Rosetta et Mountain Lion

Beau post, bien précis :up:
Malheureusement un peu déprimant pour certains... :rateau:

Je suppose que le fil en anglois auquel notre Tokyoïte fait allusion est celui-ci.
À en croire les intervenants, ça marche assez simplement. Bizarre.
 
Bonsoir,
J'ai essayé la manip pointée par le post sans succès...
Je n'ai pas essayé la virtualisation de snow Leopard.
 
remy écrit :
Est-ce aussi simple que tu l'expliques? Ou y a-t-il d'autres opérations a effectuer en plus de cette installation du package Rosetta???

lol. Je ne ris surtout pas de vous, remy! Je ris parce que le Net pullule de 'Trolls' qui clament haut et fort qu'en installant d'un DVD retail (universel) de 'Snow Leopard' le package optionnel 'Rosetta' sur leur OS 'Lion' ou 'Mountain Lion' qui ne supporte plus cet émulateur, «ils ont trouvé le procédé magique permettant de faire fonctionner les applications PPC sur 10.7 ou 10.8». Face à cette exaltation bon marché, votre simple question de bon sens :
Est-ce aussi simple que tu l'expliques?
me rappelle mon incrédulité de lecteur, dans je ne sais plus quel tome de la «Légion de l'Espace» de Williamson, lorsque six bâtonnets reliés par quatre bouts de ficelle, mais SURTOUT DANS LA BONNE DISPOSITION (sic!), permettraient de disposer d'une énergie directionnelle inépuisable, seule solution pour se débarrasser d'innommables aliens faisant planer la menace de la 'Fin du Monde', bien entendu.

Ah! Si l'informatique ressemblait au bricolage de Williamson! Cela nous ramènerait à l'âge des bacs de sable de l'enfance, où l'imagination suffit à transformer 6 bâtonnets en chevaliers équipés de pied en cap pour la joute...

Pour continuer à rire un bon coup, voyons en images cette fameuse installation de 'Rosetta' sur 'Mountain Lion 10.8.2'.

J'avais acheté en 2010 ce DVD Apple d'installation de 'Snow Léopard 10.6.3', version 'Retail' (universel) 'au-cas-z'où' (vu la qualité de l'OS). Eh bien! voici un petit 'au-cas-z'où' :

192345_original.jpg

Je le glisse donc dans le 'Mange-Disque' de mon MacBookPro faisant tourner 'Mountain Lion 10.8.2 et j'obtiens ceci :

192702_original.jpg

Le DVD monte sur le Bureau, l'installateur de 'Snow Léopard' est bien entendu bloqué, mais si j'ouvre le dossier 'Installations facultatives', je peux double-cliquer le paquet : 'Optional Installs.mpkg'. Le programme d'installation (des 'suppléments') se lance, et après quelques fenêtres successives d'agrément de licence etc., nous offre la fenêtre de personnalisation de l'installation suivante :

192788_original.jpg

J'ai coché 'Rosetta' seulement. Comme vous le voyez, on annonce '1,5 MO' (sic) de poids de l'installation (on est vraiment chez Williamson là : un gadget de 10 grammes générant une énergie thermo-nucléaire lol). Bon! 'Y'a-plus-k'a' cliquer sur 'Continuer' et suivre la procédure classique d'un programme Apple (que je vous épargne). Le programme d'installation de 'Rosetta' se déroule sans défaillance apparente jusqu'à son terme, où vous cliquez 'FIN' et vous êtes content. Vous êtes l'heureux détenteur sur votre 'OS Mountain Lion 10.8.2' de l'Émulateur Rosetta : logiciel invisible et néanmoins très puissant, capable de traduire à la volée le code des applications ppc pour les plate-formes intel.

