Kelle musik écoutez vous donc ? 4.0

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Ca C'est du Bon !!!

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J'ai l'album "In Between Dreams". :up:
 
franchement je connais pas
je sais pas ou chercher, et cela me donne pas envie, plus d'infos peut être ? ;)

Ben, c'est un ex-futur-surfeur professionnel (plus jeune participant au Pipemaster à Hawaï) qui s'est mis à filmer du surf après une blessure un peu grave dans les remous. Du coup, il en a signé aussi la musique, et s'est mis à plus chanter que filmer. Il s'est retrouvé sous la coupe du producteur de Ben Harper, et ça donne ce premier album.

Il en a 4 autres depuis, toujours dans la même veine. C'est un style assez nonchalant, qui se laisse écouter facilement, avec des paroles pas forcément super recherchées et pleines d'idées reçues (jeter des ordures par terre c'est pas bien, les gens gentils c'est mieux...), mais ça sonne très bien, avec en général un simple trio batterie, basse, guitare accoustique, voire piano en plus aujourd'hui. C'est vraiment pas mal du tout, pour l'été, excellent.

Ses films de surf sont vraiment bien foutus, mieux que sa musique à mon sens, même sans aimer particulièrement le surf, ça fait voyager loin.... (en collaboration avec les frères Malloy, pointures du secteur)

Il collabore aussi souvent avec G. Love, qui rappe sur sa guitare blues et son harmonica depuis quelques années :
[YOUTUBE]mUH4zPdpbug[/YOUTUBE]
 
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Ca C'est du Bon !!!

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Jack Johnson? Je préfère Joe Jackson. :D

Sinon, je me suis replongé dans ma disco de King Crimson.
Du gros son, de la virtuosité, des compos magnifiques, de l'onirique, des balades sublimes. Et pas une trace de blues dans cette musique.

Leur "Lizard" est céleste, tout en dentelle, ciselé comme un vase du Val St Lambert. Peut-être difficile d'approche mais c'est une merveille. Déjà, rien que la pochette... ;) Dépliée, ça donne ceci:

lizard_full.jpg

Puis, il y a le splendide "Starless And Bible Black". Un album très expérimental, qui comporte des improvisations directement importées de la scène avec un simple traitement de son pour éliminer quelques scories genre manifestations du public. Une aventure cérébrale (terme qui peut s'appliquer à toute la musique du Roi Cramoisi) dans les méandres du cerveau torturé du principal responsable de la direction musicale du groupe: Robert Fripp.

starless_and_bible_back.jpg

Puis, bien entendu, l'incontournable "Red" qui clôt cette période bénie. Un sommet dans l'art crimsonien. La quintessence de la noirceur, de la lourdeur qui a prévalu sur la majorité de leurs compositions. Ici, c'est de la fureur, de la tourmente, un vent d'ouragan qui arrache tout sur son passage. Et puis, pour terminer l'album, le fabuleux "Starless". Un voyage qui débute tout en douceur avec des nappes de mellotron et une guitare pleurant une pluie acide qui ne laisse en rien présager de la partie centrale de folie, une lente montée vers l'extase électrique, un tourbillon fou qui aveugle... Et après l'écoute, on reste assis dans son fauteuil, transi... Le silence qui suit "Starless" de King Crimson est encore du King Crimson. ;) :D

Par contre, la pochette, j'ai déjà vu mieux... :D

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Jack Johnson? Je préfère Joe Jackson. :D
Dans le genre John Jackson, je préfère Donavon Frankenreiter, puis Joe Jackson... évidemment:love:

Sinon, je me suis replongé dans ma disco de King Crimson.
Du gros son, de la virtuosité, des compos magnifiques, de l'onirique, des balades sublimes. Et pas une trace de blues dans cette musique.

