et avec la tête ? v2

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aricosec a dit:
Champagne !,
- Nabuchodonosor,- itinéraire,- insatiable,- luciole,- Sitar
.
babylone,babylone tu deconne
c'est une chanson de bill deraime
cette chanson est si bonne
ont aurait pu chanter la meme
quand nabuco babylonien
insatiable conquerant de terres
voulut un jour faire sien
autre pays et autre terre

itineraires des conquerants
sans compassion et sans pitié
qui a marqué ces deux milles ans
dans nos memoires sont gravés
et nous meme voulons toujours
comme des chercheurs d'absolu
trouvez richesse,trouvez amour
pourtant un jour nous serons nu
au jour du jugement dernier
au ciel nous verrons des lucioles
guidant le pas de cavaliers
sur des chevaux de cabrioles
un verre de champagne a la main
alangui au son des sitars
je ferais mon dernier calin
a heloise comme abelard

l'Histoire revisitée par arico. Beauté guerrière :up: :zen:
 
Si tard, l'un de nous : «Emporte-là, coupe !».
Lui qui n'a bu qu'aux dos n'ose, hors l'itinéraire.
Il est pourtant insatiable.
Ce qu'il porte : dés, l'ivresse contre les murailles.
Ishtar y écrase l'assaillant.
La bienveillante est douce en nuit, se fait mâle au soleil.

De toutes les défenses s'impose une porte.
Une flèche siffle, versatile
Lui qui, élu si haut, l'imbu ! Laissons l'effet "mer".



Sitar... l'Inde... Nous emporte la coupe...
Lui qui? Nabuchodonosor ? Lit y naît air.
Il est, pour tant, un sas sciable.
Ce kil, porc, te délivre "s". Contre, les "mûrs" raillent.
Ishtar y arrase l'as saillant.
La bienveillante est douze. Ennui se fait mal au soleil.

Redoutes. Les défenses... Saints posent une porte.
Carquois... versa-t-il ?
Luit qui est luciole, les bulles sont éphémères.


-----------------------------------------------------
D'une bulle, quel voyage ! Allez, je vous laisse finir la bouteille :D
 
Merci beaucoup monoeil ! ;) :zen: :cool:
 
monoeil a dit:
Si tard, l'un de nous : «Emporte-là, coupe !».
Lui qui n'a bu qu'aux dos n'ose, hors l'itinéraire.
Il est pourtant insatiable.
Ce qu'il porte : dés, l'ivresse contre les murailles.
Ishtar y écrase l'assaillant.
La bienveillante est douce en nuit, se fait mâle au soleil.

De toutes les défenses s'impose une porte.
Une flèche siffle, versatile
Lui qui, élu si haut, l'imbu ! Laissons l'effet "mer".



Sitar... l'Inde... Nous emporte la coupe...
Lui qui? Nabuchodonosor ? Lit y naît air.
Il est, pour tant, un sas sciable.
Ce kil, porc, te délivre "s". Contre, les "mûrs" raillent.
Ishtar y arrase l'as saillant.
La bienveillante est douze. Ennui se fait mal au soleil.

Redoutes. Les défenses... Saints posent une porte.
Carquois... versa-t-il ?
Luit qui est luciole, les bulles sont éphémères.


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D'une bulle, quel voyage ! Allez, je vous laisse finir la bouteille :D

Euh ! C'est certain qu'il n'y a pas dopage avec des substances illicites là-dessous ? :D :D
 
:heu: :p Tu vas avoir un boulot de dingue... :D :D :D

Bon bon... va falloir que je pense à trouver des mots... et avant tout boire une coupe de Champagne... :D pour me donner des idées... ;)
 
Petite information : le texte ci-dessous a été écrit à deux, à savoir macelene et moi, et de plus à son initiative (donc je décline la moitié de la responsabilité de ce que vous allez lire :D :D :D).
----

Il flottait dans l'air comme une réminiscence âcre de l'odeur de son occupant, mélange de vétiver, de sueur, de tabac...
Le temps s'est écoulé, long, lisse et douloureux à la fois, comme un sentiment de vacuité acide qui envahissait mon corps et mon esprit.
Il était étendu, là, sur le dos, en travers du lit, nu, demi-dieu fantastique, transfiguré sous l'effet de la tension musculaire et nerveuse, comme ces sculptures de Rodin.
Il m'avait raconté vouloir survoler les creux et les bosses de l'existence avec l'impunité d'un passager clandestin.
Mais dans la trouble conscience de ses nuits de fêtes, il avait entendu au loin les sitars qui allaient sonner la fin d'une trêve. Rageuse trêve qui allait l'emmener dans des voies d'ivresses qu'il aimerait infinies.
Mais voilà, le jour se lève...
La fureur de nos ébats était à la mesure de leur brièveté et de leur caractère imprévu, éphémère.
Aux pulsions insatiables allait succéder le rythme doux et lent de l'attente.
La vie réelle exige lenteur et macération.Il nous fallait nous empiffrer d'exister, pour que la soif de vivre nous ouvre les portes de l'irréel...

