et avec la tête ? v2
- Créateur du sujet aricosec
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.macmarco a dit:Bonjour PoorMonsteR. :zen:
Désolé pour tes problèmes.
Il n'y a pas de raison que tu passes la main, on peut bien attendre que tu sois dans de meilleures dispositions pour nos futilités virtuelles !
c'est vrai MARCO,mais ayant été dans le meme cas,c'est bien que quelqun
prenne la main,au hasard ............TOI !:siffle:
.
allons ! un bon mouvement
,par contre tu est obligé de poster un textene crois pas t'en tirer comme ça ..
poil au .........
d'accord ..je sors.....la porte est ouverte ......:mad:
macmarco a raison.macmarco a dit:Bonjour PoorMonsteR. :zen:
Désolé pour tes problèmes.
Il n'y a pas de raison que tu passes la main, on peut bien attendre que tu sois dans de meilleures dispositions pour nos futilités virtuelles !
Tout le monde a son lot d'épreuves un jour ou l'autre.
Courage PoorMonster.
:zen:
PoorMonsteR a dit:Et merci aussi à christelle
Si j'ai bien compris, christelle nous a quittés pour l'Irlande ?
Et serait devenue Irish whistle ?
Bonsoir,
Pas encore partie, Vendredi le depart effectif après un transit par le Berry....
PoorMonsteR, je suis de tout coeur avec toi et, je t'envoie toute ma tendresse et mon soutient....Je te rappelle ces mots de Brel: "on n'oublie rien, on s'habitue c'est tout...."
Ca fait pas avancer les choses mais ca a le mérite d'être clair.....
Je te soulage un peu....pas besoin que tu ne t'embarasse de ce fil, tu en as d'autres à consolider et à racomoder....
Je nomme Macmarco maître de cérémonie (MC pour les intimes) pour la prochaine session, sous les applaudissements de la queue de l'Arico
P'tit chaton on t'aime :zen: :zen: :love:
Evidemment, faut d'abord la passer autour du cou !!!!!!aricosec a dit:.
ça fait vingt minutes que j'essaie,je n'y arrive pas ! :eek:
« Rice Miller était né en 1902. Le blues était sa culture, son mode d'expressions, et il faut bien le dire, son seul moyen d'existence. 60 ans plus tard il se retrouvait là ce soir en Europe, loin très loin de son Mississippi natal, sur la scène du Royal Albert Hall de Londres, étonné comme un enfant de se voir offrir des torrents d'applaudissements, par des Blancs parlant anglais comme lui, mais loin, si loin de ses Blancs à lui...Si loin de la ségrégation qu'il connaissait depuis sa naissance.
Il trainait son mètre quatre vingt seize depuis près de soixante deux ans. Il avait par coqueterie, toujours caché son âge véritable. Il avait connu Robert Johnson et la légende de son pacte diabolique...Etre « on the crossroads » confronté perpétuellement à des choix vitaux, cela avait été sa vie, il en avait fait des chansons, des morceaux, comme Robert l'avait fait d'ailleurs, seulement lui, il préférait l'ironie et l'humour.
De sa démarche lourde et pathétique, son harmonica à la main, il sort de scène. On lui tend sa nouvelle boisson favorite découverte depuis peu lors de son escale à Belfast. L'irish coffee coule dans sa gorge et calme les courbature de sa voie parcheminée. Il respire, mais ses poumons, il le sait ne tiendront plus très longtemps. »
Chypre, Février 2005.Troublé et ému Nikos jeune homme de 14 ans referme ce livre loué à la blibliothèque Municipale de Nicosie. Il était en recherche...De lui même d'abord, mais aussi de son mode d'expression. La musique lui semblait la plus proche de lui. Il avait essayé plusieurs instruments de musique, le aoud guenbri, la cabrette, même le didjeridoo, mais rien ne sortait comme il le voulait. Il allait souvent à la frontière Turque pour rencontrer sa fiancée, mais il avait envie d'ailleurs, de s'échapper de cette île.
Le sac sur ses épaules ne pèse pas grand chose, l'harmonica acheté le matin même est dans sa poche briquet de son Jeans. Sur le billet d'avion est écrit "New-Orleans". Cartographie mystèrieuse jusqu'à il y a peu, mais il s'en fiche désormais. Il a choisit, il a passé la croisée des chemins. En regardant sa terre natale s'éloignée par le hublot de l avion il se dit "Merci Sonny Boy Williamson ".
Il trainait son mètre quatre vingt seize depuis près de soixante deux ans. Il avait par coqueterie, toujours caché son âge véritable. Il avait connu Robert Johnson et la légende de son pacte diabolique...Etre « on the crossroads » confronté perpétuellement à des choix vitaux, cela avait été sa vie, il en avait fait des chansons, des morceaux, comme Robert l'avait fait d'ailleurs, seulement lui, il préférait l'ironie et l'humour.
De sa démarche lourde et pathétique, son harmonica à la main, il sort de scène. On lui tend sa nouvelle boisson favorite découverte depuis peu lors de son escale à Belfast. L'irish coffee coule dans sa gorge et calme les courbature de sa voie parcheminée. Il respire, mais ses poumons, il le sait ne tiendront plus très longtemps. »
Chypre, Février 2005.Troublé et ému Nikos jeune homme de 14 ans referme ce livre loué à la blibliothèque Municipale de Nicosie. Il était en recherche...De lui même d'abord, mais aussi de son mode d'expression. La musique lui semblait la plus proche de lui. Il avait essayé plusieurs instruments de musique, le aoud guenbri, la cabrette, même le didjeridoo, mais rien ne sortait comme il le voulait. Il allait souvent à la frontière Turque pour rencontrer sa fiancée, mais il avait envie d'ailleurs, de s'échapper de cette île.
