Je ne comprends décidément rien à cette histoire de ventilation de frigo !? Au début je pensais qu’il s’agissait d’un modèle à froid ventilé – ou brassé – dont le moteur de l’hélice avait rendu l’âme. Mais non ! Apparemment on cause du ventilateur du compresseur vu que notre main froide veut ajouter une rangée de ventilos en 12V. Je n’y connais pas grand chose en froid alimentaire mais mon pote frigoriste m’a toujours dit que pour faire du froid il fallait d’abord faire du chaud ! Logique implacable… et analogie de saison – ainsi que de région – pour éteindre un feu, il faut d’abord l’allumer !
Le compresseur chauffe pour produire du froid. Le fluide circule dans le frigo et retourne jusqu’au compresseur par le condenseur – le radiateur situé à l’arrière. Pendant l’opération le ventilateur se déclenche pour limiter la chauffe du compresseur. La condensation à l’intérieur du frigo est dirigée au-dessus du compresseur pour être évaporée – et éviter de se retrouver sur le carrelage de la cuisine.
C’est ce que j’ai retenu de nos échanges sur le sujet. Il manque forcément des données, héhé, précisant le gaz et l’huile frigorifiques.
………
La cuisine maintenant… Idéalement cette pièce comporte trois points d’aération. Une admission et deux extractions. Un apport d’air neuf via une bouche de diamètre 80 et un rejet de l’air vicié depuis deux points d’extraction, la bouche de D125 de la VMC et celle de la hotte d’un minimum de D100.
Je synthétise.
Il s'agit bien d'un modèle à air brassé (chez Indesit, parce que ça le fait d'utiliser un terme anglais, on dit Aircooler).
Et, le ventilateur (caché derrière un boitier en haut du frigo à l'intérieur) semble montrer des signes de fatigue (je dois même pouvoir affirmer qu'il était grippé, ne fonctionnant donc plus - problème réglé en partie suite à un démontage et une lubrification des ses organes mobiles).
Je l'ai commandé pour le remplacer.
Mon autre souci c'est la chaleur générée de manière logique par le compresseur et le radiateur (cette grille derrière le frigo).
Ces derniers jours, les fortes chaleurs ont impliqué une température ambiante d'une trentaine de degrés dans la cuisine. Derrière le frigo c'est carrément infernal. Tout ceci me laissant penser que cette chaleur n'était pas dissipée convenablement, forçant le frigo à tourner en permanence.
D'où mon idée de fabriquer une rampe de petits ventilos pour extraire cet air chaud de là derrière.
Niveau circulation de l'air dans ma cuisine c'est :
VMC directement raccordée à la sortie de la chaudière en circuit fermé.
Arrivée d'air via une grille d'aération dans l'huisserie de la fenêtre.
Je n'ai pas, à proprement parler, d'extraction d'air dans cette cuisine.
J'ai bien aussi une hotte aspirante, mais elle ne participe pas à l'extraction de l'air. C'est une hotte à recyclage. Le technicien en charge de l'entretien de ma chaudière m'ayant déconseillé d'installer une hotte à extraction*. D'autant que, quand je lui ai expliqué que je comptais me repiquer sur l'extraction de la chaudière, il m'a fait les gros yeux, en me disant que c'était interdit (je n'ai pas cru bon d'insister).
* Entre temps, mes recherches sur le net m'ont laissé croire qu'une hotte aspirante à extraction était prohibée (car potentiellement dangereuse) uniquement dans le cas d'une chaudière atmosphérique (je vous laisse découvrir pourquoi), ce qui n'est pas mon cas.
Passons.
Du coup, je ne comprends pas ce que viennent faire des ventilateurs PC dans une cuisine ?! Surtout branchés sur une batterie Bosch !?
Parce que nous évoluons dans une société ultra-connectée (cf les ventilateurs de PC) où il de bon ton de passer au tout électrique sur batterie (comme nos bagnoles bientôt). Batterie Bosch parce que le prix s'oublie, la qualité reste.
Si Stellantis équipe ses C3 d’airbags takata explosifs, ce ne doit pas être le même choix sur ses Maserati, hi hi hi.
Rien n'est moins sûr quant au professionnalisme du groupe Stellantis.
Quand tu sais qu'ils n'ont pas hésité à équiper la marque Jeep avec leurs moteurs (largement décriés) pure-tech.
Anecdote :
Lors que je cherchais à acheter une voiture pour la gamine, j'ai rencontré un vendeur pour une éventuelle C3.
Alors que je m'émouvais de la présence du moteur pure-tech sur le modèle, ce type m'a pris de haut m'annonçant qu'il ne fallait pas croire ce que dit la presse sur ce moteur, que c'est pas comme si ça faisait pas 10 ans qu'il vendait des voitures (sous-entendu "je connais mon boulot") et que, preuve que c'était un bon moteur, la marque Jeep en était aussi équipée.
Je veux bien que le type fasse, coûte que coûte, son boulot en faisant la pub de ces satanés moteurs. C'est de bonne guerre.
Mais il y a l'art et la manière.
Mauvaise argumentation.
Et surtout mauvaise manière de la dire (j'ai eu clairement le sentiment qu'il me prenait pour un con - devant ma fille, pour finir).
Je lui ai dit que s'il n'avait pas compris en 10 ans de travail que son boulot n'était pas de vendre des bonnes voitures, mais de gagner du fric en vendant peu importe quoi, il avait certainement besoin de 10 années supplémentaires. Années qu'il devrait mettre à profit pour étudier la manière de parler aux gens, surtout à ceux qui, visiblement, ont une bonne vingtaine d'années de plus que lui.
Que son argumentaire n'était pas obligatoirement un gage de qualité, les entreprises insistant sur un mauvais choix (par cupidité, par souci de rentabiliser une chaine de production, par bêtise) étaient légion.
Et que, pour le coup, je donnerais mon argent à un autre.
Par politesse, je l'ai tout de même remercié de nous avoir reçu. Et nous sommes partis.