Pour les profs

  • Créateur du sujet Créateur du sujet Lamar
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Bonjour chers collègues :),

préparant ma séquence sur Alice au pays des merveilles, je prends conscience que je ne maîtrise pas super bien iWorks :siffle: : je ne sais pas comment numéroter les lignes du texte :rose: (entendons-nous : je cherche à mettre un titre, des questions etc sans en numéroter les lignes MAIS, au mileu, je voudrais arriver à caser mon texte avec les numéros de ligne...)

Quelqu'un sait-il faire ? :rolleyes:

Merci d'avance...

Bon, alors une précision quand même à propos de ce fil : La salle des profs est (sauf rares exceptions, dont moi, qui ne suis que "formateur", et pas "prof", mais suis chargé du "service d'ordre" ici) réservée aux profs, mais ça n'est pas un ghetto, si les potaches n'ont pas le droit d'y pénétrer, les profs ont, eux, le droit d'en sortir, et ont accès à l'ensemble des forums de MacGe pour les questions d'ordre général.

Tout ça pour dire qu'à mon avis, vu la nature de ta question, il eut mieux valu que tu la pose en ouvrant un topic spécifique dans le forum "Applications", ainsi, si ça n'est pas un enseignant qui détient la réponse, il y aurait plus de chance pour qu'il voit la question ! :zen:
 
Vi vi, bien sûr, j'y ai bien pensé... :)
Mais je me suis dit que les profs de français auraient soit la réponse, soit certainement, comme moi, besoin de la réponse... :mouais:
Parce que c'est quand même drôlement gênant de ne pas pouvoir numéroter les lignes des textes... Les petits sont perdus quand ils doivent numéroter eux-mêmes :rolleyes: , et numéroter à la main avant la photocopie est si agréable ! :(
Néanmoins, si personne n'a la solution, j'essaierai de m'adresser aux autres utilisateurs d'iWorks aussi...
 
C'est toi qui voit, ma prose précédente n'avait qu'un caractère purement indicatif, je voulais âtre certain que nous nous soyons bien compris.

Pour ta question, en dehors de celle qui consisterait à délaisser Pages au profit d'un simple éditeur de programmes Basic (les plus anciens numérotaient automatiquement les lignes) :D, j'ai une solution qui marcherait sous Word, mais est-elle transposable à Pages ? Je n'en sais rien, ne l'utilisant pas, et en outre, elle oblige à gérer manuellement les passages à la ligne, pas très pratique. Bien sûr, ceci ne tient que si j'ai bien compris ce que tu souhaites faire (une copie d'écran d'un échantillon du résultat que tu souhaite obtenir aiderait bien à la compréhension de ton problème, d'ailleurs).
 
En même temps c'est vrai que c'est assez question-type pour un enseignant de français. C'est vraiment un truc dont pas mal doivent se servir souvent.
Moi j'ai appris à haïr les numérotations de texte parce qu'ils me cassent les pieds dans mes OCRisations, enfin bref! c'est un autre débat :siffle:
Sinon, je vais dire un truc atroce, parce que c'est vrai que c'est con. Mais je crois me que… y'a pas … :rose:
 
J'aimerais quand même bien voir un échantillon du résultat attendu, parce que même si "officiellement", il n'y a pas, on peut toujours trouver des moyens de contourner certaines impossibilités (et ça, c'est un peu ma spécialité professionnelle, ma carte de visite comportant la mention "Faciliteur informatique". :siffle:).
 
Non, en effet, il n'y a pas. En revanche, on peut "bidouiller" assez rapidement une numérotation de lignes en ajoutant une zone de texte étroite dans laquelle on inscrit les numéros de lignes souhaités et qu'on colle ensuite à côté du texte. Il suffit d'ajuster la hauteur des lignes de la zone de texte pour que cela colle parfaitement avec le texte à numéroter. Cela prend environ une minute à faire et permet de palier plus ou moins à cet "oubli" de Pages.
 