Pas si vite, les 'Trolls'! Examinons de plus près ce qui s'est installé effectivement sur ledit 'Mountain Lion 10.8.2'. Je viens d'installer par le procédé ci-dessus 'Rosetta' sur le MacBookPro ('Mountain Lion 10.8.2') de ma femme, en ayant vérifié auparavant qu'il ne recélait aucun fichier-système 'Rosetta'. Eh bien, après l'installation 'magique' ci-dessus, voici le résultat des courses : 2 fichiers et 2 seuls se sont installés parmi les fichiers-système de 'Mac OS Mountain Lion 10.8.2' (j'ai quadrillé en long, en large et en travers les items du système : rien de plus, rien de moins à l'arrivée). Il s'agit (tatataaaan!) de : com.apple.pkg.Rosetta.bom [78,3 KB!] et de com.apple.pkg.Rosetta.plist [384B!!], tous deux résidant à l'adresse suivante : MacintoshHD/private/var/db/receipts (càd. parmi les fichiers invisibles du Mac). En quoi consistent ces deux fichiers? Voici l'aperçu complet, une fois les 2 ouverts par 'TextEdit' :
193113_original.jpg
Lolol. Nous tenons là notre 'Arme Secrète' williamsonienne : 'Rosetta' en personne, pas moins (lol). Eh bien! Ne rions quand même pas totalement des 'Trolls'. Bien sûr, ce n'est pas le canon thermo-nucléaire format 'jouet' de la «Légion de l'Espace», ce n'est qu'un «Pistolet à Eau». Mais ce «Pistolet à Eau» est quand même capable de 'tirer son petit coup' [Arrête, macomaniac! ça dérive dans la métaphore là...]. C'est-à-dire? Eh bien! Sans ces 2 fichiers, impossible d'installer 'Final Cut Studio 2' (l'usine à gaz Apple, version pré-diluvienne), car la tentative de lancer l'Installateur génère le classique message d'erreur : «Application PPC non supportée». Mais si vous avez ces 2 fichiers et eux seuls installés à l'adresse ci-dessus, alors vous avez la joie d'assister à ce qui suit, lorsque vous montez le disque d'installation de 'Final Cut Studio 2' sur le Bureau de 'Mac OS Mountain Lion 10.8.2' :
191601_original.jpg
Comme vous le voyez, par la transition de l'image du dessus à celle du dessous, l'installateur s'est lancé sans message d'erreur, et propose l'installation de la suite des applications de 'Final Cut Studio 2'. Bien noter le message en préambule de la 2è fenêtre : «Cette version de Final Cut Studio est conçue pour être exécutée sur les ordinateurs Mac avec processeur PowerPC et processeur Intel». Traduction : les applications sont en 'Universal Binary'. Mais avant d'épiloguer là-dessus, voyons la suite de notre petit miracle :
191761_original.jpg
Eh oui! Le processus d'installation continue son bonhomme de chemin sans problème et vous gratifie encore de ceci, avant que vous ne cliquiez sur 'Installer' :
192117_original.jpg
Une fois 'Installer' déclenché, les applications s'installent régulièrement et vous avez votre 'Usine à Gaz' complète et fonctionnelle dans votre dossier 'Applications'.

Interprétation : j'appelle «Troll» (et je n'inclus pas romain dans le lot, car il a soigneusement spécifié à 'Final Cut Studio 2' l'effet produit par la fameuse 'Installation de Rosetta') tous ceux qui proclament, au vu des apparences, que «'Rosetta' s'installe sur Mountain Lion et permet de refaire tourner les 'applications PPC' sous 'Mac OS 10.8.2'».

Faux d'outre en outre. Les 2 seuls fichiers qui s'installent sur Mountain Lion à partir du disque Retail de 'Snow Léopard' (com.apple.pkg.Rosetta.bom [78,3 KB!] et com.apple.pkg.Rosetta.plist [384B!!]) ne permettent que de débloquer l'installateur PPC des applications qu'on cherche à installer. SI les applications en question sont rédigées en 'UNIVERSAL BINARY' (càd. comportent un double code PPC/INTEL), alors elles vont s'installer sur 'Mountain Lion' et tourner sous Intel grâce à leur écriture pour Intel ('Rosetta' n'est pour rien dans leur fonctionnalité sous Intel) ; SI les applications en question sont, par contre, des 'PPC', il n'y a aucune chance, leur installateur PPC débloqué par les 2 fichiers présentés ci-dessus, qu'elles puissent tourner sous Intel. Elles portent toutes le 'Sens Interdit', et toute tentative de les lancer se solde par le message d'erreur : «Applications PPC non supportées».