Le sac sur ses épaules ne pèse pas grand chose, l'harmonica acheté le matin même est dans sa poche briquet de son Jeans. Sur le billet d'avion est écrit "New-Orleans". Cartographie mystèrieuse jusqu'à il y a peu, mais il s'en fiche désormais. Il a choisit, il a passé la croisée des chemins. En regardant sa terre natale s'éloignée par le hublot de l avion il se dit "Merci Sonny Boy Williamson ".
joli texte christelle
82 ans... Il avait bien vécu. Il ne s'était jamais marié et maintenant, au crépuscule de sa vie, il le regrettait. A qui raconter tout ce qu'il avait appris, tout ce qu'il avait vécu ? Tous ces voyages, toutes ces aventures aux quatre coins du globe. Il avait toujours aimé voyager, et la fortune que son père lui avait léguée l'avait bien aidé, certes, mais même sans cela il serait parti. La liberté, il n'avait que ce mot-là en tête. La descente des torrents de Tanzanie était un souvenir, une escapade à Chypre avec une touriste anglaise en était un autre. Et sa traversée de l'Outback et les soirées autour d'un feu de camp au son mélancolique d'un didjeridoo... Que de bons souvenirs. La cartographie de sa vie était une toile d'araignée, un tissu de routes, de fleuves, de villes, de montagnes, d'océans. Tout cela allait se terminer, malheureusement. Même le plus grand chirurgien qu'il avait rencontré à Chicago ne pouvait rien pour lui. Alors, que faire maintenant ? Des souvenirs du Mexique lui revinrent à l'esprit. Quetzalcoatl, Montezuma, les vieilles pyramides. Légendes, réalité ? Quelle importance ! En terminant son irish coffee, il se surprit à rêver à une dernière "escapade".
Le médecin qui signa l'acte de décès, le lendemain, eut une phrase surprenante : "82 ans. Il a bien vécu"...
82 ans... Il avait bien vécu. Il ne s'était jamais marié et maintenant, au crépuscule de sa vie, il le regrettait. A qui raconter tout ce qu'il avait appris, tout ce qu'il avait vécu ? Tous ces voyages, toutes ces aventures aux quatre coins du globe. Il avait toujours aimé voyager, et la fortune que son père lui avait léguée l'avait bien aidé, certes, mais même sans cela il serait parti. La liberté, il n'avait que ce mot-là en tête. La descente des torrents de Tanzanie était un souvenir, une escapade à Chypre avec une touriste anglaise en était un autre. Et sa traversée de l'Outback et les soirées autour d'un feu de camp au son mélancolique d'un didjeridoo... Que de bons souvenirs. La cartographie de sa vie était une toile d'araignée, un tissu de routes, de fleuves, de villes, de montagnes, d'océans. Tout cela allait se terminer, malheureusement. Même le plus grand chirurgien qu'il avait rencontré à Chicago ne pouvait rien pour lui. Alors, que faire maintenant ? Des souvenirs du Mexique lui revinrent à l'esprit. Quetzalcoatl, Montezuma, les vieilles pyramides. Légendes, réalité ? Quelle importance ! En terminant son irish coffee, il se surprit à rêver à une dernière "escapade".
Le médecin qui signa l'acte de décès, le lendemain, eut une phrase surprenante : "82 ans. Il a bien vécu"...
Voici le nouveau thème :La croisée des chemins
Torrent(s),Chypre,Irish coffee,Didjeridoo,Cartographie
..
j'ai des souvenirs,d'un immense tendresse
une fille de CHYPRE,et sa paire de fesses
elle avait sur le monde,d'etranges conceptions
elle pensait au quart monde,qui l'avait dans le fion
et quand elle degustait ,un IRISH COFFEE
c'est la qu'elle nous parlait,d'equitable marché
ou bien en explorant ,quelque CARTOGRAPHIE
c'est derriere un volant,qu'elle courrait l'australie
tout ces aborygenes,qui l'avait dans le dos
ecrasés de moderne,sous l'ere de l'auto
il souflait leurs appels dans un DIDJERIDOO
leur misere etait telle,qu'il ne disait plus mot
en revenant chez elle,triste de ses photos
dans un TORRENT de larme,elle buvait l'apero
Torrent(s),Chypre,Irish coffee,Didjeridoo,Cartographie
..
j'ai des souvenirs,d'un immense tendresse
une fille de CHYPRE,et sa paire de fesses
elle avait sur le monde,d'etranges conceptions
elle pensait au quart monde,qui l'avait dans le fion
et quand elle degustait ,un IRISH COFFEE
c'est la qu'elle nous parlait,d'equitable marché
ou bien en explorant ,quelque CARTOGRAPHIE
c'est derriere un volant,qu'elle courrait l'australie
tout ces aborygenes,qui l'avait dans le dos
ecrasés de moderne,sous l'ere de l'auto
il souflait leurs appels dans un DIDJERIDOO
leur misere etait telle,qu'il ne disait plus mot
en revenant chez elle,triste de ses photos
dans un TORRENT de larme,elle buvait l'apero
tu m'excusera de ne pas te dire merci,PoorMonsteR a dit:Quel poète: les bras m'en tombent !
tu pourrait perdre la tête aussi
- Statut
