autre mooeurs ! autre train

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La mer
Qu'on voit danser le long des golfes clairs
A des reflets d'argent
La mer
Des reflets changeants
Sous la pluie

La mer
Au ciel d'été confond
Ses blancs moutons
Avec les anges si purs
La mer bergère d'azur
Infinie

Voyez
Près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
Voyez
Ces oiseaux blancs
Et ces maisons rouillées

La mer
Les a bercés
Le long des golfes clairs
Et d'une chanson d'amour
La mer
A bercé mon coeur pour la vie
 
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme, Tatatin
Moi la mer elle m'a pris
Je m' souviens un Mardi
J'ai troqué mes santiags
Et mon cuir un peu zone
Contre une paire de docksides
Et un vieux ciré jaune
J'ai déserté les crasses
Qui m' disaient "Sois prudent"
La mer c'est dégueulasse
Les poissons baisent dedans


Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons


 
attaque,attaque la draille
le foutu cacatois
et tire dessus canaille
j'sais qu'un jour on l'aura
on s'foutra sur le dos
avant d'faire un trou dans l'eau

mais maintenant faut attaquer gars
faut attaquer le cacatois
faut l'affaler comme il se doit

l'cuistot promet d'la viande
mais on n'a qu'des gourdanes
on f'ra cracher la grande
puis faut remuer ses cannes
a coup d'surin dans l'dos
y'nous f'ra du gigot

trois jours a liverpol
une bordée dans les pubs
on ira voir les poules
un bain dans un bathetub
un cul pour les paluches
on's'fait pour les greluches

mais maintenant faut attaquer gars
faut attaquer le cacatois
faut l'affaler comme il se doit





MICHEL TONNERRE
 
C'est dans la cale qu'on met les rats, houla la houla,
C'est dans la cale qu'on met les rats, houla houla.

Parés à virer,
Les gars, faudrait haler.
On se reposera quand on arrivera
Dans le port de Tacoma.

C'est dans la mer qu'on met les mâts, houla la houla,
C'est dans la mer qu'on met les mâts, houla houlala.

Parés à virer,
Les gars, faudrait haler.
On se reposera quand on arrivera
Dans le port de Tacoma.

C'est dans la pipe qu'on met le tabac, houla la houla,
C'est dans la pipe qu'on met le tabac, houla houlala.

Parés à virer,
Les gars, faudrait haler.
On se reposera quand on arrivera
Dans le port de Tacoma.

C'est dans la gueule qu'on se met le tafia, houla la houla,
C'est dans la gueule qu'on se met le tafia, houla houlala.

Parés à virer,
Les gars, faudrait haler.
On se reposera quand on arrivera
Dans le port de Tacoma.

Mais les filles, ça se met dans les bras, houla la houla,
Mais les filles, ça se met dans les bras, houla houlala.

Parés à virer,
Les gars, faudrait haler.
On se reposera quand on arrivera
Dans le port de Tacoma.

 
Dans le port d'Amsterdam
Y'a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
Y'a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Amsterdam
Y'a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes

Dans le port d'Amsterdam
Y'a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
À croquer la fortune
À décroisser la lune
À bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le coeur des frites
Que leurs grosses mains invitent
À revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant

Dans le port d'Amsterdam
Y'a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D'un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s'entendre rire
Jusqu'à ce que tout à coup
L'accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur batave
Jusqu'en pleine lumière

Dans le port d'Amsterdam
Y'a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d'Amsterdam
De Hambourg ou d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam

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Je ne sais pas à quelle heure part
Ce triste train pour Amsterdam
Qu'un couple doit prendre ce soir
Un couple dont tu es la femme
Et je ne sais pas pour quel port
Part d'Amsterdam ce grand navire
Qui brise mon coeur et mon corps
Notre amour et mon avenir
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t'aime encor'
Mais je sais que je t'aime encor'

 
Je t'aime encore plus quand tu n'es pas là
Non pas que je t'aime moins près de moi
Mais je t'aime encore plus quand tu n'es pas là
Car je peux rêver de toi
Y a pas moyen quand nos sortons
De rentrer à une heure normale
Tu demeures frais comme un gardon
Moi je m'éteins et deviens pâle
Mais le matin y a plus personne
Je me fais un mauvais sang fou
Pa-pattes en rond, toi tu ronronnes
Oubliant tous nos rendez-vous
Je t'aime encore plus quand tu n'es pas là
Non pas que je t'aime moins près de moi
Mais je t'aime encore plus quand tu n'es pas là
Car je peux rêver pour toi
Pardon mon amour de te dire tout ça
Mais viendra le jour où tu le verras

