Mon iMac est Made in China ? Ça ne vous dérange pas ?

iTof a dit:
le thread s'éloigne un peu de l'idée de départ et tant pis, je n'aurai pas pu réagir sur le thème initial. Pour autant, es derniers posts ressemblent encore à des conflits entre des modes de pensées probablement divergents, mais pas toujours... pensez à votre possibilité de passer du temps à converser sur un tel sujet, dans un "Bar" qui ne ne vous mène pas à la case "soufflez dans le ballon, siouplaît" ;)
Celà montre que vous avez une certaine ouverture normalement.... :mouais: :confused: :zen: les exemples que vous citez, les références "théoriques" (Maslow) que vous portez caches un pouvoir que nous détenos-tous : celui du porte-monnaie. Economiste-gestionnaire de formation, travaillant dans le milieu industriel à la croisée des chemins Asie/Chine-produits de grandes consommations, je peux vous garantir que le consommateur à un pouvoir, à lui de le comprendre son rôle. Sur les choix de consommations, à partir d'études (que je me propose de rechercher) fiables sur les évolutions des modes de consommations en France et en Europe, que je suis dans le cadre professionnel, le pouvoir des marques et des fringues, des abonnements de portable, des TV, ... perturbent les modèles rationnels de consommations. Parabole-câble, SMS addiction, relooking sont en hausse constante, sans connaître de barrières sociales. A contester ? Très certainement, mais je pense quand même que les consommateurs ne sont pas aussi "moutons" que l'on croit. Nous sommes en économie des choix et cela donne des changements tels que la percée du Hard Discount, qui avec 13 % de PDM par rapport aux autres formats de magasins, écrase tout sur son passage... Près de 2 pers sur 3 en france est déjà allé dans ces magasins, toutes classes sociales confondues. Et que si le minimum vitale est fluctuant, mais que malheureusement encore trop de pers. ici ou ailleurs n'ont pas atteint le plancher, je trouve que d'une manière générale, les consommateurs n'utilisent pas assez leur tête comme vous ;)


Le pouvoir du consommateur est faible comparativement à des groupes tels que les syndicats, les agriculteurs ou les lobbys industriels. Les consommateurs (même s'ils sont 60 millions de consommateurs) ne constituent pas des coalitions très efficaces dans la mesure où ils ne se regroupent pas sur un projet clair et unique, qu'ils ne disposent pas de moyen de pression et que les phénomènes bien connus de "free rider" les pénalisent.

Les études, quelles bonnes blagues ?

Cela me rappelle cette blague :

Un mathématicien, un comptable et un économiste posent leur candidature pour le même emploi. Le recruteur pose à chacun la même question. "Combien font 2 +2 ?"

Le mathématicien répond "4 exactement". Le recruteur demande "4 exactement ?". Le mathématicien incrédule répond "Oui, 4 exactement".

Le comptable répond "En moyenne 4 - plus ou moins 10% mais en moyenne 4"

L'économiste se lève, ferme la porte et demande au recruteur : "2 +2 ? A combien voulez vous que cela soit égal"

Méfions nous des études et des analyses chiffrées : on peut leur faire dire n'importe quoi. Les économistes sont champions pour cela.

Histoire vraie de mon directeur de thèse

Pendant sa thèse, il dut réaliser un modèle pour valider sa thèse sur la monnaie. Sa définition de la monnaie (il existe plusieurs définitions de la monnaie) ne cadrait pas avec les chiffres disponible et invalidait son travail théorique. Grosse tuile. Par chance, il en discuta avec un copain qui bossait à la Banque de France. Il regarda son travail et lui dit : "C'est normal tu n'as pas la bonne définition de la monnaie. Changes en et je te donnes les bons chiffres". Mon directeur de thèse changea sa définition de la monnaie sans invalider son travail théorique et put faire son modèle.

Une chose qui convainc n'est pas vraie pour autant. Elle est seulement convaincante.
 
