Ecoute, c'est la mer qui roule

retour cruel... savoir sa peau si loin... savoir son regard et ce qu'il transporte dans un autre pays et absent encore pour quelques jours (si peu maintenant au vu de ce qu'il nous reste à vivre)

il parait qu'il y a des galets aussi en Bretagne, je suis sûr d'y trouver aussi quelques pépites...
 
Fonds d'écran laiteux. les reliefs font vivre les thermiques. Les pompes, comme il dit. On peut les matérialiser en s'approchant à flanc de corniche. Des papillons géants tournoient, encore plein d'espoir sur le vol à venir. Il s'habille doucement, s'impreignant lentement de tous les souffles de cette terre. Les ailes se déploient, les harnais claquent. Le déco se pare de mille couleurs troublantes, brûlantes. Des frissons montent le long de mon dos. L'air, le souffle, un murmure?
Redescendre à l'aterro et écouter, plus attentive. les promesses à venir. Pour un autre décollage.
;)
 
madonna a dit:
Fonds d'écran laiteux. les reliefs font vivre les thermiques. Les pompes, comme il dit. On peut les matérialiser en s'approchant à flanc de corniche. Des papillons géants tournoient, encore plein d'espoir sur le vol à venir. Il s'habille doucement, s'impreignant lentement de tous les souffles de cette terre. Les ailes se déploient, les harnais claquent. Le déco se pare de mille couleurs troublantes, brûlantes. Des frissons montent le long de mon dos. L'air, le souffle, un murmure?
Redescendre à l'aterro et écouter, plus attentive. les promesses à venir. Pour un autre décollage.
;)

Une prose qui nous emmene, au loin, dans des reliefs toujours plus beau.. vu d'en haut. Merci pour ces secondes d'un voyage que j'imagine aussi intense qu'éphémère. :)
 
madonna a dit:
Fonds d'écran laiteux. les reliefs font vivre les thermiques. Les pompes, comme il dit. On peut les matérialiser en s'approchant à flanc de corniche. Des papillons géants tournoient, encore plein d'espoir sur le vol à venir. Il s'habille doucement, s'impreignant lentement de tous les souffles de cette terre. Les ailes se déploient, les harnais claquent. Le déco se pare de mille couleurs troublantes, brûlantes. Des frissons montent le long de mon dos. L'air, le souffle, un murmure?
Redescendre à l'aterro et écouter, plus attentive. les promesses à venir. Pour un autre décollage.
;)
:up: :up: :up:

Toi, il faudrait que tu viennes faire un tour par ici de temps en temps !
Je sens qu'on se régalerait ! ;) :cool:
 
macmarco a dit:
:up: :up: :up:

Toi, il faudrait que tu viennes faire un tour par ici de temps en temps !
Je sens qu'on se régalerait ! ;) :cool:

j'y penserai. quand les bulles de champagne auront chassé les trous noirs de mon cerveau. pas souvent des belles choses à dire en ce moment. mais merci pour l'encouragement. sincèrement.
:zen:
 
salut à toi madonna, dis bonjour a mes amis de ma part et répête au père qu'il a toujours autant mon accolade amicale ! ;)

pour ma part, je n'ai rien de plus à dire dans ce sujet.

ne m'en veux pas pas camisol. je reprends peu à peu photographie et poésie. ;) :zen:

un peu grâce à toi. ;)
 
[MGZ] alèm a dit:
salut à toi madonna, dis bonjour a mes amis de ma part et répête au père qu'il a toujours autant mon accolade amicale ! ;)

pour ma part, je n'ai rien de plus à dire dans ce sujet.

ne m'en veux pas pas camisol. je reprends peu à peu photographie et poésie. ;) :zen:

un peu grâce à toi. ;)

beaucoup de finesse. ça ne m'étonne pas à vrai dire.
;)
 
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Réactions: macmarco
madonna a dit:
j'y penserai. quand les bulles de champagne auront chassé les trous noirs de mon cerveau. pas souvent des belles choses à dire en ce moment. mais merci pour l'encouragement. sincèrement.
:zen:
Ah ! Le champagne ! :love:
Le meilleur des remontants ! :up:
Alors à bientôt, j'espère ! :)
 
Rétrograder, le virage a l'air costaud. Sixième, quatrième, troisième, réaccélérer.
Ligne droite bordée de peupliers. Vaches, veaux. Tracteurs-à-moteur. Coup d'½il dans le rétro central. Le petit dort, la tête coincée sur un oreiller. Penser à le réveiller en douceur, sinon, il va grogner. La grande fait des mots croisés. Incroyable ce que cette gamine peut ingurgiter comme lettres.
Un chateau. Une église. Le payage défile.
Elle dans ses guides. Trouver un toit, douillet, si possible. Elle y excèle.
Pas de mots inutiles. Pas de questions sans fond. Juste être là. Ensemble.
Famille. Réunie. C'est la première fois, ainsi. Drole de sensation. Où va-t-on ? Quelle importance. Nous y sommes. La route est paisible. Nous aussi. Etrange ce que ces liens familiaux peuvent créer, entrecroiser. Dépasser de crises, de mal être, de difficultés à revivre une aventure déja ancienne.
Laisser deux êtres mal aimants, mal aimés, s'attendrir l'un contre l'autre, pour le bonheur d'une progéniture voulue, criée, pleurée. Partager une tendresse unique.
Promises, promises, I'm feeling burned. The Darker Days of Me & Him. Polly-Jean Harvey. Uh Huh Her.
Encore une fois, les mélodies de l'anglaise me rencontrent, m'entortillent.
Et après ? Après, on verra. Profiter de l'instant. Pour la première fois depuis si longtemps. Ce n'est pas si compliqué. Roule.
Se dénouer au fond des gorges. Désserrer les n½uds, enchainer les lacets. Roule. Loin de la mer. Déroule. Limp this love around.
 
