"banlieue 13" au 20h ?

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Ce sujet est fermé.
Eh bien, non, tu peux me croire... elle est bien là, accrochée au bas de ton dos... ;)

Mais, avec tout le respect que je dois à ta génitrice, comment peut-on grandir sereinement en étant abreuvé de telles sornettes ;)

Et après, on s'étonne que ça s'affronte dans les quartiers !
 
starmac a dit:
Eh bien, non, tu peux me croire... elle est bien là, accrochée au bas de ton dos... ;)

Mais, avec tout le respect que je dois à ta génitrice, comment peut-on grandir sereinement en étant abreuvé de telles sornettes ;)

Et après, on s'étonne que ça s'affronte dans les quartiers !

Ce n'était pas ma génitrice, mais je la considère comme ma deuxième mère. Elle nous gardait quand mes parents partaient en voyage. Avec elle on faisait des énormes paella avec ce qu'on pêchait au bord de la mer avec tous les gosses du quartier sous une énorme tente faite avec des draps blancs. Je pense qu' avoir vécue des choses comme ça, rend les hommes plus sereins.:)

Si dans les banlieues (ici ou ailleurs) les jeunes auraient la chance de vivre quelque chose dans ce genre, on en serait pas là. Ils garderaient espoir ... Pas tout le monde a la force de s'en sortir:(
Alors tu vois, je préfère les sornettes qui font rêver aux réalités qui ôtent tout espoir.:)
Arrivé a l'âge adulte, il sera toujours temps de tomber dans la réalité.

P.S.: Ma deuxième mère est analphabète et d'une grande sagesse.:love: :love:
 
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Réactions: yoffy et macelene
katelijn a dit:
Quand j'étais petite, ma deuxième mère me disait que la lune était partie de la terre parce qu'elle
était fachée.
:love: :love:
En tout cas c'est très joliment répondu :)

katelijn a dit:
P.S.: Ma deuxième mère est analphabète et d'une grande sagesse.
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Je trouve que la sagesse est une notion largement abstraite ;)
Peut être a t'on trop souvent eu tendance à lui donner un sens culturel propre.
Heuresement qu'il n'y a pas de vérité et que, d'une certaine manière; l'habit ne fait pas le moine comme on dit :D
 
Revenons à nos moutons...
Après tout, les voitures brulent dehors !
Et ici, on parle culture, pire : sens culturel propre...

Encore un nid d'intellos gauchistes ;)

Bon, je sais bien qu'on ne parle pas de politique mais je reste dans le sujet en vous signalant ce lien :
http://www.neteco.com/article_20051107103855_.html
 
chnoub a dit:
allez bientot ils vont faire cramer les postes, les hopitaux..


Soignez une certaine partie de la population devient de plus en plus difficile dans les grandes villes de France et de Belgique.
Des congrès sont organisés, les médecins chef ont beau essayer de faire bouger les autorités rien ni fait.

Comme d'hab, il faudra quelques carnages... ;)
 
Foguenne a dit:
Comme d'hab, il faudra quelques carnages... ;)

Oui... Il va y avoir des morts... Vous le savez? ... Et après il y aura une grande messe expiative de faux culs qui viendront nous dire qu'il faut en tirer des leçons et faire en sorte que ça ne se reproduise jamais... J'en ai la nausée à l'avance... :sick:

Je pense toujours à Michèle qui a eu la moitié de la tête arrachée par le tir d'un CRS en rentrant chez elle, à Ajaccio en 1980... Alors qu'elle sortait de chez nous...
 
Une traduction d'un article paru dans le New York Post.
Une analyse parmi d'autre.
Ce problème est tellement complexe que pour essayé d'y comprendre quelques choses il est intéressant de lire plusieurs point de vue même si certains peuvent sembler choquant.
C'est "amusant" de voir les américains faire un lien, parfois ténu, entre ces événements et ceux d'Irak.

"Quand la nuit tombe, les « incidents » commencent -- et le scénario est toujours le même.

Des bandes de jeunes en passe-montagne commencent par mettre le feu à des voitures en stationnement, ils cassent les vitres des devantures à coups de battes de base-ball, ils vandalisent les cabines téléphoniques et mettent à sac les cinémas, les bibliothèques et les écoles. Quand la police arrive sur les lieux, les émeutiers les attaquent à coups de pierres, de couteaux, de battes de base-ball.

La police réagit en tirant des grenades lacrymogènes et, à l'occasion, des coups de feu à blanc en l'air. Parfois les jeunes ripostent -- avec de vraies balles.

Ce ne sont pas des scènes venues de la bande de Gaza, mais de 20 villes françaises, la plupart proches de Paris, plongées dans une version européenne de l'intifada qui semble incontrôlable au moment où j'écris ces lignes.

Les incidents ont commencé il y a une semaine à Clichy-sous-Bois, une banlieue défavorisée à l'est de Paris. Nicolas Sarkozy, le tonitruant ministre de l'Intérieur français, a réagi en envoyant plus de 400 policiers lourdement armés pour "imposer les lois de la République" et a promis d'écraser les "racailles et autres hooligans" le jour même. Il n'a cependant pas fallut longtemps pour que ceux qui ne se mettent pas la tête dans le sable comprennent qu'il ne s'agissait pas d'une "explosion d'éléments criminels" qui pourrait être traitée par un mélange de rond de manche et de matraques.

Le lundi suivant tout le monde à Paris parlait d'une "crise sans précédents". Sarkozy et son patron, le premier ministre Dominique de Villepin, se sont vus obligés d'annuler leurs voyages à l'étranger pour accorder toute leur attention aux émeutes.

Comment tout cela a-t-il commencé ? On s'accorde à dire que, la semaine dernière, un groupe de jeunes gens de Clichy se sont adonnés à un de leurs sports favoris : voler des pièces détachées sur les voitures en stationnement.

Normalement, rien de dramatique ne se serait passé, car cela fait des années que la police ne met plus les pieds dans cette banlieue.

Le problème est survenu quand une habitante, quidam témoin d'un de ces vols, pris son téléphone pour signaler à la police qu'une joyeuse razzia se déroulait sous ses yeux juste en face de chez elle. La police s'est donc vue contrainte à faire quelque chose -- ce qui voulait dire pénétrer dans une ville qui leur avait été interdite depuis longtemps.

Pour ces jeunes -- qui avaient régné sur Clichy pendant des années sans être inquiétés --, l'arrivée de la police sur les lieux représentait une véritable provocation. Une brève poursuite eut lieu dans la rue, et deux jeunes, que la police ne pourchassait même pas, cherchèrent refuge dans l'enceinte d'un transformateur électrique dont l'accès était barré par une clôture. Tous deux furent [mortellement] électrocutés.

Une fois répandue la nouvelle de leurs morts, tout Clichy était aux armes.

Aux cris de "Allah Akbar", des bandes de jeunes armés de tout ce qu'ils avaient pu trouver entamèrent un saccage généralisé et mirent la police en fuite.

Les autorités françaises, ne pouvait permettre qu'une bande de jeunes chasse la police d'une portion du territoire français. La riposte ne se fit pas attendre - on envoya les CRS en camions blindés et avec des instructions d'extrême fermeté.

En quelques heures, la raison première des incidents était déjà oubliée et la querelle pris la forme de l'exigence par les représentants des émeutiers que la police française se retire des "territoires occupés". Dès le milieu de la semaine, les émeutes s'étaient étendues à trois des départements de la périphérie parisienne comportant 5.5 millions d'habitants.

Qui sont les gens qui habitent les zones concernées ? A Clichy même, plus de 80% des habitants sont des immigrés musulmans originaire principalement d'Afrique Noire et d'Afrique Arabe. Dans les autres villes touchées, la communauté musulmane immigrée représente entre 30 à 60% de la population. Mais ce ne sont pas les seuls chiffres à prendre en compte. Le taux de chômage moyen dans ces zones est estimé à environ 30%, et, pour ce qui est des jeunes en âge de travailler, il atteint 60%.

Dans ces villes de banlieue, construites dans les années 50 sur le modèle des logements sociaux soviétiques stalinien, les gens vivent entassés les uns sur les autres, parfois plusieurs générations dans le même appartement minuscule, et ne voient la "vraie vie française" qu'à la télévision.

Les Français aimaient se flatter du succès de leur politique d'intégration, supposée à même de transformer en une seule génération les immigrés du monde entier en "Français authentique".

Cette politique a fonctionné tant que les immigrants arrivaient en France au compte-gouttes et s'intégraient au courant dominant. Ce mécanisme ne peut fonctionner lorsque, comme dans la plupart des écoles des banlieues concernées, moins de 20% des élèves sont francophones de naissance.

La France a aussi perdu un autre puissant outil d'intégration : le service militaire obligatoire, aboli dans les années 1990.

Plus le nombre d'immigrés avec enfants augmente à un endroit donné, plus les résidents français de naissance le quittent pour des "endroits plus calmes", rendant ainsi l'intégration encore plus difficile.

Dans certains endroits, un immigré peut passer toute sa vie sans devoir parler le français - sans parler de se familiariser avec la culture française.

Le résultat est souvent l'exclusion. Ce qui permet aux islamistes radicaux de propager leurs idées de ségrégation religieuse et d'apartheid culturel.

Certains d'entre eux réclament même que les zones où les musulmans forment la majorité soient réorganisées sur le modèle du système du "millet" de l'empire ottoman : chaque communauté religieuse (millet) jouirait du droit d'organiser sa vie sociale, culturelle et éducative en accord avec ses croyances religieuses.

Dans certaines parties de la France, ce système est de facto déjà en place. Dans ces zones, toutes les femmes sont obligées de porter le "hidjab" islamiste standard et la plupart des hommes portent des barbes de la longueur prescrite par les cheiks.

Les radicaux sont parvenus à chasser les commerçants français qui vendaient des boissons alcoolisées et des produits à base de porc; ils ont contraint les "lieux de perdition" tels que dancings, cinémas et théâtres à fermer; et ils ont pris le contrôle d'une bonne part des administrations locales.

Un reporter qui a passé le week-end dernier à Clichy et dans les villes voisines de Bondy, Aulnay-sous-Bois et Bobigny a entendu cet unique message récurrent : les Autorités Françaises n'ont rien à faire ici.

"Tout ce que nous exigeons, c'est qu'on nous laisse tranquilles", déclare Mouloud Dahmani, un des "émirs" locaux engagé dans des négociations visant à persuader les Français de retirer les forces de police et à permettre à un comité de cheiks, pour la plupart issus des "Frères Musulmans", de négocier la fin des hostilités.

Le président Jacques Chirac et son premier ministre de Villepin sont particulièrement ulcérés car ils avaient cru que leur opposition au renversement de Saddam Hussein en 2003 aurait pourvu la France d'une image héroïque au sein de la communauté musulmane.

Cette illusion est désormais en morceaux -- et l'administration Chirac, qui traversait déjà une crise politique profonde, semble n'avoir pas la moindre idée de la manière de désamorcer ce que le quotidien parisien France-Soir appelle "une bombe à retardement".

Il est maintenant clair qu'une portion substantielle des musulmans de France non seulement refuse l'intégration à une "culture française supérieure", mais en outre croit dur comme fer que c'est l'Islam qui offre la plus haut degré de culture auquel tout le monde devrait aspiré.

Quelle est la solution ? L'une d'entre elles, proposée par Gilles Kepel, conseiller de Chirac aux affaires islamiques, est la création d'une "nouvelle Andalousie" dans laquelle Chrétiens et Musulmans vivraient côte à côte et coopéreraient afin de créer une nouvelle synthèse culturelle.