TNK a dit:
(oui, je sais, Maslow)

Abraham Maslow n'a pas inventé grand chose. Dejà, à la fin du 19 ème siècle (vers 1870), les inventeurs de la théorie de l'utilité marginale décroissante utilisaient ce type d'analyse. Ils n'utilisaient pas des pyramides mais des tables: notamment la table dite de Menger (Carl).
 
Larswool a dit:
connsommez meilleur ne veut pas forcément dire consommez plus cher.

part-on du principe qu'il faille de toutes façons consommer? :rolleyes: ça vous gave pas, vous, que l'on claironne que tout va bien parce que la consommation repart? Moi ça me fait peur
:mouais:
 
yvos a dit:
part-on du principe qu'il faille de toutes façons consommer? :rolleyes: ça vous gave pas, vous, que l'on claironne que tout va bien parce que la consommation repart? Moi ça me fait peur
:mouais:

Les faits sont mauvais, la rumeur est bonne !
 
yvos a dit:
part-on du principe qu'il faille de toutes façons consommer? :rolleyes: ça vous gave pas, vous, que l'on claironne que tout va bien parce que la consommation repart? Moi ça me fait peur
:mouais:

idem ! Consommation, croissance, c'est bien, mais on a tendance à oublier que les ressources naturelles ne sont pas infinies, et que leur surexploitation est à l'origine des crises environnementales. Bientôt plus de pétrole ? Faudrait peut-être sortir de ce schéma consommation = croissance = bonheur des peuples, mais qui est prêt à se serrer la ceinture pour ça ? Moi-même, j'ai du mal à l'envisager (enfin bon, je suis pas un consommateur franchement responsable :rose: )
 
TNK a dit:
oui, mais ce n'est pas tout.
Tu es chef d'entreprise, tu es face à la concurrence, il est clair que tu cherches à faire croitre ton profit et tes parts de marché, mais tu as aussi la responsabilité de ton entreprise et de son avenir, notamment des gens que tu emploies.
Quand tu as la possibilité de faire pour 3 à 20 fois moins cher la même chose en Chine, ou en Europe de l'Est (dont de nombreux pays viennent de rejoindre la Communauté Européenne récemment), ou en Inde, quel le risque que tu fais prendre à court/moyen terme à ton entreprise et ses salariés vis à vis de la concurrence en ne baissant pas tes coûts de production en ne délocalisant pas?
La question est extrêmement complexe, y compris philosophiquement et déontologiquement.
Attention, je n'ai jamais dit que "tout" devait être délocalisé, mais rejeter toute délocalisation me semble être totalement irréaliste, en tous cas, dans le type de sociétés libérales ET démocratiques dans lesquelles nous avons la chance de vivre.


A propos du post initial, amalgamer "délocalisation" et "travail des enfants" est un réflexe d'autodéfense assez déplorable, protectionniste et peu à l'honneur de son auteur.
Et ce qui se construit ou développe en Russie, Lithuanie, Lettonie ou Pologne, c'est aussi fait par des enfants? En France aussi peut-être, vu de certains ressortissants Canadiens?

Ne mélangeons pas tout: les délocalisations sont légales (même si certaines sont philophiquement "questionnantes"), l'exploitation des enfants est un crime. L'amalgame est donc très pervers.


perso, je crois qu'il y a deux choses à distinguer:
1. les mouvements de délocalisation (terme très galvaudé en ce moment) qui existe depuis longtemps maintenant, des boites partant faire produire à l'étranger pour moins cher.
2. La manière dont les entreprises gèrent ces délocalisation. Et c'est cela qui moi m'émerve.