Leur "Lizard" est céleste, tout en dentelle, ciselé comme un vase du Val St Lambert. Peut-être difficile d'approche mais c'est une merveille. Déjà, rien que la pochette... ;) Dépliée, ça donne ceci:

lizard_full.jpg

Puis, il y a le splendide "Starless And Bible Black". Un album très expérimental, qui comporte des improvisations directement importées de la scène avec un simple traitement de son pour éliminer quelques scories genre manifestations du public. Une aventure cérébrale (terme qui peut s'appliquer à toute la musique du Roi Cramoisi) dans les méandres du cerveau torturé du principal responsable de la direction musicale du groupe: Robert Fripp.



Puis, bien entendu, l'incontournable "Red" qui clôt cette période bénie. Un sommet dans l'art crimsonien. La quintessence de la noirceur, de la lourdeur qui a prévalu sur la majorité de leurs compositions. Ici, c'est de la fureur, de la tourmente, un vent d'ouragan qui arrache tout sur son passage. Et puis, pour terminer l'album, le fabuleux "Starless". Un voyage qui débute tout en douceur avec des nappes de mellotron et une guitare pleurant une pluie acide qui ne laisse en rien présager de la partie centrale de folie, une lente montée vers l'extase électrique, un tourbillon fou qui aveugle... Et après l'écoute, on reste assis dans son fauteuil, transi... Le silence qui suit "Starless" de King Crimson est encore du King Crimson. ;) :D

Par contre, la pochette, j'ai déjà vu mieux... :D

Je vois qu'il y a des connaissaurs ici, manque peutêtre "Discipline" et "Beat"
Je les ai vu plusieurs fois à des "périodes" différentes, (Du "Court of the Crimson King" à 1995 environ. Fripp est époustouflant, tranquilement assis sur son ampli Roland JC, puis avec sa synthé guitare (Roland aussi biensûr):love: :love: :love:
 
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Réactions: Nobody
Jack Johnson? Je préfère Joe Jackson. :D

Sinon, je me suis replongé dans ma disco de King Crimson.
Du gros son, de la virtuosité, des compos magnifiques, de l'onirique, des balades sublimes. Et pas une trace de blues dans cette musique.

Leur "Lizard" est céleste, tout en dentelle, ciselé comme un vase du Val St Lambert. Peut-être difficile d'approche mais c'est une merveille. Déjà, rien que la pochette... ;) Dépliée, ça donne ceci:

lizard_full.jpg

Puis, il y a le splendide "Starless And Bible Black". Un album très expérimental, qui comporte des improvisations directement importées de la scène avec un simple traitement de son pour éliminer quelques scories genre manifestations du public. Une aventure cérébrale (terme qui peut s'appliquer à toute la musique du Roi Cramoisi) dans les méandres du cerveau torturé du principal responsable de la direction musicale du groupe: Robert Fripp.

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Puis, bien entendu, l'incontournable "Red" qui clôt cette période bénie. Un sommet dans l'art crimsonien. La quintessence de la noirceur, de la lourdeur qui a prévalu sur la majorité de leurs compositions. Ici, c'est de la fureur, de la tourmente, un vent d'ouragan qui arrache tout sur son passage. Et puis, pour terminer l'album, le fabuleux "Starless". Un voyage qui débute tout en douceur avec des nappes de mellotron et une guitare pleurant une pluie acide qui ne laisse en rien présager de la partie centrale de folie, une lente montée vers l'extase électrique, un tourbillon fou qui aveugle... Et après l'écoute, on reste assis dans son fauteuil, transi... Le silence qui suit "Starless" de King Crimson est encore du King Crimson. ;) :D

Par contre, la pochette, j'ai déjà vu mieux... :D

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Alors là, repect pour cette brillante présentation d'un groupe qui dépasse toute classification possible et qui défie tranquillement et avec classe le temps et les modes. :zen::zen:

Juste une toute petite contribution. Starless and Bible Black est effectivement "une aventure cérébrale" et une véritable expérience musicale. Mais il comporte aussi des moments d'une puissance émotionnelle rarement atteinte, notamment le cescendo final de "Fracture"
 
Stereophonics - Juste Enough Education To Perform

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J'adore ce groupe, le timbre rauque de Kelly Jones est vraiment enivrant...et les riffs de guitare. :love:

Petit extrait: Mr.Writer

Le site officiel.

