Le système continue néanmoins de fonctionner parce que les gens ont encore une conscience professionnelle et que le minimum qu'ils fournissent est suffisant pour que la machine tourne sans exploser et parce qu'il faut plusieurs années pour se rendre compte de la situation déplorable dans laquelle nous sommes, ce qui permet à la machine d'avancer grâce aux jeunes enseignants.
Cela peut durer encore longtemps comme ça, j'espère au moins jusqu'à ma retraite :siffle:![]()
:rolleyes: Mais non, rien à voir. J'ai connu des commissions de trucs et des groupes de c'est stérile, etc., tout à fait d'accord. Je parle de pratique différente du sport, marre de voir des gamins qui pratiquent dans la haine et la compétition effrénée. Grâce à l'ambiance générale (médias - certains clubs - la plupart des adultes), les sports deviennent (restent ?) des jeux du cirque. Et ça se retrouve dans tous les domaines sociaux. Si je te cogne pour avoir le ballon, je te cognerai aussi pour avoir le livre que tu lis, ta voiture, ta gonzesse, etc."promouvant des conceptions citoyennes du sport"
Voilà en effet ce que j'appelle du parasitisme en primaire.... On croirait lire du Mérieux dans le texte... Perso je me propose de mener une "groupe de réflexion" qui accouchera d'un volumineux rapport visant à inscire "des procédures dans des processus"...
Il n'y a pas opposition, je ne vois pas On peut même motiver des non lecteurs par des activités autres (artistiques, sportives, ) pour qu'il se mettent à lireEn tant que vieux C aigri, je continue à considérer que la mission de l'école primaire est d'établir les bases de l'écriture, de la lecture et des mathématiques. Vu ce qui m'arrive ne sixième, cette mission n'est pas remplie. Alors, les "conceptions citoyennes du sport ...
Faut dire que j'ai eu connu de ces formations qui ressemblaient à s'y méprendre à de la sodomie de diptères pour le coup je rejoignais DrFatalis, sans doute pas pour les mêmes raisons, je suis mieux chez moi à préparer/corriger que 3h à entendre des soit-disant formateurs se croire intéressants.(argument énnoncé m'ayant mis en pétard : "je n'ai pas que ça à faire que d'aller à une formation le mercredi après midi,
j'avoue que non ; mais je crois avoir lu ici ou là, et entre autres lieux sur le site de PROMOTHEAN, que le logiciel existait pour mac !
Mon problème est en passe d'être résolu : grâce à un numéro de série que m'a fourni l'installateur du TBI, j'ai pu télécharger le logiciel ; remarque en passant, je n'ai pas pu le faire avec safari qui "coince" de plus en plus souvent, sans raison apparente, mais avec firefox.
Reste à savoir si powerbook et TBI vont se reconnaître...
Bon weekend à tous !
Il faut remettre l'enseignant au coeur de l'école!.
Charly, il semble que tu oublies, outre l'orthographe qu'un enseignant doit :rien foutre que c'est 18 devant élèves
Le problème c'est qu'on est souvent "gérés" par des gens qui ne peuvent pas blairer les profs. Pas tous, heureusement, mais ça arrive assez souvent. Partant de là les rapports ne sont pas au beau fixe, même avec la meilleure volonté de notre part. Je n'ai jamais dénigré ou méprisé les gens avec qui je bosse, mais j'aimerais que ce soit réciproque.Tu me prendras dans ton groupe, Victor ? J'ai toujours rêvé de faire partie d'une commission, d'un groupe de réflexion et d'accoucher d'un rapport volumineux qui ne sert à rien.
Sur le fond, au delà de la provocation, il est certain qu'il y a des situations aberrantes dans l'éducation nationale, mais il n'est pas besoin d'être détaché pour être planqué : on peut aussi l'être devant une classe, en faisant ses 18 heures par semaine (24 en primaire, 21 en SEGPA, etc...).
