Lettres mortes

  • Créateur du sujet Créateur du sujet Anonyme
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Mon amour,

C'est bizare, je ne sais trop quoi penser, ni comment réagir.

Tu avais dit oui, que tu souhaitais m'épouser, et puis là, tu te rétractes, comme tu dis ça te fais peur, que tu veux rester libre, et puis les fantômes de ta famille rôdent.

J'aimerais pouvoir te dire librement que les jugements de ta famille sont des jugements d'arrièrés, qu'ils sont franchement cons.

Que tous les hommes ne sont pas tous des lâches, ni des salauds, ni des ordures. Que les femmes ne sont pas évangiles, que leurs vies ratées ne nous obligent, ni prédestinent a louper la nôtre.

J'aimerais pouvoir te dire a coeur ouvert que le mariage ne prive pas de libertés, aucunes.
Que part cette privation de liberté que tu ressens, il y a derrière une volonté de ne pas t'engager, et que se refus d'engagement fait apparaître une épée de Damoclès au dessus de ma tête.

Le jour ou ça te saoulera, tu partiras, puisque tu seras "libre".
Et bien moi je veux t'épouser, car selon mes convictions, je te prouverais pleinement, complètement, que je n'accepterais pas de m'enfuir tant qu'une solution peut être trouvée.

Effectivement, cet engagement, je l'ai déjà pour toi, mais ce que tu m'as dit hier me fait croire que toi non.


Je suis triste, touché et un peu blessé.
Je ne sais quoi te dire, quoi en penser, et j'ai peur que cela soit une marque d'une sentence qui sera prononcée un jour.

Je t'aime, mais peut être je ne serais plus là le jour ou enfin tu trouveras que l'homme de ta vie mérite ce "sacrifice" de "liberté".
Et puis si même "l'homme de ta vie" ne suscite pas ça chez toi, alors tu ne te marieras jamais.

Famille de merde aux croyances de bonnes femmes à la con.
Et puis quand bien même l'on se tromperais, que notre mariage tomberait a l'eau. De quel droit se permettrait ta famille de venir nous le reprocher, eux qui n'ont pas été capable de réussir le leur.

Eux qui ne savent déjà pas ce qu'est le respect.
 
Cher inconnu,
Je ne connais que ton prénom. Peu de chances que l'on se trouve une autre fois, même si tu es du quartier. De toute façon, ça ajouterait quoi à nos vies? Tu n'es pas seul et Paris est grand, les hasards furtifs ne font pas forcément les vies partagées. J'aime cette idée aussi. Ces petits moments ensemble, qu'importe le reste, ce qui est pris n'est plus à prendre. Les trésors, eux, resteront dans nos mémoires, même si les princes charmants sont partis au loin et ne reviendront plus.

Cette heure et demie ensemble hier soir, humide et sensuelle, je la garderai en mémoire, longtemps, précieusement, le souvenir du goût de ta peau tatouée, tes yeux rieurs, tes muscles et ton bouc, ton total abandon, le ton de ta voix, ton plaisir évident aux caresses de ma barbe et de nos langues qui se cherchent, ton corps nerveux, tes yeux, les récits heureux de tes aventures et ce dernier baiser avant le départ. Merci.

Take care of yourself baby

Un autre inconnu
 
Chers Elus Nationalistes,

Attendu que vous habitez dans une belle contrée ;
Attendu que votre ville possède cette forte urbanité que nous ne trouvons ici que dans quelques grandes métropoles ;
Attendu que l'origine de votre langue et de votre peuple se perd dans la nuit des Temps - langue qui quoi qu'on dise se perd peu à peu ; et c'est un fait : je n'y accorde pas de jugement de valeur ni positif ni négatif ;
Attendu qu'il y a un dynamisme économique indéniable dans et autour de votre agglomération, mais avec les inévitables inconvénients que cela entraîne comme la pollution, la surconsommation de l'espace, le coût de la vie pour les ménages modestes ;
Attendu, et cela me chiffonne quant à votre décision, que votre ville a belle et bien été regénérée par des apports extérieurs ;

Je voudrais vous dire que je m'attendais, hélas, à un tel résultat de votre part : avoir choisi l'un des vôtres, en dépit de toute considération de qualité, de parti-pris esthétique et de démarche.
Le problème c'est que vous avez rendue mort-née aux yeux de nous autres, participants européens, cette manifestation qui procédait pourtant d'une idée très féconde.

