Si on cessait de parler de pirates.

Disons que le sujet de base n'est pas inintéressant, bien que déjà très (trop) largement abordé .

En fait c'est la façon de faire qui commence à saouler les lecteurs de ce thread. Des posts de 10 m de longs où chaque mot du posteur précédent est analysé pour être (de bonne foi comme de mauvaise foi) démenti, démonstration qui sera elle même par la suite sujette à une analyse introspective du pourquoi du comment façon explication de texte rébarbative.

Franchement ça en devient de la branlette intellectuelle, du touche pipi cérébral, et c'est bien dommage pour des sujets qui peuvent intéresser pas mal de monde.
 
Posté par PonkHead
En ce qui concerne le piratage, je n'ai pas de beaux principes. Je ne pense pas forcément que la loi qui me l'interdit aie tort (il faudrait un débat sur la monétarisation de l'artistique, mais bon...) et, si je me faisais "gauler" je ne viendrais pas pleurer.
Arrête de lire en diagonale.

+1

Ce fil tourne autour d'un faux debat, je le repete. Ce n'est pas la loi qui est le probleme, mais l'exageration d'un phenomene "naturel" (il y aura toujours du piratage) par une industrie qui tente de creer un mythe autour de sa propre devalorisation en pointant du doigt les consommateurs.

Cette industrie ne se remet pas en question au 21eme siecle alors que la facon de consommer l'artistique a evoluee (supports, acces, contenus, contenants, distribution ...).

Une remise en question est actuellement realisee par les plus petites structures car plus versatiles.

Les gros elephants eux preferent faire du lobbying et crier au loup en faisant cingler l'epee de la loi sur des cas isoles afin d'epouvanter une masse invisible ...

Alors ta question fondamentale a savoir si la loi sur le piratage est legitime, je dirais oui, en tant que garde fou, comme pour beaucoup de lois, mais faut-il pour autant condamner chaque personne qui fait un peu de piratage ? La je ne le crois pas. Le piratage a ses effets positifs mais au fond, il profite moins aux grandes structures qu'aux petites structures ...

Nonoche, mon acharnement sur ta personne n'a ete qu'une reponse a ton niveau de langage envers d'autres participants, comme je te l'ai precise auparavant dans un boulet rouge.

Pour ma part, je pense avoir dit plus que necessaire ici, le debat n'en est pas un et j'ai du travail ...

:zen:
 
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Réactions: l'écrieur
Voilà qui a le mérite d'être clair et lapidaire. Il n'en reste pas moins qu'aucun de ces auteurs n'a donné son accord pour que tu profites de leurs œuvres à titre gracieux. Ils ne sauraient porter la responsabilité de tes goûts en matière artistique,
Vrai.
Mais je suis méchant.

et d'ailleurs pour s'en tirer à bon compte on pourrait prétendre éternellement que l'œuvre n'aura pas suffisamment plu pour mériter le prix qu'on en demande, sa consultation devenant de facto gratuite pour qui le souhaitera.
Forme d'hypocrisie assez mesquine, je pense que nous sommes d'accord - je t'épargne le couplet auto-satisfait "moi je ne fais pas ça".

Et que fais-tu pour les œuvres qui t'auront donné une demi-satisfaction?…
Hé hé.
Le dernier album que j'ai copié et apprécié, mais pas au point de me l'acheter... Je l'ai acheté quand même, en cadeau pour quelqu'un qui, elle, l'a trouvé très bien.

Tu veux me dire quoi, finalement ?
Que mon système repose sur un minimum d'honneteté intellectuelle et ignore l'éventuelle volonté de l'auteur de n'être accédé que par des gens ayant payé ?
Ben oui.


Ce que je veux dire en fait, c'est qu'il y a des degrés dans la piraterie et que, au-delà de mon cas personnel, on peut considérer une certaine forme de piraterie comme l'expression moderne d'une pratique vieille comme le monde : le partage (via le "viens écouter à la maison", le prêt, la chanson au coin du feu, etc.).