Le vrai problème à mon avis est double et part d'une seule cause : le très grand nombre d'enseignants gérés par des fonctionnaires incapables de maîtriser une telle masse. Cela donne des aberrations au quotidien parce que les fonctionnaires des rectorats et des inspections académiques sont incapables de gérer un nombre aussi important de personnels (on peut discuter sur l'origine de cette incapacité : manque de formation, de moyens (financiers et/ou intellectuels), de motivation, d'intérêt, ...). Cela aboutit aussi à un système où il est très compliqué de s'investir, de se donner du mal, d'avancer tout simplement, car les obstacles sont nombreux, l'infantilisation importante et les moyens mal utilisés.
Résultat il est plus facile de se contenter d'être tranquille dans sa classe, d'en faire le minimum et d'attendre paisiblement la retraite. Le système continue néanmoins de fonctionner parce que les gens ont encore une conscience professionnelle et que le minimum qu'ils fournissent est suffisant pour que la machine tourne sans exploser et parce qu'il faut plusieurs années pour se rendre compte de la situation déplorable dans laquelle nous sommes, ce qui permet à la machine d'avancer grâce aux jeunes enseignants.
Cela peut durer encore longtemps comme ça, j'espère au moins jusqu'à ma retraite :siffle:![]()
un enseignant doit :
-18 h devant élèves
- 18 h de travail chez lui
- 3 h de formation personnelle
Ah ! Un exemple pour le fameux mercredi, cette semaine :
- Pas de cours (pas de présence donc, feignasse que je suis)
- Correction de copies : 8h - 19h.
C'est vrai qu'avec ça je dois bien avoir un peu de temps le dimanche pour aller en formation.
Dans quelle mesure ai-je dit le contraire ?
et si tu lis correctement nos textes ce n'est pas 18h de préparation + 3h de formation personnel (39).
Pour une heure en présence nous devons 1 fois et demi en plus le travail soit 45 heures de travail semaine (et là j'entends mais où sont les 35 heures légal, certes mais c'est notre texte). Dans ces "une fois et demi" nous devons :
- 1 préparer et corriger
- 2 s'actualiser
- 3 se former
Ce que je ne comprends pas, c'est que tu sois offusquer devant mes propos qui abondent en ton sens ?!?
Ce que je soulève : certains de nos collègues ne jouent pas le jeu, et entendre : "désolé je ne ferais pas de formation un mercredi après midi car je ne bosse pas le mercredi après midi"... ben c'est très moyen... c'est tout. Et cela, je l'entends en salle des profs.
Donc, pourquoi vouloir se fermer à mon discours ? et surtout pourquoi se fâcher avec moi ?
Je pense que nous n'avons rien à nous prouver entre nous, juste dommage que nous perdions toute crédibilité à cause d'une minorité de notre corpus.
Grand bien vous fasse si vous estimez normal de ne même plus avoir de vie privée, mais désolé j'ai déjà donné : pendant huit ans je n'ai eu ni week-end, ni soirée, ni vacance ... Je n'y ai gagné qu'un burn out carabiné et j'ai failli y laisser ma peau. Donc, désolé mais pas question que je bosse selon ce genre de critères. Nous avons des droits aussi.EDIT :
ma collègue dimanche toute la journée au championnat pour ces élèves, dimanche d'avant, préparation des bateau pour toute la journée de ces dits-championnats. Il y a quelques semaines, présence vendredi, samedi et dimanche toute la journée pour moi aussi des championnats de france avec élève... et combien même j'aurais une formation un samedi, je ne trouverais pas cela anormal (et j'irais même plus loin, même pendant les petites vacances où nous sommes "à disposition de l'état", les grandes c'est autre chose...).
On a 2 choix : soit "on se met sur la tête" alors que nous parlons de la même chose, soit on estime (encore une fois) que nous n'avons rien à nous prouver en tant que 2 enseignants consciencieux (qui a dit que tous étaient comme cela ? sûrement pas moi).