De la vie des macgéens

Du coup, j'utilise la méthode consistant à mesurer la hauteur entre deux lignes.
Pour les gros caractères, j'ai 0,125 pouces.
Soit, si j'ai compris 0,125/(1/72) = 9 points
Auquel j'enlève 3 points, soit 6 points (j'ai pas compris pourquoi il faut enlever 2 ou 3 points pour l'interligne).
Voici un exemple en imprimerie traditionnelle – c’est-à-dire en point didot, une unité légèrement plus grande que le celle utilisée en numérique – de mesure du corps d’un caractère.
IMG_1343.webp
Map sur le texte imprimé

IMG_1342.webp
Map sur la matrice

Entre deux lignes de texte imprimé (du times) on mesure un cicéro – l’unité de mesure typographique valant 12 pts. Sur la matrice on distingue un espace entre deux lignes de plombs – les caractères en relief. Il fait 2 pts. On retranche ces deux points des douze mesuré pour obtenir un caractère d’une hauteur de 10 pts – les typographes préfèrent parler de corps d’un caractère.

Aujourd’hui dans un logiciel de traitement de texte tu entres une valeur pour le corps et l’interligne se calcule automatiquement – même si tu peux jouer sur les réglages.

………


Selon les alphabets, communément appelé police de caractères, la hauteur d’x varie. X étant la hauteur d’une minuscule (bas de casse dans le jargon typo) sans jambage (comme le j) ni hampe (comme le h). Cette hauteur joue sur la lisibilité et l’impression d’un corps plus fort alors qu’il n’en est rien.


………

Certains éditeurs mentionnent les alphabets et les corps utilisés dans la composition. Mais c’est rare voire inexistant pour les livres de poche.
 
Comment ça, le bac de maths d'aujourd'hui était trop dur ? Je dois aller voir de quoi il en retourne... D'habitude, c'est facile comme tout, puisque ça se résume à l'application des formules déjà vues en classe et quelques exercices toujours quasiment identiques.
 
@aCLR : dis nous tout. C'est toi qui ponds les sujets de math du Bac que les gamins font des pétitions parce qu'ils n'y pigent que pouic ?
:joy: Je ne suis pas pédagogue… donc il faut s’adapter à ma façon d’expliquer hé hé.

Pour illustrer le dernier point de mon précédent message, le colophon idéal ha ha ha
IMG_1344.webp
 
Voici un exemple en imprimerie traditionnelle – c’est-à-dire en point didot, une unité légèrement plus grande que le celle utilisée en numérique – de mesure du corps d’un caractère.
Voir la pièce jointe 305801
Map sur le texte imprimé

Voir la pièce jointe 305803
Map sur la matrice

Entre deux lignes de texte imprimé (du times) on mesure un cicéro – l’unité de mesure typographique valant 12 pts. Sur la matrice on distingue un espace entre deux lignes de plombs – les caractères en relief. Il fait 2 pts. On retranche ces deux points des douze mesuré pour obtenir un caractère d’une hauteur de 10 pts – les typographes préfèrent parler de corps d’un caractère.
Ah punaise, ça y est, j'ai compris, merci.
Vachement clair avec l'illustration.
J'avoue que j'ai mesuré (en pouces, hein) l'espace entre deux lignes de caractères entre "minuscules bas de casse" (là je me la raconte un peu en régurgitant les termes fraichement appris). D'où les erreurs et l'incompréhension du pourquoi du comment des 2 points à soustraire.
Je m'en vais de ce pas, pour mon information personnelle uniquement) mesurer derechef selon la bonne méthode.
D'habitude, c'est facile comme tout, puisque ça se résume à l'application des formules déjà vues en classe et quelques exercices toujours quasiment identiques.
Pour le bac, je sais plus, mais lors de mes épreuves pour le BTS, il nous a été distribué une double page contenant toutes les formules basiques (les développements les plus usuels, les intégrales les plus courants, toutes les formule de Laplace, etc...)
Et pour finir, dans la majorité des cas, chaque exercice étant en plusieurs parties, chaque partie débutait par le résultat que nous étions censé avoir trouvé sur la partie précédente.
J'ai réellement eu le sentiment que les mecs qui avaient fait les sujets pensaient que nous étions tellement cons qu'il fallait nous aider au maximum (histoire peut-être de sortir avec un bon taux de réussite).
:joy: Je ne suis pas pédagogue… donc il faut s’adapter à ma façon d’expliquer hé hé.