Je veux dire également que la tendance actuelle de taxation systématique me déplait en ce qu'elle part du postulat que tout le monde est coupable, ce qui, du point de vue "théorique" du droit (bien que je ne sois pas juriste) me semble assez... douteux.
Non ?
Mais je reconnais que je ne propose rien à la place.

Je veux dire enfin que, réfléchir à une forme de rémunération de l'artiste pour son oeuvre me semble plus intéressant que de passer six mois à enfoncer des portes ouvertes sur les "vilains pirates" contre les "salauds de l'industrie" (ça, ce n'est pas un sarcasme - ou alors, il concerne aussi pas mal de mes posts précédents, pas la peine de prendre la mouche)...
... Mais que ce n'est pas forcément le lieu le mieux indiqué pour ça.
C'est le bar ici - si il n'y a pas un quota minimum de vannes pourries et de chambrage plus ou moins léger, on se retrouve vite à "débatre" tout seul.

PS : Je ne sais pas si ce que tu écris est ou se voulait moralisateur - je te dis que ça m'a semblé moralisateur, à moi, en tant que lecteur. Et sacrément moralisateur, même.
Réducteur aussi : hop ! Tout le monde dans le même sac !
Le sarcasme venait de ça : je suis volontier sarcastique avec qui me semble vouloir se poser en autorité morale.
C'est tout.
 
j'aurais bien demandé à tous ceux qui déclarent forfait si seuls les débats où tout le monde est d'accord les intéressent, mais vu qu'ils ne sont plus là…
Oui, euh...

Il est minuit douze, un dimanche...

Il faut aller dormir, maintenant, monsieur !
 
J'ai comme l'étrange impression que j'ai raté un épisode quasiment somptueux. J'étais occupé. Je vous raconte à quoi ? Allez, c'est mon jour de prose.

L'autre jour, j'ai vu un élu de mon coin reprendre mot pour mot deux paragraphes entiers d'une note que j'ai rendue publique il y a quelques temps.
Je le croise, on discute, et il me dit qu'il n'a pas lu la note en question. Je me renseigne, discret. En fait, c'est un de ces collaborateurs qui lui a remaché ma prose sans lui dire. Le pirate.

Il y a pas très longtemps, on me demande une autre note, sous un angle inédit. Je rassemble les analyses, et je m'aperçois dans la discussion que le destinataire entend, en fait, signer la note de sa main pour une revue administrative que les hauts fonctionnaires aiment à animer, histoire de continuer à croire en leur valeur intellectuelle.
Je pose donc ma pensée couchée sur le site du boulot, avec un copyleft, histoire de. Histoire que ce soit lui le pirate. Non mais.

Il faut dire que le modèle économique dans lequel j'évolue ne suppose pas que je tire profit de la diffusion des analyses que nous pouvons mener. C'est impossible. Car elles ne sont "originales" qu'au moment où nous les livrons. Ensuite, elles se diffusent, et nous ne pouvons plus en maîtriser la circulation. Nous pouvons juste attester que nous en sommes les créateurs, et profiter de ce fait pour convaincre d'autres commanditaires de faire appel à notre capacité de création.

Parce que nous produisons de la création intellectuelle, de l'immatériel.
Et que nous n'avons pas d'autres choix.

C'est dur à admettre pour tous ceux qui, pendant longtemps, ont perçu des revenus substantiels de la diffusion des contenus reproduits qu'ils avaient créés. C'est un monde qui s'écroule, en quelque sorte.

