Je viens de découvrir la magnifique chanson "Octopus" de Syd Barrett dans ce coffret explosif:
Kelle musik écoutez vous donc? 2.0
- Créateur du sujet Foguenne
- Date de début
- Statut
Petit bout d'histoire:Hobbes Ze Tiger a dit:Tiens... la pochette fait très Pink Floyd.... le texte aussi d'ailleurs !!!:heu:
"Syd Barrett et Roger Waters se connaissent depuis l'école. Tout comme David Gilmour, ils étudient dans le même lycée de Cambridge, en Angleterre.
En 1964, Roger Waters rencontre Nick Mason et Rick Wright. Ensemble, ils forment un groupe, Sigma 6, qui change souvent de nom avant de trouver son appellation définitive en 1965, sous l'impulsion de Syd Barrett qui les rejoint. Ce sera donc Pink Floyd. C'est en fait l'association des prénoms de deux musiciens: Pinkney Anderson et Floyd Council...
Pink Floyd va très vite entrer dans l'histoire du rock mondial. Dès 1967, le premier album, The Piper At The Gates Of Dawn est un succès et son principal architecte en est Barrett.
Ce dernier frôle le génie alors qu'il est complètement assommé par la drogue, au point de ne plus être capable d'aligner deux mots d'affilée... L'année suivante, il quitte le groupe pour partir en solo puis... en psychiatrie !"
Je ne connaissais pas ce coffret. Il vient de sortir ? Bizarre quand même qu'ils (qui, d'ailleurs ?) l'aient appelé Crazy diamonds, qui fait référence à Wish you were here. Justement Barrett était passé voir ses potes au studio d'enregistrement pendant qu'il travillaient l'album, et il semble (légende ?) qu'il n'ait pas été tendre avec leur création, laissant entendre qu'ils étaient tombés dans la variété...(NB)dcz_ a dit:
Il semblerait aussi, ça fait beaucoup de conditionnel, mais, hein, je n'y étais pas, que les autres ne l'ont pas immédiatement reconnu quand il s'est pointé. Bref ça fait pas que des références positives pour choisir un titre pareil...
(NB Je précise que moi, j'adore WYWH :love: )
Le dernier Frank Black
En attendant un nouveau Pixies, une douceur signée par leur leader, qui n'évoque que de loin ses efforts précédents (que ce soit les Pixies, les Catholics ou en solo). Un album d'americana "roots", nashvillien, un peu country, un peu soul, un peu variété, mais pas soupe pour autant. Le bonhomme prouve encore une fois qu'il est un songwriter digne de ce nom.
En attendant un nouveau Pixies, une douceur signée par leur leader, qui n'évoque que de loin ses efforts précédents (que ce soit les Pixies, les Catholics ou en solo). Un album d'americana "roots", nashvillien, un peu country, un peu soul, un peu variété, mais pas soupe pour autant. Le bonhomme prouve encore une fois qu'il est un songwriter digne de ce nom.
dcz_ a dit:
L'histoire est exacte quoique incomplète, dès le premier succès des Floyd en 1967 (See Emily Play, repris notament par Bowie sur Pin-Ups en 1973) il pète un cable s'habillant d'abord en clochard, ensuite restant muet lors des interviews, pour enfin se cacher au fond de la scène durant les concerts et ne même plus accorder sa guitare. Dans le contexte psychédélique de l'époque, ça passait pour une attitude plutôt arty. Personne ne s'inquiète au départ. Cependant, la situation se dégrade petit à petit, si bien que, Roger Waters appelle un pote de Barett, David Gilmour, pour l'assister sur scène. Quelques mois plus tard, le groupe est contraint de mettre Barett, complètement à côté de ses pompes, sur la touches. Depuis lors il vivra en alternance entre un institut de psychiatrie et la maison de sa mère. Dans les 10 années qui suivirent, tout ce qui compte dans le monde du rock (les Floyd bien sûr, mais aussi Bowie, Nick Kent (LE critique du NME) Jimmy Page, Robert Wyatt, Brian Eno...) tentent de le faire sortir de son trou. Sans succès. Son cas est irrécupérable.
Que s'est-il passé ?
Il semblerait que, déjà psychologiquement instable au départ, il vivait à l'époque (1967) chez un couple d'amis "Mad" Jock et "Mad" Sue. Ces derniers trouvaient très rigolo de lui verser tous les matins du LSD dans son café. Il aurait trippé pendant des mois sans s'en rendre compte et ne s'en serait jamais remis.
