Voici un exemple en imprimerie traditionnelle – c’est-à-dire en point didot, une unité légèrement plus grande que le celle utilisée en numérique – de mesure du corps d’un caractère.Du coup, j'utilise la méthode consistant à mesurer la hauteur entre deux lignes.
Pour les gros caractères, j'ai 0,125 pouces.
Soit, si j'ai compris 0,125/(1/72) = 9 points
Auquel j'enlève 3 points, soit 6 points (j'ai pas compris pourquoi il faut enlever 2 ou 3 points pour l'interligne).

Map sur le texte imprimé

Map sur la matrice
Entre deux lignes de texte imprimé (du times) on mesure un cicéro – l’unité de mesure typographique valant 12 pts. Sur la matrice on distingue un espace entre deux lignes de plombs – les caractères en relief. Il fait 2 pts. On retranche ces deux points des douze mesuré pour obtenir un caractère d’une hauteur de 10 pts – les typographes préfèrent parler de corps d’un caractère.
Aujourd’hui dans un logiciel de traitement de texte tu entres une valeur pour le corps et l’interligne se calcule automatiquement – même si tu peux jouer sur les réglages.
………
Selon les alphabets, communément appelé police de caractères, la hauteur d’x varie. X étant la hauteur d’une minuscule (bas de casse dans le jargon typo) sans jambage (comme le j) ni hampe (comme le h). Cette hauteur joue sur la lisibilité et l’impression d’un corps plus fort alors qu’il n’en est rien.
………
Certains éditeurs mentionnent les alphabets et les corps utilisés dans la composition. Mais c’est rare voire inexistant pour les livres de poche.