Je voudrais aussi vous dire que, pour ma part, et venant moi aussi d'une contrée à la forte identité, je ne partage justement pas votre vision de l'identité.
A votre fermeture, j'oppose l'ouverture,
A votre chauvinisme gluant, j'oppose la quête légère de l'universalité à partir des ferments locaux,
A votre sectarisme racial, j'oppose le métissage.

Un poète, je ne sais plus lequel, a dit que l'universel c'est "le local sans les murs".
Mais je doute qu'un jour vous méditiez cette pensée.
 
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Réactions: mado et PATOCHMAN
Cher Monsieur,

Il me semble urgent de palier à vos lacunes profondes et encrassés de gros beauf d'aire d'autoroute.

J'arrive à concevoir que le métier de pompiste n'est pas très enrichissant, et donc vous rends encore plus con.

Mais il existe des lois en France (si si les trucs qui font que c'est pas bien de voler, pas bien de tuer, tout ca) qui encadrent et plutôt de manière stricte le commerce.

Ainsi donc, vous n'avez aucuns droits d'imposer que seul les 2 roues payent par avance leur plein d'essence. Cela s'appelle de la discrimination. Bon je sais bien depuis le petit nico, ce mot fait 'achement bien, mais seulement quand elle est positive.

Bref, après votre gentil petit message "nan j'allume pas la pompe, tu payes avant", qui invitait fortement au dialogue, je me rend donc à la caisse d'où vous contrôlez tout à l'aide de vos caméras (dont les bandes sont sauvegardée).

Il est vrai que du coup, ma moto immatriculée représente dès lors un risque de vol sans payer, et que notre chère police resterait impuissante devant une immatriculation référencée à la préfecture de l'Essonne.

Je vous confie donc ma carte bleu, et la comme un gros cake, vous me demandez le montant. Malheureusement, cher ami, je venais faire le plein, et non mettre précisément 24 euros et 87 centimes comme la pompe automatique d'une autre aire me l'a indiqué quelques minutes plus tard.

Je vous passe le tutoiement vulgaire, ainsi que la réflexion a propos de se découvrir quand on entre quelque part. Oui, j'ai mon casque sur la gueule, et je vais pas le retirer pour tes beaux yeux, ni le retirer toutes les 5 minutes.

Dans aucunes des autres pompes que j'ai pu faire on ne m'a demandé une telle chose, et mes collègues motards vous le confirmeront.


Avec toute cette agitation, j'ai oublié de vous dire : Je vous emmerde, vous pisse au cul, et comme votre slogan le prône, je n'irais vraiment plus chez vous, même par hasard.
D'ailleurs mon pognon, vous vous l'êtes mis au cul hier, et cela continuera (N104 Aire de Fleury - Station Totale)

Bisous sur la truffe.
Ton bassou.

PS : Tu pourras passer un coup de jet d'eau puis de balais sur les emplacements de pompes, c'est dégueulasse, ça pue le mazout, et ça glisse. Et eventuellement ca te fera bouger ton gros cul.
 
Chers vieux et personnes agées,

Je vous aime bien, mais il y a des gens de votre espèce qui abusent pleinement de leur statut vermeil.

Y'a des moment où faut pas pousser mémé tout de même (bien que là dans ce cas j'en suis bien tenté). Vous etes les pires racailles pour faire la queue ! Des vrais vautours de la place tout de suite. Des rapiats, des gagne-petits, des pingres et des impolis.

1) LA POSTE
l'autre jour j'étais à une queue de 12 personnes à la poste.
Ba voilà une vieille en pleine forme hein, même pas de canne rien, qui passe devant et hop là je vais au guichet demander mon petit billet de 100 euros, gnagnagna, en faisant mine de ne pas entendre les gemissements des gens dans la queue.

