Pour les profs

  • Créateur du sujet Créateur du sujet Lamar
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L'intendant général a parlé ! Reprends ta machine infernale manant et ne réclame plus de sous à l'Etat qui en a besoin pour aider nos bons seigneurs ...

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Trêve de plaisanterie, c'est tout de même d'une connerie édifiante. Je crois nos chers géniteurs d'apprenants en seraient tout abasourdis ... Que de mesquinerie, tout de même et tant pis pourvues collègues, les mômes, tout le monde. Z'êtes trop bons, les gens.

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Euh ! L'iPhone à une heure du mat', c'est pas top pour écrire correctement.
 
J'ai eu le même problème avec mon "vieux" mais parfait philips astaire perso (qui a l'avantage d'avoir les prises pour un ipod video et un HP intégré) je j'utilise au collége.

Lorsque le CG a envoyé son "spécialiste" pour changer les lampes des videoproj, mon video a été considéré comme faisant parti du collège et sa lampe, bien fatiguée, a été changée. Sans que je n'ai rien demandé. :D

Comme nous avons été "dotés" d'autres videoproj, le mien sert désormais à pallier les pannes et problèmes (et heureusement parce que j'ai "converti" toute l'équipe des sciences à son usage).
Et à passer mes films stockés sur ipod (vu que les 80 Go du MBA v.1...)

Moralité: si tu as besoin quelque de quelque chose au royaume de l'EN, ne demande rien: fais comme si...
 
Moralité: si tu as besoin quelque de quelque chose au royaume de l'EN, ne demande rien: fais comme si...

Tout à fait d'accord. Après avoir essayé la méthode directe et franche il m'apparait clairement qu'il ne faut ni demander ni poser de question.
C'est vraiment le royaume du ne rien dire et faire comme si ... et tout le monde fera pareil... de toute façon ce que personne ne semble vouloir faire, c'est prendre la moindre responsabilité.
De la même manière que celui qui dévoile un problème devient le problème, celui qui demande quelque chose qu'il aurait eu en ne disant rien dérange.
 
Salut à tous,

savez-vous si un logiciel, type Pronote, gère les compétences du socle commun de compétences ?
Ce que je souhaite faire :
cocher parmi la liste de toutes les compétences, de tous les piliers, palier 1, 2 ou 3, les compétences évaluées pendant la période (trimestre par exemple), puis générer une liste des compétences à partir de cela ;
établir un bulletin trimestriel à partir de cette liste ;
pouvoir compléter ce bulletin, avec validation des compétences et appréciations de chaque professeur.
Si vous avez des pistes, des liens, des infos, des conseils, ou des questions je suis preneur.
J'ai l'impression, à partir de la version de démo en ligne de pronote que ce logiciel pourrait correspondre. Mais il garde une partie chiffrée dans le bulletin, ce dont je n'ai pas besoin.

En tout cas merci à tous.
 
Au moins 2 ans que je n'avais pas mis les pieds dans ce fil...:heu:
Malheureusement, je vois que les choses n'ont pas changé, c'est toujours le règne de la débrouille. Heureusement, certains se débrouillent mieux que d'autres...

Socle de compétences : attention, il n'existe pas de logiciel qui permette de basculer les compétences saisies dans pronotes, giscco... vers la base élèves Sconet qui enverra les livrets dans les rectorats. Il faudra que les PP reprennent les saisies faites par les collègues pour les balancer dans Sconet !!!:mad:

Vidéoprojecteur : j'en utilise un depuis 2003. J'en suis à mon 3ème sur les dotations de mon CG et à mon premier sur ma dotation personnelle... Le premier est passé à un collègue, le deuxième a rendu l'âme après 6 mois et le dernier que j'ai depuis 2007 est en train de faire la même chose après plus de 2000 heures (toujours en mode ECO). Ce sont tous les 3 des NEC qui même avec un filtre nettoyé et une utilisation correcte (refroidissement...) me paraissent bien fragiles.:mouais:
Quand les NEC du CG flanchent, je ressors le mien financé avec mes deniers. En effet, quand je suis en panne, cela ne dérange personne dans les bureaux donc je viens avec mon MacBook, mon imprimante (offerte par Apple certes) et mon vidéoprojecteur.

On nous demande de tout faire avec l'informatique (cahier de textes, notes, bulletins, manuels éléctroniques par économie de papier...) et les ronds pour équipement/maintenance/renouvellement ne suivent pas !