Je t'aime encore plus quand tu n'es pas là
Non pas que je t'aime moins près de moi
Mais je t'aime encore plus quand tu n'es pas là
Car je peux rêver de toi
Quand tu es loin le temps me dure
Je repense à nos discussions
Tes intentions me semblent pures
J'finis par te donner raison
J'idéalise notre amour
Ne te trouvant que des vertus
Mais lorsque que tu es de retour
Je comprends que parfois l'on tue
Je t'aime encore plus quand tu n'es pas là
Non pas que je t'aime moins près de moi
Mais je t'aime encore plus quand tu n'es pas là
Car je peux rêver pour toi

Je t'aime encore plus quand t'es contre toi
J'ai chaud je suis bien dans tes bras
Je ferme les yeux, tu ne parles pas
Et je peux rêver de toi.


 
Dans tes bras
Je suis au bout du monde
Dans tes bras
Rien n'existe que toi
Et le poids
De mon corps qui t'écrase
Fait naître en nous l'extase
De la mort et l'amour

Dans tes bras
J'ai l'âme vagabonde
Dans tes bras
Aux flammes de ton coeur
Mon bonheur
Me porte au bord du gouffre
De ma joie qui ne souffre
Que d'un trop plein d'amour

Je plane plane et je m'enivre
De te rêver les yeux mi-clos
J'ai tant besoin de toi pour vivre
J'ai temps d'amour à fleur de peau

Dans tes bras
Quand le plaisir m'inonde
Dans tes bras
Je rêve et je frémis
Quand la nuit
Tu me dis à l'oreille
Ces mots qui m'émerveillent
Et bousculent ma vie

Dans tes bras
Je m'accorde une trêve

 
Vient on sort bras dessus bras dessous
Tu m'aimes encore et moi par dessus tout
On sort, le temps est doux, pas besoin de pardessus
On s'habille bras dessous bras dessus

Viens on va flâner le long des rues
Au gré des pas en savoir un peu plus
Savoir encore une fois ce qu'on a toujours su
Qu'on est bien bras dessous dessus

On dirait que les passants se font moins d'mauvais sang
Y'en a même qui s'enlacent tout comme nous
C'est délassant d'aller d'enlaçant
Bras dessus bras dessous

Les vitrines ont beau nous faire de l'œil
On passe à l'as, on se balade à l'œil
Avec ta compagnie on décolle pour pas un sou
C'est plein ciel, bras dessus dessous

Tiens, une goutte, il va pleuvoir
Tant pis pour nos liquettes
Tu aimes la pluie sur les boulevards
Quand elle fait des claquettes

Les claquettes ça me rappelle ce mec
Un Gene Kelly qui buvait plutôt sec
Eh bien moi qui ne bois que du Vichy Celestin
J'ai trouvé une musique en chemin

Ah ! c'est pas mal, ce sera une ballade qui raconte une balade

On dirait que les passants se font moins d'mauvais sang
Y en a même qui s'enlacent tout comme nous
C'est délassant d'aller s'enlaçant
Bras dessus bras dessous

 
La pluie fait des claquettes
Sur le trottoir à minuit
Parfois je m'y arrête
Je l'admire, j'applaudis
Je suis son chapeau claque
Son queue-de-pie vertical
Son sourire de nacre
Sa pointure de cristal

Bip, bip, bip, la pluie

 
Toute la pluie tombe sur moi
Et comme pour quelqu'un dont les souliers
Sont trop étroits,
Tout va de guingois
Toute la pluie tombe sur moi
De tous les toits
A chaque instant, je me demande vraiment
Ce qui m'arrive et ce que j'ai fait au Bon Dieu
Ou à mes aïeux pour
Qu'autant de pluie tombe, soudain comme ça... sur moi
Mais je me dis qu'au fond
J'en ai reçu bien d'autres dans ma vie
Que je m'en suis toujours sorti avec le sourire
Toute la pluie tombe sur moi
Oui mais... moi je fais comme si je ne la sentais pas
Je ne bronche pas, car
J'ai le moral et je me dis qu'après la pluie...
Vient le beau temps et moi j'ai tout mon temps

J'ai le moral et je me dis qu'après la pluie
Oui, je sais bien qu'après la pluie
Vient le beau temps
Et moi j'ai tout mon temps
Vient le beau temps
Et moi j'ai tout mon temps...

