En qualité de formateur, je vois passer un paquet de jeunes et moins jeunes dont le seul espoir (enfin j'exagère un peu) est de pouvoir faire enfin ce qui leur plait.
Mes conseils d'orientation, je ne les ai jamais suivis car primo j'avais largement les moyens, secundo c'est de ma vie dont il s'agit et pas du remplissage de telle ou telle filière.
Bien sur, pour le plus grand nombre le choix se restreint souvent à trois fois rien parce que :
1 - les résultats scolaires ne sont pas à la hauteur des exigences des orientateurs : mais sur ce point on pourrait légitimement se poser quelques questions.
2 - les orientateurs ne sont pas dans la vraie vie et moins encore dans la projection. Ils connaissent une partie des filières, les plus classiques et tout ce qui sort de l'ordinaire est proprement négligé.
3 - le temps qu'il est nécesssaire pour faire une orientation est autrement plus important que celui que les dits orientateurs peuvent consacrer.
4 - les moyens d'évaluation autres que les résultats scolaires sont peu utilisés. (cela rejoint le point 1)
5 - on travaille sur des filières "fermées", les escapades, les parcours variés ne sont pas favorisés, on veut spécialiser alors que nombreux sont ceux qui veulent s'ouvrir.
Avec tout ça, soit on a des parents qui mettent le paquet, donnent de la confiance et encouragent le choix de leur enfant, soit on atterrit dans une filière X, Y ou Z pour un bon moment.
PS : mon parcours "accidenté" me sert bien maintenant => Bac E (maths et technques), un bout de fac de sciences passer à jouer au tarot et à faire les piquets de grève, fac d'éco, licence, Gestion, Arts du Spectacle, Informatique... Et je compte bien faire autre chose encore.
Certes comme le dit etudiant69, la paie ne suit pas toujours, mais entre paie et confort, moi j'ai choisi. Je travaille pour vivre et pas le contraire.