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Réactions: evina208
Bon, ben on dirait que mon problème n'était pas simplement lié à mon ignorance :siffle: , mais qu'il y avait bien un truc qui clochait...
Merci pour vos réponses. :)
Cependant, pour montrer quand même ce que je voulais dire, voici ce que je devrais faire :mouais: :
 
Bon, ben on dirait que mon problème n'était pas simplement lié à mon ignorance :siffle: , mais qu'il y avait bien un truc qui clochait...
Merci pour vos réponses. :)
Cependant, pour montrer quand même ce que je voulais dire, voici ce que je devrais faire :mouais: :

Je ne suis pas prof :rose:, désolée :D Mais j'ai peut-être une solution pour ton problème :

Un document sur Page puis en bas de page, incorporer un tableau pour les questions numérotées. En fin de travail, sélectionner l'inspecteur et indiquer le tracé du tableau invisible (dans définition du fil mettre aucun). A priori, cela semble fonctionner ;)
 
Je suis toujours en train d'essayer de faire comprendre que dire que le dictionnaire mixte d'OOo ne sert pas l'intérêt de ceux qui ont des problèmes avec l'orthographe n'est pas la marque d'un esprit antidémocratique et que la notion de neutralité n'interdit pas la réflexion éthique.
Dans la mesure où je me fais tancer parfois vertement non seulement sur cette question, mais souvent aussi sur celle, technique de l'impossibilité d'installer le dictionnaire "classique" seul sur OpenOffice dans Snow Léopard, je vous demande votre avis.

Quelques-uns ont-ils tenté cette manœuvre sous SL ? Je soupçonne un bug Java pour ma part (humble néophyte en info que je suis).

Enfin, bref, si vous pouviez appuyer le fait que je ne suis pas seul, puisque le méchant seul est isolé (une vacherie de Voltaire à Rousseau, si je me rappelle bien, mais je n'en trouve trace nulle part)..

—————

EDIT : honte à moi ! C'est Diderot l'auteur de cette phrase "Seul le méchant est seul" (dans Le Père naturel) et Rousseau se serait "senti visé".
Maintenant le débat sur la paranoïa ou non de Rousseau reste ouvert. Le top de l'examen dialectique de la chose reste chez Sartre quand il dit que Rousseau avait raison de croire qu'on lui voulait du mal, dans la mesure où objectivement c'était bien le cas, même si subjectivement, ses ennemis ne le ressentait pas ainsi.
 
Je suis toujours en train d'essayer de faire comprendre que dire que le dictionnaire mixte d'OOo ne sert pas l'intérêt de ceux qui ont des problèmes avec l'orthographe n'est pas la marque d'un esprit antidémocratique et que la notion de neutralité n'interdit pas la réflexion éthique.

Pour ma part, il y a longtemps que je précise, dans mes formations bureautiques, que les correcteurs orthographiques ne peuvent rendre service qu'à des utilisateurs ayant une bonne maîtrise de l'orthographe, et une moins bonne de la dactylographie, car n'ayant aucune notion de sémantique, ils se contentent d'attirer l'attention de l'utilisateur sur les mots n'existant pas, mais n'ont aucune chance, par exemple, face à la dictée des trois "so"* (se contenter de prononcer sans chercher à orthographier "so", c'est impossible).



(*) "Un sot s'en venait à cheval, portant dans la main droite le sceau du roi, et dans la main gauche un seau d'eau, lorsque l'animal fit un écart. Le cavalier perdit alors l'équilibre, et les trois "so" tombèrent à terre." : mélangez les "so", genre : " Un seau s'en venait à cheval, portant dans la main droite le sot du roi, et dans la main gauche un sceau d'eau", n'importe quel correcteur orthographique n'y verra que du feu, tout comme le Mackie moyen :siffle:
 
:D
C'est vrai qu'on peut effectivement prendre les choses dans ce sens : il faut connaître l'orthographe pour pouvoir utiliser intelligemment un correcteur.