 
L'orage a fait tomber sur nous toute la pluie du ciel
L'orage nous a surpris mais en attendant l'arc-en-ciel
Moi je me suis abritée sous ton grand ciré
Sous ton ciré tu m'as serré

 
Je veux aller où le soleil brille
A travers la pluie
Où mon pauvre blouson
Me tient chaud
Echappant au vent du nord
Voguant au ciel d'été
On ricochant sur des vagues d'océan
 


Frissons glacés dans les entrailles
A zone-la-ville by night
Lorsque les laguioles signent en braille
L'échéance de ton bail
Lorsque les étoiles en fusion
Prennent ton dernier bastion
Et t'entraînent dans le tourbillon
De la danse des neutrons
Tu sais plus si c'est l'vent du nord
Qui souffle dans ton crâne un peu fort
Ou bien si c'est l'ombre du remords
Qui fait hurler les anges à la mort
 
Quand on arrive en ville
Tout l'monde change de trottoir
On a pas l'air virils
Mais on fait peur à voir
Des gars qui se maquillent
Ça fait rire les passants
Mais quand ils voient du sang
Sur nos lames de rasoir
Ça fait comme un éclair dans le brouillard
Quand on arrive en ville...

Nous tout c'qu'on veut c'est être heureux
Etre heureux avant être vieux
On n'a pas l'temps d'attendre d'avoir trente ans
Nous tout c'qu'on veut c'est être heureux
Etre heureux avant être vieux
On prend tout c'qu'on veux mais en attendant

Quand on arrive en ville
On arrive de nulle part
On vit sans domicile
On dort dans les hangars
Le jour on est tranquille
On passe incognito
Le soir on change de peau
Et on frappe au hasard
Alors préparez vous pour la bagarre
Quand on arrive en ville...

Quand la ville souterraine
Est plongée dans le noir
Les gens qui s'y promènent ressortent sur des brancards

On agit sans mobile
Ça vous paraît bizarre
C'est p't être qu'on est débile
C'est p't être par désespoir
Du moins c'est ce que disent les journaux du soir
Quand on arrive en ville

Nous tout ce qu'on veut, c'est être heureux
Etre heureux avant d'être vieux
On a pas le temps d'attendre d'avoir trente ans
Nous tout ce qu'on veut, c'est être heureux
Etre heureux avant d'être vieux
Nous on prend tout ce qu'on peut en attendant

Quand viendra l'an 2000 on aura 40 ans
Si on vit pas maintenant, demain il sera trop tard
Qu'est-ce qu'on va faire ce soir
On va peut-être tout casser
Si vous allez danser ne rentrez pas trop tard
De peur, qu'on égratigne vos Jaguars
Préparez vous pour la bagarre
C'est la panique sur les boulevards
Quand on arrive en ville


 
Ca y est, le grand incendie
Y'a l'feu partout, emergency
Babylone, Paris s'écroulent
New-York City, Iroquois qui déboulent
Maintenat... Allez

London, Delhi, Dallas dans l'show
Hommage à l'art pompier
T'entends les sirènes, elles...
Sortent la grande échelle
Vas-y... Go!

Hommage à l'art tectonique
Un techno-picnic sur la terre eventrée
Mais la faille est creusée, atomisée
Claudia Schiffer dit qu'elle a même pas peur
Et tout le monde aupplaudit à la télé
Ressaisis-toi, ressaisis-toi
Faut courir maintenant, elle, elle est dans un bunker
Y'a plus de programme, y'a même plus d'heure
A vous l'antenne

C'est l'incendie, le grand incendie
C'est l'incendie, le grand incendie
C'est l'incendie, le grand incendie

C'est le raz-de-marée
Les rats peuvent plus se marrer
S'enfuir s'cacher
Dans une planque s'enterrer
La marge est infime
Au bord de l'abîme
Implosion, explosion, mort aux cons riment
Carpules, salauds
Bourgeois, blaireux
Chacun pour soi, ça détale dès qu'on a eu le déclic
Wanadoo
Do wap a doo
I wanna, I wanna, wanna go with you
Trop tard, petit, petit malin
Indemnités c'est peanuts t'auras rien
Cours ! Cours ! Cours ! Cours !
No limit à la fuite
Accélère

Accélère, c'est pas le moment
Tu crois toujours que tu peux t'arrêter
Te jeter dans un coin te coucher
Oublier la cadence

C'est l'incendie, le grand incendie
l'incendie, le grand incendie...
 