Mais aussi! Qui pourrait croire que les 2 seuls fichiers installés ci-dessus constituent plénièrement l'Émulateur Rosetta? Capable, non seulement de lancer un 'Installateur PPC' (en le débloquant), mais de remplir la fonction de Traduction à la volée du code PPC pour l'architecture Intel? Car, là, on serait vraiment chez Williamson!

Faisons un tour sur un ordinateur où 'Snow Léopard' tourne et où l'option 'Installer Rosetta' a été cochée lors de l'installation. J'ai un vénérable 'iMac' qui fait tourner justement 'Snow Léopard 10.6.8'. Allons à la recherche des 'Fichiers-Système de Rosetta'. Eh bien voici la liste des courses :

com.apple.pkg.Rosetta.bom (private/var/db/receipts) 82 KO

com.apple.pkg.Rosetta.plist (private/var/db/receipts) 4 KO

com.apple.pkg.update.rosetta.10.6.7.combo.bom (private/var/db/receipts) 82 KO

com.apple.pkg.update.rosetta.10.6.8.combo.plist (private/var/db/receipts) 4 KO

com.apple.ReportMessages.domains (Bibliothèque/Préférences) 2 KO

dyld_shared_cache_rosetta (private/var/db/dyld) 220 MO

dyld_shared_cache_rosetta.map (private/var/db/dyld) 45 KO

RosettaNonGrata (usr/libexec/oah) 15 KO

RosettaVersion.plist (private/var/db) 237 oct


Si nous négligeons 2 fichiers de mise-à-jour (n° 3 et n° 4) des mêmes fichiers (n° 1 et n° 2) que nous avons vu installer à partir du disque Retail sur 'Mountain Lion' ci-dessus, il reste 5 fichiers et non des moindres absents de la prétendue installation de 'Rosetta' sur 'Mountain Lion. Dont 'dyld_shared_cache_rosetta' (private/var/db/dyld) 220 MO, 'dyld_shared_cache_rosetta.map' (private/var/db/dyld) 45 KO et 'RosettaNonGrata' (usr/libexec/oah) 15 KO. Voilà les 'moteurs' de 'Rosetta', sans lesquels l'émulation des applications PPC sous Intel ne peut pas s'opérer. Or le malheur est que ces fichiers, même installés à la main dans les emplacements requis, ne sont pas exécutables sous Mountain Lion dans leur état tel quel.

Eh oui! Ça semblait un peu trop facile aussi... J'installe com.apple.pkg.Rosetta.bom [78,3 KB!] et com.apple.pkg.Rosetta.plist [384B!!] que sans chercher plus loin je me figure résumer 'Rosetta', je réussis à débloquer grâce à eux l'Installateur PPC de 'Final Cut Studio 2' et je m'imagine que 'Rosetta' tourne sur mon 'OS 10.8.2 Mountain Lion pour retraduire à la volée le code PPC pour l'architecture Intel, alors que j'ai affaire à des applications 'Universal Binary' qui sont écrites pour tourner sous Intel, et dont le seul problème résidait dans le moyen de les installer.
 
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Réactions: Atlante
Explication claire et nette.... merci
 
Merci macomaniac pour cette longue explication "claire et précise" pour paraphraser remy.

Je n'avais guère d'illusion mais il coûtait si peu d'essayer!

Par ailleurs j'ai déjà acheté les applis "compatibles données" qui me faisaient vraiment défaut dans cette migration...
 
Au passage, pour lire le contenu d'un fichier de type bom, vous pouvez utiliser la commande lsbom (en mode texte).