Mais force est d'avouer que pas mal d'élèves sont sérieusement fâchés avec l'orthographe
Je me focalise peut-être un peu trop sur le pouvoir magique du correcteur…
 
Mais force est d'avouer que pas mal d'élèves sont sérieusement fâchés avec l'orthographe

Naaaaan ! :eek:

:D

Je vais même t'en rajouter une couche : ceux là, pour que le correcteur puisse les aider, faudrait déjà qu'ils cherchent leurs fautes.

En plus, si tu examines de près ces fautes, tu t'apercevras que, pour beaucoup d'entre elles, du point de vue d'un correcteur orthographique, elles n'en sont pas (démonstratif utilisé à la place du possessif ou le contraire, singulier au lieu du pluriel, fautes d'accord de verbes, de participes, voire d'adjectifs, et j'en passe et des meilleures, le seul correcteur susceptible de les faire progresser, c'est toi ! ;)
 
Je vais faire ma bêcheuse : ne confondez pas vérificateur et correcteur. Le vérificateur fait partie d'un logiciel comme un traitement de texte. C'est ce dont parle Le Docteur. Il analyse essentiellement les mots pris isolément et ne fait pas d'analyse de contexte. D'où son incapacité à déceler les erreurs portant sur les homophones. Il suffit que l'orthographe d'un mot existe pour qu'il ne soit pas signalé comme faux dans l'emploi contextualisé. C'est l'ex de Pascal.
Le correcteur est un logiciel séparé, qui s'adosse au traitement de texte, par ex Correcteur 101 ou Antidote. Il est beaucoup plus performant et peut analyser les syntagmes, donc détecter des erreurs que le vérificateur ne sait pas identifier. Il ne se substitue toutefois pas à la maitrise de l'orthographe.
Ce à quoi nous devons former les élèves est le vérificateur. Il faut donc commencer par leur faire comprendre les limites et failles de la machine. Ainsi que son fonctionnement, notamment le fait que les erreurs qu'il identifie sont davantage liées à l'ergonomie du clavier (inversion de touches etc) qu'à la logique qui prévaut quand on orthographie "à la main". On voit très bien ça en entrant volontairement des formes erronées et en analysant la liste des propositions de corrections.
Il va de soi que l'élève ne pourra choisir la bonne correction (quand elle est dans la liste...) que s'il sait quelle forme il devrait mettre à la main. Ce qui confirme que cet outil n'est accessible qu'à ceux qui maitrisent déjà suffisamment l'orthographe.
Mais moyennant un peu d'inventivité, on peut en faire un intéressant outil pédagogique.
Voici par ex ce qu'une copine a écrit il y a quelque temps dans les Cahiers pédagogiques (elle emploie ici "correcteur" à la place de "vérificateur" tels que je les ai définis) :
Y faux camp m'aime fer attends scions

Clin d'oeil pour finir : j'applique l'orthographe rectifiée depuis des années, je milite pour sa généralisation dans les publications et la presse. J'ai été satisfaite de voir que les programmes 2007 puis 2008 pour le primaire faisaient de cette orthographe la référence. C'est celle qui doit désormais être enseignée à l'école et je m'en réjouis.
Il y a eu ces dernières semaines d'intéressants articles sur le sujet dans Le Monde et Libé. Jaffré, qui écrivait dans Libé du 5/10, est partisan d'une tolérance élargie sur les accords du participe passé avec avoir. Je n'en suis pas encore tout à fait là, même si je comprends ses arguments.
Pour moi l'orthographe, qui est une plaie pour le scripteur, est une aide au lecteur en ce qu'elle donne des clés de lecture et de compréhension. Si elle fournit en plus des fioritures inexplicables sans une connaissance approfondie du latin, du grec et de l'histoire de la langue (le pluriel en -aux des mots en -al, par ex), elle est élitiste et dépasse ses fonctions essentielles d'outil de communication. Hélas, elle est fortement ancrée dans notre société (outil de sélection, assimilée à tort à la calligraphie, sport national avec les dictées télévisées...).
Il y a d'autres domaines pour faire briller son érudition. Qui disait déjà qu'elle est la science des ânes ? :D
 
