Ecoute, c'est la mer qui roule

[alèm]

Désolé si ma remarque t'as parue déplacée, c'est juste que je sentais que là, juste derrière tes mots, il y avait peut être quelque chose de contenu, le désir et la peur d'en dire plus - mais peut-être je sur-interprète ce que je lis -.
:zen:

je ne suis pas maitre de mon navire...

 

[sonnyboy]

remarque déplacée.

tout acte d'écriture, de peinture, de "création" subit un flots de contraintes que le corps ou la conscience n'est pas forcément en mesure de contrarier. quand on se mouve dans la contrainte vocale et "verbale" depuis son enfance, il n'est parfois pas possible de "se lâcher" comme cela un jour d'intenses contraintes.

mon handicap impose ma retenue dans l'écriture. de toutes façons.

et même dans la peinture. question de syntaxe.

Et sexuellement ça se passe comment ?

 

[alèm]

Et sexuellement ça se passe comment ?

boh là, ça ne dépend pas que de moi. :zen: plus une question d'inspiration que d'expiration dans ce cas ! :love:

 

[macelene]

Et sexuellement ça se passe comment ?

Solo una chispa de imaginacion... solamente con el corazon y si quieres con la piel....

 

[sonnyboy]

Mal apparement...

 

[Bassman]

Enfin je m'apaise. La fatigue me gagne, les yeux se ferment paisiblement. Peut être ce soir je trouverais le sommeil reposant que je n'ai plus depuis longtemps.

Cette journée fut bonne, peu de choses faites, je redonne un sens à ma vie.
Mais je le fais tranquillement. La voix d'Alanis se pose sur mes oreilles comme un fruit gorgée de soleil que l'on savoure. Je redécouvre les plaisirs simples qui m'animent. Pourtant, j'ai pas fait grand chose, j'ai juste pris le temps de me redécouvrir un peu.
Un peu de sérénité après la tempête. Quelques chansons jouées avec le groupe. Un début d'aventure prometteur, une compo qui se prépare, dans le plus grand secret de notre studio. Un son qui est le nôtre. Le sentiment d'être bien avec eux. Je laisse glisser mes doigts sur ma guitare, je n'ai plus besoins de les commander, ça vient tout seul.

Je fini la répétition, je suis fatigué, mais pas épuisé. Je ne regrette pas de m'être consacré uniquement aux choses qui me font vibrer. Les ennuis étaient de côté aujourd'hui.

Je repense à cette amie qui m'a dit hier sans me le dire : prend la vie plus simplement et pense un peu à toi. Je l'ai écouté, elle avait raison. Qu'elle en soit remerciée.

Je suis bercé par la douce voix de Sarah à présent. Alors je peux me laisser emporter par le sommeil.

Enfin je suis apaisé....

 

[macelene]

Enfin je m'apaise. La fatigue me gagne, les yeux se ferment paisiblement. Peut être ce soir je trouverais le sommeil reposant que je n'ai plus depuis longtemps.

Alors je peux me laisser emporter par le sommeil.

Enfin je suis apaisé....

Tu vois des fois, ça a du bon de Gueuler sa détresse en prise directe avec le monde et les autres....
La Vie éclate de Rire, tu sais....

"Si tes (ces) (ses) yeux noirs acceptent de me (te) (le) regarder seulement une fois.... Dans la pénombre les mains se crispent...
Elle se glissera au creux de ton épaule, sa peau te respirera tout entier...

:style:

 

[TibomonG4]

Je ne comprend toujours pas le sens de ton post en blanc. Any explanation Tibomon la panthère.
Ou alors était-ce un trait d'humour avec quelques degrès, ou alors tes doigts ont ripés sur ton clavier (enlève tes mouffles) .

Réflexion au goût de café salé

 

[yerodis]

Réflexion au goût de café salé

Espérant que cela ne t'ai pas fait vomir...

 

[TibomonG4]

Espérant que cela ne t'ai pas fait vomir...

Bien sûr que non, j'adore ça! :sick:

 

[Gilbertus]

J'ai voulu la dominer, elle m'a humilié.
J'ai voulu la posséder, elle s'est si peu dévoilée.
J'ai voulu la conquérir, elle m'a enseigné.

Quel désir je n'ai pas eu pour elle, quant les vents animaient son épiderme ?

J'ai voulu l'explorer, elle m'a montré mes limites.
J'ai voulu l'écouter et elle m'a accueilli.

La sérénité et la plénitude de son immensité m'habitent maintenant quand mon âme effleure cette mer magnifique.

Le respect m'enivre quand ses tempêtes m'entourent.

A jamais je t'aime toi qui m'a construit.

 

[Bassman]

Très joli Gilbertus

 

[camisol]

Très, très. Oui.
Un disciple de Clément Marot ?

