J'ai placé mon neurone sur le dessus de mon sac à dos pour qu'il prenne bien l'air ... pas de soucis à se faire pour lui ....Lemmy a dit:aères-toi bien les neurones
vale
J'ai placé mon neurone sur le dessus de mon sac à dos pour qu'il prenne bien l'air ... pas de soucis à se faire pour lui ....Lemmy a dit:aères-toi bien les neurones
vale
Purin !!!!!!!!!!!!!!!!WebOliver a dit:Il est couvert de piercings, notamment sur le sexe (sic)
thebiglebowsky a dit:Purin !!!!!!!!!!!!!!!!
ps : purin est une de mes nouvelles expressions ... en fait une contraction entre "******" et "purée" ... je trouve que ça sonne bien ...
thebiglebowsky a dit:Purin !!!!!!!!!!!!!!!!
ps : purin est une de mes nouvelles expressions ... en fait une contraction entre "******" et "purée" ... je trouve que ça sonne bien ...
CarodeDakar a dit:La tente, la meilleure amie de l'homme seul...
CarodeDakar a dit:La tente, la meilleure amie de l'homme seul...
al02 a dit:Une tante, le meilleur ami de l'homme !
-lepurfilsdelasagesse- a dit:J'aurais pensé
la bière.
Mais bon il s'agit d'un avis partisan
CarodeDakar a dit:La tente, la meilleure amie de l'homme seul...
rezba a dit:C'est ce que disent les SDF de cette grande ville de solitude qu'est Paris.
Nan ! C'est un peu trop définitif, la tente, tu peux y entrer et en sortir quand tu veux !
rezba a dit:C'est ce que disent les SDF de cette grande ville de solitude qu'est Paris.
sonnyboy a dit:Ils disent aussi des tas d'autres trucs !!!!
teo a dit:Y'en a une à Jaurès, posée sur une aération de métro, en plein carrefour. Impressionnante. Comme un rappel zux gns qui passent à pied en bus en voiture. Ca fait des mois.
Des fois je me dis qu'on est devenu des monstres à ne pas réagir. A pas bouger. Jeudi, il faisait -4°C et une femme attendait assise par terre, à 22h devant le vidéo club avec son carton à Gambetta et quelques pièces devant, j'ai juste oublié d'appeler le Samu social en sortant de mon métro avant d'aller faire la fête. J'ai honte. Et puis j'oublie jusqu'à la prochaine fois.
F***
teo a dit:Y'en a une à Jaurès, posée sur une aération de métro, en plein carrefour. Impressionnante. Comme un rappel zux gns qui passent à pied en bus en voiture. Ca fait des mois.
Des fois je me dis qu'on est devenu des monstres à ne pas réagir. A pas bouger. Jeudi, il faisait -4°C et une femme attendait assise par terre, à 22h devant le vidéo club avec son carton à Gambetta et quelques pièces devant, j'ai juste oublié d'appeler le Samu social en sortant de mon métro avant d'aller faire la fête. J'ai honte. Et puis j'oublie jusqu'à la prochaine fois.
F***
Pascal 77 a dit:D'un autre côté, ceux qui ont vraiment les moyens de les aider ne le font pas parce qu'ils sont trop occupés à se remplir les poches (en vidant les nôtres). Ça relativise un peu ta culpabilité ! :mouais:
Fab'Fab a dit:Je crois qu'on va tomber rapidement dans de la démago de comptoir... :mouais:
On peut reprendre le fil du sujet?
rezba a dit:Oui.
Je connais plein de gens qui sont vraiment capables de les aider, qui ne s'en mettent pas plein les poches en vidant spécialement les notres, mais qui ne le font pas, parce qu'ils estiment que ce n'est pas eux de le faire, ou que ce n'est pas suffisament important, ou qu'il y a tant à faire qu'on ne sait pas par quoi commencer (ce qui est quand même malheureusement la problématique classique de l'urgence sociale, ne pas savoir apr quoi commencer).
Non seulement le populisme et la dénonciation des élites ne sert à rien, mais elle permet le plus souvent de passer sous silence que dans nos pays "avancés", le pouvoir économique et financier n'appartient pas tant aux détenteurs de l'autorité publique qu'aux sphères économiques. Et les hautes sphères économiques françaises ont le chic pour montrer aux plus petites le mauvais exemple, c'est à dire l'absence quasi totale de considération pour l'intérêt général. (sans même parler de la détresse humaine).
Vous connaissez une banque qui aide les sans-abris, ou même qui se pose la question de savoir "qui" produit les sans-abris ? Vous connaissez une organisation patronale qui a un jour accepté une proposition de pénalisation financière des entreprises qui refusent de louer des appartements vides, ou qui refusent de mettre aux normes de sécurité minimales les taudis qu'elles louent comme de bons marchands de sommeil qu'elles sont ?
C'est d'autant plus facile de se dédouaner sur le politique qu'on est nous, français, dans une absence totale de tradition d'implication citoyenne et morale des entreprises.
Ça permet de gueuler à bon compte, de ne pas trop se poser de questions, et surtout de dormir tranquille, même quand on croise en bas de chez soi les reflets honteux du miroir de notre société si riche.
Alors reprenons le fil du fil.
On parlait de quoi, déjà ? Des villes de grande solitude.
La notre. Celle des autres. Celle de ceux qui ne peuvent même pas la dire.
rezba a dit:Oui.
Je connais plein de gens qui sont vraiment capables de les aider, qui ne s'en mettent pas plein les poches en vidant spécialement les notres, mais qui ne le font pas, parce qu'ils estiment que ce n'est pas eux de le faire, ou que ce n'est pas suffisament important, ou qu'il y a tant à faire qu'on ne sait pas par quoi commencer (ce qui est quand même malheureusement la problématique classique de l'urgence sociale, ne pas savoir apr quoi commencer).
Non seulement le populisme et la dénonciation des élites ne sert à rien, mais elle permet le plus souvent de passer sous silence que dans nos pays "avancés", le pouvoir économique et financier n'appartient pas tant aux détenteurs de l'autorité publique qu'aux sphères économiques. Et les hautes sphères économiques françaises ont le chic pour montrer aux plus petites le mauvais exemple, c'est à dire l'absence quasi totale de considération pour l'intérêt général. (sans même parler de la détresse humaine).
Vous connaissez une banque qui aide les sans-abris, ou même qui se pose la question de savoir "qui" produit les sans-abris ? Vous connaissez une organisation patronale qui a un jour accepté une proposition de pénalisation financière des entreprises qui refusent de louer des appartements vides, ou qui refusent de mettre aux normes de sécurité minimales les taudis qu'elles louent comme de bons marchands de sommeil qu'elles sont ?
C'est d'autant plus facile de se dédouaner sur le politique qu'on est nous, français, dans une absence totale de tradition d'implication citoyenne et morale des entreprises.
Ça permet de gueuler à bon compte, de ne pas trop se poser de questions, et surtout de dormir tranquille, même quand on croise en bas de chez soi les reflets honteux du miroir de notre société si riche.
Alors reprenons le fil du fil.
On parlait de quoi, déjà ? Des villes de grande solitude.
La notre. Celle des autres. Celle de ceux qui ne peuvent même pas la dire.