Pour les fichiers de préférences, quand ils sont au format binaire, on peut les convertir sans aucun inconvénient avec la commande (en mode texte...) plutil avec l'option '-convert xml1' pour les avoir au format XML donc lisible. Ou alors les ouvrir avec TextWrangler qui sait les afficher directement au format XML, ce qui est bien pratique.
 
Bon ben moi... après tout ça... je suis déçuuuuuu... mais déçuuuuu... :(

En tout cas un grand merci à vous tous pour toutes ces précieuses précisions.

Zetes trop fort les gars :up:

PS : mais je reste persuadé qu'une installation de Rosetta "à la mano" pourrais être réalisable par un développeur. En bidouillant les fichiers systèmes et tout ça... Ce serait même un beau défit que celui-ci à relever...

si le message est passé ... ;)
 
[Merci d'abord à bompi pour la référence à l'utilitaire de code 'TextWrangler'.

En addition : simple méditation de «Bon Sens» à propos du sujet : «Rosetta».

C'est avec une émotion intellectuelle certaine que les porte-parole des développeurs de la 'Pomme' présentèrent en son temps 'Rosetta' en tant que monument informatique. C'était lors de la présentation de Mac OS Léopard (10.5), en Octobre 2007. Moins de 4 ans plus tard, avec la sortie de Mac OS Lion (10.7), en Juillet 2011, ledit monument informatique 'Rosetta' avait vécu, mis au rencard par un système d'exploitation qui ne le supporte plus.

'Rosetta' est un 'Émulateur' invisible, capable de traduire à la volée le code des applications écrites pour l'architecture PowerPC des anciens Macs de manière à les rendre compatibles avec l'architecture Intel des nouveaux Macs. C'est donc une application d'arrière-plan qui fait marcher circonstanciellement, et non structuralement, les apps. ppc dans un environnement intel.

La raison présumable de l'abandon du monument informatique 'Rosetta' est le ralentissement dont le processus d'émulation, qui est toujours une 'conversion à la volée', exactement comme l'intervention in vivo d'un 'traducteur', grève l'exécution des applications concernées (ppc). Cela dans un contexte informatique, et plus largement historique, où l'accent est mis sur la recherche du 'toujours + de puissance en vue de toujours + de vitesse assimilée à un toujours + d'efficacité'. Qu'il y ait un effet de leurre, ici, semble un sujet ouvert à la discussion, à partir du simple argument suivant : c'est que le volume des tâches envisageables croît comme le cube de la puissance exécutive des outils. C'est l'équivalent pratique du paradoxe théorique : l'ignorance augmente comme le cube de la science (pour l'énoncer simplement : plus on sait, plus on sait qu'on ne sait pas). Par conséquent, des outils dont la puissance est démultipliée, rencontrent des tâches dont le volume est surmultiplié, ce qui revient à dire que le temps de mise en œuvre augmente au lieu de diminuer [j'arrête là ces considérations].

'Rosetta' était à l'origine intégrée aux ressources de 'Léopard', OS hybride et monumental de près de 8 Go, qui se voulait une sorte de passerelle entre l'architecture PPC et l'architecture Intel. C'est seulement avec son successeur, 'Snow Léopard', que 'Rosetta' est devenue une fonctionnalité optionnelle (qu'on pouvait on non décider d'activer lors de l'installation de Mac OS 10.6). Ce changement de dispositif m'amène à une spéculation personnelle (que je n'ai pas eu pour l'heure l'opportunité de vérifier). Lorsqu'on coche la case dans la fenêtre d'installations optionnelles de 'Snow Léopard' : «Installer Rosetta», le processus est annoncé comme une 'mise à jour', qui va occuper '1,5 Mo' (sic) d'espace-disque. Eh bien ! Le simple bon sens nous amène à cette hypothèse : lesdits '1,5 Mo' ne mesurent absolument pas la 'taille' de l'Émulateur Rosetta, mais seulement la 'taille' des fichiers 'collatéraux' (.bom et .plist) qui vont s'installer en corollaire de la «mise à jour» de 'Rosetta'. La seule hypothèse logique est que les ressources de Rosetta sont forcément déjà présentes dans l'OS 'Snow Léopard' tel qu'il s'installe, exactement comme elles l'étaient dans les ressources de l'OS antérieur ('Léopard'), avec la différence suivante : alors que sous 10.5 'Rosetta' était une fonctionnalité automatiquement active par défaut, sans choix de la part de l'usager ; sous 10.6, 'Rosetta' est une ressource dormante, une simple potentialité du système, qui a besoin pour être activée du déclenchement d'un installateur optionnel. Ce que signifierait la dénomination : «Mise à jour» = activation, par un installateur qui va les rendre exécutables, des ressources dormantes de 'Rosetta' déjà présentes dans l'OS à titre de fichiers inactifs, 'déclenchement' qui va déposer ses propres 'marqueurs' en addition : les fameux '1,5 Mo' des fichiers .bom et .plist.

