Pour les profs

  • Créateur du sujet Créateur du sujet Lamar
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Le système continue néanmoins de fonctionner parce que les gens ont encore une conscience professionnelle et que le minimum qu'ils fournissent est suffisant pour que la machine tourne sans exploser et parce qu'il faut plusieurs années pour se rendre compte de la situation déplorable dans laquelle nous sommes, ce qui permet à la machine d'avancer grâce aux jeunes enseignants.
Cela peut durer encore longtemps comme ça, j'espère au moins jusqu'à ma retraite :siffle:;):D

Je n'ai pas de recul suffisant au vu de ma jeune titularisation mais j'ai encore était en pétard vis-à-vis d'un enseignant... "profitant" du système.

Je vous rejoins et suis révolté qu'une minorité (je me fais du bien en disant cela mais j'y crois pas) demande le beurre (manif), l'argent du beurre (avantages), et la crémière (rien foutre que c'est 18 devant élèves).
(argument énnoncé m'ayant mis en pétard : "je n'ai pas que ça à faire que d'aller à une formation le mercredi après midi, je ne suis pas payé à bosser le mercredi après midi" et en plus il le dit à un prof d'EPS... faudra lui rappeler que dans nos 45h de boulot hebdomadaire 27 sont consacré à la formation, préparation, correction...)

Bref m'en retourne à mes élèves... dans le froid... brrrrr

Merci Fatalis pour l'explication que j'approuve du coup ;)
 
Rassure-toi, je pense vraiment que c'est une minorité qui se trouve dans la situation que tu décris. Ceci dit, lorsque tu auras un peu plus d'expérience, je crois que tu comprendras mieux les remarques du genre "je ne suis pas payé pour bosser le mercredi après-midi". Au bout de plusieurs années dans l'enseignement, malgré toute la bonne volonté que l'on peut avoir en début de carrière, on est lassé des lourdeurs et de voir que les efforts sont demandés toujours au même : la machine (je conserve cette analogie car je pense qu'elle correspond bien à la réalité) use et exige toujours plus d'huile dans les rouages pour fonctionner : le problème vient du fait que l'huile est toujours fournie par les enseignants, jamais par la machine elle-même, ou par ceux qui l'ont mise en place et l'entretiennent (le ministère et les inspections académiques, rectorats, et autres services administratifs). Heureusement qu'il y a encore l'espoir de voir les choses s'améliorer, sinon ce serait à désespérer :rateau:
 
"promouvant des conceptions citoyennes du sport"
Voilà en effet ce que j'appelle du parasitisme en primaire.... On croirait lire du Mérieux dans le texte... Perso je me propose de mener une "groupe de réflexion" qui accouchera d'un volumineux rapport visant à inscire "des procédures dans des processus"...
:rolleyes: Mais non, rien à voir. J'ai connu des commissions de trucs et des groupes de… c'est stérile, etc., tout à fait d'accord. Je parle de pratique différente du sport, marre de voir des gamins qui pratiquent dans la haine et la compétition effrénée. Grâce à l'ambiance générale (médias - certains clubs - la plupart des adultes), les sports deviennent (restent ?) des jeux du cirque. Et ça se retrouve dans tous les domaines sociaux. Si je te cogne pour avoir le ballon, je te cognerai aussi pour avoir le livre que tu lis, ta voiture, ta gonzesse, etc.
Pratiquer une activité physique, même en sport co, sans compétition, avec coopération, accepter/pratiquer l'arbitrage, sans coupe ou médaille à la fin, etc., ça ne me semble pas être du parasitisme. Et préparer, du moins tenter de préparer les gamins à être citoyens, ça ne peut pas être du parasitisme. Citoyen, ce n'est pas un mot creux galvaudé par deux générations de penseurs (ou qui se croyaient tels), c'est être membre d'une société, voilà tout. C'est bien notre rôle de préparer les gamins à ça. Et ça ne peut pas être neutre.
En tant que vieux C aigri, je continue à considérer que la mission de l'école primaire est d'établir les bases de l'écriture, de la lecture et des mathématiques. Vu ce qui m'arrive ne sixième, cette mission n'est pas remplie. Alors, les "conceptions citoyennes du sport ...
Il n'y a pas opposition, je ne vois pas… On peut même motiver des non lecteurs par des activités autres (artistiques, sportives, …) pour qu'il se mettent à lire…
Non, franchement, asseoir 30 gamins de moins de 10 ans 6h/jour devant un livre un cahier et une ardoise, ça, oui, je crois que ça sera stérile pour deux bons tiers des effectifs.