Pour illustrer le dernier point de mon précédent message, le colophon idéal ha ha ha
Voir la pièce jointe 305809
Je confirme que dans les livres format poche, on ne s'embarrasse pas avec le colophon idéal (et vlan, encore un mot que j'apprends - je kiffe).
Et après vérification, même chez les éditeurs en format classique (pour l'exemple : Actes Sud, Flammarion, Grasset ou NRF), le colophon se borne aux informations minimums.
 
Ah punaise, ça y est, j'ai compris, merci.
Vachement clair avec l'illustration.
Je savais bien qu’en disant de mesurer l’intervalle entre deux lignes, ce n’était clair que pour ma pomme. :p Il fallait comprendre ligne de pied, hé hé :p

même chez les éditeurs en format classique (pour l'exemple : Actes Sud, Flammarion, Grasset ou NRF), le colophon se borne aux informations minimums.
C’est rare de trouver une annotation des polices de caractères employées pour la composition. Adrian Frutiger – typographe suisse – disait : « Un caractère est comme une cuillère. Si le soir, je me souviens de la forme de la cuillère avec laquelle j’ai mangé ma soupe le midi, c’est que sa forme n’était pas bonne. » Donc… On va dire que les chargé·e·s de composer la mise en page dans nombre de maisons d’éditions utilisent de bons alphabets puisqu’ils ou elles oublient d’en faire mention pour le lecteur. :p
 
  • J’aime
Réactions: lamainfroide
Comment ça, le bac de maths d'aujourd'hui était trop dur ? Je dois aller voir de quoi il en retourne... D'habitude, c'est facile comme tout, puisque ça se résume à l'application des formules déjà vues en classe et quelques exercices toujours quasiment identiques.
Je confirme que les quatre exercices sont simples et le raisonnement est vraiment guidé (parfois jusqu'à l'absurde, par exemple : la courbe d'une fonction définie sur un intervalle ]0 +∞[ peut elle couper l'axe des abscisses ? Ben non évidemment, pas besoin de résoudre quoi que ce soit pour dire cela).
Si des personnes se plaignent vraiment de ces exercices, c'est à désespérer du niveau de nos chères têtes blondes...
 
Ben non évidemment
En es-tu sur ? Qu'elle ne coupe pas l'axe des ordonnées je veux bien, par contre si, par exemple, y = sin(x) et x ∊ ]0 +∞[ , du côté de x = π il va se passer des trucs ;)

Maintenant l'intervalle ]0 +∞[ concerne-t-il les X (ce que je comprends) ou les Y ? Tu ne précises pas.
 
Je me suis mal exprimé ? Je parlais de la courbe dont la représentation est donnée : le seul endroit où elle pourrait couper l'axe des abscisses est pour x=0, or elle n'est pas définie en x=0 donc elle ne coupe pas l'axe des abscisses.
 
Je me suis mal exprimé ? Je parlais de la courbe dont la représentation est donnée : le seul endroit où elle pourrait couper l'axe des abscisses est pour x=0, or elle n'est pas définie en x=0 donc elle ne coupe pas l'axe des abscisses.
Certes, mais ça ne peut être qu'une conjecture, pas une démonstration rigoureuse. En observant le graphique, qu'est-ce qui prouve que la fonction ne décroît pas après 3 ? On n'a pas montré que la fonction était croissante sur ]3 ; +∞[.
 
Certes, mais ça ne peut être qu'une conjecture, pas une démonstration rigoureuse. En observant le graphique, qu'est-ce qui prouve que la fonction ne décroît pas après 3 ? On n'a pas montré que la fonction était croissante sur ]3 ; +∞[.
À partir de e, il semble assez évident que 2.(lnx)^2+2 est supérieur à 3 ln(x)
 
À partir de e, il semble assez évident que 2.(lnx)^2+2 est supérieur à 3 ln(x)
Je suis d'accord, mais il faut le prouver rigoureusement. De toute façon, ça se ramène à résoudre une équation basique, donc cette question n'a pas dû poser problème à beaucoup de monde.