2) LA CAISSE DU MONOPRIX
Queue de 5 caddies + une femme enceinte devant, facile 7,8 mois(PRIORITAIRE la nana normalement)
Mr le vieux con, se permet de passer devant tout le monde avec son cabbat plein.
Là la femme enceinte lui demande poliment de passer devant. Non Non, il veut pas.
C'est la caissière qui a du faire la police, du coup la femme enceinte à pu passer, et nous les caddies on a été assez idiots pour laisser le vieux ensuite, bref...

3) LE PONPON DE LA POMPONETTE : LA PHARMACIE !
Je vous dresse le tableau :Je suis avec ma femme et le petit dans les bras. Le choupinet est en train de pleurer, avec de la fièvre, la tête comme un choux-fleur, de la morve partout avec le rhume. Et le pauvre vennait de se casser la gueule dans l'escalier en allant a la pharmacie, il avait un hématome de ouf au menton. On commande des medocs et une pommade pour la blessure du petiot.
Sur ce, une vieille arrive, nous passe devant sans même nous regarder en demandant à la pharmacienne, ses medocs !!! :eek:
Je crois que je suis pas un violent, mais là je te l'ai envoyé paître la vioc !
Purée ca défoule !

Voilà, alors si vous n'etes pas à l'article de la mort (même si les fossiles vous attendent), je voudrais chères grand-pères et grand-mères que vous respectiez un peu les autres dans ces cas de figure.
MERCI,

NED...
 
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Réactions: Fab'Fab
Chère F.,

Depuis quelque temps vous semblez nager dans le bonheur... Je suis ravie pour vous, quoique...

En effet, le temps où je vous entendais pleurer derrière la cloison trop fine (p***** d'architectes...) est bel et bien révolu.
Ne croyez surtout pas que je vous reproche d'être heureuse... Enfin si...
Votre nouvel ami aidant (ou alors l'ancien qui vous a fait tant pleurer est-il revenu ?), vos cris "de joie" à toutes heures du jour et de la nuit commencent à me taper sérieusement sur le système. Et ceux de votre partenaire aussi.
Comme je l'expliquais tantôt à un ami (qui se reconnaitra), les gens heureux me tappent sur le système, mais quand ils copulent à côté de moi, c'est des envies de meurtes qui me viennent :rolleyes: .

Non, non, chère F., je suis heureuse qu'à votre âge votre vie sexuelle soit encore si épanouie. Mais si vous pouviez essayer de faire un peu moins de bruit, ce serait fort aimable. MERCI :mad: . Parce que sérieux, c'est pas franchement excitant, ce serait même :sick: ...

Bien à vous très chère,


L'autre.

P.s. La prochaine fois que tu te casses en vacances, tu peux te brosser pour que je vienne nourir tes chats immondes qui pissent contre mes fenêtres...
 
tu ne liras pas cette lettre.
Tes blessures, nos blessures, mes blessures.
Celles de nos voitures, celles du quotidien, des chambres en désordre et de nos boulots mal payés et vomis sur nos gueules, les effrois du manque d'armes et des avenirs lointains.
Toutes ces plaies ne devraient pas nous empêcher de nous laisser m'immiscer au creux de ta blessure pour nous y donner de la joie.
encore une fois, aime-moi !

 
Chère Demoiselle,

Je ne vous ai jamais vu.
Je ne vous ai jamais parlé.
Je ne vous ai jamais touché.
Je ne vous connais pas.

Mes sentiments à votre égard me sont tout à fait étranger.
Vous m'apparaissez comme une porte ouverte sur de l'amour.
Je vous emporte depuis quelque temps dans mon coeur.
Un petit bagage sentimental qui s'ouvre chaque minute de la journée.

De la retenue. Oui. Il en faudrait.
J'ai du mal je l'avoue. Je suis comme ça.
Vous m'envahissez. Du harcèlement!
Cela devient bien difficile.

J'attends désespérément un signe.
Une invitation à partager.
Mais vous allez mal et je ne veux pas vous brusquer.
Juste vous parler. Vous regarder. M'émerveiller.

