Salut les gens, voilà ce qui m'est arrivé ce samedi :
Garée le long d'un mur sur un emplacement prévu à cet effet, dans une ruelle d'un petit centre ville historique d'une petite ville de Bretagne, j'étais en bas de chez un ami, la portière arrière droite ouverte afin de charger des sacs pour départ en vacances.
Nous sommes samedi matin, il fait beau, quelques voitures passent au pas dans cette rue pavée. Nous sommes de bonne humeur.
Un pick-up énorme arrive, marque l'arrêt alors que nous allions du coffre vers la portière ouverte afin de la fermer et de lui laisser la place pour passer quand le conducteur, sans attendre quelques secondes, sans claxonner ni même baisser sa vitre pour nous presser, force le passage et arrache la portière du véhicule sous nos yeux ébahis.
J'étais sidérée. :eek:
Le mec, sans aucune courtoisie, sort de son véhicule et me dit qu'il s'en fiche, qu'il a RDV, qu'il n'a pas le temps pour un constat et file.
Je suis restée comme ça, dans la rue ensoleillée. :heu: Sidérée, ouais.
10 min plus tard, il revient et m'invite à visiter sa compagnie d'assurances qui tient une office à quelques mètres pour signer un constat.
Là, les assureurs me disent que lorsqu'on ouvre sa portière, on est responsable. Je précise qu'elle était déjà ouverte par nécessité de charger le véhicule, et largement visible depuis le bout de la rue. On raconte alors ce que je viens de décrire ci-dessus. Ils me disent finalement que je ne suis pas responsable.
Manquerait plus que ça !
Je téléphone alors à mon assurance pour déclarer le sinistre. Et d'après eux, je suis entièrement responsable si l'on suit les règles du code de la route. Je n'avais pas à utiliser cette portière ouverte si la place sur la chaussée était limitée.
Je leur rétorque que si l'on suit les règles de courtoisie, je ne suis pas du tout responsable.
Je précise que je suis assurée au tiers et que si l'autre assurance ne prend pas en charge l'expertise et les travaux, je n'aurai pas les moyens de faire les travaux indispensables (portière inutilisable, prise d'air, voie d'eau). Et oui, je suis jeune et précaire.
C'est pourtant mon outil de travail. Le contrôle technique est prévu pour le mois prochain, ça ne passera jamais en l'état.
Mon assurance m'a invitée à lui envoyer un courrier pour expliquer en détail ce qu'il s'est passé. Ils n'ont pas été définitifs sur ma responsabilité, il reste une chance de faire "payer" l'autre assurance, sachant qu'en plus, l'autre voiture n'a rien évidemment (pick-up réhaussé contemporain contre opel corsa de 1995...) et qu'il s'agit d'un véhicule d'entreprise.
J'ai conscience que la lettre que je vais envoyer est capitale. Quels termes spécifiques employer pour faire basculer la situation en ma faveur ?
J'espère pouvoir m'en sortir, j'ai vraiment le sentiment d'être victime dans l'histoire. Et si je ne peux réparer, je vais au devant de graves ennuis.
Merci à tous ceux qui pourront me donner leur avis, impression, bons conseils ...etc.
Cordialement,
Stéphanie, pas contente.
:rateau: