De la vie des macgéens V2.0

Les élèves ou les professeurs ? S’il s’agit des profs, je les connais depuis plusieurs années au moins pour la plupart, voire depuis plus de vingt ans pour certains.

Crois, moi, pour les élèves, je sais à quoi m’en tenir. Même si, effectivement, les collègues de prépa m’ont confié qu’il faut s’attendre à avoir affaire à des élèves aussi compétents que toi, capables de te mettre en difficulté.
 
...les collègues de prépa m’ont confié qu’il faut s’attendre à avoir affaire à des élèves aussi compétents que toi, capables de te mettre en difficulté.
Ce qui n'est une mauvaise chose ni pour toi qui devra monter la barre, ni pour eux qui en profiteront.
Mes vœux de réussite, en tout cas.
 
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Le matin tôt (très tôt), quand je dépose les gamelles pour les matous, je dois traverser la rue pour aller en déposer quelques unes sur le muret d'en face pour les timides ! :joy:

Ce matin, je traverse donc la rue et une bagnole s'arrête - 2 types en descendent et viennent vers moi ! Je me dis dans mon moi-même que ça "pue" un peu ... s'ensuit la conversation :

  • Les types : Ho mec ! T'aurais pas une clope par hasard, les pakis sont encore fermés !
  • Moi : si ! pas de problème ! ... et je leur donne des clopes (toujours un peu sur la défensive !)
  • Les types : C'est sympa ! T'as pas eu peur quand on s'est arrêtés ?
  • Moi : Non ! Pourquoi, j'aurais du ?
  • Les types : Non ! Sont sympas tes matous !

Et ... ils sont partis ! :face_with_rolling_eyes:

Mais, j'ai quand même pensé : "ouf !" ... :joy:
 
L’automne, c’est le retour des plats mijotés, hé hé !

Au printemps dernier, à l’occasion d’un programme culinaire dans le poste, j’ai piqué la recette d’un bœuf bourguignon gastronomique ! Et ce dimanche pour le dîner j’ai réchauffé une portion, congelée lors de la première réalisation.

Et là vous vous dites…
Le connaissant ! On va avoir droit à la recette !?
Eh ouais ! Mes amis que j'aime… Moins que les plats artisanaux… Mais plus que le cassoulet en boîte !

C'est l'heure de la recette. :miam:

Ingrédients

2 kilos de macreuse et/ou tendron de bœuf
3 tranches de lard bien épaisse (2cm mini)
75 cl de vin de bourgogne
10 cl de vinaigre balsamique
500 g de champignons de Paris
3 carottes
1 gros oignon
1 bouquet garni
Sel, poivre

Ustensile, hi hi, une cocotte en fonte – ou à défaut en inox ou autre mais surtout évitez les poignées plastique ou le fond anti-adhésif.

Préparation

  • Découenner les tranches de lard, réserver la couenne et découper le lard en tranches dans son épaisseur
  • pour obtenir des lardons rectangulaires – donc franchement plus originaux que les allumettes Herta !
  • Griller les lardons et la couenne dans la cocotte. Ajouter un filet d'huile ou une noisette de beurre – les lipides c'est la vie !
  • Réserver les lardons.
  • Faire fondre l'émincé d'oignon avec la couenne.
  • Ajouter la viande de bœuf et dorer les morceaux (en une ou plusieurs fois selon la taille de la cocotte – mais je ne vous apprends rien sur ce coup)
  • Déglacer avec le vinaigre balsamique. (voilà pour la cocotte au revêtement anti adhésif est déconseillé)
  • Singer d’une cuillère à soupe de farine. (merci Romu pour ce rappel aux bonnes pratiques hi hi hi)
  • Réduire la sauce.
  • Saler, poivrer.
  • Ajouter les carottes émincées en rondelles droite ou oblique, à la paysanne ou en triangle – c'est vous qui voyez – , le vin de bourgogne et le bouquet garni.
  • Laisser mijoter 2h30 à 3h00.
  • Préchauffer le four à 200°C un quart d'heur avant la fin de la cuisson.
  • Enlever le bouquet garni et la couenne.
  • Mettre le couvercle sur la cocotte.
  • Mettre la cocotte au four.
  • Éteindre le four.
  • Laisser reposer 12 h au four. (voilà pourquoi la cocotte à poignées plastique est déconseillée)
  • Réserver encore 12 h dans un endroit frais. (paraît-il que c'est meilleur réchauffé)
  • Poêler les champignons.
  • Porter la cocotte à petite ébullition.
  • Incorporer les champignons.

C'est prêt !!!
Reste plus qu'à dresser…
Et déguster accompagné du même bourgogne of course !

Deux options…
La version familiale. La cocotte est portée au centre de la table à manger et quelqu'un se dévoue pour le service, ou, service à l'assiette en cuisine parce que c'est plus facile pour ajouter l'accompagnement. Jardinière de légumes, pâtes, frites, purée voire gratin dauphinois préparé aussi la veille pendant que le four était chaud – mais ça demande de l'allumer bien avant le dernier quart d'heure de mijotage du bœuf.

La version gastro. Là c'est du boulot ! Déjà, ne pas incorporer les champignons poêlés dans la cocotte. Réserver les morceaux de bœuf. Filtrer la sauce. Réserver la garniture. Poser une louchette de sauce dans le fond d'une assiette. Dresser le bœuf sur la sauce. Disposer lardons et carottes. Déposer quelques champignons. Verser une autre louchette de sauce et server !

La seconde version vaut le coup pour un grand évènement, saint valentin, anniversaire, premier samedi du mois, etc. Sinon la première version convient en toutes occasions – même celles précitées hé hé hé.

À vos tabliers !
 
Dernière édition:
A la place de macreuse et/ou tendron je fais moit'/moit' paleron/joue de bœuf
Préparation quasi identique, simplement j'enrobe la viande avec de la farine avant de la saisir et si j'en ai j'ajoute un peu de concentré de tomate
Et pour la cuisson au four 14h à 85°.

Cocotte en fonte bien sur !

Miam !
Surmiam quand réchauffé.
 
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