Il faut malheureusement que je vous admette que si je m'accroche à vous, ce n'est pas seulement pour tenter de vous aider.
L'envie est intéressé: un besoin d'aide, de tendresse et d'affection.
Je ne vous cacherai pas que depuis quelques temps, j'en manque cruellement.
J'aimerai que vous lisiez cette lettre dans vos songes. Que vous sachiez tout ça sans vraiment en avoir conscience.

J'aimerai vous aimer Demoiselle.
 
viejito :),

Mon petit vieux faussement indifférent et secret, presque étranger certains jours,
ça fera bientôt six mois.
J'ai eu du temps à ne plus savoir quoi en faire, j'en ai fait n'importe quoi pour être plus exacte, pourtant depuis le 29 décembre je ne suis presque pas revenue te voir, juste une fois, pour enlever les bouquets avec Angèle.

Je voulais te dire que je sais, pour maman.
Je savais déjà, à l'hôpital, quand tu me souriais encore, tu vois c'était il y a longtemps.

Je ne parviens pas à jeter ce papier écorné que j'ai gardé tout ce temps dans le fond d'une poche de manteau.

Je suis fière de toi. :)
 
Cher l'autre de moi-même,

Nous nous aimons tous les deux. Nous sommes des jumeaux.

Mais, mon frère, je t'ai oublié un peu. J'ai vécu loin de toi

Dans l'insouciance de ma jeunesse, j'ai été sourde à tes appels

Et pourtant, combien de fois m'as-tu dis que nous nous retrouverions un jour

Tu me disais : c'est la dernière fois que tu verras cette rue, ces gens, cette ville

Regarde les bien. N'oublie pas cet instant. Ce sera ta seule éternité

Peu à peu, j'entends de nouveau ta voix

Je comprends de mieux en mieux ton message

Oui, une fois nous est donnée de vivre ce que nous vivons

Nous nous retrouverons un jour, mon frère, mon jumeau

Et, de nouvau, nous ne ferons qu'un

A l'heure que tu choisiras
 
Monsieur le Préfet,

J'en appelle à votre haut sens du civisme pour rendre à la collectivité locale départementale la noblesse et le lustre qui ont été les siens jusqu'à ces dernières semaines.

Il est notoire que Monsieur V. actuel président du Conseil Général et Sénateur emploie toute son énergie à faire prospérer le territoire dont il est l'élu, pour le bien de tous, simples concitoyens, entrepreneurs, jeunes ou moins jeunes, actifs ou retraités.
Du sérieux qu'il met à réaliser sa haute mission, il n'est pas question ici.

En effet, pendant des décennies, les élus locaux, les dirigeants allaient répétant que les agents du conseil général souhaitaient tous la sauvegarde des biens collectifs et s'employaient sans compter, sans rechigner à atteindre leurs nobles objectifs.
Point besoin de contraintes à cette époque, d'entretiens individuels comme le décréta un temps un ministre de la Fonction Publique, puisque tous les agents aiment leur mission et ne lui veulent que longue vie, le conseil général participant de l'animation de la culture locale et entreprenariale.

La tasse de café dans une main, la cigarette dans l’autre et l’imposture à la bouche, certains agents ont abusé de la confiance que leur donnait leur hiérarchie, les contribuables pour s'arroger indument des privilèges nombreux.

L’argent coule à flot des caisses départementales vers des divers petits lobbies mafieux qui se sont créés dans les services du conseil général.

Le départ de la dernière agent comptable exemplaire, Mme G. H., illustre cette forfaiture.
Qui a chassé Mme G.H.? Un de ces arriérés jouant à traquer le powerpoint sur son ordinateur et qui ne sort ses dossiers qu'à l'approche d'un chef de service par ailleurs trop pris par ses appels sur son portable ?
Un tartarin effrayé par la grosse bête comptable qui à force d'être délaissée a enflé et est devenue menaçante au point de devoir en éliminer la dernière gardienne ?
La pauvre Mme G.H. agent comptable exemplaire n’avait pourtant jamais menacé le moindre agent. C'était un digne représentant de la fonction publique que nos « élites » judiciaires, administratives et politiques traitent pourtant avec une telle condescendance.