Un autre exemple. L'autre jour, je vais au musée, à côté de chez moi. J'avais besoin de voir trois toiles qui illustrent, sur un sujet identique, trois façons différentes de traiter le noir et la lumière, et ce sur plusieurs siècles. J'avais déjà cherché sur le net des reproductions des trois œuvres, mais je ne les avaient pas trouvé. Elles n'étaient accessibles que chez Artprice, ce commerçant lyonnais qui entend révolutionner les droits d'auteurs et de reproduction, en s'appuyant sur les théories de Jeremy Rifkin, notamment l'Age de l'accès.
Moi, j'en avais besoin à des fins toutes bénévoles et privées, de ces images. Je me rends donc au musée, avec comme objectif de les prendre en photo avec mon téléphone portable. Mauvaise qualité, mais suffisante pour montrer ce dont je parle.
Je n'y voyais pas malice, la semaine d'avant, j'avais pu constater à Beaubourg que le reflex numérique était devenu l'accessoire le plus couru des visiteurs du musée.
Mais à côté de chez moi, non. Tout dispositif de captation est interdit. En remballant mon téléphone à photo, j'ai tenté de discuter avec les services de sécurité muséaux du pourquoi de l'interdiction. Et bien sûr, le pourquoi, c'est que je pourrais me servir des clichés pour diffuser les photos sur le net, en faire commerce, bref, faire le pirate.
Ben oui.
Suis-je bête.
Alors qu'en passant par artprice, je sais que si les héritiers des maitres hollandais dont je voulais capter le travail existent, et que j'achète le droit de voir les reproductions, ils toucheront leur part. C'est à dire 1/90 000 000 (le nombre total d'œuvres numérisées par Artprice) des rétrocessions de Artprice à l'Adagp multiplié par le nombre d'œuvres de chaque auteur numérisées dans les bases artprice.
Bref, il ne faudrait pas que je vole quelques centimes d'euros aux éventuels arrières-arrières-arrières-arrières-arrières petits enfants d'un peintre hollandais dont l'œuvre est, par ailleurs, propriété d'un musée de France, achetée avec l'argent du contribuable français. Ou peut-être est-ce le musée qui en détient les droits ? Dans ce cas-là, ça ne s'applique pas, le Musée n'est pas adhérent de l'ADAGP.
Mais alors, pourquoi faudrait-il que je paye ma dîme à Hermann pour disposer d'une reproduction numérique de (somme toute) basse qualité d'une œuvre qui appartient à la collectivité. Qui serait le pirate, alors ? Hermann, non ?

Bref, tout ça a du mal à rentrer dans des chemins manichéens, je trouve. Rifkin a raison, il est temps de retrouver un équilibre écologique entre la culture et le marché. Sauf que :
- je ne sais pas si cet équilibre a jamais existé ?
- les intérêts des différents protagonistes de ce marché sont aujourd'hui hautement contradictoires,

Dans cette absence de "réalisation effective d'une solution raisonnée", il faut donc que je vive avec cette question existentielle : Etre un pirate me fait-il culpabiliser, moi qui ait eu 4 à mon bac de philo pour m'être étendu sur les théories de Proudhon (La propriété, c'est le vol) alors qu'il fallait répondre à cette question terrible : "Suffit-il de la loi pour que la raison l'emporte sur la violence" ?

Tiens, j'ai acheté 2 disques, la semaine dernière. Le magnifique A Land For Renegades, de Zombie Zombie, paru chez Versatile, que j'ai largement fait écouter aux amis, et fait mettre dans les bacs du Magasin de Vierges pas loin de chez moi.
Et aussi le troisième opus de Portishead, que j'écoutais depuis des semaines. J'ai hésité, pour celui-là. Il répondait à mes critères d'achat minimaux : pas distribué par une major, un artiste que j'ai envie de soutenir. Mais quand je me suis aperçu qu'il y avait juste un boitier de base en plastique avec un pauvre livret, ou un énorme coffret collector avec deux vinyls, une clé USB avec les vidéos vues sur le net, le tout pour plus de 50€, j'ai failli reculer.
Je voulais juste un collector correct, une pochette souple pleine de visuels, un objet joli.
Bon, je l'ai acheté quand même. Mais juste parce que je trouvais que le mp3 à 192 que j'écoutais depuis des semaines était pas assez bon pour mes oreilles exigeantes. Par contre, j'ai pas acheté le cd de Darc. Trop cheap, et chez UniverSale. J'irais le voir en live, Daniel.

