autre mooeurs ! autre train

Statut
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Elle voulait un enfant
Moi je n'en voulais pas
Mais il lui fut pourtant facile
Avec ses arguments
De te faire un papa
Cécile, ma fille

Quand son ventre fut rond
En riant aux éclats
Elle me dit: "Allons, jubile
Ce sera un garçon"
Et te voilà
Cécile, ma fille

Et te voilà et me voici, moi
Moi, j'ai trente ans, toi, six mois
On est nez à nez, les yeux dans les yeux
Quel est le plus étonné des deux?

Bien avant que je t'aie
De fill's j'en avais eues
Jouant mon c?ur à... face ou pile
De la brune gagnée
A la blonde perdue
Cécile, ma fille

Et je sais que bientô"t
Toi aussi tu auras
Des idé,es et puis des idylles
Des mots doux sur tes hauts
Et des mains sur tes bas
Cécile, ma fille

Moi, je t'attendrai toute la nuit
T'entendrai rentrer sans bruit
Mais au matin c'est moi qui rougirai
Devant tes yeux plus clairs que jamais

Que toujours on te touche
Comme moi maintenant
Comme mon souffle sur tes cils
Mon baiser sur ta bouche
Dans ton sommeil d'enfant
Cécile, ma fille
Cécile

 
Enfants de tout pays
Tendez vos mains meurtries
Semez l'amour
Et puis donnez la vie
Enfants de tout pays
Et de toutes couleurs
Vous avez dans le coeur
Notre bonheur

C'est dans vos mains
Que demain
Notre terre
Sera confiée
Pour sortir de la nuit
Et notre espoir
De revoir la lumière
Est dans vos yeux
Qui s'éveillent ? la vie
Séchez vos larmes
Jetez vos armes
Faites du monde
Un paradis
 
La morte et ses mains tristes
Arrive au Paradis.

"D'où reviens-tu, ma fille
Si pâle en plein midi?

Je reviens de la terre
Où j'avais un pays,

De la saison nouvelle
Où j'avais un ami.

Il m'a donné trois roses
Mais jamais un épi.

Avant la fleur déclose,
Avant le blé mûri,

Hier il m'a trahie.
J'en suis morte aujourd'hui.

Ne pleure plus ma fille
Le temps en est fini.

Nous enverrons sur terre
Un ange en ton pays.

Quérir ton ami traître,
Le ramener ici.
N'en faites rien, mon Père
La terre laissez-lui.

Sa belle y est plus belle
Que belle je ne suis,

Las ! et faudra, s'il pleure
Sans elle jour et nuit

Que de nouveau je meure
d'en avoir trop souci. "

 
La mort m'attend comme une vieille fille
Au rendez-vous de la faucille
Pour mieux cueillir le temps qui passe
La mort m'attend comme une princesse
A l'enterrement de ma jeunesse
Pour mieux pleurer le temps qui passe
La mort m'attend comme Carabosse
A l'incendie de nos noces
Pour mieux rire du temps qui passe

Mais qu'y a-t-il derrière la porte
Et qui m'attend déjà
Ange ou démon qu'importe
Au-devant de la porte il y a toi

 
Je t'attendrai à la porte du garage
Tu paraîtras dans ta superbe auto
Il fera nuit mais avec l'éclairage
On pourra voir jusqu'au flanc du coteau
Nous partirons sur la route de Narbonne
Toute la nuit le moteur vrombira
Et nous verrons les tours de Carcassonne
Se profiler à l'horizon de Barbeira
Le lendemain toutes ces randonnées
Nous conduiront peut-être à Montauban
Et pour finir cette belle journée,
Nous irons nous asseoir sur un banc

 
Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants

Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
Ell' cousant, lui fumant
Dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé

Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

Quand la saint' famill' machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux
N'empêch' que tout' la famille
Le pèr', la mèr', la fille
Le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduir' comme eux

Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu' c'est au hasard des rues
Sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour

Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
 
Quand descend le soir,
Je vais seul m'asseoir
Sur le banc de bois
Mais tu n'es pas là...

J'entends les pigeons
Qui roucoul'nt en rond,
J'entends les enfants
Qui s'amusent à la guerre, aux éléphants, gaiement.
Je vois, tour à tour,
Les amants d'amour
Echanger entre eux
Des baisers voluptueux.
J'entends la chanson d'l'automne
Dans les arbres qui frissonnent.
Quand descend le soir,
Que je vais m'asseoir
Sur le banc de bois
Mais tu n'es pas là.

 
J' mets tes photos dans mes chansons
Et des voiliers dans ma maison.
J' voulais m' tirer, mais j' me tire plus.
J' vis à l'envers, j'aime plus ma rue.
J'avais cent ans, j' me reconnais plus.
J'aime plus les gens depuis qu' j' t'ai vue.
J' veux plus rêver. J' voudrais qu' tu viennes
Me faire voler, me faire je t'aime.

