Vous souvenez-vous ??...

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A cet instant très précis je me souviens de ces "types", de ces chansons...de nos histoires...
Notamment cette histoire...(merci R1 pour cette chanson)

Elle passait sa vie à attendre des sentiments de rechange
Des gens usés qui ressemblent à des voleurs......
Des cailloux ! Fallait faire face à cette femme flêtrie de flême et d'ennuie
Mais comme ici rien n' se passe sauf dimanche après midi

Rien ne pourra s'étendre, comme elle était étendue
Une rose un dimanche, de pluie, bien entendu

J' passais ma vie à me répendre à m' endormir saoul à lier
On allait si mal ensemble c' est c' qui m' a plu.....en premier
Un jour du mois de Décembre on l'a retrouvé noyé
C' était de ma faute il me semble, je n' l' ai pas vu......tomber

Depuis ce sombre dimanche, plutôt que d' quitter la France
J' vomis chaque soir sur les quais, tranquille tous mes regrets....

Rien ne pourra s'étendre, comme elle était étendue........
Une larme, un silence, une fable, innatendue.....
 
Je me souviens de Besançon, en 1990, où j'y ai effectué mon service militaire.
Pendant les premiers jours d'incorporation, on nous a fait visiter le musée de la résistance et de la déportation.
Nous étions une cinquantaine à parcourir les allées, équipés d'un walkman racontant toute la chronologie des évenements de la seconde guerre mondiale.
Alors que la plupart des gens ont terminé leur visite en quatrième vitesse, nous étions une poignée à contempler, à la cadence imposée par la bande sonore du balladeur, l'horreur de la déportation.
Plus on avançait plus nous étions envahit par le dégout, la nausée, la révolte.
Nous n'avons pas pu terminer la visite, non pas parce qu'on était horrifié, mais parce qu'on nous pressait de sortir.

buchenwald24.jpg
 
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:zen:


Dans une petite boîte, ce soir j'ai mis une toute petite fée....
Un petit bout de nuage, quelques gouttes de rosée que je remplace tous les matins...
Elle reste là, elle attend..
Elle attend qu'on la prenne dans le creux de sa main, juste comme ça pour la regarder, surtout le soir, quand les bruits du jour sont partis.
Si on a envie de lui parler, on peut le faire, on peut lui dire tous les mots que l'on veut.
Elle aime les mots doux, tout doux.
Parfois, elle vient se poser sur ton bureau, on sait qu'elle est là, on ne la voit pas, mais on l'imagine...
 
Je me souviens ...

- Que c'est bon d'exorciser le silence teint de noir...
- Que la Vie est toujours pleine de hasards...
- D'aires de turbulence, impalpables et stériles...
- Que l'existence se mange avec les épluchures...
- De fragments de Vécus agrémentés de mots...
- De nuits courtes, d'Amours Voraces...
- De mots porteurs d'effluves et de miasmes appartenant désormais à un autre univers...
- Que nos rêves et nos visions sont uniques et propres à nous..
- Qu'une femelle est une espèce qui allie aux meilleurs qualités de l'animal, les défauts de l'Être Humain...
- Que plus une chose est rare, plus on la désire...
- Que l'absence de quelqu'un est parfois plus perceptible que sa présence...
- Que plonger dans le sommeil comme on s'enfonce dans une caverne...c'est jouissif...
- De tourbillons de rêves angoissants...
- D'un labyrinthe érudit assez jouissif...
- Que des fois c'est bon de se vider de la crasse et de l'amertume d'une seule journée de solitude...
- Et puis de rêves fous de me barrer loin de tout, pour mâter des surfeurs sur une plage au Chili par exemple et avec une Copine... en plus...

:D :zen: :love: and Peace...
 