Quand j'étais plus jeune, un mathématicien célèbre m'a un jour entrepris sur la nécessaire "démonétisation de l'objet mondial". Je comprenais rien à ce qu'il me disait, à l'époque.
Il me disait que les brevets étaient à la créativité et à l'innovation ce que l'inquisition était à la libre pensée. Il me disait que les vidéastes, les plasticiens et les musiciens ne pourraient un jour plus compter que sur leurs prestations vivantes pour vivre, et la vente de leurs créations irreproductibles. Il me disait qu'il fallait lutter contre toutes les formes de possession de la création intellectuelle, que c'était la seule façon d'entrevoir un jour le développement durable de la planète.

20 ans après cette discussion, le monde s'est transformé, et la pensée est toujours en panne. Alors je continue à la pirater.
 
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Réactions: jugnin et Pascal 77
Bref, il ne faudrait pas que je vole quelques centimes d'euros aux éventuels arrières-arrières-arrières-arrières-arrières petits enfants d'un peintre hollandais
Rien que ça...

D'un côté, on nous fourgue de la société au mérite, de l'autre on voudrait nous faire trouver normal que untel vive de ses rentes sans rien branler de ses journées simplement parce que Papa ou grand-papa (ou Maman, ou grand-maman, pas de raison de sexuer la chose) a pondu un truc qui se vend bien.
Grotesque.

Mais c'est sa "propriété" intellectuelle, cette oeuvre ! On doit la mettre dans l'héritage, comme la maison, la collection de cuillères et la niche du chien !
Pas de raisons !

Ouais...
 
Un bon gros post comme on les aimes tant

Bon, je m'autodébannis de ce topic un instant, juste pour dire que si tu répondait à Nonoche, ta brillante analyse "tombe en plein à côté de la plaque" (j'adore cette expression stupide :love: :D).

En effet, la loi, c'est la loi, c'est toi qui a élu ceux qui l'ont votés, qui sont tous des types intègres au dessus de tout soupçon, que même que c'est rien que ta faute si le pays va si mal, et tout et tout. :p

Si par contre (et c'est ce que je pense), tu as inscrit cette narration, sous tendant une analyse fine et pertinente comme tu sais si bien les faire, dans le droit fil de l'esprit que son auteur à, je pense, voulu insuffler à son topic, alors, comme d'hab, tu as mis dans le mille, la seule chose qui reste à dire, c'est : ":zen:"

Voilà, je m'autorebannis eugaine ;)
 
Ma réponse à nonoche était en fait toute entière contenue dans l'allusion à mon glorieux baccalauréat de philosophie.
:D
 
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Réactions: CouleurSud
Ma réponse à nonoche était en fait toute entière contenue dans l'allusion à mon glorieux baccalauréat de philosophie.
:D

Salaud de correcteur

Rien que pour la référence à Rifkin, je t'aurais mis au moins 6

(Hein, mais tu as oublié de le citer)

Proudhon, au moins 12 (encore que, tu sais ce qu'en disait Marx)

Sinon, pour le reste :zen:

(ça me manquait;))
 
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Réactions: l'écrieur
Tu m'as parlé de Rifkin, je peux te répondre là. ;) Après tout, c'est dans le sujet.
La Fin du Travail, je suis assez d'accord avec toi, c'est plein de vieilles lunes, et de propos déjà datés. Il n'était pas assez visionnaire pour voir, en 1994-95, comment l'économie allait se redessiner, du coup il s'est appuyé sur des vieilles utopies européennes social-démocrates.
L'Age de l'Accès est moins naif, et un peu plus informé. Disons que ça prend en compte correctement l'état du monde au moment où il écrit. Mais il ne voit pas non plus tout une partie des choses, il ne connait pas exactement ce dont il parle (l'économie numérique). Ça a le mérite de poser deux ou trois questions. Mais c'est pas ma tasse de thé.
Je me suis encore pas trouvé un truc de commun avec Thierry Hermann, de toutes façons. :D
 