Mais bon, soit, je reconnais que dans les conditions d'enseignement qui empirent, je vais de plus en plus axer mon activité vers le magistral. C'est bien plus facile à préparer, à mener et à corriger pour moi, je pourrai finir mes travaux à la maison. :D Hop.
 
(argument énnoncé m'ayant mis en pétard : "je n'ai pas que ça à faire que d'aller à une formation le mercredi après midi, …
Faut dire que j'ai eu connu de ces formations… qui ressemblaient à s'y méprendre à de la sodomie de diptères… pour le coup je rejoignais DrFatalis, sans doute pas pour les mêmes raisons, je suis mieux chez moi à préparer/corriger que 3h à entendre des soit-disant formateurs se croire intéressants.
Avec le temps, du moins par chez moi, les choses s'améliorent. Je crois qu'à force de se prendre des retours négatifs, les équipes de pontes ont pris le mors aux dents. Ces 10 dernières années, j'ai connu des formations fort efficaces… comme quoi faut pas désespérer. Comme dit Lamar, c'est une grosse machine, faut du temps…
 
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Réactions: Lamar
"Citoyen, ce n'est pas un mot creux galvaudé par deux générations de penseurs (ou qui se croyaient tels), c'est être membre d'une société, voilà tout. C'est bien notre rôle de préparer les gamins à ça. Et ça ne peut pas être neutre."

On est d'accord !:D
D'où la signification du très joli mot, maintenant en voie de disparition d'instituteur (ou institutrice): celui (ou celle!) qui institue l'humanité en l'Homme.

"Pratiquer une activité physique, même en sport co, sans compétition, avec coopération, accepter/pratiquer l'arbitrage, sans coupe ou médaille à la fin, etc., ça ne me semble pas être du parasitisme."

Certes non, j'ai été trop véhément. J'imaginais un de ce comité théodule dont les IUFM sont friands, que j'ai subit, parfois détruits (depuis, plus de convocations en stages.... ouf!). Et puis, le "citoyen" à toutes les sauces me fait réagir. Je remarquerais que les périodes de notre histoire où l'on s'est interpellé du nom de citoyen n'ont guère été marquées par une exaltation particulière de l'idéal démocratique (attention, phrase déposée ©Fatalis TM - tout téléchargement sera réprimé dans le sang! ;))

Non, je ne suis pas de ceux qui veulent une école "lire-écrire-compter" point, mais une école qui enseigne principalement ces trois "zitems", sachant bien entendu que leur laisser l'exclusivité n'est pas possible, ni souhaitable. Tiens, je trouve pas exemple que l'éducation (si l'on peut dire) à la peinture, la sculpture, la musique soit suffisante, que ce soit au primaire ou au secondaire. Car si "tous" les enfants feront, d'eux même, une activité physique, j'en connais fort peu qui prendront 5 mn pour écouter de la musique classique, regarder un tableau ou une sculpture.

Bon, faut que je prépare un plan d'attaque pour essayer de faire entrer quelques solutions mac dans les 20000 euros qui vont se gaspiller dans mon établissement (suggestion brillante d'une prof de musique, justement: "si on achetait des webcams". Faut que je lui cause de garage band, à la dame... Mais, encore une fois, je ferais alors le boulot d'Apple, à rien ne coûte, en bon petit "client historique de la communauté qui sent le pâté"... Alors peut être que, finalement, je me tairais... A Apple de se débrouiller.
 
bonjour à tous !
je reviens à mon message de décembre (pendant l'hiver, j'hiberne) ; j'ai la chance d'avoir, installé dans ma salle, un magnifique TBI promothean ; problème : il est piloté par un PC windows alors que j'utilise un powerbook 15' 10,4 ; il me faudrait donc le logiciel AVTIVSTUDIO pour mac mais, lorsque je vais sur le site et que je lance le téléchargement, c'est le .exe qui arrive !!!!!
J'ai, à plusieurs reprises, envoyé des messages à Promothean : pas de réponses !!!
Quelqu'un est-il arrivé à télécharger le logiciel activstudio pour mac ? si oui, merci de m'indiquer la marche à suivre...
bonne journée à tous.
 
Tu as essayé de les appeler (N° du SAV indiqué sur le site : 1254 290 997) ? Peut-être que la version d'éval n'existe que pour Windows ?
 
j'avoue que non ; mais je crois avoir lu ici ou là, et entre autres lieux sur le site de PROMOTHEAN, que le logiciel existait pour mac !
 