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Au milieu des cartons, je me souviens de ce 27 juillet où j'ai dit "oui" en pensant que c'était pour la vie.
Je me souviens d'un 24 août plus que sombre
Je me souviens d'un 31 décembre qui me fait dire que finalement, dire "oui" à deux personnes différentes, ça doit être possible
 
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fabienr a dit:
Au milieu des cartons, je me souviens de ce 27 juillet où j'ai dit "oui" en pensant que c'était pour la vie.
Je me souviens d'un 24 août plus que sombre
:zen:



Je me souviens d'un 31 décembre qui me fait dire que finalement, dire "oui" à deux personnes différentes, ça doit être possible
on sera invités ? :siffle:
 
Je me souviens de ce grand tilleul dans le jardin de la maison de campagne de mes grands-parents.
Ce grand et magnifique tilleul planté par mon arrière grand-père que j'ai très peu connu mais qui a eu le temps de m'apprendre a marcher avec un bâton de bois ;)
Je me souviens de ces réunions de famille années sur années, tous ces 15 Août à manger le méchoui et à boire des canons sous ce tilleul que l'on croyait solide jusqu'à l'éternité.

Ce tilleul n'entendra plus nos rires désormais; et il ne me reste plus que son souvenir puisque j'ai appris ce matin une nouvelle limite de la bêtise humaine : mes grands parents s'étaient enfin décider à couper trois vieux arbres qui ne donnaient plus de fruits dans le verger...la semaine dernière, les élagueurs sont passés dans ce jardin et ont confondu un vieil erable avec CE tilleul :mad: :mad: :mad: :mad: :mad: :mad:

Je me souviens que l'Homme est le plus grand destructeur sur cette Terre.....
 
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Je me souviens d'un mois de juillet 76, été caniculaire où nous déménagions d'une cité HLM pour un pavillion à la campagne. Les coussins volaient de la fenêtre du 4 eme étage et venaient se poser dans mes bras. Les choses étaient simples et la vie, pacifique.

Je me souviens de l'hiver 86 dans ma chambre d'hôpital réservée, où j'avais eménagé pour un bout de temps. Les flocons de neige virvoltaient, derrière les doubles vitrages du 3eme étage, et venaient s'écraser contre ma tête protegée. Les choses étaient compliquées et la vie, militaire.

Je me souviens d'un mois de Septembre 94, il et elle sont entrés dans ma vie. Les mots tendre glissaient d'étage en étage jusqu'au ciel, d'un "il" virile et beau à "elle" belle et sensible, je les acceuillais sur mon sein, perclue de tendresse. Les choses étaient nouvelles, et la vie magnifique.
 
supermoquette a dit:
p'tain m'souviens d'rien

Pourquoi ça ne m'étonne pas ?! :p
Ca veut ptet dire qu'il faut que tu changes de bouteille ! Prend du plus costaud !!!
Fini le "rouge" :D :D
:love:

PS:y'a pas de doute t'es un Dieu ici di don!
 
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Réactions: supermoquette
christelle75015 a dit:
Je me souviens d'un mois de juillet 76, été caniculaire où nous déménagions d'une cité HLM pour un pavillion à la campagne. Les coussins volaient de la fenêtre du 4 eme étage et venaient se poser dans mes bras. Les choses étaient simples et la vie, pacifique.

Je me souviens de l'hiver 86 dans ma chambre d'hôpital réservée, où j'avais eménagé pour un bout de temps. Les flocons de neige virvoltaient, derrière les doubles vitrages du 3eme étage, et venaient s'écraser contre ma tête protegée. Les choses étaient compliquées et la vie, militaire.

Je me souviens d'un mois de Septembre 94, il et elle sont entrés dans ma vie. Les mots tendre glissaient d'étage en étage jusqu'au ciel, d'un "il" virile et beau à "elle" belle et sensible, je les acceuillais sur mon sein, perclue de tendresse. Les choses étaient nouvelles, et la vie magnifique.

:zen:
 
christelle75015 a dit:
Je me souviens d'un mois de juillet 76, été caniculaire où nous déménagions d'une cité HLM pour un pavillion à la campagne. Les coussins volaient de la fenêtre du 4 eme étage et venaient se poser dans mes bras. Les choses étaient simples et la vie, pacifique.