moi je sais que la plupart des musiciens ou groupes de musiciens que j' ecoute seraient beacoup moins connus si le partage de fichiers n' existait pas...Par exemple Christian Fennesz. Il y 10 ans il ne jouait que dans de petites salles a moitie remplies (genre 40-50 personnes) et vendaient entre 1000 et 2000 disques alors que de nos jours ses disuqes se vendent a 20 000 exemplaires et le public dans les salles de concert est dix fois plus nombreux...C' est pareil pour la majorite des artistes "independants" ou "experimentaux" ou meme pour des groupes moins "anti-commerciaux" comme Blonde Redhead...Grace a internet beaucoup de gens ont pu decouvrir des genres de musique ou des groupes de l' underground qui maintenant arrivent meme, dans certains cas, a vivre de leur Art...Je continue d' acheter 3-4 albums par mois sauf que maintenant je peut etre sure de mon choix et je peux ecouter beaucoup plus de musique qu' avant...
 
C'est faux. L'accès à la culture de masse n'est en rien un besoin vital de l'être humain. Je t'en fais le pari : si demain tu arrêtes de lire des livres, d'écouter de la musique, ou de regarder des films, tu ne mourras pas, promis.
[...]
.

On pourrait surenchérir en disant que dans notre société "évoluée", il y a peu de gens qui lisent vraiment. Il n'y a qu'à voir les statistiques navrantes sur le nombre moyen de livre lus par les Français chaque année.

Là, en plus, je vais enfoncer le clou et y aller de la provoc (mais peut-être pas tant que cela finalement)

On a donc vu que peu de gens lisent, Ces même gens écoutent-ils de la musique, ou écoutent-ils la Starac, ou toute autre bouillie prémâchée pseudo musico-culturelle ?

Et enfin regardent-ils des films ou bien s'abrustissent-ils devant la Tv où en plus des films il subissent les infos orientées, les jeux débiles et débilitants, la pub outrageusement omniprésente ? ? ?

Je dois être un alien (et j'espère qu'il y en a quelques milliers dans mon cas) :

- Je lis (ou relis) 2 à 3 bouquins par semaines. Je tiens à vous rassurer, c'est pas de philosophie, mais du bon roman qui va bien ...

- Lorque j'écoute de la musique, c'est très souvent (mais pas que) du classique (Nota : Vivaldi a écrit des centaines d'oeuvres autres que les "4 saisons" , disque classique le plus vendu en France).

- Je ne regarde quasiment JAMAIS la TV, ni infos, ni jeux, ni Starac ou Nouvelle Star (que j'ai découvert l'autre jour parce qu'une copine voulait "voir la suite" ... rhaaah ).

Par contre, je me fais des soirées films : j'ai plus de 1200 DVD dont plus de 750 achetés, les autres provenant en grande partie de la location, ou de prêts d'amis ...

Je voudrais rajouter un truc, c'est que les bouquins sont monstrueusement chers. J'adore les gros pavés. ET je suis obligé de me limiter le plus souvent aux éditions de poche. Un bouquin de 700-900 pages, en poches, c'est pas loin de 15€ ... Et c'est limite de l'arnaque, car un bouquin que l'on relit plusieurs fois, il finit par s'abimer ...

Concernant le piratage, j'ai téléchargé, quasiment dès sa sortie, le pdf du dernier tome de Harry Potter, en anglais. Je l'ai lu avec plaisir. Je me suis empressé de l'acheter dès sa sortie en Français ...

Il m'arrive de "récupérer" des divX chez des potes. Et souvent, lorsque le film me plait, ce qui est rare, car on trouve vraiment n'importe quoi, j'achète ou je loue le DVD correspondant. Cas notamment du film Zodiaque, que j'ai particulièrement apprécié..
 