Le problème avec la vision de Kepel c'est qu'elle fait l'impasse sur le problème important du pouvoir politique. Qui dirigera cette nouvelle Andalousie : les Musulmans ou les Français largement laïques ?

La politique française redevient tout à coup très intéressante bien que ce soit pour les pires des raisons. "
 
Foguenne a dit:
Une traduction d'un article paru dans le New York Post.
Une analyse parmi d'autre.
Ce problème est tellement complexe que pour essayé d'y comprendre quelques choses il est intéressant de lire plusieurs point de vue même si certains peuvent sembler choquant.
C'est "amusant" de voir les américains faire un lien, parfois ténu, entre ces événements et ceux d'Irak.

"Quand la nuit tombe, les « incidents » commencent -- et le scénario est toujours le même.

Des bandes de jeunes en passe-montagne commencent par mettre le feu à des voitures en stationnement, ils cassent les vitres des devantures à coups de battes de base-ball, ils vandalisent les cabines téléphoniques et mettent à sac les cinémas, les bibliothèques et les écoles. Quand la police arrive sur les lieux, les émeutiers les attaquent à coups de pierres, de couteaux, de battes de base-ball.

La police réagit en tirant des grenades lacrymogènes et, à l'occasion, des coups de feu à blanc en l'air. Parfois les jeunes ripostent -- avec de vraies balles.

Ce ne sont pas des scènes venues de la bande de Gaza, mais de 20 villes françaises, la plupart proches de Paris, plongées dans une version européenne de l'intifada qui semble incontrôlable au moment où j'écris ces lignes.

Les incidents ont commencé il y a une semaine à Clichy-sous-Bois, une banlieue défavorisée à l'est de Paris. Nicolas Sarkozy, le tonitruant ministre de l'Intérieur français, a réagi en envoyant plus de 400 policiers lourdement armés pour "imposer les lois de la République" et a promis d'écraser les "racailles et autres hooligans" le jour même. Il n'a cependant pas fallut longtemps pour que ceux qui ne se mettent pas la tête dans le sable comprennent qu'il ne s'agissait pas d'une "explosion d'éléments criminels" qui pourrait être traitée par un mélange de rond de manche et de matraques.

Le lundi suivant tout le monde à Paris parlait d'une "crise sans précédents". Sarkozy et son patron, le premier ministre Dominique de Villepin, se sont vus obligés d'annuler leurs voyages à l'étranger pour accorder toute leur attention aux émeutes.

Comment tout cela a-t-il commencé ? On s'accorde à dire que, la semaine dernière, un groupe de jeunes gens de Clichy se sont adonnés à un de leurs sports favoris : voler des pièces détachées sur les voitures en stationnement.

Normalement, rien de dramatique ne se serait passé, car cela fait des années que la police ne met plus les pieds dans cette banlieue.

Le problème est survenu quand une habitante, quidam témoin d'un de ces vols, pris son téléphone pour signaler à la police qu'une joyeuse razzia se déroulait sous ses yeux juste en face de chez elle. La police s'est donc vue contrainte à faire quelque chose -- ce qui voulait dire pénétrer dans une ville qui leur avait été interdite depuis longtemps.

Pour ces jeunes -- qui avaient régné sur Clichy pendant des années sans être inquiétés --, l'arrivée de la police sur les lieux représentait une véritable provocation. Une brève poursuite eut lieu dans la rue, et deux jeunes, que la police ne pourchassait même pas, cherchèrent refuge dans l'enceinte d'un transformateur électrique dont l'accès était barré par une clôture. Tous deux furent [mortellement] électrocutés.

Une fois répandue la nouvelle de leurs morts, tout Clichy était aux armes.

Aux cris de "Allah Akbar", des bandes de jeunes armés de tout ce qu'ils avaient pu trouver entamèrent un saccage généralisé et mirent la police en fuite.

Les autorités françaises, ne pouvait permettre qu'une bande de jeunes chasse la police d'une portion du territoire français. La riposte ne se fit pas attendre - on envoya les CRS en camions blindés et avec des instructions d'extrême fermeté.