Mais tu n'es pas là, et si je rêve, tant pis.
Quand tu t'en vas, j' dors plus la nuit
Mais tu n'es pas là, et tu sais, j'ai envie d'aller là-bas,
La fenêtre en face, et d' visiter ton paradis.

Ca y est. C'est sûr. Faut qu' j' me décide.
J' vais faire le mur et j' tombe dans l' vide.
J' sais qu' tu m'attends près d' la fontaine :
J' t'ai vue descendre d'un arc-en-ciel.
J' me jette à l'eau des pluies d'été.
J' fais du bateau dans mon quartier.
Il fait très beau, on peut ramer.
La mer est calme. On peut s' tirer.


Mais tu n'es pas là, et si je rêve, tant pis.
Quand tu t'en vas, j' dors plus la nuit
Mais tu n'es pas là, et tu sais, j'ai envie d'aller là-bas,
La fenêtre en face, et d' visiter ton paradis.
Mais tu n'es pas là, non...
Mais tu n'es pas là, et si je rêve, tant pis.
Quand tu t'en vas, j' dors plus la nuit...
Mais tu n'es pas là...
Mais tu n'es pas là... non, non...


 
Non! Rien de rien ...
Non ! Je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal tout ça m'est bien égal !

Non ! Rien de rien ...
Non ! Je ne regrette rien...
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé!

Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux !

Balayés les amours
Et tous leurs trémolos
Balayés pour toujours
Je repars à zéro ...

Non ! Rien de rien ...
Non ! Je ne regrette nen ...
Ni le bien, qu'on m'a fait
Ni le mal, tout ça m'est bien égal !

Non ! Rien de rien ...
Non ! Je ne regrette rien ...
Car ma vie, car mes joies
Aujourd'hui, ça commence avec toi !


 
Ah, tu verras, tu verras,
Tout recommencera, tu verras, tu verras
L'amour, c'est fait pour ça, tu verras, tu verras
Je ferai plus le con, j'apprendrai ma leçon
Sur le bout de tes doigts, tu verras, tu verras
Tu l'auras ta maison avec des tuiles bleues
Des croisées d'hortensias, des palmiers pleins les cieux
Des hivers crépitants près du chat angora
Et je m'endormirai, tu verras, tu verras
Le devoir accompli, couché tout contre toi
Avec dans mes greniers, mes caves et mes toits
Tous les rêves du monde

 
Je te donnerai
Tous les bateaux,
Tous les oiseaux, tous les soleils
Toutes les roses
Toutes les choses qui t'émerveillent
Petite fille de ma rue
Tu n'as jamais vu
Tous les bateaux
Tous les oiseaux, tous les soleils
L'île au trésor
Et les fruits et les abeilles
Ne pleure pas petite fille
Moi je t'ai rêvée
Tu es venue
O mon enfant, mon inconnue
Je t'ai trouvée
Dans cette rue...

Je te donnerai
Tous les bateaux,
Tous les oiseaux, tous les soleils
Je t'apprendrai le bruit des villes
Le nom des îles
Petite fille de ma rue...
Tu n'as jamais vu
Les goélands et les images de l'aurore
Quand l'océan
N'est pas encore un paysage
Ne pleure pas petite fille...
Viens...il y a des voiles
Sur les étoiles
O mon enfant mon inconnue
Il y a bal loin de ta rue

Je te donnerai
Tous les bateaux,
Tous les oiseaux, tous les soleils
Toutes les roses
Toutes les choses qui t'émerveillent
Petite fille de ma rue
Je te donnerai
Les océans, les goélands
Et les fruits d'or
L'île au trésor
Et les grands bals sur les étoiles
Ne pleure pas ô mon amour, la la la la la



 
Ne pleure pas, Jeannette,
Tra la la la la la la la la la la la la,
Ne pleure pas, Jeannette,
Nous te marierons
Nous te marierons

Avec le fils d'un prince, Tra la la ...
Avec le fils d'un prince,
Ou celui d'un baron
Ou celui d'un baron

Je ne veux pas d'un prince
Encor moins d'un baron

Je veux mon ami Pierre
Celui qu'est en prison

Tu n'auras pas ton Pierre
Nous le pendouillerons

Si vous pendouillez Pierre
Pendouillez-moi avec

Et l'on pendouilla Pierre
Et sa Jeannette avec.

 
Je serai pendu demain matin
Ma vie n’était pas faite
Pour les châteaux
Tout est arrivé ce soir de juin
On donnait une fête
Dans le château

Dans le château de Laze
Le plus grand bal de Londres
Lord et Lady de Laze
Recevaient le grand monde
Diamants, rubis, topazes
Et blanches robes longues
Caché dans le jardin
Moi je serrais les poings
Je regardais danser
Jane et son fiancé.