Mon problème est en passe d'être résolu : grâce à un numéro de série que m'a fourni l'installateur du TBI, j'ai pu télécharger le logiciel ; remarque en passant, je n'ai pas pu le faire avec safari qui "coince" de plus en plus souvent, sans raison apparente, mais avec firefox.
Reste à savoir si powerbook et TBI vont se reconnaître...
Bon weekend à tous !
 
Mon problème est en passe d'être résolu : grâce à un numéro de série que m'a fourni l'installateur du TBI, j'ai pu télécharger le logiciel ; remarque en passant, je n'ai pas pu le faire avec safari qui "coince" de plus en plus souvent, sans raison apparente, mais avec firefox.
Reste à savoir si powerbook et TBI vont se reconnaître...
Bon weekend à tous !

Tiens-nous au courant :)
 
Le problème des IUFM tient tout aussi bien à la prise de pouvoir des « sciences de l'éducation ». Comme me l'ont si bien rappelé les clowns auxquels j'ai eu droit en DEUG (j'avais fait la connerie de prendre le module dit « Enseignement ») « sciences de l'éducation s'écrit au pluriel ! Comprendre : il y a une psychologie de l'éducation, une sociologie de l'éducation et même une philosophie de l'éducation (désolé, mais le fait que la philosophie soit une science est litigieux, ce qui précisément en démontre l'importance dans un monde rongé par le scientisme)... il y avait surtout des “sociologues” et des “psychologues” ratés qui ne savaient pas où se caser.
“De mon temps" on en rigolait encore. Maintenant, on ne rit plus: ces gens-là ont pris le pouvoir : pédagogisme à tous les étages, d'où les puzzles Gribouille du camarade plus haut. Ils ont formé une génération de profs qui franchement nous fait peur à nous les déjà-anciens et aux vénérables : des profs qui parlent l'IUFM, langue étrange venue d'ailleurs et totalement dénuée de sens, qui sont les premiers à vouloir collaborer à une “rationalisation” de l'enseignement parce qu'ils ont surtout appris à obéir.
On vient de différer une réforme qui allait encore dans ce sens : plus de pédagogo et moins de connaissances disciplinaire (pourquoi faire ? A quoi servirait d'être compétent dans sa matière pour l'enseigner quand les communicants nous montrent tous les jours qu'on peut parler de tout sans aucune connaissance). Les gouvernements, de quelque couleur que ce soit s'échinent depuis dix ans à former des moutons suiveurs, à sélectionner les moins compétents, à privilégier le vide. Les IUFM ont fait partie de cette logique. La logique de l'audit à tout-va et du travail en groupe est un avatar de plus de cette logique, essentiellement motivée par la démagogie et le désir de faire des économies supplémentaires sur le dos des profs. Après tout, tout le monde morfle et en redemande, alors pourquoi pas les profs ?
Les pédagogos sont une invention de la “gauche” en particulier, les gestionnaires-Cruella qui arrivent, la version droite de la dégringolade de l'éducation... Avec parfois de jolis mélanges entre les deux.

Je suis sorti désespéré des réunions sur la réforme au lycée. J'ai gaspillé une demi-journée pour entendre deux rapporteuses déformer dans leur sens ce qui avait été dit et proposer des ateliers délirants (hiérarchie profs/élèves, activités périscolaires et un atelier sur ce que pourrait être une vraie modularisation qui à la limite n'était pas inintéressant). La question du rôle de l'école et de ce qu'elle est censée former (des citoyens ou de la main d'œuvre taillable et corvéable) a été sommée d'aller se nicher dans le périscolaire.
On a même un le droit au truc qui nous pend au nez : plus de temps de présence au lycée, ce serait cool, non ? Et accessoirement ça nous permettrait de gagner plus en travaillant moins, quand aux cons qui préparent leurs cours, ce sont des cons, non ???? Oui, j'avoue, j'interprète, car pour la personne qui défendait cette ségolenerie c'était sûrement signe d'un travail plus "efficace", mais dans les faits, c'est ce que ça donnera : ceux qui font du vent pourront continuer à brasser de l'air, et ceux qui bossent seront sommés de passer à 70 heures par semaine pour faire plaisir aux agités pédagogos qui, eux se garderont bien de ramener du boulot à la maison.
Personnellement, on me rajoute du temps de présence et j'étouffe littéralement sous le boulot. Etrange que ce ne soit pas le cas pour les autres.
 
