Dieu" que vous prêchez vous ensevelisse et vous tienne rigueur ainsi que l'a fait la justice des hommes.
Que tous ces gens arrogants, sûrs d'eux mêmes, de leurs jugements, de leur bon droit et de leurs valeurs et dont vous faites partie s'abîment dans leur médiocrité....
Ma vie est mienne et vous ne pouvez rien y faire, malheureusement certains ont "disparus" du fait de votre mauvais jugement et de votre orgueil mal placé, un soir en pleine mer.
Vous êtes un malfaisant ainsi que tous ceux qui vous entourent et forment cette communauté bien (mal) pensante.
Je ne vous hais pas; ce serait trop facile et trop "d'honneur", la seule chose que vous m'avez "donné" est l'envie de combattre partout et en toutes occasions les gens de votre acabit et tout ceux qui s'en réfèrent....
Je me suis endurci à force de vouloir échapper à votre "milieu" et j'en ai perdu mon adolescence....

Que le pire vous arrive à vous et vos semblables, ben..... ça ne me fera, ni chaud, ni froid......


"Ite missa est"....
 
Cher T.

Je suis parfois un gros crétin, et ma mauvaise vision m'êmpeche souvent de jouir de la globalité des paysages. Si toutefois vous ne regrettez pas ce geste, je serais ravi de rattraper l'opportunité perdue de cette nuit.

Bien à vous.

R.
 
Cher Benjamin.

Il y a quelques jours, j'ai boulé r e m y sur un coup de tête, en accompagnant mon gentil cdb d'une modeste image de 30000*42650 pixels.
C'était pour la déconne.
Mais depuis, cette image me pourrit mon tableau de bord, à cause de la rubrique "points disco envoyés".

J'ai entendu dire par une source anonyme qui s'appelle DocEvil que tu aimes rendre service, et que nettoyer le tableau de bord des gentils internaute est une tache que tu affectionnes particulièrement. Mieux : ce serait ton dada.

Aussi je te donne l'occasion de t'adonner à ta passion en te suggérant de nettoyer mon tableau de bord de cette image qui alourdit considérablement le chargement de cet espace d'intimité qui est le mien.

Par contre je te demanderai de ne surtout pas accéder à la requête de r e m y s'il te fait une demande similaire : il n'a qu'à se démerder. (si tu veux, en échange, je boulerai d'autre gens pour que tu puisses nettoyer à nouveau chez moi)

D'avance merci, gros bisous.
Ton Bobby.

PS : si tu pouvais aussi bannir Nephou, qui mérite bien de savoir ce que ça fait de se faire balancer au trou comme ça, de façon inique, arbitraire et tout, tu serais le plus sympa de tous les administrateurs que je connais. Alors que Nephou, il est méchant. (et il est que modo, du bar en plus.)
 
Cher Benjamin.

en fait j'ai un peu refléchi au sujet de Nephou.
Je pense qu'il risque de se sentir bien seul, au trou...
C'est pourquoi je te propose de lui envoyer La mouette et Pascal77 pour lui tenir compagnie. Je t'avoue que ce choix n'est pas anodin.

En effet, tu l'auras sans doute remarqué, ces deux là passent leur temps à raconter des conneries au bar au lieu de s'acquitter de la tâche pour laquelle ils sont si bien payés : dans "informatique nomade" c'est le gros merdier. Pas dans "jurassic mac" mais c'est normal, de toute façon personne n'y va jamais. Mais avoue que ça ne donne pas le droit à son modérateur de venir nous emmerder au bar sans arrêt.

A la place de ces trois mousquetaires de l'inutilité je te propose de nommer Ed, jp et moi pour assumer l'intérim. Juste le temps de nous familiariser avec les outils du modo (surtout le bouton pour bannir tout le monde) pour le jour ou tu pourras enfin nous nommer pour de bon.

Je t'assure que nous ferons du bon boulot pendant que les trois autres reflechiront aux conséquences de leur irresponsabilité sur la tenue de ce beau forum que tu administres avec tant de brio.

Je t'embrasse fort,
ton Bobby.

PS : Pour BackCat et Amok, je t'avoue que j'hésite un peu. L'un est devenu tout mou, et l'autre se fout un peu trop de ma gueule, mais dans le fond je les aime bien quand même... Ceci dit, si tu décides de sévir (ce qui serait bien compréhensible, il faut savoir rappeler ses troupes à l'ordre de temps en temps) je suis sûr que tirhum et Patoch feraient de bons remplaçants. Je leur en ai parlé, ils sont d'accord.
 
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Réactions: Ed_the_Head