Je serai pendu demain au jour
Dommage pour la fille
De ce château
Car je crois qu’elle aimait bien l’amour
Que l’on faisait tranquille
Loin du château

Dans le château de Laze
Pour les vingt ans de Jane
Lord et Lady de Laze
Avaient reçu la Reine
Moi le fou que l’on toise
Moi je crevais de haine
Caché dans le jardin
Moi je serrais les poings
Je regardais danser
Jane et son fiancé.

Je serai pendu demain matin
Ca fera quatre lignes
Dans les journaux
Je ne suis qu’un vulgaire assassin
Un vagabond indigne
De ce château

Dans le château de Laze
Peut-être bien que Jane
A l’heure où l’on m’écrase
Aura un peu de peine
Mais ma dernière phrase
Sera pour qu’on me plaigne
Puisqu’on va lui donner
Un autre fiancé
Et que je ne pourrai pas
Supprimer celui-là








 
Il était un fou du roi
Qui vivait l'âme sereine
En un château d'autrefois
Pour l'amour d'une reine

Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus

Il y eut une grande chasse
Où les nobles deux par deux
Tous les dix mètres s'embrassent
En des chemins qu'on dit creux

Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus

Lorsque le fou vit la reine
Courtisée par un beau comte
Il s'enfut le coeur en peine
Dans un bois pleurer de honte

Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus

Lorsque trois jours furent passés
Il revint vers le château
Et alla tout raconter
Dans sa tour au roi là-haut

Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus

Devant tout ce qu'on lui raconte
Tout un jour le roi a ri
Il fit décorer le comte
Et c'est le fou qu'on pendit

Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus

 
Dieu que le monde est injuste
Lui si beau et moi si laid
Je te donnerais la lune
Tu ne voudrais pas m'aimer

Et lui sans faire un seul geste
Sans un mot, sans un regard
Il a mis de la tendresse
Au fond de tes grands yeux noirs

Tu lui donneras ton corps
Tu croiras à ses serments
Tu l'aimes pour le dehors
Sans voir ce qu'il y a dedans

Dieu que le monde est injuste
Lui seigneur et moi vaurien
Il te donnera la lune
Toi qui ne demandais rien

Dieu que le monde est injuste
Aime ton beau cavalier
La satin de ta peau brune
N'est pas pour les va-nu-pieds

Ma laideur est une insulte
À ta beauté insolente
Une erreur de la nature
Qui ne me fut pas aimante

Dieu que le monde est injuste
Notre lot n'est pas le leur
Nous n'avons pas de fortune
Mais eux, ont-ils donc un cœur ?

Ils sont nés dans la dentelle
Pour faire l'amour et la guerre
Mais nous pauvres vers de terre
Notre vie est bien plus belle

Et de quel côté est Dieu
Du côté des ostensoirs
Ou bien du côté de ceux
Qui le prient matin et soir ?

Ce Jésus que l'on adore
A-t-il toujours préféré
Les Rois Mages avec leur or
À nous autres pauvres bergers ?

Dieu que la vie est cruelle
Pour deux cœurs qui se cherchaient
Moi si laid et toi si belle
Comment pourrais-tu m'aimer ?


 
Il fait toujours beau temps
Pour deux coeurs qui s'aiment
L'hiver est un printemps
Pour deux coeurs qui s'aiment
Autour de nos vingt ans
La vie est si belle
Mon amour, tout nous appelle
Tout nous invite à nous aimer
Chaque jour de l'année.

 
Car vois tu chaque jour
je t'aime d'avantage,
Aujourd'hui plus qu'hier,
et bien moins que demain
 
Aujourd'hui peut-être, ou alors demain.
Moi les émotions, boudiou, ça me rend tout blême.
Je l'embrasserai... té: après demain,
Et si je peux pas l'embrasser moi-même...
Mais soudain ça m'a pris au petit matin.
On est déchaîné chez nous quand on aime
Et deux mois après... j'avais trois petits.
Nous sommes les rois dans notre Midi
 
De toutes les routes de France d'Europe
Celle que j'préfère est celle qui conduit
En auto ou en auto-stop
Vers les rivages du Midi

Nationale Sept
Il faut la prendre qu'on aille à Rome à Sète
Que l'on soit deux trois quatre cinq six ou sept
C'est une route qui fait recette
Route des vacances
Qui traverse la Bourgogne et la Provence
Qui fait d'Paris un p'tit faubourg d'Valence
Et la banlieue d'Saint-Paul de Vence
Le ciel d'été
Remplit nos cœur de sa lucidité
Chasse les aigreurs et les acidités
Qui font l'malheur des grandes cités
Tout excitées
On chante, on fête
Les oliviers sont bleus ma p'tite Lisette
L'amour joyeux est là qui fait risette
On est heureux Nationale 7.


 
vive les vacances les souris dansent
les expériences sans conséquences
vive les vacances on se fiance
adieu prudence y a pas d'offense
merci l'été pelin de rires et de joies
ça durera ce que tu dureras
mais pour l'heure on est a la bronzette
et a la sieste améliorée
la mer est bleue on croirait une chanson de Trenet
 
Statut
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