Antidote se targue, je crois d'être une "aide à la rédaction". Je ne connais pas Correcteur 101.
Que penser alors de Word qui est censé (je dis bien censé) fournir un correcteur grammatical (vérificateur grammatical ?) ? Il analyse théoriquement le contexte (moins qu'Antidote, c'est clair et sans les références disponibles pour les règles, ou si peu).

Je ne crois pas qu'une connaissance basique du latin et du Grec et de l'histoire de la langue soient élitistes. C'est une bonne manière de réaliser que notre langue n'est pas née tout armée comme on aurait vite tendance à le croire (non seulement de LA langue, mais aussi de LA science, etc). C'est pour ça qu'on appelait ça des "humanités". Je pense qu'une orthographe qui pointe vers l'histoire de la langue aide à la comprendre et à l'aimer.

Il y a une très vague référence si je ne m'abuse à l'orthographe rectifiée dans les instructions dont tu parles, Lalis. C'est plus que vite réglé, et ça ressemble plus à quelques mots téléphonés pour être peu compris. Autrement dit, ça n'est pas franc, comme de nombreux textes faits pour être interprétés.

Personnellement je n'applique pas des changements qu'AUCUN journal ou écrivain sérieux n'utilise (le "sérieux" est même de trop : aucun). Ça ne tient pas debout : c'est de la propagande et plus de l'éducation à ce niveau, et ça desservirait mes élèves à la sortie, dans la mesure où cette graphie n'est pas utilisée.

Je la laisse passer (de toute façon, on ne compte plus les fautes au bac, si ce n'est quelques énervés qui doivent se calmer d'eux-mêmes dans la mesure où continuer les mènerait à mettre 2/20 à une bonne partie des élèves). Par contre, je ne l'utilise, pas, ça ne me semble pas être un exemple judicieux.

Le jour où l'Éducation Nationale me dira très clairement qu'il faut dorénavant faire ainsi (et pas en une ligne perdu dans une flopée de pages d'instruction en général peu lues), je m'exécuterai (la mort dans l'âme) mais pour l'instant c'est le statu quo le plus total.
 
Que penser alors de Word qui est censé (je dis bien censé) fournir un correcteur grammatical (vérificateur grammatical ?) ? Il analyse théoriquement le contexte (moins qu'Antidote, c'est clair et sans les références disponibles pour les règles, ou si peu).

Que dire du correcteur syntaxique de Word (édition Macintosh ? Deux choses pour l'essentiel :

1) Il es buggé (depuis au moins Word 98, et sûr, jusquà 2004, 2008, j'ai pas re-testé)), et le simple fait de taper certains mots ou certaines phrases dans Word alors qu'il est actif suffit à faire méchamment planter Word (l'application Microsoft Word à quitté inopinément …).

2) Il semble considérer que nos plus grands auteurs ne savent pas écrire le français : J'ai fais des tests avec des textes de Gérard de Nerval, Victor Hugo et Alexandre Dumas Père, eh bien la proses de ces écrivains qu'on pensait français ne trouve aucune grâce à ses yeux.

Donc, pour résumer, ce qu'on peut en dire, c'est qu'il vaut mieux s'en passer !
 