Le Cœur de 'Rosetta' ('core', 'noyau') ne consiste donc absolument pas dans un 'apport optionnel' de la part de l'installateur, mais dans une ressource préalable du système. Il s'agit d'un fichier monumental, à la hauteur du 'Monument Informatique' annoncé : le fichier «dyld_shared_cache_rosetta», localisé sous 'Snow Léopard' à l'adresse : private/var/db/dyld. Ce fichier 'pèse' 220 Mo, et consiste en plus de 777 000 lignes de code, équivalant à 14 138 pages-texte [Il faut plus d'une heure pour que la conversion s'effectue sur un MacBookPro]. Le fait, sous 'Snow Léopard', qu'un usager qui n'aurait pas demandé la 'Mise à jour' de 'Rosetta', puisse se raviser et, dans un 2è temps, en demander l'«installation» en ré-insérant le DVD dans le mange-disque et en cochant l'option 'Mettre à jour Rosetta', me laisse penser que le fichier 'core' de 'Rosetta' est pré-installé comme ressource inactive dans son emplacement logique par défaut (private/var/db/dyld), et que la mise-à-jour se contente d'écrire les fichiers qui le rendent 'exécutable' [hypothèse discutable, quoique aisément vérifiable, pour quelqu'un pouvant inspecter les ressources d'un OS 'Snow Léopard' chez lequel l'option 'activer la mise-à-jour de Rosetta' n'aurait pas été cochée lors de l'installation].

Lorsqu'il est dit que 'Rosetta' n'est plus 'supportée' sous 'Lion' et 'Mountain Lion', cela signifie alors 2 choses :

- 1° le 'Cœur' de 'Rosetta' (core, noyau) est absent des ressources des OS 10.7 et 10.8, à la différence des OS 10.5 et 10.6. Le déclenchement de l'installateur à partir du DVD d'installation de 'Snow Léopard' est donc incapable de créer le noyau de Rosetta qui fait défaut au système ; il ne peut, paradoxalement, qu'écrire des fichiers d'installation .bom et .plist qui ne correspondent à aucune installation (puisque le 'noyau de Rosetta' n'est pas déjà présent, pour être rendu exécutable). De la plus étrange des manières, l'installateur paraît rendre exécutable une absence de ressource exécutable. Dans ce paradoxe 'logiquement étonnant' repose le 'petit miracle' de pouvoir exécuter sous Intel des 'installateurs ppc' sans la présence de l'Émulateur capable de traduire le code ppc des 'Applications elles-mêmes'. Ce qui permet, au cas où les applications sont écrites en 'Universal Binary' (comme la suite «Final Cut Studio 2»), de les installer comme logiciels fonctionnels sous Intel grâce à leur part de code pour Intel [un indice que l'installateur exécute une tâche formelle à vide, consiste en la brutale accélération de son processus, qui demandait au départ plusieurs minutes, et qui se bâcle soudain en quelques secondes, sans, pourtant, que la tâche soit déclarée inaccomplie].

