Comme le volume de l'OS «
Yosemite» était un
Volume Logique solidaire d'une structure
Groupe de Volumes Logiques : CoreStorage, il s'ensuit qu'il était
verrouillé en taille sous ce format. Je conjecture que, pour cette raison, l'«
Assistant BootCamp» à qui on demande légitimement de défaire ce qu'il a fait (comme indiqué par
Larme 
--> ce qui normalement aurait réglé simplement la question), confronté au format verrouillé :
CoreStorage n'a pu ré-intégrer la partition «
Windows» au volume de l'OS en mode '
mergePartitions' et s'est trouvé forcé de laisser la partition à l'état "
supprimé", càd. sans statut formel de volume.
--> voilà ce qui paraît relever furieusement du domaine de la
contradiction logique à l'intérieur de «
Yosemite» - "contradiction logique" dont on sait qu'elle pose à la fois la validité d'une proposition
Universelle_affirmative (ici : «toutes les fonctionnalités logicielles natives sont
compossibles dans OSX» et la validité d'une proposition
particulière_négative (ici : il existe une fonctionnalité logicielle native
non-compossible dans OSX - à savoir l'exécution de la fonctionnalité de l'«
Assistant BootCamp» de ré-intégrer le volume de la partition
Windows à la partition d'
OSX bloquée par le virement de la même partition
OSX au
Format :
Groupe de Volumes Logiques : CoreStorage imposé par l'installateur de «
Yosemite»).
Enfant, je ne parvenais pas à comprendre pourquoi les
Anciens Logiciens depuis
Aristote ont toujours considéré la
Contrariété_Logique (à savoir : l'opposition entre une proposition
Universelle_Affirmative, du type : «
Tous les hommes sont mortels» et une proposition
Universelle_Négative», du type : «
Aucun homme n'est mortel») comme
bénigne intellectuellement parlant ; tandis qu'inversement, la
Contradiction_Logique (à savoir : l'opposition entre une proposition
Universelle_Affirmative, du type : «
Tous les hommes sont mortels» et une proposition
Particulière_Négative», du type : «
Il existe un homme <Socrate> qui n'est pas mortel») a toujours été reconnue par eux comme
mortelle pour l'esprit.
Parce qu'il me paraissait beaucoup plus 'fort' d'opposer 2 propositions universelles inverses («
Tous les hommes...» vs «
Aucun homme...») que d'opposer 1 proposition universelle («
Tous les hommes...») à l'énoncé d'1 exception («
Il existe un homme qui ne...»). Ne me serinait-on pas à l'école : «
L'exception confirme la règle», ce qui dévalorisait le jugement des
Anciens Logiciens qui y voyaient un cas
mortel de
Contradiction_Logique?
J'ai difficilement compris que, si la
Contrariété_Logique était
bénigne pour les
Anciens Logiciens, c'est parce que l'esprit ne peut jamais
déployer un espace de raisonnement à partir de 2 prémisses en totale opposition universelle. Car la
Contrariété_Logique bloque immédiatement le raisonnement. Si j'admets immédiatement à la fois : «
Tous les hommes sont mortels» et «
Aucun homme n'est mortel», je suis d'emblée
bloqué par l'
absurdité intellectuelle de ce point de départ. D'où le caractère
bénin de ce cas de figure, puisqu'en suscitant un blocage iinaugural, il ne peut jamais conduire l'esprit à commettre des erreurs.
Tandis que l'admission d'une
exception à une proposition
Universelle_Affirmative posée comme ayant force de
règle paraît à l'esprit légitime, parce qu'il s'agit d'un cas constaté dans l'
expérience qui a pour lui la légitimité du 'fait' en regard de la puissance de la
règle logique qui a pour elle la légitimité de son pouvoir normatif.
Et pourtant : dès qu'un édifice logique fait droit à la présence d'une exception en contradiction de la règle posée en prémisse, il remet en question par là l'
universalité même de cette prémisse, sans qu'on sache désormais quelle est la valeur de son affirmation, puisqu'elle accepte d'être contredite dans le champ même de son autorité.