Que penser alors de Word qui est censé (je dis bien censé) fournir un correcteur grammatical (vérificateur grammatical ?) ? Il analyse théoriquement le contexte (moins qu'Antidote, c'est clair et sans les références disponibles pour les règles, ou si peu).
Je n'ai pas été claire : déjà pour l'orthographe, Word n'est qu'une aide limitée, mais alors pour la grammaire, mieux vaut ne surtout pas activer les insupportables soulignés verts, au risque de perdre tout son latin, son grec et son français. :p
Je ne crois pas qu'une connaissance basique du latin et du Grec et de l'histoire de la langue soient élitistes. C'est une bonne manière de réaliser que notre langue n'est pas née tout armée comme on aurait vite tendance à le croire (non seulement de LA langue, mais aussi de LA science, etc). C'est pour ça qu'on appelait ça des "humanités". Je pense qu'une orthographe qui pointe vers l'histoire de la langue aide à la comprendre et à l'aimer.
Question de point de vue. J'ai une vision plus populaire et utilitaire de la langue et de son orthographe. La faire aimer d'accord, mais d'abord la mettre à la portée de tous. Ma référence est le rapport que présente Condorcet à la Convention en avril 1792. Prétentieux, hein ? :D
Il y a une très vague référence si je ne m'abuse à l'orthographe rectifiée dans les instructions dont tu parles, Lalis. C'est plus que vite réglé, et ça ressemble plus à quelques mots téléphonés pour être peu compris. Autrement dit, ça n'est pas franc, comme de nombreux textes faits pour être interprétés.
La référence n'est pas vague et dans les pages indigentes des programmes 2008 pour le primaire, elle n'occupe pas une place moindre de celle qu'occupe la multiplication en maths. C'est page 32 du BO.
Par contre, je ne l'utilise, pas, ça ne me semble pas être un exemple judicieux.
C'est ton droit le plus strict : les deux orthographes coexistent et sont considérées comme équivalentes. Elles doivent être acceptées sans distinction par les correcteurs.
Détrompe-toi pour finir sur les publications : peut-être que dans le champ de la philosophie, on le l'utilise pas, mais tel n'est pas le cas en linguistique, dans les publications les plus "sérieuses", mais il est vrai davantage dans la francophonie qu'en France, les cousins ayant souvent un métro d'avance sur nous.
L'article du Monde dont je parlais est toujours en ligne : la lecture ne te convaincra pas, mais tu y verras que le sujet est moins confidentiel que tu ne le dis.
L'avantage est que chacun peut faire comme il l'entend pour son usage personnel. Il n'y a pas à hiérarchiser ni regarder de haut les petits camarades qui ne font pas comme soi.
 
Lalis ->La linguistique doit faire figure d'exception à mon avis…

Pascal -> Oui, déjà que Word a le "phrase trop longue" un peu facile, je l'imagine devant un texte du père Hugo (ou de Descartes, dans ma partie) => kernel panic sous nos horizons… écran bleu ailleurs…

Une toute autre question : quelqu'un sait-il comment lancer un fichier type texte qui lance une application java (Campus). J'en ai marre de me cogner leur portail pourri à chaque fois que je veux lancer leur pseudo-application. Ca ajouté à la propension folle de cette saleté pédicodée de planter si on a des velléités d'export en Excel (ou quoi que ce soit d'autre, j'ai tout testé).

Je maintiens que les "développeurs":mouais: qui ont commis cette chose devraient être pendus par les pieds dans une salle des profs à 10h un jour de bouclage des notes ¿ C'est un véritable scandale…

---------- Nouveau message ajouté à 20h58 ---------- Le message précédent a été envoyé à 20h10 ----------

Je le répète : il ne s'agit pas que de la philosophie, mais de TOUTES les publications, à l'exception peut-être, de la linguistique.
Pour ce qui est de la francophonie, on peut les considérer comme "en avance" ou "en réaction", question de point de vue.
Je ne partage, pas par contre leur très réactionnaire haine des anglicismes, par exemple…

Pour ce qui est de l'avance ou de la "modernisation" je ne t'apprendrais pas que la plupart des dégradations des conditions de travail ou les livraisons pieds et poings liés du monde entier au mains de la finance sont décorées par ce joli mot. On parle de modernisation en général quand on veut faire croire à une fatalité dans un secteur qu'au bout du compte les homme seuls décident de changer ou non. C'est l'argument terroriste par excellence en ce moment.