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Réactions: macmarco et kanako
Camisol, tu pars en vacances en famille en moto pour avoir une 6eme vitesse ? :D
 
Te voilà chère amie, lune si belle, aux reflets d'argents donnant un teint de calice à mon dernier verre de vin. Ronde comme la mère prête à enfanter.

Comme ils sont pauvres de ne pas prendre le temps de te regarder, si belle, perçant la nuit de tes reflets magnifiques. Pourtant, tu es là et bien là, intouchable face aux temps bouleversés que tu traverses. Tu restes la même quoiqu'il arrive. Pour ça je t'aime.

Ronde comme jamais, tu te donnes a nous telle une offrande, toujours avec pudeur, cette volonté de montrer sans être effleurée. Puis bientôt tu te cacheras pour revenir encore plus belle.
Comme je t'attendrai pendant ce temps. Éclaire la nuit des milles feux comme tu sais le faire. Montre nous la vie que tu es capable d'engendrer. Garde secret cette face que tu caches a nos yeux bien trop curieux. Drape toi d'un voile de nuage pour ne montrer qu'un bout de toi. Joue avec nous comme tu sais le faire pour mieux nous séduire.

Ce soir tu es la, nue, face a moi, tu es simplement belle. Donne la grâce qui te caractérise, peu sont ceux qui te verront ainsi et c'est tant mieux. Cycle immuable d'un cache cache permanent te rendant encore plus désirable lorsque tu n'es plus la. Laisse moi t'admirer comme tu le mérites. Léger halo qui te caresse avec la douceur que l'on te doit. Symbole de la femme portant la vie, aussi longtemps puisse tu briller pendant la nuit.

N'envie rien au soleil, prétentieux comme toujours par la lumière qu'il daigne bien donner. Tu sais offrir sans jamais réclamer.

Brille encore pour éclairer mes nuits. Remplir mes rêves d'une douceur incomparable. Je peux dormir en te regardant avec les mêmes yeux que j'aurais posé sur cette femme qui dormait paisiblement auprès de moi.

Il ne fait aucun doute, la lune est bien une femme...
 
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Réactions: lumai
Bassman a dit:
Te voilà chère amie, lune si belle, aux reflets d'argents donnant un teint de calice à mon dernier verre de vin. Ronde comme la mère prête à enfanter.

...

Il ne fait aucun doute, la lune est bien une femme...

et en plus de retour de soirée ! alors grandiose, que dis-je magnifique ! Une telle prose après un verre ? Allons, tous, consacrons cette journée à réfléchir à ces mots ! Tout est dit. Bassman, vous quittez cette soirée avec les honneurs...

:zen: + :zen: = 2 :zen:
 
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Réactions: macmarco
la lune est là, bassman. devant moi. pleine et entière. voilée mais lumineuse. mon fils de 3 ans me demandait il y a quelques jours pourquoi on ne pouvait pas y aller. pour continuer à rêver?
:zen:
 
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Réactions: lumai
"Un morceau de café, un ti' musique".
Le soleil qui rentre encore dans la maison, rasant le parquet, révélant les poussières de la nuit. La nuit qui n'est pas loin, devant ou derrière. Peu importe.
Collision de deux astres. Messages sans réponses. Pages blanches.
Où l'on aurait pas écrit une histoire. Où l'on pourrait en écrire une autre, car où qu'elle aille, chaque personne porte en Elle un roman.
Un moment qui s'étire. Des C½urs qui cognent la cage pour sortir.
La nuit est venue. Avec ses rêves... rassurants, magiques. Comme un miroir.
Rencontre avec la sérénité. C'est un moment étrange. J'oublie dans ma tête.
J'oublie dans mes mains.
descendre​
descendre​
descendre, pour remonter. Tendue. Flottante. Apaisée. Abandonnée​
 
J'ai le souvenir d'un jour où tout fut néant. Où tout fut fuyant. Ou la vie s'en allait par le moindre inserstice. Où le temps s'arretait, où le monde était lisse.
D'un pas de géant, je parcourais le ciel, les rideaux déchirés de toutes ces étincelles, et je m'émerveillait de ne pas rencontrer ne serait-ce qu'une âme, ou un être éthéré.
Ruisselant, affaissé, démis de tous ses droits et pourtant si léger, le monde s'est relevé, de son pas chancelant, pour vivre encore un jour, pour réver un instant.
De ce six aout ancien, désormais si lointain, que reste-t-il en nous, poussières d'éternité ? Rien qui ne nous guide, et rien qui ne nous suive. Nous sommes prisonniers de notre témérité.
Hébétés, ahuris, lovés devant l'écran, nous regardons au loin les cadavres éventrés, les êtres éviscérés, les membres calcinés.
Le parfum de leur mort n'arrive pas jusqu'à nous, protégés que nous sommes de ces ruines vomissantes qui jamais n'abandonnent nos quotidiens fanés.
J'ai le souvenir d'un jour, où tout fut béant, un jour qui reviendra pour sonner le tocsin de nos futilités et de nos ignorances. Un jour où se vitrifieront nos bétises arrogantes, nos lachetés perdantes, nos silences angoissants.
J'espère que ce jour-là, je mourrais en riant.