Je propose un slogan provocateur :

Il faut remettre l'enseignant au coeur de l'école!.

Pourquoi ?
- Parce que l'intérêt de l'élève c'est avant tout d'avoir un enseignement de qualité, et ça, ce ne sont pas les administratifs, les éducateurs, les parents et pas non plus les élèves eux-mêmes qui pourront expliquer comment y parvenir.
- Parce que l'enseignant devrait avoir un direction fondamentale et les coudées franches (sans audits chronophages et récompensant les plus mauvais) pour décider des moyens à mettre en œuvre pour y arriver.

Exemple, en français, matière dont je dépends étroitement :
- A l'école : apprendre à lire, c'est-à-dire à déchiffrer
- Au collège : donner le goût de la lecture
- Au lycée : aborder la littérature

Au lieu de ça, ça danse d'un pied sur l'autre : un coup de pédagogo et d'apprentissage techniciste du genre liste des figures de rhétorique pour permettre à l'élève de continuer à déchiffer sa propre langue jusqu'en Première, un coup de "textes authentiques" au collège préconisé par des "universitaires" qui ferait bien d'aller faire un tour dans de vraies classes. Un tour de piste, et hop! on recommence. Et à la fin les élèves ne savent toujours pas lire et fatiguent au bout de dix lignes. Ca aboutit à leur demander aux bac de trouver les étapes principales d'un texte de quelques lignes pour éviter de les fatiguer.
Délirant !
 
rien foutre que c'est 18 devant élèves
Charly, il semble que tu oublies, outre l'orthographe qu'un enseignant doit :
-18 h devant élèves
- 18 h de travail chez lui
- 3 h de formation personnelle

Je considère pour ma part que ce travail est un dû. Si je ne le fais pas, je ne fais pas mon boulot correctement. Donc, si tu traites de fainéants ceux qui font ce travail, c'est que tu fais des semaines de 50 heures le sourire aux lèvres. Crois à toute mon admiration devant tant de dévouement. Mais prends tout de même les trois heures de formation pour apprendre la différence entre "c'est" et "ses", ça ne fait pas très sérieux pour un prof.

Je sais, je ne suis pas gentil , mais tu as été particulièrement diffamant toi-même envers tes collègues.
 
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Réactions: pim et Pascal 77
Ah ! Un exemple pour le fameux mercredi, cette semaine :
- Pas de cours (pas de présence donc, feignasse que je suis)
- Correction de copies : 8h - 19h.

C'est vrai qu'avec ça je dois bien avoir un peu de temps le dimanche pour aller en formation.
 
Je plussoie, je note régulièrement mon temps de travail (une manière de m'organiser), et j'ai pu remarquer que je ne descendais jamais en dessous de 45 heures/semaine, pour les semaines "calmes" :D
 
Tu me prendras dans ton groupe, Victor ? J'ai toujours rêvé de faire partie d'une commission, d'un groupe de réflexion et d'accoucher d'un rapport volumineux qui ne sert à rien. :D