Etant moi-même enseignant dans une "exception française" je ne peux pas admettre qu'il faille se mettre à l'heure des autres nations censément plus "en avance" (en quoi ? de quel point de vue ?). On considérerait facilement comme une "modernisation" la suppression de la philosophie ou son remplacement par une "histoire des idées" qui nous transformerait en répétiteur de "culture gé" sans intérêt.
On pourrait aussi nous assimiler à la religion ou à la .. linguistique… comme aux USA….
Désolé, mais non.

Non, les deux graphies ne sont pas coexistent pas sauf dans l'esprit des tenants de la réforme. La réforme devait être adoptée si elle était utilisé. Ce n'est pas le cas : échec et mat, normalement. Mais pas dans l'esprit des zélateurs de la réforme.
Reste que PERSONNE ou presque ne suit ces recommandations, sauf les élèves parfois, sans le savoir...
 
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Réactions: Lalis
Pour moi l'orthographe, qui est une plaie pour le scripteur, est une aide au lecteur en ce qu'elle donne des clés de lecture et de compréhension.

Jusque là, rien à dire, on est d'accord...

Si elle fournit en plus des fioritures inexplicables sans une connaissance approfondie du latin, du grec et de l'histoire de la langue (le pluriel en -aux des mots en -al, par ex)
Sauf que personne n'est obligé de connaître latin, grec et hébreu pour obtenir une orthographe correcte. la compréhension des "règles" orthographique peut le nécessiter, mais pas leur simple application, qui est, dans la majorité des cas dans le monde scolaire du secondaire, le seul et unique but recherché en ce domaine.

elle est élitiste et dépasse ses fonctions essentielles d'outil de communication. Hélas, elle est fortement ancrée dans notre société

Hélas, trois fois hélas, revoici la vulgate pédagogo: une discipline n'a pas l'heur de vous plaire ? Mais bon sang, mais c'est bien sur, elle est ELITISTE ! Crime infâme, elle serait susceptible de favoriser une élite, de s'opposer au nivellement par le bas, à l'égalitarisme forcené (tous le monde il beau, tous les apprenants y sont gentils). Vite, brûlons un cierge au bon (Bour)Dieu et surtout évitons de "stigmatiser" les "pauvres" enfants défavorisés (évidemment - passons sur la régression conceptuelle visant à rétablir, dans les cieux de l'immanence, la déesse fortune qui dispense ses traits sur les élèves, et en éviterai soigneusement certains, tiens, au hasard, toujours les mêmes pour qui, de générations en générations, on doit s'efforcer de trouver des excuses pour éviter de voir resurgir la bête immonde de la responsabilité individuelle...). Jetons par dessus bord non seulement toute orthographe, mais aussi la littérature (tiens, c'est fait au collège, du moins, où l'on enseigne des figures technicistes aptes à dégoûter les plus fervents des lecteurs...). Caressons dans le sens du poil, vers la simple réjouissance d'une "production" écrite (on en est à une régression au stade anal de la littérature), quelle que soit non seulement sa pertinence, mais aussi sa simple intelligibilté. Et vive les "social studies" et autres pitreries dont on prétend aujourd'hui exporter les modèles...

Il y a d'autres domaines pour faire briller son érudition. Qui disait déjà qu'elle est la science des ânes ? :D]

Certes, mais pour faire scintiller de milles feux jolis son esprit brillant, il vaut mieux se révéler apte, via antidote ou autres, à "produire un message intelligible et normé pour un récepteur é-ventuel, quel que soit le canal scriptural par lequel il sera transmis - vocabulaire ©novlangue TM-". Et, en tant que sciences des ânes, elle ne demande, en fait, que peu de goût pour l'effort, et beaucoup d'automatismes... ce devrait être à la portée du plus grand nombre, quitte à passer, en effet, sur des fioritures.

