A
Anonyme
Invité
Thème : Noël.
Mots obligatoires : dinde, crampons, schoum, glissière, état.
Je m'en retournais lentement par la campagne sous la neige. Malgré les crampons à mes pieds, je manquais de glisser plusieurs fois et il s'en fallut de peu que je ne finisse dans le fossé. Je songeais à la sempiternelle dinde qui ne manquerait pas de trôner sur la table, au "schoum" inévitable qui marquerait la fin de nos agapes... Que les Noëls sont ennuyeux et se ressemblent !
Pour l'heure, j'étais préoccupé par l'état du chemin, dont les nombreuses ornières se faisaient plus traîtresses à la nuit. J'avançais péniblement et, sentant soudain le froid, je remontais la glissière de ma veste. J'aperçut alors les lumières de la maison. Je devinais l'animation fébrile des enfants, l'amusement de Claire qui avait passé la journée à préparer les paquets. Jacques se serait déguisé sans doute. Les enfants croyaient encore au Père Noël et, quand j'y pense, j'enviais cette innocence crédule.
J'arrivais enfin sur le pas de la porte. Il faisait tout à fait nuit. Claire vint m'ouvrir presque aussitôt et, tandis que j'embrassais ses bonnes joues roses et fraîches, j'entendis la clameur qui saluait mon retour : « Joyeux Noël ! joyeux Noël ! » Que les Noëls sont doux !
Mots obligatoires : dinde, crampons, schoum, glissière, état.
Je m'en retournais lentement par la campagne sous la neige. Malgré les crampons à mes pieds, je manquais de glisser plusieurs fois et il s'en fallut de peu que je ne finisse dans le fossé. Je songeais à la sempiternelle dinde qui ne manquerait pas de trôner sur la table, au "schoum" inévitable qui marquerait la fin de nos agapes... Que les Noëls sont ennuyeux et se ressemblent !
Pour l'heure, j'étais préoccupé par l'état du chemin, dont les nombreuses ornières se faisaient plus traîtresses à la nuit. J'avançais péniblement et, sentant soudain le froid, je remontais la glissière de ma veste. J'aperçut alors les lumières de la maison. Je devinais l'animation fébrile des enfants, l'amusement de Claire qui avait passé la journée à préparer les paquets. Jacques se serait déguisé sans doute. Les enfants croyaient encore au Père Noël et, quand j'y pense, j'enviais cette innocence crédule.
J'arrivais enfin sur le pas de la porte. Il faisait tout à fait nuit. Claire vint m'ouvrir presque aussitôt et, tandis que j'embrassais ses bonnes joues roses et fraîches, j'entendis la clameur qui saluait mon retour : « Joyeux Noël ! joyeux Noël ! » Que les Noëls sont doux !