Sur le fond, au delà de la provocation, il est certain qu'il y a des situations aberrantes dans l'éducation nationale, mais il n'est pas besoin d'être détaché pour être planqué : on peut aussi l'être devant une classe, en faisant ses 18 heures par semaine (24 en primaire, 21 en SEGPA, etc...).
Le vrai problème à mon avis est double et part d'une seule cause : le très grand nombre d'enseignants gérés par des fonctionnaires incapables de maîtriser une telle masse. Cela donne des aberrations au quotidien parce que les fonctionnaires des rectorats et des inspections académiques sont incapables de gérer un nombre aussi important de personnels (on peut discuter sur l'origine de cette incapacité : manque de formation, de moyens (financiers et/ou intellectuels), de motivation, d'intérêt, ...). Cela aboutit aussi à un système où il est très compliqué de s'investir, de se donner du mal, d'avancer tout simplement, car les obstacles sont nombreux, l'infantilisation importante et les moyens mal utilisés.
Résultat il est plus facile de se contenter d'être tranquille dans sa classe, d'en faire le minimum et d'attendre paisiblement la retraite. Le système continue néanmoins de fonctionner parce que les gens ont encore une conscience professionnelle et que le minimum qu'ils fournissent est suffisant pour que la machine tourne sans exploser et parce qu'il faut plusieurs années pour se rendre compte de la situation déplorable dans laquelle nous sommes, ce qui permet à la machine d'avancer grâce aux jeunes enseignants.
Cela peut durer encore longtemps comme ça, j'espère au moins jusqu'à ma retraite :siffle:;):D
Le problème c'est qu'on est souvent "gérés" par des gens qui ne peuvent pas blairer les profs. Pas tous, heureusement, mais ça arrive assez souvent. Partant de là les rapports ne sont pas au beau fixe, même avec la meilleure volonté de notre part. Je n'ai jamais dénigré ou méprisé les gens avec qui je bosse, mais j'aimerais que ce soit réciproque.
Est-ce un gros mot que de rappeler que c'est le prof qui fait tourner la boutique. Alors pourquoi, pour donner un exemple parmi tant d'autres, sommes-nous "tolérés" dans les "restaurants scolaires". La réalité c'est plutôt que nous avons gentiment renoncé à réclamer un réfectoire parce que nous pouvions aller à celui des gosses, mais qu'on nous dit alors que nous n'y sommes que "tolérés". Dans les faits ça peut donner des joyeusetés comme la fermeture de ce "restaurant" aux profs et uniquement aux profs, les jours de grève. Ça peut sembler anecdotique, mais l'anecdotique s'ajoutant à l'anecdotique ça commence à ressembler à un mépris généralisé. Je cite en vrac quelques exemples que j'ai maintes fois constatés :
- pas de salles de travail pour les profs (il faut dire que les élèves n'en ont souvent pas non plus, mais ont par contre un "foyer", on est donc logés à la même enseigne, au sein d'un établissement consacré au boulot! )
- salles des profs non chauffées quand tout le reste l'est / quand il y a une salle de travail ou assimilée, celle-ci est comme par hasard glaciale.
- profs non prévenus en cas de pépin parce qu'après tout "c'est leur boulot, ils n'ont qu'à venir", donc va pour 100 bornes aller-retour pour tomber sur un lycée fermé
- mépris absolu du personnel ne logeant pas sur place
- travail sur plusieurs établissements infaisable si on fait son boulot sérieusement.
- cas des contractuels parfois surdiplomés et traités de manière indigne (comment proposer une poste de 8 heures sur deux établissements à quelqu'un à 150 bornes de chez lui, sans s'inquiéter une seconde de son mode de subsistance?)
- profs sommés de corriger 150 copies en une semaine dans certains établissements (je parle de dissertations)
- On fait honte aux profs de ne pas connaître l'informatique, mais ils bossent souvent sur des vieux tromblons là où les élèves sont sur du matériel flambant neuf.
- Logiciels de prise de notes bugués à mort et imposés sans aucune consultation aux professeurs. Ce sont pourtant eux qui vont les utiliser.

Les profs ont pris l'habitude de tourner avec rien, de ne rien réclamer et de tout fournir (surtout s'il bossent sur Mac), mais à force de se faire empapaouter il n'y a plus que les "malins" qui s'en sortent.
 
un enseignant doit :
-18 h devant élèves
- 18 h de travail chez lui
- 3 h de formation personnelle

Dans quelle mesure ai-je dit le contraire ?

et si tu lis correctement nos textes ce n'est pas 18h de préparation + 3h de formation personnel (39).
Pour une heure en présence nous devons 1 fois et demi en plus le travail soit 45 heures de travail semaine (et là j'entends mais où sont les 35 heures légal, certes mais c'est notre texte). Dans ces "une fois et demi" nous devons :

- 1 préparer et corriger
- 2 s'actualiser
- 3 se former

Ce que je ne comprends pas, c'est que tu sois offusquer devant mes propos qui abondent en ton sens ?!?

Ce que je soulève : certains de nos collègues ne jouent pas le jeu, et entendre : "désolé je ne ferais pas de formation un mercredi après midi car je ne bosse pas le mercredi après midi"... ben c'est très moyen... c'est tout. Et cela, je l'entends en salle des profs.
Donc, pourquoi vouloir se fermer à mon discours ? et surtout pourquoi se fâcher avec moi ?

Je pense que nous n'avons rien à nous prouver entre nous, juste dommage que nous perdions toute crédibilité à cause d'une minorité de notre corpus.

EDIT :

Ah ! Un exemple pour le fameux mercredi, cette semaine :
- Pas de cours (pas de présence donc, feignasse que je suis)
- Correction de copies : 8h - 19h.