Par contre, mon responsable TICE qui déteste les Macs mais qui serait bien en peine de me fournir un PC fonctionnant correctement 20 heures par semaine, en fait des tonnes au sujet de mon antivirus.
Il craint que j'infeste le réseau avec mon système étranger aux habitudes : aussi, quel antivirus me conseillerez-vous ?
 
Sophos est pas mal, apparemment, et gratuit si tu le mets sur ta machine perso. Je le teste depuis 1 mois sans lui avoir trouvé d'autre inconvénient que de rallonger la montée du bureau d'une demi douzaine de seconde sur mes G4 (1,2 Ghz et 2x1,42 Ghz).
 
De plus en plus d'établissements abandonnent justement ProNotes et autres logiciels de notation et bulletins en ligne au profit de Sconet justement. Cela est préconisé par les rectorats et contrairement aux autres applications, c'est gratuit.

En revanche, les serveurs sont par moment engorgés (évidemment, au plus mauvais moment) et il faudra peut être un peu de temps pour que ça soit réellement efficace.

Il faudra que je teste Sophos puisque je peux me connecter au réseau du collège avec mon MBA ... pour la sécurité du réseau évidemment (et non celle du Mac :rateau: )
 
[...] mon responsable TICE qui déteste les Macs mais qui serait bien en peine de me fournir un PC fonctionnant correctement 20 heures par semaine, en fait des tonnes au sujet de mon antivirus.
Il craint que j'infeste le réseau avec mon système étranger aux habitudes : aussi, quel antivirus me conseillerez-vous ?

Un responsable informatique préfèrera toujours un PC bien vérolé mais qu'il connaît à un Mac parfaitement sain (qui peut effectivement transmettre des virus sans y être lui-même sensible) auquel il ne comprend rien: c'est le genre de problème qui donne du sens à sa fonction, le conforte dans ses routines et lui garantit de maintenir à long terme l'illusion de son utilité. Le mien (de responsable informatique) avait la curieuse habitude, avant d'occuper les fonctions qui sont les siennes, d'installer en multiposte sur les ordinateurs de sa salle des logiciels commerciaux dont nous n'avions qu'une licence monoposte... J'ai fini par comprendre qu'il n'était pas malhonnête : les notion de "contrat de licence" ou de propriété intellectuelle lui posaient problème. Soit il les ignorait, soit il les surévaluait, au point d'afficher dans une salle de cours la liste des codes ASCII suivie de la mention "© [son nom]", comme s'il en était l'inventeur...

Plus généralement, pourquoi acceptons-nous ces situations qui nous désolent et minent l'intérêt que nous pouvons porter à notre métier ? Pourquoi les subissons-nous alors que nous avons sous les yeux les preuves objectives de leurs effets pervers pour nous comme pour les élèves ? Je n'ai pas de réponse toute faite, ni pour mes propres faiblesses, ni pour celles des autres. Mais tout de même... J'ai l'impression que la seule culture dont l'EN assure encore la promotion est celle de la soumission, que ce soit par cynisme, par servilité, ou encore, pour les moins sots et les moins immoraux d'entre nous, par résignation.

Antisocial, tu perds ton sang-froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin, le temps perdu qu'on ne rattrape plus.


Une douche glacée et un Lexomil ? Vous êtes sûrs ? OK, si vous insistez, j'y vais... :rose:
 
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Réactions: Lalis
C'est bien une ambiguité. On entretient une illusion "corporatiste" mais notre profession est tiraillée de tous les côtés et entre toutes les évolutions du monde extérieur ... (sans avoir les moyens d'y répondre ?).

J'ai beaucoup aimé ton passage sur le responsable Tice = + 1;)
 
Moi je ne suis pas trop d'accord avec ta description du responsable des tice.
Chez nous ce serait plutôt le contraire. Il n'y connait rien aux macs, mais il les accepte avec une certaine bienveillance et cherche plutôt à nous faciliter les choses, tout en ne manquant pas de nous charrier à l'occasion (parmi les profs de ma segpa nous sommes déjà trois à utiliser des MBP :rateau:).
Par contre, vu qu'il utilise des bouts de ficelle pour acheter des portables d'occaz et que le mac ne peut pas être présent sur ce marché (ces choix étant basés pratiquement que sur des critères pécuniaires), il n'équipe le collège que de pc, mais bon ...

PS :
Au fait, merci pour les liens vers les logiciels de "gestion" du S3C. Certains ont l'air pas mal. Je vais approfondir ça. Merci beaucoup.
 