Le monde est fou, fou, fou, fou voyez-vous !
Le monde est fou, fou, fou, fou voyez-vous !

J'ai envoyé du pain pour sauver les enfants
Qui meurent de faim dans le petit écran
Quelle surprise en voyant qu'un militaire
S'envoyait tout cru mon sandwich au gruyère
Car voyez-vous notre pays est amoureux de ses bébés
Il leur envoie des caisses entières de balles de revolver

Le monde est fou, fou, fou, fou voyez-vous !
Le monde est fou, fou, fou, fou voyez-vous !

S'il est une morale alors gagnons
À connaître la fin de la chanson
Mais pour cela il n'est pas nécessaire
D'attendre que le monde soit mis en bière
Car voyez-vous il suffit d'être amoureux de la vie
Et si vous le dites avec des fleurs évitez les soucis

Le monde est fou, fou, fou, fou voyez-vous !
Le monde est fou, fou, fou, fou voyez-vous !

 
Love me, please love me
Je suis fou de vous
Pourquoi vous moquez-vous chaque jour
De mon pauvre amour?

Si j'en crois votre silence
Vos yeux pleins d'ennui
Nul espoir n'est permis
Pourtant, je veux jouer ma chance
Même si, même si
Je devais y brûler ma vie

Love me, please love me
Je suis fou de vous
Mais vous, vous moquerez-vous toujours
De mon pauvre amour?

Devant tant d'indifférence
Parfois j'ai envie
De me fondre dans la nuit
Au matin je reprends confiance
Je me dis, je me dis
Tout pourrait changer aujourd'hui

Love me, please love me
Je suis fou de vous
Mais vous, vous moquerez-vous toujours
De mes larmes d'amour?
 
Rien qu'une larme dans tes yeux,
C'est toujours ta seule réponse,
Quand je te dis qu'il vaudrait mieux,
Ne plus se revoir nous deux
J'étais certain cette fois
Que tu me retiendrais
On se trompe quelques fois
Une larme a tout changé
Rien qu'une larme dans tes yeux,
Et soudain je réalise
Je réalise que de nous deux
C'est moi le plus malheureux
Par ma faute trop de fois
Mon amour tu as pleuré
J'ai voulu partir cent fois
Et cent fois je suis resté.
Rien qu'une larme dans tes yeux,
Je comprends combien je t'aime
Je t'aime et je veux te le dire
Je veux te revoir sourire
Rien qu'une larme dans tes yeux,
C'est toujours ta seule réponse,
Rien qu'une larme dans tes yeux,
Je veux te revoir sourire
Rien qu'une larme dans tes yeux,
Je comprends combien je t'aime

 
Ne pleure pas Jeannette,
Tra, lallallallalla lla llallalla lla lla,
Ne pleure pas Jeannette,
Nous te marierons, Nous te marierons,

Avec le fils d'un prince,
Tra, lallallallalla lla llallalla lla lla,
Avec le fils d'un prince,
Ou celui d'un baron, Ou celui d'un baron

Je ne veux pas d'un prince,
Tra, lallallallalla lla llallalla lla lla,
Je ne veux pas d'un prince,
Encore moins d'un baron ! Encore moins d'un baron !

Je veux mon ami Pierre,
Tra, lallallallalla lla llallalla lla lla,
Je veux mon ami Pierre,
Celui qui est en prison, Celui qui est en prison,

Tu n'auras pas ton Pierre,
Tra, lallallallalla lla llallalla lla lla,
Tu n'auras pas ton Pierre,
Nous le pendouillerons, Nous le pendouillerons,

Si vous pendouillez Pierre,
Tra, lallallallalla lla llallalla lla lla,
Si vous pendouillez Pierre,
Pendouillez moi avec, Pendouillez moi avec,

Et l'on pendouilla Pierre,
Tra, lallallallalla lla llallalla lla lla,
Et l'on pendouilla Pierre,
Et sa Jeannette avec, Et sa Jeannette avec

A cett' histoire si triste,
Tra, lallallallalla lla llallalla lla lla,
A cett' histoire si triste,
Tous les gens pleureront, Tous les gens pleureront  
 
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