C'est vrai qu'avec ça je dois bien avoir un peu de temps le dimanche pour aller en formation.

ma collègue dimanche toute la journée au championnat pour ces élèves, dimanche d'avant, préparation des bateau pour toute la journée de ces dits-championnats. Il y a quelques semaines, présence vendredi, samedi et dimanche toute la journée pour moi aussi des championnats de france avec élève... et combien même j'aurais une formation un samedi, je ne trouverais pas cela anormal (et j'irais même plus loin, même pendant les petites vacances où nous sommes "à disposition de l'état", les grandes c'est autre chose...).

On a 2 choix : soit "on se met sur la tête" alors que nous parlons de la même chose, soit on estime (encore une fois) que nous n'avons rien à nous prouver en tant que 2 enseignants consciencieux (qui a dit que tous étaient comme cela ? sûrement pas moi).
 
Dans quelle mesure ai-je dit le contraire ?

et si tu lis correctement nos textes ce n'est pas 18h de préparation + 3h de formation personnel (39).
Pour une heure en présence nous devons 1 fois et demi en plus le travail soit 45 heures de travail semaine (et là j'entends mais où sont les 35 heures légal, certes mais c'est notre texte). Dans ces "une fois et demi" nous devons :

- 1 préparer et corriger
- 2 s'actualiser
- 3 se former

Je ne sais pas où tu as été chercher ces textes, mais si tu les as, j'aimerais bien y jeter un œil. Il ne faut pas exagérer tout de même. Même si effectivement il m'est arrivé de faire encore plus que ça, légalement, ça n'est pas tenable.


Ce que je ne comprends pas, c'est que tu sois offusquer devant mes propos qui abondent en ton sens ?!?

Ce que je soulève : certains de nos collègues ne jouent pas le jeu, et entendre : "désolé je ne ferais pas de formation un mercredi après midi car je ne bosse pas le mercredi après midi"... ben c'est très moyen... c'est tout. Et cela, je l'entends en salle des profs.
Donc, pourquoi vouloir se fermer à mon discours ? et surtout pourquoi se fâcher avec moi ?

Je pense que nous n'avons rien à nous prouver entre nous, juste dommage que nous perdions toute crédibilité à cause d'une minorité de notre corpus.

Eh bien non ! Tu n'abondes pas du tout dans mon sens ! On est même radicalement opposé là-dessus. Au nom de quoi la "minorité" dont tu parles "devrait" un tel surplus de travail ? Je crois que tu ne sais pas de quoi tu parles et que tu juges un peu vite tes collègues et leur travail.

EDIT :

ma collègue dimanche toute la journée au championnat pour ces élèves, dimanche d'avant, préparation des bateau pour toute la journée de ces dits-championnats. Il y a quelques semaines, présence vendredi, samedi et dimanche toute la journée pour moi aussi des championnats de france avec élève... et combien même j'aurais une formation un samedi, je ne trouverais pas cela anormal (et j'irais même plus loin, même pendant les petites vacances où nous sommes "à disposition de l'état", les grandes c'est autre chose...).
Grand bien vous fasse si vous estimez normal de ne même plus avoir de vie privée, mais désolé j'ai déjà donné : pendant huit ans je n'ai eu ni week-end, ni soirée, ni vacance ... Je n'y ai gagné qu'un burn out carabiné et j'ai failli y laisser ma peau. Donc, désolé mais pas question que je bosse selon ce genre de critères. Nous avons des droits aussi.

On a 2 choix : soit "on se met sur la tête" alors que nous parlons de la même chose, soit on estime (encore une fois) que nous n'avons rien à nous prouver en tant que 2 enseignants consciencieux (qui a dit que tous étaient comme cela ? sûrement pas moi).

Le problème c'est que nous ne parlons pas du tout de la même chose et que selon tes critères je ne suis pas un prof consciencieux parce qu'il n'est plus question que je bosse 50 heures par semaine et que je n'ai aucune vie privée. Je crois surtout que tu juges selon ton boulot et que tu oublies que, malheureusement, il y a de grosses disparités et de grosses différences entre deux boulots de prof.
Donc, désolé, tu m'a personnellement traité de fainéant en insultant ce que tu considères être une minorité mal embouchée. Personnellement c'est parce que j'ai déjà ma dose de boulot que je n'irais pas m'en rajouter pour satisfaire les fous de la réunionite.
Chacun son boulot et sa façon de bosser par rapport à sa matière. Merci de t'en souvenir la prochaine fois que tu critiqueras quelqu'un dont tu ne connais pas le travail.