Moi je ne suis pas trop d'accord avec ta description du responsable des tice.
Chez nous ce serait plutôt le contraire. Il n'y connait rien aux macs, mais il les accepte avec une certaine bienveillance et cherche plutôt à nous faciliter les choses, tout en ne manquant pas de nous charrier à l'occasion (parmi les profs de ma segpa nous sommes déjà trois à utiliser des MBP :rateau:).
Par contre, vu qu'il utilise des bouts de ficelle pour acheter des portables d'occaz et que le mac ne peut pas être présent sur ce marché (ces choix étant basés pratiquement que sur des critères pécuniaires), il n'équipe le collège que de pc, mais bon ...

J'étais dans la caricature évidemment, en généralisant à partir d'un ou de quelques cas particulier, mais j'aurais dû le préciser. Il y a des tas de braves gens dans notre métier. Le type dont je parlais n'en fait malheureusement pas partie. Et le coup des codes ASCII n'est que la moindre de ses forfanteries... Désolé quand même pour les responsables TICE ou chefs de travaux que j'aurais pu vexer !

Il y a des gens, comme mon oncle, qui ne peuvent pas s'empêcher de dénoncer de parfaits inconnus, et cela sans aucune raison valable !

Pierre Légaré.
 
On nous demande de tout faire avec l'informatique (cahier de textes, notes, bulletins, manuels éléctroniques par économie de papier...) et les ronds pour équipement/maintenance/renouvellement ne suivent pas !
Oui, mais le zéro papier est à sens unique : zéro papier d'un côté, balladodiffusion de petits papiers en tout genre dans des bureaux divers et variés de l'autre.
Je trouve étrange de voir des collègues peu amis avec l'informatique devoir allumer un ordinateur pour récupérer ce qu'on mettait dans leur casier "dans le temps" alors qu'on ignore résolument tout mail que peux envoyer tant qu'il n'est pas assorti de son double papier.

Idem pour les cahiers de texte informatique. Je pressens à échéance très brève chez nous :
- un cahier de texte informatisé pédicodé par les même qui nous "fournissent" la chose java (c'est "universel", qu'ils leur ont dit) avec laquelle on est censés saisir les bulletins des élèves.
- Un cahier de texte papier qui sera maintenu (ah bah non ! C'est lui qui garde valeur légale et je ne peux pas vous en décharger).
- Le cahier de texte perso à sauvegarder obligatoirement (sur mon ordi + un ou deux disques durs + le nuage, en ce qui me concerne) parce que je les cahiers papiers s'évaporent parfois au rythme de deux fois dans l'année et que la solution informatique est d'une fiabilité à faire dresser les cheveux sur la tête de Bill Gates lui-même.
 
Le problème que tu soulèves est intéressant (comme d'hab) et il es double :
fiabilité de l'informatique qui reste à (t - p)rouver et surtout légalité de la chose informatique.
Si tu rajoutes à tout ça la frilosité et le manque de connaissances de nos instances dirigeantes, tu saisis dans quelle galère nous sommes. Dans quelques années, quand les vieux qui nous dirigeront seront les jeunes de maintenant, ils seront familiarisés avec l'informatique (mais auront sans doute un coup de retard sur les nouvelles technologies). Mais nous nous serons à la retraite. Ou pas, grâce à Sarkozy !
 
Un responsable informatique préfèrera toujours un PC bien vérolé mais qu'il connaît à un Mac parfaitement sain (qui peut effectivement transmettre des virus sans y être lui-même sensible) auquel il ne comprend rien: c'est le genre de problème qui donne du sens à sa fonction, le conforte dans ses routines et lui garantit de maintenir à long terme l'illusion de son utilité. Le mien (de responsable informatique) avait la curieuse habitude, avant d'occuper les fonctions qui sont les siennes, d'installer en multiposte sur les ordinateurs de sa salle des logiciels commerciaux dont nous n'avions qu'une licence monoposte... J'ai fini par comprendre qu'il n'était pas malhonnête : les notion de "contrat de licence" ou de propriété intellectuelle lui posaient problème. Soit il les ignorait, soit il les surévaluait, au point d'afficher dans une salle de cours la liste des codes ASCII suivie de la mention "© [son nom]", comme s'il en était l'inventeur...