- 2° même si l'on implémente a priori dans '(Mountain) Lion' les emplacements 'attendus' (comme le dossier private/var/db/dyld) des ressources présentes sous 'Snow Léopard' dans le cadre d'un 'Émulateur Rosetta' fonctionnel, le déclenchement a posteriori de l'installateur du DVD ne rend en rien les fichiers-core de 'Rosetta' exécutables (mais aussi! ce serait un peu trop facile, bien sûr...). Il semble clair qu'il faut ré-écrire leur prise en charge a posteriori dans les ressources de 'Lion' ou 'Mountain Lion' comme s'il s'agissait de ressources-système a priori présentes à l'installation, et ré-écrire l'installateur capable de les y rendre exécutables. Pfuiiiit!...]
 
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Merci pour cette belle "dissertation".

Aurais-tu "aussi" une explication rationnelle à l'abandon du format image PICT?
C'est au final ce qui me pénalise le plus. (Heredis)

L'abandon d'AppleWorks est "récupérable".
Le module graphique (.cwk) par Intaglio, les autres par iWork.
 
Salut gmaa!

Le format PICT désignait le méta-fichier graphique, reposant sur QuickDraw, incontournable dans les Macs classiques. Apogée avec le Système 9. Reconnu par toutes les applications qui tournaient sous Mac. Embarqué dans le copier-coller du Finder. La décision de son 'obsolescence programmée' [«Deprecation»] a été prise dès 'Tiger 10.4' (2005). Survivant sous 'Léopard' (10.5) et 'Snow Léopard' (10.6). Actuellement, non seulement délaissé, mais quasiment in-supporté sous Mac OS 10.7 ('Lion') et 10.8 ('Mountain Lion').

J'imagine qu'au moins deux facteurs en conjugaison ont décidé du sort du format .pct.

D'abord la Concurrence du format de méta-fichier .pdf créé par 'Adobe' dès 1991, qui a longtemps peiné à percer avant de s'imposer. Par rapport au format .pdf qui peut stocker des informations non seulement graphiques, mais textuelles ; non seulement en 'page unique', mais en 'série de pages' ; sans que sa reconnaissance soit limitée à un type de plate-forme, mais au contraire 'omni-plate-forme' - le format de méta-fichier PICT ne pouvait qu'apparaître étriqué. Trop limité. Trop spécifique. Le format .pdf est désormais assumé comme le méta-fichier de base de Mac OS X.

En parallèle, les impératifs de la Course à la Puissance. Fichiers à traiter de plus en plus lourds (en liaison par exemple avec la croissance de la définition des images en millions de pixels générées par les appareils-photo numériques [Se rappeler ici que la «Palourde» : iBook G3 de 1999 n'embarquait un disque-dur que de 3 Go -sic!-, et cela semblait suffire alors...]). Conduisant irrésistiblement à l'abandon des processeurs fonctionnant en mode 32-bits, et à l'adoption de processeurs en mode 64-bits, plus puissants. Or le format PICT, pour le dire brièvement, n'est supporté qu'en mode 32-bits, et pas en mode 64-bits. Bien sûr, on peut toujours faire s'ouvrir des applications en mode 32-bits sur des Macs dédiés au 64-bits. Donc des applications qui peuvent reconnaître le format .pct. L'architecture de 'Snow Léopard' gérait encore la dualité 32-bits/64-bits. Mais la généralisation du 64-bits est inéluctable. Donc l'incompatibilité du format PICT, qui réclame des applications s'ouvrant en mode 32-bits pour le supporter.

Pour ces 2 raisons (au moins), c'en est fini du format PICT. Apple a choisi la course en avant, sans chercher à 'défendre'. Mais il reste une application qui non seulement reconnaît parfaitement le format PICT (.pct), peut l'importer, mais aussi l'éditer, et même continuer de le créer : il s'agit du «couteau suisse» [non, je ne parle pas de 'Perian' ici] de traitement des fichiers graphiques = «Graphic Converter». Ce vénérable logiciel, qui n'a cessé de se renouveler dans la préservation, en mode 'évolution-conservative' donc (comme dans une sorte d'antithèse d'Apple), gère sans problème le format .pct sans que le mode 64-bits y fasse obstacle.