KARL40 a dit:
Morceaux courts et paroles cyniques ... Que du bon !
:love:
ca me rappelle le bon temps des pogo
dans le même genre, j'ai assisté il y a quelques années au come back des Buzzcocks
à l'Ancienne Belgique.
Excellent, je pensais voir d'honorables pères de famille déguisés en papys du rock martelant
"... BOREDOM ..."
mais que nenni, j'en ai pris plein les oreilles
QUANT A WIRE, INCLASSABLES & MECONNUS MAIS DEPOSITAIRES D'UN CERTAIN ESPRIT PUNK
teo a dit:J'adore le film et la BO, c'est marrant tu as comme moi la version germanique, y'avait une version francophone à la pochette différente il me semble...
puregeof: Pour dEUs, je connais rien, donc faudra que tu m'en causes en after... seul truc, ça sera tard sans doute
iTunes me balance Touch me des 49ers, top souvenir...
Et là c'est Ceremony de NO sur International
Exact, j'ai moi aussi la version allemande. Il me semble que la version française avait une pochette bien plus ideuse mais comprenait le morceau homonyme de U2 "Until the End of the World" qu'on retrouve par ailleurs sur Achtung Baby. Ca remonte à loin mais il me semble qu'à l'époque (1991) Wenders avait demandé à différents artistes de composer ou d'interpréter un morceau en imaginant ce que serait la musique de l'an 2000. Plutôt pas mal comme idée. Je me suis laissé dire que c'est cette requête qui a conduit U2 à explorer de nouveaux genres musicaux et à sortir du blues/rock qu'ils faisaient jusqu'alors. Incontestablement Achtung Baby et la collaboration avec Lanois marque un véritable virage dans leur carrière. Dommage qu'ils soient revenu aujourd'hui bredouilles de ces champs d'exploration. Le titre de leur dernier album "How to Dismantel an Atomic Bomb" me semble bien significatif à cet effet.
Pour en finir avec Bis ans Ende der Welt, j'adorais - entre autre - la voix off du début. C'était quelque chose comme "Claire se réveillait alors dans des endroit un peu bizarre". Proustien, non ?
Si j'ai bonne mémoire, dans la scène suivante il y avait Eddy Mitchell qui faisait une apparition. Et bien plus tard le bergmanien Max von Sydow et la merveilleuse Jeanne Moreau. Le rôle du héros était tenu par William Hurt... mais qui jouait Claire?
puregeof a dit:
Solveig Dommartin.
Il faudrait que je revois ce film, avec ces images si étranges à la fin, des images numériques de l'époque. Oui. Jeanne Moreau et Solveig Dommartin.
Ensuite, je suis allé au bout du monde moi aussi, c'est sûr, c'est Wenders qui m'a permit d'y aller, j'aurai jamais osé imaginer y aller sans ce film; et sur la terre rouge, j'ai écouté cette BO, le rouge, le noir, le jaune, le gris vert aussi.
Une dernière balade près de Cape Tribulation, il fallait rentrer, c'était tard et là, il y avait un promontoire et j'ai regardé le Pacifique, avec ces plantes hallucinates de grâce et je me suis dit: "Ce sera mon bout du monde à moi. Maintenant je peux rentrer".
36h après, je débarquais à Genève, via Singapour et Francfort. La claque, les gens qui lisaient La Suisse dans l'avion du matin, Julee Cruise, REM et Nenney Cherry dans les oreilles...
Je vous dis c'est un album magique...
Edit: ben voilà, c'est Schauspieler de Neulander, donc au lieu de dormir, j'ai écouté tout l'album...
J'ignorais. Si c'est vrai, c'est Mozart qu'on assassine. Syd Barrett est, a été, un des meilleurs compositeurs pop/rock des 40 dernières années. Des critiques rock l'on mis au même rang que Bob Dylan, Donovan... sauf que Barrett n'aura composé que 4 albums et des poussières...puregeof a dit:
:mad:[EDIT]Rien n'est jamais si simple, et il n'est de pire victime que les consentantes. à lire en diagonale cette traduction un peu hésitante mais intéressante d'un texte sur Syd et son époque/milieu de déjantés.
[/EDIT]
Hello à tous!
Une nouvelle proposition pour bien démarrer la journée!!Façon Old School, je présente House of Pain, Jump Around!!!!!
Ca réveille tes oreilles!
Bonne journée à tous!!!
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