Plus généralement, pourquoi acceptons-nous ces situations qui nous désolent et minent l'intérêt que nous pouvons porter à notre métier ? Pourquoi les subissons-nous alors que nous avons sous les yeux les preuves objectives de leurs effets pervers pour nous comme pour les élèves ? Je n'ai pas de réponse toute faite, ni pour mes propres faiblesses, ni pour celles des autres. Mais tout de même... J'ai l'impression que la seule culture dont l'EN assure encore la promotion est celle de la soumission, que ce soit par cynisme, par servilité, ou encore, pour les moins sots et les moins immoraux d'entre nous, par résignation.

Antisocial, tu perds ton sang-froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin, le temps perdu qu'on ne rattrape plus.


Une douche glacée et un Lexomil ? Vous êtes sûrs ? OK, si vous insistez, j'y vais... :rose:

Merci Cratès, ne te calme pas trop non plus : tu es tout à fait sain d'esprit.
Il paraît que c'est la "nature humaine". Mais là ça tourne en laisser faire... et ça va finir en banalité du mal, si on n'y prend pas garde.

J'attends toujours que les profs se lèvent et cessent de faire des grevouillettes à la con pour trois euros six sous et réclament les moyens, les ambitions, une société plus juste dans la foulée et un peu moins de mépris pour eux-mêmes et les élèves. Mais je crois que s'il faut compter sur les syndicats, on a le temps de nous faire subir pas mal de choses avant que ça arrive.
Nos élèves sont déformés par ce système d'audit, la société de conso tente de les former en machines à pulsions sans que personne ne lève le petit doigt pour les sortir de là, et pour finir on va les exploiter à coup de stages plus ou moins gratuits. On arrête quand le massacre ?
 
Mais je crois que s'il faut compter sur les syndicats, on a le temps de nous faire subir pas mal de choses avant que ça arrive.
Sauf que les syndicats, ce sont ceux qui sont dedans qui font bouger les choses... malheureusement, les électroencéphalogrammes de certains sont tristement plats et ne risquent pas de faire bouger grand'chose.:siffle:
Et encore, y'en a pas mal qui semblent se satisfaire de subir sans manifester leur mécontentement (mais seulement ailleurs, en petit comité restreint, et surtout pas dans les salles des profs... on pourrait les entendre).
Pour mémoire aussi, mais là, je dépasse les bornes des limites du politiquement correct, les profs du secondaire ont voté majoritairement pour le président actuel... ceci explique peut-être cela :siffle: ?
 
On ramène tout à la dimension politique des problèmes. Elle compte, évidemment. Mais derrière les difficultés ou les tragédies du corps social, il y a la crise de l'éthique, au sens où l'entendait Paul Ricœur. Pas de la morale, au sens restreint d'un corpus de règles normatives à vocation universelle, mais de la capacité de chacun à se poser en sujet pensant autonome face aux circonstances qui sollicitent sa conception du bien et du mal.

Durant ma deuxième année d'enseignement, j'étais prof en collège de ZEP. Je commençais à comprendre un peu le fonctionnement du système, mais j'avais encore quelques illusions. J'apprends un jour qu'une élève de 13 ans a été tripotée, sur le chemin du collège, par deux garçons de 6e. Cela a commencé probablement comme des taquineries de gamins un peu délurés, sauf qu'ils n'ont pas su s'arrêter lorsqu'elle le leur a demandé. La petite, choquée, ne veut plus aller en cours. Elle reste prostrée chez elle à pleurer. Les parents, qui n'osent pas porter plainte de peur des représailles (l'ambiance du quartier s'y prêtait), et qui se doutent aussi que la Justice n'a guère de moyens d'action face à des enfants de 12-13 ans, vont tout de même voir le Principal pour qu'il fasse quelque chose. Celui-ci leur répond que les faits étant survenus hors de l'enceinte de l'établissement, il ne peut rien faire. Or, c'est un mensonge. Les textes sont clairs sur ce point et la jurisprudence afférente s'est révélée d'une constance sans faille depuis 1945. Un chef d'établissement ne peut l'ignorer, à moins d'être un jean-foutre. Les collègues apprennent l'affaire, en discutent un peu entre eux, on les sent vaguement désolés. Sans plus. La victime est changée d'établissement. Les garçons qui lui ont mis la main à la culotte ou pincé les nichons restent. On les a juste un peu sermonnés pour le principe. Ils peuvent désormais jouer à l'homme dans la cour de récré.