Je me souviens de l'hiver 86 dans ma chambre d'hôpital réservée, où j'avais eménagé pour un bout de temps. Les flocons de neige virvoltaient, derrière les doubles vitrages du 3eme étage, et venaient s'écraser contre ma tête protegée. Les choses étaient compliquées et la vie, militaire.

Je me souviens d'un mois de Septembre 94, il et elle sont entrés dans ma vie. Les mots tendre glissaient d'étage en étage jusqu'au ciel, d'un "il" virile et beau à "elle" belle et sensible, je les acceuillais sur mon sein, perclue de tendresse. Les choses étaient nouvelles, et la vie magnifique.

:love: c'est beau, tu mérite un p'tit quelque chose :love:
 
christelle75015 a dit:
Je me souviens d'un mois de juillet 76, été caniculaire où nous déménagions d'une cité HLM pour un pavillion à la campagne. Les coussins volaient de la fenêtre du 4 eme étage et venaient se poser dans mes bras. Les choses étaient simples et la vie, pacifique.

Je me souviens de l'hiver 86 dans ma chambre d'hôpital réservée, où j'avais eménagé pour un bout de temps. Les flocons de neige virvoltaient, derrière les doubles vitrages du 3eme étage, et venaient s'écraser contre ma tête protegée. Les choses étaient compliquées et la vie, militaire.

Je me souviens d'un mois de Septembre 94, il et elle sont entrés dans ma vie. Les mots tendre glissaient d'étage en étage jusqu'au ciel, d'un "il" virile et beau à "elle" belle et sensible, je les acceuillais sur mon sein, perclue de tendresse. Les choses étaient nouvelles, et la vie magnifique.

:zen:
 
Je mesouviens de chaque jour où chacune m'a dit qu'elle m'aimerait pour la vie... je me souviens de chaque montée d'adrénaline en entendant ces simples mots... Je me souviens de chaque "restons quand même amis"... de chaque gouffre qui s'ouvrait alors sous mes pieds... Le drame ; c'est justement que je me souviens... et des pires conneries que j'ai pu faire pour tenter d'oublier...
 
Je me souviens :
- De cette maison de campagne de mes grands-parents à Livron-sur-Drôme.
- De ma Mamé qui faisait descendre le goûter dans un panier.
- Des cerisiers collants ou on allait se gaver du plaisir rouge des cerises juteuses
- Des tirs de noyaux de cerises... du haut de l'arbre
- Des recommandations de Mamé de ne pas "piquer" les pêches du voisin agriculteur
- De ces pêches tellement grosses parfois qu'elles en étaient invendables
- Des escapade vers la Drôme, et des pieds dans l'eau et sur les galets
- De la Simca 1100 break couleur caramel (à vrai dire elle ressemblait à un gros caramel) de Papé
- De la tendresse de ce Papé parti trop vite.


Je me souviens :
- d'être retourné dans cette maison adolescent
- de mes souvenirs d'enfance souillés par la saleté, la convoitise et la vulgarité de la 3e femme de mon oncle.

Je me souviens de Mamé :
- Visitant "ses petits vieux"... alors qu'elle avait 75 ans.
- Mourant de chagrin à la mort de mon oncle
- Sur son lit de maison de retraite "parmis ces petits vieux" qu'elle avait fini par rejoindre, et ou j'emmenais mes filles pour que Mamé puisse les voir.
- Sur son dernier lit, le visage serein. Je me souviens de ma fille de 4 ans me prenant dans les bras pour me consoler...

Je veux me souvenir de cette femme formidable :
- Pleine de force de caractère et de douceur.
- Pour qui un livre était un vrai trésor.
- Qui m'a gardé la première année de ma vie alors que je portais le même prénom que son fils aîné mort à 1 an...
 
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