 

[yerodis]

Bien sûr que non, j'adore ça! :sick:

Bon, ça y est lapin là qu'on prit :mouais:

 

[guytantakul]

La prostipune (écoute, c'est ta mère qui râle)

La courbure de ses reins évoque les plus belles dunes,
la lourdeur de ses seins en provoque plus d'une,
un appel au désir, pour chacun, pour aucune...
un bouillonnement terrible me dresse comme la hune,
d'un vaisseau, solitaire, capillaire où deux prunes
saturées à tout rompre vont m'en tenir rancune...
mais comme assurément, je n'ai pas une thune
alors je reste là, comme un couillon de la lune !

 

[tatouille]

La prostipune (écoute, c'est ta mère qui râle)

La courbure de ses reins évoque les plus belles dunes,
la lourdeur de ses seins en provoque plus d'une,
un appel au désir, pour chacun, pour aucune...
un bouillonnement terrible me dresse comme la hune,
d'un vaisseau, solitaire, capillaire où deux prunes
saturées à tout rompre vont m'en tenir rancune...
mais comme assurément, je n'ai pas une thune
alors je reste là, comme un couillon de la lune !

il faut absolument que tu me dises à quoi tu carbures guytantakul

 

[Bassman]

Qu'il est con ce guytan

 

[Gilbertus]

Très, très. Oui.
Un disciple de Clément Marot ?

Mes connaissances littéraires ressemblent à un désert, même pas un champ en friche... un desert (bon ! avec quelques oasis éparses) d'où l'on entend une bruine rafraichir des territoirs lointains, comme il y en a ici.

Quand à Clément Marot, que je décrouvre (merci d'irriguer mes sombre dunes poétiques), il me devient symphatique dans ses déboires spirituels. Mais autant il semble briller en société, plein de verve et d'élégance, autant je ressemble plutôt à un ours solitaire, qui regarde de loin le monde se mouvoir.

 

[Bassman]

Est ce un mal-être ou une source de bonheur ??
Me voila bien incapable d'y répondre. il reste que des événements comme ce soir me conforte dans l'idée que je suis différent. Différent pourquoi et comment ???

Ce qui est considéré comme "populaire" m'est complètement étranger. Pire que ca, il provoque un certain dégoût. Pourtant il est forcément des moments ou je suis moi même "populaire". Mais l'idée de mélanger ma sueur avec celle du voisin qui carbure a la Kro, en regardant la starak l'air hagard me fait révulser rien que d'y penser. Est ce grave ???

Je m'éloigne de la culture abrutissante qui m'entoure et me sent bien seul parfois. Par la musique que j'écoute, la façon dont je m'habille, les films que je vois, je m'aperçois être en décalage permanent avec la société. C'est une part de fierté et pourtant un sentiment de malaise.

Je me rappelle ce texte qui m'émeut tant : La découverte ou l'ignorance. Ai-je fait une découverte, ou suis-je dans l'ignorance ???

Pourquoi tous ces gens s'amusent sur cette air débile de Claude Francois alors qu'il me donne l'envie de rentrer chez moi, d'écouter le souffle du vent mêlé aux roulements de la mer paisible ?
Oh mais les différences ne se limitent pas qu'à la musique, j'aurais tellement d'exemple qu'il me faudrait des semaines pour les énumérer.
Même le mot "populaire" me hérisse le poil.

Mais paradoxe du paradoxe : la ou l'envie de fuir tout ça et de m'isoler dans ce qui fait mon bonheur, je trouve ce dernier en faisant de la musique sur scène, donc du plaisir à me "montrer".

Je me sens comme étranger au monde qui m'entoure. Frustration et plaisir se mêlent. Frustration de ne pas pouvoir me mêler a eux et plaisir de ne pas leur ressembler.

Est ce une force ou une faiblesse ? Je dirais une force et pourtant j'ai des moments de doutes. A quel moment j'ai eu ce sentiment pour la 1ère fois ??? Je serais bien incapable de le dire.

Comment dire a ces gens qui m'abordent qu'ils me gonflent, que leur connerie m'agresse ?
Ce n'est pas l'éducation que j'ai reçu et pourtant, j'aimerais parfois me le permettre.
C'est un sentiment bizarre, car je ne me sens supérieur à l'un d'eux à aucun moment.
Mais j'exècre l'idée de me mélanger avec eux. Je n'ai rien en commun et je n'ai pas envie de partager avec ces gens là.

Je ne dirais pas non plus que mes choix de vie vont systématiquement à contre sens des leurs. Mais mes plus pures sensations se trouvent justement dans la contradiction avec leur choix :
Ils aiment faire leur courses le samedi, j'ai horreur des magasins
Ils aiment les phénomènes de mode, j'aime les choses dans la durée.
Bref la liste est longue, presque aussi longue est la liste de question qui m'assaillent a ce propos.

Resterais-je encore longtemps un rond au milieu des carrés ?
Ne suis-je pas moi même un carré pour le rond d'à côté ?

Peu importe, finalement je suis bien en rond au milieu de ces carrés.

 

[Anonyme]

Est ce un mal-être ou une source de bonheur ??

Peu importe, finalement je suis bien en rond au milieu de ces carrés.

Merci de me faire commencer ainsi la journée...

avec un peu de J.J. Milteau pour continuer...