Qu'on ne se méprenne pas. Je n'ai pas pleurniché sur le malheur de cette petite. Elle a dû surmonter ce qui n'était après tout pas vraiment un viol. On voit bien pire au quotidien. Mais la lâcheté des adultes, comment aurait-elle pu la comprendre ? Ils n'étaient donc pas là pour la protéger et lui rendre justice ? Ou au moins essayer ? C'est dans ce déni de responsabilité que réside à mes yeux le scandale de l'histoire. Je n'ai pas accepté cette démission. Non pas parce que J'ÉTAIS courageux, mais parce qu'il me semblait important de TENTER de l'être, alors que cet impératif éthique semblait avoir échappé à la plupart des adultes qui m'entouraient. Ils étaient fort capables de faire preuve de courage et d'honnêteté, sans pour autant se sentir humiliés d'en avoir éventuellement manqué. Et le système de l'Éducation nationale encourageait, par sa rigidité hiérarchique, par sa haine de l'esprit critique, par sa hantise de toute forme d'individualisme susceptible de se transforme en fronde, par son refus de considérer les fonctionnaires comme des hommes et des femmes libres, la permanence de cette indifférence éthique. J'en ai fait trop souvent l'expérience depuis. L'école est ainsi un lieu où un élève majeur peut, en public, faire l'apologie du crime contre l'humanité, sans en subir aucune conséquence déplaisante. Je ne théorise rien ici : je témoigne de mon vécu. Je me suis rendu compte que je travaillais dans une institution qui sciait avec une énergie de bête bornée la branche sur laquelle elle prétendait reposer, qui vivait au quotidien la négation des valeurs qu'elle prétendait transmettre. Je me suis senti plus libre à l'armée (on m'y a dit qu'il ne fallait jamais obéir bêtement à un ordre bête, ce que je n'ai jamais entendu par la suite dans mon métier). Et ce n'est même pas un plan concerté. La conjonction des médiocrités de quelques petits chefs et des complaisances de nombre de leurs subordonnés y suffit.

Shit ! 4h du matin ! What the Hell am I doing here ?
Heureusement que je ne travaille pas le lundi matin. :D
Bon courage à ceux qui bossent.
-----> DODO. :zen:
 
e).
Pour mémoire aussi, mais là, je dépasse les bornes des limites du politiquement correct, les profs du secondaire ont voté majoritairement pour le président actuel... ceci explique peut-être cela :siffle: ?
Là j'ai tout de même un gros doute. Je dirais qu'ils ont voté pour la bravitude. Ca ressemble plus à ce que j'entendais dans les salles de profs (désespérant aussi, mais d'une autre manière).

---------- Nouveau message ajouté à 09h19 ---------- Le message précédent a été envoyé à 09h06 ----------

Celui-ci leur répond que les faits étant survenus hors de l'enceinte de l'établissement, il ne peut rien faire. Or, c'est un mensonge. Les textes sont clairs sur ce point et la jurisprudence afférente s'est révélée d'une constance sans faille depuis 1945. Un chef d'établissement ne peut l'ignorer, à moins d'être un jean-foutre.

C'est pourtant l'argument récurent dans ces cas-là.
Je me demande s'il faut aussi classer dans des "taquineries" les désœuvrés de 16-17 ans qui attendent à la sortie des collèges, "trient" au passage les quelques "bouffons" (on dirait "boloss") qui ont une tête qui ne leur plaît pas, au vu et au su de tout ce qui dans le collège, regarde ailleurs... Tous ces gamins que terrorise le chemin qui sépare le collège de leur domicile, qui se font cracher dessus ou frapper dans l'enceinte même de l'établissement ...

Je ne sais pas si on réalise à quel point la vie de certains gamins de collège peut être un enfer pour des choses que les adultes voient comme de simples "bagarres d'enfants"...

Quand j'étais dans des lycée un peu plus exposé que celui où j'officie en ce moment je me rappelle que devais tenter d'expliquer aux "gamins" et "gamines" que non, quand on a dix huit ans révolus, on ne se "bagarre" pas à la récréation on ne "tape" pas celui ou celle qui nous a parlé d'une manière qui ne nous plaît pas. Que maintenant c'est terminé parce que dehors, ce sera considéré comme des coups et blessures. Je me rappelle encore les yeux ébahis et dubitatifs : comment ça ? on ne peut pas cogner sur l'autre quand on veut ? c'est terminé ce temps-là ? Et s'il nous cherche ?
Parfois ça ressemble à une zone de non-droit un établissement "protégé" ...