On ne créé pas une élite en étant élitiste, mais c'en flattant l'ignorance de tous que certains peuvent indûment accéder au pouvoir.

(attention, la phrase précédent est brevetée ©DrFatalisTM, et ne pourra être utilisée comme sujet de devoir, dans l'optique où cela existerait encore, qu'avec l'autorisation de son inoxydable et néanmoins métallique auteur.)
 
Je confirme que j'ai été "flingué" au lycée par une précurseu(se) des nouvelles méthodes d'enseignement du français : "la forme ! la forme ! la forme!" On déchiffre! On ne lit pas !
Je suis passé de collégien "survolant" (selon mes profs) la classe … à la dernière place ! Ma prose (un chouia excessive peut-être) n'a pas eu l'heur de plaire à une brave dame d'une nullité profonde mais technicienne à l'extrême.

On a beau dire qu'il faut faire la part des choses, se faire enfoncer pendant deux ans, ça laisse des traces… J'ai dû réapprendre à écrire à la fac, tellement cette dame m'avait écœuré du français : si c'est ça le français ! On est jeune ! On se braque ! Je vois bien avec les "miens".

Aujourd'hui, avec leur saloperie de rhétorique à la con (qui permet de faire des audits concluant que les élèves sont "plus savants" qu'avant quand on voit des illettrés — je le dis sans haine, je constate — avoir le bac S haut la main) je serais mort direct!
Je m'emmerderais. Et je peux vous assurer que ces méthodes "modernes" emmerdent tous les gamins un tant soit peu férus de littérature, ne parviennent pas à sauver les maudits de l'orthographe (je pense même qu'elles les empirent) et baissent énormément le niveau de l'immense majorité.
A côté de ça j'ai connu un prof qui lisait illicitement des bouquins en classe au gamin (parce qu'il pensait qu'un bouquin, ça s'écoute aussi). C'est à des combattants de ce genre qu'on doit de ne pas avoir que des analphabètes dans ce pays. Les bourdieuseries, la méthode fantôme (celle qu'on n'a pas le droit de nommer parce qu'elle n'a jamais existé paraît-il, ou change de nom tous les ans) ont abîmé une quantité phénoménale d'élèves… Mais c'est pas grave, il faut continuer : en fait, on a pas été assez radicaux !
J'ai entendu ce genre de discours encore l'an dernier par des jeunes profs aux dents longues qui voulaient se faire bien voir : les vieilles méthodes, ça suffit : on voit bien qu'elles ne marchent pas.
Faux ! Ce sont les "nouvelles méthodes" qui n'ont pas marché sur nos élèves et donnent les résultats que l'on connaît. Mais c'est pas grave : encore plus de pédagogo, encore plus de prof-éducateurs, encore plus de sport (désolé! j'aurais pas dû : j'aime le sport, mais pas quand il enseigne la performance et transforme les gamins en bêtes à concours) ! Allons-y ! Une louche de plus et ça ira mieux.

Vais me coucher, moi… Ca me fatigue de me mettre en colère …

Désolé, encore, mais bon… M… les gamins, c'est pas du matériau à pédagogisme !!!!

---------- Nouveau message ajouté à 22h42 ---------- Le message précédent a été envoyé à 22h40 ----------

Jusque là, rien à dire, on est d'accord…

On ne créé pas une élite en étant élitiste, mais c'en flattant l'ignorance de tous que certains peuvent indûment accéder au pouvoir.

(attention, la phrase précédent est brevetée ©DrFatalisTM, et ne pourra être utilisée comme sujet de devoir, dans l'optique où cela existerait encore, qu'avec l'autorisation de son inoxydable et néanmoins métallique auteur.)

Pas mal !! Saisissant résumé !