Pourquoi?
parce que malheureusement, pas mal de ces entreprises n'assument pas leur choix, font des manoeuvres pour maquiller les faits surtout que la bonne conscience des"consommateurs" progresse et commence à s'inétresser timidement aux conditions dans lesquelles sont crées les produits. Pour l'instant, cela reste ultra timide, car forcément, il faut pouvoir avoir les moyens pour se diriger vers des boites qui s'amusent moins avec les règles sociales. Mais il existe une possiblité d'agir (cf les campagnes nords américaines anti sweatshops). Le souci, c'est que cette "pression" de la société civile se traduit par un accroissement du markéting de l'éthique de la part des groupes industriels (quand on voit les spots EDF/GDF, Veolia... il y a de quoi être effrayé) et des manoeuvres de diversion.

un petit site: www.transnationale.org
un petit bouquin: no logo/
 
lupus yonderboy a dit:
idem ! Consommation, croissance, c'est bien, mais on a tendance à oublier que les ressources naturelles ne sont pas infinies, et que leur surexploitation est à l'origine des crises environnementales. Bientôt plus de pétrole ? Faudrait peut-être sortir de ce schéma consommation = croissance = bonheur des peuples, mais qui est prêt à se serrer la ceinture pour ça ? Moi-même, j'ai du mal à l'envisager (enfin bon, je suis pas un consommateur franchement responsable :rose: )

La théorie de la rareté des ressources naturelles est une ânerie complète.

Depuis 30 ans on entend qu'il n'y a plus de pétrole et pourtant.

Tout cela à cause des imbéciles du Club de Rome et des écologistes extrêmistes (deep ecology) qui ont extrapolé crassement un trend et commis la même erreur que Malthus.

La seule ressource rare c'est le temps; toutes les autres ressources sont soient disponible en stock suffisant soit on connait déjà des ressources substituables (souvent elles sont trop chères par rapport aux ressources de base).

Penser qu'il n'y aura plus de resources, c'est faire injure à l'inventivité de l'être humain qui lorsqu'il est placé devant l'inéluctable (il le fait bien avant en fait) explore des voies alternatives.
 
Pitchfork a dit:
La théorie de la rareté des ressources naturelles est une ânerie complète.

Celle-là je l'encadre!!

Je crois que t'imagines même pas l'ânerie que tu dit là! :rolleyes: :eek: :D
 
molgow a dit:
Celle-là je l'encadre!!

Je crois que t'imagines même pas l'ânerie que tu dit là! :rolleyes: :eek: :D

Pas le temps de répondre dans l'immédiat mais je t'en fais un roman si tu veux :D

Le simple exemple du pétrole et des énergies substituables devrait suffire à mon propos.
 
Ce que tu dis c'est que s'il y avait pénurie d'une importante ressources naturelles (le pétrole au hasard :rolleyes: ), les "lois du marchés" rétabliraient l'ordre et des solutions alternatives seraient trouvées. Ca, personnellement j'en suis vraiment pas convaincu, mais c'est une autre histoire. Là tu réfutes simplement d'une seule phrase les pénuries de pétroles qui surviendront durant le 21e siècle. :D
Permet moi tout de même de rire.. les pénuries arriveront un jour. Le pétrole mets des millions d'années à se former et on le brûle en quelques siècles. C'est un fait! Mais si t'as une démonstration convaincante que les ressources naturelles et plus particulièrement le pétrole ne sont pas en train de se raréfier inéluctablement, je suis preneur :D
 
Pitchfork a dit:
Pas le temps de répondre dans l'immédiat mais je t'en fais un roman si tu veux :D

Le simple exemple du pétrole et des énergies substituables devrait suffire à mon propos.


c'est pas le fait que l'on trouve une solution à un problème donné (à savoir permettre de se déplacer et de se chauffer, entre autres...) qui est intéressant, mais de comprendre quelles vont être les répercussions d'un passage d'une solution à l'autre.
Allons-nous continuer sur notre lancée (on change rien au mode de vie) ou poser le problème à un autre niveau (penser à rationaliser les utilisations)? Dores et déjà, il est acquis que si il n'y a pas de rupture technologique (qui peut être liée à l''explosion du cours du pétrole en rendant l'investissement massif dans la recherche vital), on ne trouvera pas de solution aux défis climatiques (entres autres) sans travailler sur l'orientation de la demande.
 