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Réactions: gwen
Salut.
Dans le nouveau numéro d' A Vos Macs, j'ai lu un article dans lequel il est question du résultat d'une étude selon laquelle 95% des 18-24 ans auraient déclaré avoir déjà piraté de la musique ou des films.
Pour ma part, je pense que le piratage est en forte hausse à cause d'un foutage de gueule des gens impliqués dans la lutte anti-piratage: certaines séries/films ne sont jamais sortis en DVD ou autre support disponible à la vente en France, alors que ces séries ou films (je pense notemment à Malcolm qui me fait bien rire) sont diffuses à la télé chez nous. De plus, je possède actuellement un lecteur mp3 Philips sur lequel est imposé un logo Windows pour signifier qu'il est compatible avec Windows Media, mais il n'est spécifié que dans la documentation qu'il est incompatible avec les DRM Windows. Et, comble du comble, je l'ai acheté à la FNAC, dont le P-DG a été chargé par Nicolas Sarkozy de la mission de lutte contre le piratage.
Là, je vous demande: La lutte contre le piratage est-elle réellement envisageable tant que les majors et circuits de distribution ne feront pas un petit effort de crédibilité de leur coté?
 
- Je lis (ou relis) 2 à 3 bouquins par semaines. Je tiens à vous rassurer, c'est pas de philosophie, mais du bon roman qui va bien .

Oui, moi aussi, dernièrement, j'ai relu "Oui-oui le petit pantin en bois" - bon, ça va bien, mais ça a un peu vieillit, quand même.

D'ailleurs, il y a dans les relations entre Oui-oui et son mentor, le nain Potiron, une relation qui n'est pas sans rappeler celle du disciple et de son maître très en vogue chez les anciens grecs - le cul en moins.

Comme quoi, qu'on le veuille ou non, on en revient toujours à la philosophie.
 
Ah bon ?... Que avec la bouche, alors ?... :confused:
Hum...

Rien n'est dit, mais ce n'est pas à toi que j'apprendrais toute la mythologie sexuelle autour des nains...
Et ce pauvre pantin qui ne sait pas dire non...

Hardcore, Oui-oui, hardcore !



Bon, sinon, avant de se faire effacer, t'as un avis sur le piratage ?
 
Plus ou moins en rapport avec le sujet...

L'autre jour j'achète sur le Music Store Apple un album. Comme je le disais dans un post précédent, à peine moins cher que si je le prenais à la fnac, et en plus je le grave et si je veux le livret, je me l'imprime et je l'agrafe. C'est un choix, bon.

Je repère, sur le site du chanteur, que ce disque comporte des bonus open disc. J'insère donc mon album, acheté légalement à mort avec ma visa pas volée, et... rien. Pas plus de bonus que de beurre au fondement d'un squonce.

Je clique donc sur "signaler un bug" via le lien adapté sur le site de open disc et je fais fort civilement part de mon étonnement stupéfactionatoire sur le fait que je ne vois pas pourquoi je ne peux acceder aux bonus auxquels tout acheteur à droit. D'autant que rien, lors de mon achat, n'indiquait que le produit en ligne était différent du physique distribué en magasin.

Voici la réponse du support technique :

Monsieur,

les achats digitaux en ligne peuvent bénéficier des bonus Opendisc® néanmoins la maison de disque n'a pas souhaité donner cette possibilité, ainsi l'accès au site privé est réservé uniquement aux possesseurs du CD original.

Cordialement.

L'équipe Support Opendisc®.


Je suis donc, malgré les 10 euros versés à cette maison de disque, considéré comme un plus que pirate. En effet, si j'avais copié le disque original, peut être que les bonus fonctionneraient ? Et même si... J'aurais eu le disque gratos, sans bonus, pareil que celui que j'ai acheté.

Cette maison de disque est celle de Monsieur Pascal Homme de couleur. Celui-là même qui explique que le piratage c'est mal.
Dites moi, Monsieur Homme de couleur, et baiser la tronche des acheteurs, c'est bien ? Ou comment fabriquer du pirate, par Pascal Nègre.
 
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Réactions: WebOliver
L'autre jour j'achète sur le Music Store Apple un album. Comme je le disais dans un post précédent, à peine moins cher que si je le prenais à la fnac

Fais gaffe, m****, tu vas nous attirer jeanmiche, avec tes con**ries, encore heureux que ça ne soit pas un disque LaCie, ton album ! :eek:

:D