C'est surtout qu'on (enfin je) n'a pas le sujet sous les yeux...
Il est disponible sur internet, il suffit de rechercher "sujet de bac maths métropole 2025 jour 1".
 
L'ignorant que je suis a buggé en lisant ça.
Ça voudrait dire que les sujets sont différents selon le lieu géographique ?
Bon, remarque, peut-être que je peux me répondre. Ce serait lié à une histoire de fuseau horaire pour éviter les fuites, non ?
Les épreuves ont lieu à des jours différents selon les lieux auxquels sont rattachés les lycées. Par exemple, en Amérique du Nord, ils ont passé le bac fin mai (ce furent d'ailleurs les premiers). Ceux de la métropole sont toujours parmi les derniers, ce qui nous permet de faire réviser les élèves sur les autres sujets de bac tombés la même année.
Il fut même un temps où les sujets de bac dépendaient de l'académie de laquelle tu étais issu... Il y avait ainsi un sujet de bac pour l'académie de Versailles, un pour l'académie de Bordeaux, etc. Les sujets de région parisienne étaient réputés plus compliqués que ceux de province.
 
  • J’aime
Réactions: lamainfroide
Avez vous remarqué que les insectes disparaissent. Depuis 2/3 ans, je ne me suis pas fait piquer par une guêpe ou un bourdon. Les papillons se réduisent à quelques espèces; je ne vois plus guère que les piérides du chou, quelques grands paons du jour, des azurés et quelques tircis.
Où sont donc passés les machaons, flambés, citrons, tabacs d'Espagne ou vanesses, même les vulcains autrefois si nombreux dans les chemins forestiers sont devenus invisibles. Et bien d'autres hélas...
Par contre, certaines espèces d'oiseaux sont devenues plus nombreuses, pies, freux, geais, pics prolifèrent tandis que buses et faucons disparaissent, les perruches à collier auront bientôt fini de chasser les écureuils roux. Les pics se sont convertis, faute d'arbres envahis d'insectes à la chasse au sol. Les lucanes sont leurs premières victimes. Je ne vois plus de lapins, c'est peut-être pour ça que je ne vois plus non plus de renard ou de blaireau.
Certes, j'habite en zone urbaine, mais il y a peu, sur ma terrasse je recevais la visite de mésanges de plusieurs espèces, des rouges gorges. Seuls habitués que je voyais encore ce début d'année, des rouges queues noirs qui débarrassent mes plantes des insectes et ne sont pas farouches. 4 m'accompagnaient vers 11 heures jusque 13 heures. Les juvéniles sont partis, les adultes les ont suivis.DSC00320.webpRouge queue noir.webp
 
Ça va faire un moment que la Ligue de Protection des Oiseaux tire la sonnette d'alarme sur les disparitions d'espèces.
Ça ne m'étonne pas que l'on puisse le constater nous-même.
Encore que moi je n'y prête guère attention. J'habite dans une zone relativement urbaine également, et même si la "campagne" est à portée de jambes, ça reste un endroit parcouru d'axes routiers très empruntés et infecté par une zone commerciale mais aussi industrielle. C'est pas que ça soit un paradis pour la faune.
Par contre cette année (et je ne crois pas me souvenir que c'était déjà le cas les années passées) en soirée nous avons des gabians. Ma gamine, qui a réponse à tout, dit que c'est normal puisque la mer est à côté.
Alors, oui, certes, nous sommes à 10 bornes à vol d'oiseau.
Mais, bien que je ne m'y connaisse pas en manière d'habitude de déplacement du goéland, je trouve que ça ne nous mets pas à portée immédiate dudit volatile.
Après, j'adore les entendre, psychologiquement ça me file l'impression que nous habitons les pieds dans l'eau. C'est beaucoup plus agréable que d'entendre ces satanés pigeons détestables.
D'ailleurs, tiens, ça me fait penser que nous voyons moins (voir plus) de pigeons, du coup.