molgow a dit:
Ce que tu dis c'est que s'il y avait pénurie d'une importante ressources naturelles (le pétrole au hasard :rolleyes: ), les "lois du marchés" rétabliraient l'ordre et des solutions alternatives seraient trouvées. Ca, personnellement j'en suis vraiment pas convaincu, mais c'est une autre histoire. Là tu réfutes simplement d'une seule phrase les pénuries de pétroles qui surviendront durant le 21e siècle. :D
Permet moi tout de même de rire.. les pénuries arriveront un jour. Le pétrole mets des millions d'années à se former et on le brûle en quelques siècles. C'est un fait! Mais si t'as une démonstration convaincante que les ressources naturelles et plus particulièrement le pétrole ne sont pas en train de se raréfier inéluctablement, je suis preneur :D

Molgow, tu sais probablement que "There Is No Such Thing As A Free Lunch". Fixe ton prix pour cette théorie et je te fais une contre-proposition :D :D

Je t'explique cela ce soir vers 22 heures (peu pas avant) : je te l'ai dit seul le temps est une ressource rare.

A plus.
 
molgow a dit:
Ce que tu dis c'est que s'il y avait pénurie d'une importante ressources naturelles (le pétrole au hasard :rolleyes: ), les "lois du marchés" rétabliraient l'ordre et des solutions alternatives seraient trouvées. Ca, personnellement j'en suis vraiment pas convaincu, mais c'est une autre histoire. Là tu réfutes simplement d'une seule phrase les pénuries de pétroles qui surviendront durant le 21e siècle. :D
Permet moi tout de même de rire.. les pénuries arriveront un jour. Le pétrole mets des millions d'années à se former et on le brûle en quelques siècles. C'est un fait! Mais si t'as une démonstration convaincante que les ressources naturelles et plus particulièrement le pétrole ne sont pas en train de se raréfier inéluctablement, je suis preneur :D

je pense, (mais Pitchfork pourra l'expliquer différamment peut-être :D), que ce qu'il sous entend c'est que si l'on raisonne en terme d'objectif (se nourrir, se chauffer, se déplacer), l'homme a toujours trouvé une solution pour parvenir à son objectif et que si une ressource vient à s'éteindre, une autre prendra naturellement le relais, parce que l'objectif, lui, reste constant.

Dans le cas du pétrole, des calculs placent le niveau à atteindre pour le baril de pétrole aux alentours de 70$ pour que les énergies de substitution puissent devenir "rentables". Ainsi, la rareté de l'une rendra "intéressante" l'autre et permettra de faire une transition. Donc tout fonctionne et il n'y a pas à s'inquiéter :heu: ....

sauf que nos économies tournent tellement autour du pétrole que les futures décennies de transistion seront douloureuses, sans aborder l'aspect changement climatique, pour lequel on va grosso modo droit dans le mur tant qu'il y a du pétrole :siffle:

quel rapport avec la chine? :D

aucun, si ce n'est que si dans 50 ans, le chinois moyen réclame sa lada, son frigo, son téléphone portable, son mac :D , et ben ça sera chaud chaud chaud
 
Pitchfork a dit:
Molgow, tu sais probablement que "There Is No Such Thing As A Free Lunch". Fixe ton prix pour cette théorie et je te fais une contre-proposition :D :D

Je t'explique cela ce soir vers 22 heures (peu pas avant) : je te l'ai dit seul le temps est une ressource rare.

A plus.

aller, ho, fais pas ton difficile, on veut savoir, heu ho :D :D :cool: ...d'ici 22h, le baril sera passé à 60$
 
yvos a dit:
aller, ho, fais pas ton difficile, on veut savoir, heu ho :D :D :cool: ...d'ici 22h, le baril sera passé à 60$

C'est bon cela : je joue le marché hausssier.

Mon explication est longue à écrire et je rentre dans la phase de mes rendements décroissants.

:D