Non, l'inspiratrice et bénéficiaire unique de cette action de rétorsion engagée envers la brave Mme G.H. n'est autre que Mme Florence D. actuellement en charge de dossiers de la culture dans cette institution départementale.
Usant de son charme elle a soudoyé M. Pierre T., responsable des services informatiques et en dépassement régulier de budget de fonctionnement. Elle a réussi à éliminer Mme G.H. ainsi que d'autres agents trop gênants et a obtenu en contrepartie un accès caché aux outils de messagerie instantanée absolument interdits dans les locaux du conseil général.

Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, il est fort probable que Mme Florence D., non contente d'accéder à un service interdit se soit mise en tête de monnayer cet accès auprès d'autres agents du service.
Ponctionner les budgets des différents services pour permettre à Mme Florence D. de financer ses dépenses somptuaires : voilà à quoi est réduite la comptabilité du conseil général !

L’argent public ne devrait pas soutenir des activités intensives non autorisées et l'accès à Internet devrait être subordonné au contrôle automatisé des connexions de la race des grands prédateurs auquel appartien Mme Florence D..
La messagerie instantanée, dont l’abolition s’impose partout, se révèle incompatible avec la sauvegarde de la mission d'intérêt générale portée par le conseil général.

Mme Florence D. devrait être incarcérée effectivement pour dissuader ses homologues de réitérer ses méfaits.
Ce que je préconise ici n’a rien de radical.
Cela se pratique dans la plupart des autres pays, là où la protection de la chose publique est affaire sérieuse.
Ce minimum de fermeté et de clarté révèlerait que l’opposition au maintien de la règle n’est le fait que d’une infime minorité.

Infiniment plus coupable que la poignée d’arriérés poursuivant leur chasse à un diaporama powerpoint qui n’a plus sa place dans ce monde, les services informatique, par leur faiblesse complaisante, encouragent ces dérives.

Les enfants, les plus âgés, les malades sont les principales et habituelles victimes de ces comportements du mépris.
Ils ne sont pas les seuls et je dois relater un tout petit fait personnel, très subalterne et très édifiant, remontant à trois ou quatre semaines :
Un élu local, offusqué par l’une des relances quotidiennes émises par les sous fifres de Mme Florence D exigeant d'un ton cinglant des documents dans des délais improbables, relances uniquement dues à son inconséquence professionnelle, qualifia comme il se doit cette pratique honteuse de forfaiture et menaça de se plaindre à sa hiérarchie.
En vain, Mme Florence D. ayant organisé un réseau de complicité et de surveillance qui n'a d'égal que ceux des anciens régimes despotiques roumains ou tunisiens, courriers et appels furent détournés sans vergogne et toutes lesvsubventions pour les activités culturelles prévues dans cette commune annulées.

Nos élus, « des imbéciles heureux qui sont nés quelque part » comme s'est plu à me dire Mme Florence D. que j'ai contactée en usant d'un nom d'emprunt, nos élus tiennent lieu de de bienheureux qu’il faudrait cantonner dans des rôles de représentation pour les cérémonies officielles !

Certains, dans le monde cybernétique, semblent avoir oublié que depuis toujours, le salaire est lié à la réalisation d'une mission.
Mme Florence D. a certainement glissé vers les abysses d'Internet et perdu tout sens de la mesure, tout contact avec le réel.
Dérisoire, méprisable, sans doute, selon ses dires.

Mais tout cela est au combien révélateur de qui est cette femme, véritable ennemie de la république.
Pour elle et ses complices volontaires ou soumis, la Liberté, la démocratie, la vérité, la compassion, l’intelligence, sont, au même titre que le nom du Che Guevara des «motifs» tout juste bons à écrire au dos d'un tee-shirt.

Que fait Monsieur V, sénateur et président du conseil général, chantre de la loi et l’ordre contre les saccages et agressions de cette furie ?
Rien, puisque cette criminalité progresse et s'affiche maintenant à toute heure de la journée !

Il faut agir et désarmer Mme Florence D. !

Monsieur le Préfet, j'en appelle à votre haut sens civique et aux droits que vous confère la loi.

Un ami qui vous veut du bien
 
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Réactions: Fab'Fab
Cher Jipé.