En quelques heures, la raison première des incidents était déjà oubliée et la querelle pris la forme de l'exigence par les représentants des émeutiers que la police française se retire des "territoires occupés". Dès le milieu de la semaine, les émeutes s'étaient étendues à trois des départements de la périphérie parisienne comportant 5.5 millions d'habitants.

Qui sont les gens qui habitent les zones concernées ? A Clichy même, plus de 80% des habitants sont des immigrés musulmans originaire principalement d'Afrique Noire et d'Afrique Arabe. Dans les autres villes touchées, la communauté musulmane immigrée représente entre 30 à 60% de la population. Mais ce ne sont pas les seuls chiffres à prendre en compte. Le taux de chômage moyen dans ces zones est estimé à environ 30%, et, pour ce qui est des jeunes en âge de travailler, il atteint 60%.

Dans ces villes de banlieue, construites dans les années 50 sur le modèle des logements sociaux soviétiques stalinien, les gens vivent entassés les uns sur les autres, parfois plusieurs générations dans le même appartement minuscule, et ne voient la "vraie vie française" qu'à la télévision.

Les Français aimaient se flatter du succès de leur politique d'intégration, supposée à même de transformer en une seule génération les immigrés du monde entier en "Français authentique".

Cette politique a fonctionné tant que les immigrants arrivaient en France au compte-gouttes et s'intégraient au courant dominant. Ce mécanisme ne peut fonctionner lorsque, comme dans la plupart des écoles des banlieues concernées, moins de 20% des élèves sont francophones de naissance.

La France a aussi perdu un autre puissant outil d'intégration : le service militaire obligatoire, aboli dans les années 1990.

Plus le nombre d'immigrés avec enfants augmente à un endroit donné, plus les résidents français de naissance le quittent pour des "endroits plus calmes", rendant ainsi l'intégration encore plus difficile.

Dans certains endroits, un immigré peut passer toute sa vie sans devoir parler le français - sans parler de se familiariser avec la culture française.

Le résultat est souvent l'exclusion. Ce qui permet aux islamistes radicaux de propager leurs idées de ségrégation religieuse et d'apartheid culturel.

Certains d'entre eux réclament même que les zones où les musulmans forment la majorité soient réorganisées sur le modèle du système du "millet" de l'empire ottoman : chaque communauté religieuse (millet) jouirait du droit d'organiser sa vie sociale, culturelle et éducative en accord avec ses croyances religieuses.

Dans certaines parties de la France, ce système est de facto déjà en place. Dans ces zones, toutes les femmes sont obligées de porter le "hidjab" islamiste standard et la plupart des hommes portent des barbes de la longueur prescrite par les cheiks.

Les radicaux sont parvenus à chasser les commerçants français qui vendaient des boissons alcoolisées et des produits à base de porc; ils ont contraint les "lieux de perdition" tels que dancings, cinémas et théâtres à fermer; et ils ont pris le contrôle d'une bonne part des administrations locales.

Un reporter qui a passé le week-end dernier à Clichy et dans les villes voisines de Bondy, Aulnay-sous-Bois et Bobigny a entendu cet unique message récurrent : les Autorités Françaises n'ont rien à faire ici.

"Tout ce que nous exigeons, c'est qu'on nous laisse tranquilles", déclare Mouloud Dahmani, un des "émirs" locaux engagé dans des négociations visant à persuader les Français de retirer les forces de police et à permettre à un comité de cheiks, pour la plupart issus des "Frères Musulmans", de négocier la fin des hostilités.

Le président Jacques Chirac et son premier ministre de Villepin sont particulièrement ulcérés car ils avaient cru que leur opposition au renversement de Saddam Hussein en 2003 aurait pourvu la France d'une image héroïque au sein de la communauté musulmane.

Cette illusion est désormais en morceaux -- et l'administration Chirac, qui traversait déjà une crise politique profonde, semble n'avoir pas la moindre idée de la manière de désamorcer ce que le quotidien parisien France-Soir appelle "une bombe à retardement".