Merci pour cette ... "dissertation"
[Lol. Le terme consacré dans le jargon est «Pèxe» = Discours improvisé, offrant néanmoins une structure argumentative développée conformément aux canons de la rhétorique, et présentant les apparences de la vérité. Le 'Maître' du «Pèxe» est le «Pèxeur». Son activité favorite consiste à «Pèxer». Il mérite donc en tant qu'individu le qualificatif de «Pèxif». Le format de fichier-texte produit par le «Pèxeur» est le '.pex'. Le '.pex' est clairement un format-texte obsolète, à l'image du format-graphique '.pct'. Quasiment plus supporté dans les environnements faisant tourner le format universel '.sms'.
]
 
Merci macomaniac pour cette réponse qui éclaire bien le sujet.

Effectivement GraphicConverter gère encore le format PICT. Et en plus il permet de gérer les fichiers par lots.

Je ne veux pas "défendre" ce format et ne suis pas contre le progrès.

Seulement je me trouve piégé dans une application (Heredis) ayant en interne une flopée de fichiers PICT (photos, actes d'état civil, …).
J'ai bien ces mêmes fichiers dans des dossiers extérieurs à l'appli et, merci GraphicConverter, je les ai maintenant au format JPEG.

Le problème n'est plus un problème de format… Il me faut remplacer chaque document PICT dans Heredis par sa "traduction" JPEG.
Hélas Heredis n'a rien prévu pour automatiser ce processus (itératif pourtant - parcours d'arbre). Et Heredis n'est pas scriptable.

Je n'ai pas exploré le format d'échange GEDCOM en détail. Il y a peut-être une issue de ce coté (c'est un fichier texte avec des références "en clair" aux fichiers).
Cordialement
 
...
Je n'ai pas exploré le format d'échange GEDCOM en détail. Il y a peut-être une issue de ce coté (c'est un fichier texte avec des références "en clair" aux fichiers).
Cordialement


Je ne connais pas Heredis, mais si tu peux faire un export sous forme d'un fichier texte comme tu l'indiques, il suffit sans doute de placer les fichiers jpeg (portant le même nom que les fichiers PICT) dans le même dossier que les fichiers pict.

Ensuite dans le fichier texte tu remplaces tous les .PICT par .JPG, tu sauvegardes et tu importes le fichier GEDCOM dans Heredis.

Ca devrait fonctionner, non?
 
Merci r e m y,

Je pense que c'est la bonne manip.

je la ferai quand mon iMac reviendra...
Un "malheur" n'arrivant jamais seul... ce dernier (iMac 27") est victime
du syndrome rétroéclairage (une moitié écran assombri). Problème connu!
Il est chez un réparateur agréé.
Cela va peut-être durer car le défaut n'est pas constant!...
Et "Apple" veut d'abord constater le défaut!...
Merci Apple!:(
 
Merci macomaniac pour cette réponse qui éclaire bien le sujet.

Effectivement GraphicConverter gère encore le format PICT. Et en plus il permet de gérer les fichiers par lots.

Je ne veux pas "défendre" ce format et ne suis pas contre le progrès.

Seulement je me trouve piégé dans une application (Heredis) ayant en interne une flopée de fichiers PICT (photos, actes d'état civil, …).
J'ai bien ces mêmes fichiers dans des dossiers extérieurs à l'appli et, merci GraphicConverter, je les ai maintenant au format JPEG.

Le problème n'est plus un problème de format… Il me faut remplacer chaque document PICT dans Heredis par sa "traduction" JPEG.
Hélas Heredis n'a rien prévu pour automatiser ce processus (itératif pourtant - parcours d'arbre). Et Heredis n'est pas scriptable.