Je sais que tu n'es plus aux Hergé, tu en avais marre d'être à la retraite a 35 ans à peine. Mais tu m'as dis l'autre jour que si j'avais besoin d'un service, je pouvais encore te le demander.
Alors j'en profite.
Je sais qui est le corbeau qui écrit les lettres au préfet.
C'est un certain Olivier T.
Je suis en contact avec le cousin du mécanicien du frère qui le reçoit lorsqu'il vient en ville, je ne manquerai pas de te prévenir de sa prochaine venue.
En attendant, préviens tes collègues. Le maitre-chanteur n'est pas très retors, mais c'est un pervers, un inverti, et il pourrait bien invoquer rapidement le droit des minorités s'il était maltraité durant la procédure.

Bien à toi, et bon pastis.



(PS : je t'ai vu l'autre jour devant les plateaux d'accro du Fizz, et elle est vraiment très jolie, la nouvelle collègue que tu tenais par la taille. Elle est à la PJ aussi ? :love: )
 
Monsieur le Préfet,

Je serai un peu en retard. Une réunion qui dure. Le temps de passer chez moi, je vous rejoins.
Commandez moi une vodka. Comme d'habitude.
 
Salut vieux frère,

Jipé vient de passer, il me propose de m'adonner à une petite fiesta avec une castafiore parisienne, on va entendre des roucoulades m'a-t'il dit. Merci de l'info, tu trouveras une enveloppe dans ton passage de roue, comme la dernière fois. N'hésite pas à passer à la maison, je sais, j'habite loin mais la porte t'est ouverte et on t'attend toujours pour le parapente.

Je t'embrasse

(ps : je t'ai encore fait sauter une prune pour ton phare cassé, fais-le réparer, on va finir par m'engueuler)
 
Cher tout ce que j'ai vécu dans la journée,

Merci de ta visite

A demain

Ou à un autre jour
 
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Réactions: Darkfire
Si onéreux ex-frère.

Je viens de rayer votre nom des traces publiques de notre histoire.
J'en suis bien aise.
 
Cher Amour,
(non, pas toi, ni toi mon cœur, ni… oh merdre quand je vous appelait mon chéri ça vous faisait rire alors revenez pas me les briser, c'est pas à vous que j'cause, c'est à l'Amour, l'aut' là, le sentiment, le concept, la sensation, l'Amour avec une initiale grande comme la tour Eiffel ! )

donc…
Cher Amour,

je t'ai vu dans des plantes, des matins, des soirs, des coucher de soleil et des lever de lune, des herbes folles, je t'ai même entraperçu fugacement dans des lits, dans des odeurs, des caresses, des gestes, des regards et des sensations… Mais ça fait un moment que tu t'es pas incarné durablement dans un être humain.
Tu en traverse par instant, le temps d'une soirée, d'une journée ou d'un coït, mais tu repars avec le moment, ne laissant même plus d'amertume, à peine de flous regrets réflexes inventés sans ton aide, une histoire de bonne éducation.
Prends moi bordel, baise moi, fais moi mal johnny johnny johnny (tu permets que je t'appelle johnny…), redonne moi envie de me faire mal, d'être heureux, malheureux, con et stupide, déraisonner, douter, avoir peur…
Reviens ducon, on s'amusait bien non ?
D'accord, on a toujours fini dans le ruisseau, saoul et malade, vide et triste, mais on est toujours reparti, pour de plus belles, pour apprendre, plus, mieux… et oublier.
Je sais, je me doute, c'est moi qui t'ai laissé partir, qui ne t'ai pas assez choyé, qui t'ai oublié, méprisé, qui ai trop profité, ai trop essayé de ne garder que ce qui m'arrangeais…
Forcement, c'est ma faute, vu que tu fais partie de moi.
Mais reviens, sors de ton trou, sors de moi, va t'incarner ailleurs, où tu veux, tu es libre… (bon, à choisir, je préfèrerais une grande brune aux yeux verts, mais c'est toi qui décide…)

Dans l'espoir de te revoir bientôt… en face.

Un trop jeune vieux con.
 
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Réactions: LeConcombreMaske