nb: Leur prochain album, Pull The Pin, devrait sortir vers la fin de l'année (cette automne probablement), mais on peut déjà se faire une idée dessus grâce à Bank Holiday Monday le premier single. ---> Ici <---
 
Juste une toute petite contribution. Starless and Bible Black est effectivement "une aventure c&#233;r&#233;brale" et une v&#233;ritable exp&#233;rience musicale. Mais il comporte aussi des moments d'une puissance &#233;motionnelle rarement atteinte, notamment le cescendo final de "Fracture"

Exact. Merci de compl&#233;ter. Il y a tant &#224; dire sur cette musique, il est pr&#233;f&#233;rable de s'y mettre &#224; plusieurs. Je pense que la principale caract&#233;ristique est cette coh&#233;rence incroyable dans la construction des morceaux, un &#233;quilibre fabuleux, tant chronologiquement que spatialement et dire &#231;a est encore r&#233;ducteur car il y a bien d'autres dimensions explor&#233;es par les musiciens du groupe. Ou plut&#244;t par le groupe car c'est bien d'une entit&#233; &#224; part enti&#232;re et c'est ce qui fait leur force malgr&#233; les changements de personnel: ce n'&#233;tait pas la r&#233;union d'individualit&#233;s mais la coh&#233;sion d'un groupe.

Pour r&#233;pondre &#224; FanREM, le premier album du groupe "In The Court Of The Crimson King" est bien entendu une r&#233;f&#233;rence. Si je ne l'ai pas cit&#233; dans mon post pr&#233;c&#233;dent, c'est parce que cet album est, &#224; mon gout, largement inf&#233;rieur &#224; ceux que j'ai cit&#233;s. M&#234;me s'il est d'un tr&#232;s haut niveau. Je n'ai pas cit&#233; non plus "Lark's Tongues In Aspic". Pas pour les m&#234;mes raisons car c'est un disque tr&#232;s fort &#233;galement. Simplement, j'avais envie de parler des trois autres. Je le mets dans la m&#234;me gamme &#233;motionnelle que celle que Couleur Sud cite &#224; propos de "Fracture". "Lark's Tongues In Aspic" est complexe mais terriblement addictif. Avec ce splendide enchainement que constituent "Book Of Saturday" et "Exiles", des m&#233;lodies qui vous retournent les sens... Poignant.
Sans parler des morceaux &#233;ponymes part I et II qui sont &#224; se mettre &#224; genoux. Ben si je vous le dis! ;)

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Allez, les gars, n'h&#233;sitez plus et filez chez votre disquaire! ;) :D
 
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Réactions: Ed_the_Head
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Enr&#233;gistr&#233; en 1973, No Pussyfooting fait entrer Eno et Fripp dans une sorte de terra incognita. Eno avait invent&#233; un proc&#233;d&#233; qui diff&#233;rait l'echo de ses accords de synth&#233;tiseurs (ARP et AKS) pour cr&#233;er une longue vibration sonore qui se modifiait imperceptiblement. Sur cette base mouvante, Fripp d&#233;ploie des vagues de notes de guitare qui, r&#233;p&#233;t&#233;es en boucle, se r&#233;percutent &#224; l'infini.
Le r&#233;sultat est saisissant : deux longues rivi&#232;res sonores au courant tr&#232;s lent qui coulent vers on ne sait o&#249; dans une splendide indiff&#233;rence &#224; ce qui peut se passer sur leurs rives.
Fascin&#233; par ce disque, D. Bowie proposera &#224; Fripp de faire les parties de guitare de Heroes qui est, &#224; mon sens, sa plus grande r&#233;ussite
 
Petit podcast tranquillou, tout en douceur apéritive, après les grosses sonos des chars de la marche des fiertés (Mention spéciale Alternative au char de l'ancien Pulp, toutes dents dehors avec Salut à toi des Bérus :zen:)

FriskyRadio Podcast 079, avant d'aller suer à Ballroom ce soir.



DJ Gregory, DJ Deep, Nick V, Patrick Vidal, Jef K, Jérôme Pacman