Je n'ai pas exploré le format d'échange GEDCOM en détail. Il y a peut-être une issue de ce coté (c'est un fichier texte avec des références "en clair" aux fichiers).
Cordialement
J'ai quitté Heredis pour MacGénéalogie depuis quelques temps, mais il me semble que l'on pouvait raccorder les fichiers images, à condition bien sûr de ne pas en avoir changer les noms de fichiers.
Je crois me souvenir qu'après avoir raccordé un premier fichier, le logiciel demandait si on voulait tout raccorder…
 
J'ai quitté Heredis pour MacGénéalogie depuis quelques temps, mais il me semble que l'on pouvait raccorder les fichiers images, à condition bien sûr de ne pas en avoir changer les noms de fichiers.
Je crois me souvenir qu'après avoir raccordé un premier fichier, le logiciel demandait si on voulait tout raccorder…

Il me semblait aussi... Ce n'a pas fonctionné.
Mais les fichiers ont changé. On est obligé de les convertir en JPEG ou ...
De plus je change de Mac et de version Heredis, une obligation à cause de ML qui n'exécute plus les applis PPC.
Quand mon iMac reviendra (en panne - le coup du rétroéclairage!) je retesterai sur l'ancienne version.
 
Salut
Pour ma part, j'utilise une application PPC sur mon imac SL (qui reste au studio) et forcément elle ne marche pas (même avec l'installation de Rosetta via le DVD SL) sur mon macbook pro Lion.
Le soucis c'est que cette application est cruciale dans mon travail, c'est un plugin qui s'ouvre sous Logic Pro (donc impossible à gérer avec une machine virtuelle).
Le constructeur a cessé de la faire évoluer depuis plusieurs années, c'est comme qui dirait du vintage.
Ce petit plug fait toute la différence sur mon son, il est nécessaire pour mon boulot, et là... Je m'aperçois que c'est l'impasse.
Any idea ? (à part acheter un PC ou bien écrire au constructeur tous les jours pour qu'ils sorte l'appli sur Lion...)
Merci
 
Soit rester sur SL, soit trouver un équivalent compatible pour L/ML, soit trouver un équivalent sur PC et passer sur PC, soit rester sur Mac et (parvenir à) utiliser SL dans une machine virtuelle, avec Logic Pro dedans.
 
Salut
Pour ma part, j'utilise une application PPC sur mon imac SL (qui reste au studio) et forcément elle ne marche pas (même avec l'installation de Rosetta via le DVD SL) sur mon macbook pro Lion.
Le soucis c'est que cette application est cruciale dans mon travail, c'est un plugin qui s'ouvre sous Logic Pro (donc impossible à gérer avec une machine virtuelle).
Le constructeur a cessé de la faire évoluer depuis plusieurs années, c'est comme qui dirait du vintage.
Ce petit plug fait toute la différence sur mon son, il est nécessaire pour mon boulot, et là... Je m'aperçois que c'est l'impasse.
Any idea ? (à part acheter un PC ou bien écrire au constructeur tous les jours pour qu'ils sorte l'appli sur Lion...)
Merci
On est "obligé" de conserver une machine "en l'état" tant que...:(

C'est une "solution" qui donne du temps pour migrer (Autre(s) application(s), conversions, …).

Pour ma part j'ai trouvé des alternatives mais c'est très lourd en temps...
 
@Woozie. Est-ce que vous pourriez préciser de quelle application exacte il s'agit? Je ne saisis pas bien s'il s'agit d'un logiciel indépendant qui aurait besoin d'un composant de la suite 'Logic Pro', ou s'il s'agit d'une application faisant partie de la suite 'Logic Pro'. Et quelle version exacte de 'Logic Pro'?
 
À mon avis il existe une autre solution : avoir un disque externe avec Snow Leopard dessus genre clone. J'ai un disque expressément fait pour, on peut démarrer dessus et je le garderai pour le cas où je changerais de Mac à l'avenir et aurais besoin de Front Row ou autre application PPC (j'en ai deux ou trois, et même de plus anciennes faites à l'origine pour le système 7 :D ). Ce clone est réactualisé via CCC périodiquement et il est rempli pour ainsi dire au maximum de sa capacité. Il ne sert qu'à ça et est raccordé au Mac en Firewire 800.