Il est maintenant clair qu'une portion substantielle des musulmans de France non seulement refuse l'intégration à une "culture française supérieure", mais en outre croit dur comme fer que c'est l'Islam qui offre la plus haut degré de culture auquel tout le monde devrait aspiré.

Quelle est la solution ? L'une d'entre elles, proposée par Gilles Kepel, conseiller de Chirac aux affaires islamiques, est la création d'une "nouvelle Andalousie" dans laquelle Chrétiens et Musulmans vivraient côte à côte et coopéreraient afin de créer une nouvelle synthèse culturelle.

Le problème avec la vision de Kepel c'est qu'elle fait l'impasse sur le problème important du pouvoir politique. Qui dirigera cette nouvelle Andalousie : les Musulmans ou les Français largement laïques ?

La politique française redevient tout à coup très intéressante bien que ce soit pour les pires des raisons. "



J'ai déjà lu ce texte, il est pas issu d'un américain il me semble, la bonne blague, et de toute façon je le trouve puant, approximatif et caricatural, clairement idéologique, soit presque aucun intérêt du point de vue de la logique et de la réflexion, il est complètement orienté je trouve, sous couvert d'objectivité, mon cul :coucou:

Du Dantec sans l'ignorance et l'alcool.
 
jaipatoukompri a dit:
clairement idéologique, soit presque aucun intérêt du point de vue de la logique et de la réflexion, il est complètement orienté je trouve, sous couvert d'objectivité, mon cul :coucou:

Du Dantec sans l'ignorance et l'alcool.

Clairement orienté, c'est évident, comme beaucoup d'article de presse que je peux lire. (Celui du journal "Le Soir" que je pointais tout à l'heure n'était pas triste à ce niveau.)

Dantec, je ne connais pas assez mais ton lien m'a éclairé. :D

Le problème, c'est que si tu es abonné a tel ou tel journal, tu as droit à ce genre d'article qui sont fatalement toujours orientés.
Bref, c'est très très difficile de s'y retrouver.
Je crois que je vais coupé ma radio + télé + internet pour les infos pendant un moment, c'est plus apaisant. :D
 
Foguenne a dit:
Clairement orienté, c'est évident, comme beaucoup d'article de presse que je peux lire. (Celui du journal "Le Soir" que je pointais tout à l'heure n'était pas triste à ce niveau.)

Dantec, je ne connais pas assez mais ton lien m'a éclairé. :D

Le problème, c'est que si tu es abonné a tel ou tel journal, tu as droit à ce genre d'article qui sont fatalement toujours orientés.
Bref, c'est très très difficile de s'y retrouver.
Je crois que je vais coupé ma radio + télé + internet pour les infos pendant un moment, c'est plus apaisant. :D


;)


Nan mais tu vois, ce genre de phrase ça sert à quoi ? Ici on assimilerait ça à un troll :

Dans certains endroits, un immigré peut passer toute sa vie sans devoir parler le français - sans parler de se familiariser avec la culture française.

C'est vraiment bidon, ça sous entend plein de trucs et pourtant ça veut rien dire du tout. Je peux te faire la même phrase avec le gamin de province qui parle le patois du coin, à moitié arriéré selon certains et pourtant pas plus con qu'un autre.


Dans certains endroits ??? Mais lesquels bordel ?? Ils sont pas à l'école ou quoi ? Faut pas déconner... :hein:

C'est rien d'autre que : "oh mais vous savez ils parlent pas français ces gens là, et puis ils se lavent pas beaucoup, paraîtrait même qu'ils bouffent des couilles de renard en hiver, oh bah oui :o ":D
 
Foguenne a dit:
Je rajoute, tu comprend tout et en plus tu as plein de solutions, de recettes :D

- Lapin aux girolles
- Daube de boeuf aux pruneaux
- Ragoût de mouton
- Papillotes de saumon au patates et petits oignons


Et j'en ai plein d'autres :rolleyes:
 
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