Jusqu'à quand pourrions nous faire de nos corps ces chemins de plaisirs. Dans les pâles instant de ma vie diurnes, le désir me dévorait, son odeur persistante m'enivrait du souvenir de ses festives étreintes.
Pourrais-je le garder, forcer son itinéraire de liberté à s'attarder près de moi ? Le pouvait-il seulement ?
De ses mystères naissaient en moi l'angoisse de ma future douleur. Au plaisir succéderait l'attachement, à l'attachement la déchirure. Interminables journées qui striaient mon existence de doutes.

Je ne voulais plus que la nuit, la nuit seule, m'oubliant dans ses bras pour passer les portes de l'insaisissable bonheur de n'être qu'à lui, que pour lui et lui pour moi. L'accueillir dans mon corps, le sentir fort, le savoir tendre et attentionné et ne former qu'un dans notre jouissance, pour l'éternité. Au delà de nos individualités, faire vibrer nos sensibles enveloppes sous les caresses mutuelles, et se fondre dans la douceur de la folie de nos amours.
Recommencer encore et encore dans cette nuit sans fin. Faire fuir le jour par notre arrogant bonheur, éloigner la folie du monde de peur qu'elle ne souille cette union ultime.

Et il est revenue une dernière fois. Moi j'en étais devenue accroc parmi la fureur de mes rêves et l'incandescence de mes cauchemars.
Les souvenirs brûlaient me doigts.
Il voulait se changer les idées, être heureux encore une fois, annuler toutes formes de désir ou de refus, n'obéir qu'à des réflexes.
Et il m'a trouvé. D'un regard, je lui ai balancé tout mon érotisme, des yeux d'amandes et de miel, comme comme l'héroïne d'une Milonga.
Il avait choisit pour me transformer en femme-bulle un Nabuchodonosor de Don Périñon...
La nuit risquait de se teindre en mystères... et nos champs magnétiques réciproques se sursaturer.
On s'est regardés et c'était comme si on se bouffait mutuellement. Le sang battait nos tempes, les bulles envahissaient mon corps, souffle court, soulevée de terre, sur la pointe des pieds, par ce totem enflammé, de l'autre côté du miroir, de l'autre côté su Styx. C'est fou comme un point culminant peut très vite, si on le titille, devenir explosif ! Comblée, je jouissais de couler à pic !
Je coulais comme une lave secouée d'explosion. Corps ardent, dévoué à la déliquescence dans laquelle m'entraînait le plaisir... Jusqu'à l'inconscience.

De quoi survivons nous le plus facilement ? Du plaisir qui nous enivre au point de s'extraire du monde, ou de sa disparition ? Il ne me reste plus que cela, tragique néant. Après la brutale passion de nos corps perdure le souvenir de mon amant : luciole luttant pour ne pas sombrer dans la noirceur de l'oubli. Mais bien plus encore, c'est le froid de son absence qui m'environne. Etrange rêve qui ne semble aboutir qu'à cette douleur. Mais n'était ce pas seulement qu'un rêve ? Celui du paroxysme de ce plaisir charnel censé révéler la quintessence de mon corps ?
Il me reste son absence...
 
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Réactions: macmarco
Gilbertus a dit:
Petite information : le texte ci-dessous a été écrit à deux, à savoir macelene et moi, et de plus à son initiative (donc je décline la moitié de la responsabilité de ce que vous allez lire :D :D :D)....

Bon, je n'ai vu et lu qu'une moitié, tout va bien...

Demain j'enlève le bas ...

:D :D :D :D
 
macmarco a dit:
Merci beaucoup Pitchfork ! ;) :cool: :zen:

Bonjour Macmarco,
Je t'ai fait livrer une caisse d'un très bon champagne.
Je compte sur toi pour le 30 janvier.
Cordialement, Pitchfork.
 
Gilbertus
Je vais tirer un trait vertical partageant votre bitexte en deux parties exactement et j'en lirai une moitié. Je ferai lire l'autre moitié à ma moitié à moi.
:D
(procédé utilisé pour écrire un message à double sens selon qu'il est plié ou non)
:D
 
Gilbertus a dit:
Petite information : le texte ci-dessous a été écrit à deux, à savoir macelene et moi, et de plus à son initiative (donc je décline la moitié de la responsabilité de ce que vous allez lire :D :D :D).
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Il flottait dans l'air comme une réminiscence âcre de l'odeur de son occupant, mélange de vétiver, de sueur, de tabac...
........................... Etrange rêve qui ne semble aboutir qu'à cette douleur. Mais n'était ce pas seulement qu'un rêve ? Celui du paroxysme de ce plaisir charnel censé révéler la quintessence de mon corps ?
Il me reste son absence...

oui bon... :rose:
 
macmarco a dit:
Faut voir.... :siffle:
:D :D :D
.
l'origine de ce thread est d'une puretée sans faille,toute perversion
par bakchich ou favoritisme ne ferais que mener a leur perte ,les ci devant :mad:
.
qu'ont se le disent :heu:
:zen:
 
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