La puissance de l'exception admise en même temps que la règle mine la valeur impérative de la règle en remettant en cause la légitimité de son pouvoir. Une question quasiment 'politique' surgit donc dans le domaine purement 'logique' avec la
Contradiction. Le «
Théorème de Gödel», qui démontre l'impossibilité d'être jamais sûr que l'édifice des
Mathématiques n'admet pas a priori de
Contradiction_Logique, introduit un
doute mortel sans possibilité de le lever a priori, mais seulement de "
neutraliser" (
patch) des incidences contradictoires en cours d'exécution du raisonnement. Càd. de les traiter comme des 'bogues' dont l'incidence demande à être "court-circuitée".
☞ Il me semble que la règle de validité universelle affirmable à l'échelle d'un OS entier du format
CoreStorage est contredite par l'exception qu'est l'échec de l'«
Assistant BootCamp» à faire valoir son droit de re-partitionnement logique dans le cadre de ce même format - ce qui témoigne d'un cas formel d'incompatibilité avec la prétention de la règle à valoir universellement.
Ah! bigre de bigre - quelle question
insidieuse!
Il faut savoir, en effet, que la condition de possibilité du chiffrement d'un volume sous
OSX est l'affectation de ce volume au format
CoreStorage --> à partir de là, il y a 2 cas de figure possibles :
- soit le format CoreStorage précède en existence le chiffrement par «FileVault-2» (comme dans le cas où l'installateur de «Yosemite» crée le format Groupe de Volumes Logiques : CoreStorage sur la partition de l'OS), et alors le chiffrement «FileVault-2» intervient en position d'héritier de ce format logique qu'il se contente de chiffrer ;
- soit le format CoreStorage n'existe pas au départ sur la partition de l'OS (comme dans le cas d'une installation classique d'OSX), et dans ce cas «FileVault-2» intervient en créateur du format Groupe de Volumes Logiques : CoreStorage avant même de procéder à son chiffrement.
--> cela a-t-il une incidence, lorsqu'on demande une désactivation de «
FileVault-2», au point que dans le cas
a («
FileVault-2» =
héritier du format
CoreStorage qu'il se contente de chiffrer) «
FileVault-2» déchiffrerait le volume de l'OS en laissant intact son statut de
Volume Logique dépendant du
CoreStorage ; tandis que, dans le cas
b («
FileVault-2» =
créateur du format
CoreStorage auquel il ajoute une chiffrement) «
FileVault-2» déchiffrerait le volume de l'OS en supprimant par la même occasion sa
créature = le
Volume Logique dépendant du format
CoreStorage qu'il a instauré au départ?
Je n'ai jamais eu d'
affinité élective (litote)

pour le chiffrement «
FileVault-2» (car ne n'est plus un 'plantage' toujours réversible qu'on risque, mais une 'erreur logique' absolument définitive), mais pour l'«
amour de la vérité» je me suis livré à des tests expérimentaux qui l'impliquent --> sur mon
MacBook Pro_Early 2011, supportant «
Yosemite» sur la partition
/dev/disk0s2 de son disque, j'ai répété successivement les 2 cas de figures :
- instauration indépendante du format CoreStorage sur la partition de l'OS par la commande dans le «Terminal» :
Bloc de code:
sudo diskutil coreStorage convert /dev/disk0s2
puis chiffrement par «FileVault-2, suivi d'un dé-chiffrement conduisant à la désactivation de «FileVault-2» ;
- volume de l'OS dépourvu de format CoreStorage au départ --> chiffrement par «FileVault-2», suivi d'un dé-chiffrement conduisant à la désactivation de «FileVault-2».
☞ en résultat : quelle que soit la situation initiale, l'
issue est la même --> le déchiffrement par «
FileVault-2» du volume de l'OS '
CoreStorage_chiffré' non seulement supprime le chiffrement du volume, mais opère également la
réversion du format
CoreStorage pour restituer un volume au format
HFS+ standard. Que «
FileVault-2» ait eu un statut d'
héritier ou de
créateur au départ relativement au format
CoreStorage, cela n'a aucune incidence sur dénouement final : dans tous les cas de figures, déchiffrement implique
réversion du format
CoreStorage.
Je n'ai pas poussé plus loin mes expérimentations (l'emploi de
diskutil notamment pour opérer la
conversion d'un volume au format
CoreStorage avec vs
sans l'option
encryptVolume, puis le déchiffrement du même volume pour savoir si chaque fois il y avait - en l'absence de «
FileVault-2» - analoguement
réversion automatique du format, ou jamais).