Lettres mortes

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mon cher(e) futur président(e)

a l'occasion de votre imminente élection , une fois que vous serez élu ,vous devez choisir en priorité un ministre de la santé qui devra être très pointilleux

sachez en effet que il y a des doc's qui donnent des arrêts maladie pour tout et n'importe quoi, surtout pour n'importe quoi a qui n'ont vraiment pas besoin

grâce a cela je vais encore passer 15 jours de pur d'enfer que je me serais bien passé

non, je ne vais pas moi aussi demander un arrêt , pas la peine d'agrandir l'immense trou déficitaire , il y a deja trop de jours férié en ce mois ci et même de cela je m'en serai passé


un fidèle et fatigué électeur :rateau:
 
Chères années, rudes années,

Que vous m'avez semblé longues parfois lorsque mes amis s'en allaient, lorsque mourraient parents et proches, lorsque, parmi l'été, vos mariages faisaient porter sur moi le poids de leur absence ! Que je vous ai haï alors, tandis que d'autres, sous les fleurs, vibraient d'amours qui n'avaient pourtant rien pour me plaire, de me faire si lourdement sentir à quel point j'étais seul !

Chères années de ma jeunesse, tristes années, laides années, si je vous écris aujourd'hui, ce n'est pas pour vous pendre au fil d'une amertume à laquelle s'est toujours refusé mon cœur. Je n'assassine pas mes souvenirs : je leur survis ; je ne tue pas les ombres : je choisis simplement la lumière. Rassurez-vous, pauvres années, je n'ai pas l'âme sanguinaire.

Si je viens vers vous désormais, c'est pour vous tenir dans mes bras, pour consoler le gros garçon que vous avez si bien tourmenté, lui dire que son temps est venu de monter dans le manège, qu'enfin son bien-aimé a paru dans le soir étoilé. Si je vous reconnais, c'est qu'il fallait sans doute que j'en passe par vous pour mieux le rencontrer celui qui m'aime, que vos contraintes et vos rigueurs ont épuisé toute ma dureté et que, pour son cœur sur le mien, vous ne m'avez laissé que ma tendresse.

Chères années passées, dures années, dormez en moi : je n'ai pas de rancune. Votre souvenir renaissant prépare mon bonheur. Votre sourde douleur m'a construit pour aimer. Je vous connais trop bien et de trop près. Je ne vous quitterai plus.

Votre Xavier.
 
En fait, non.

Merci au modérateur de passage d'effacer tout ça.

Désolé.
 
Génial ce fil, je vais squater un moment ici :)

Objet : candidature spontanée

Madame,

Je me permet de vous envoyer la présente afin de solliciter un emploi de vendeuse dans votre magasin.

(...)

Il me tient vraiment à coeur de travailler dans le prêt à porter, madame, car voyez vous je suis moi même férue de vêtements, du genre j'ai un placard qui te ferait faire une crise d'apoplexie de jalousie mais bon là n'est pas la question, j'adore, disais-je donc, les vêtements. En cela, les -30% de réduction accordés au personnel de votre magasin sont pour moi, inévitablement, un avantage de taille parmi les différents aspects du métier de vendeuse en prêt-à-porter, à savoir, au hasard, la paye au lance-pierre, les médisances des collègues mieux ou moins bien (la méchanceté est partout) foutues que vous, et les vociférations des dames parce que trop scandaleux, il n'y a plus de 42, ce à quoi - haute injustice - il est interdit de répondre "fallait pas forcer sur les after eight"; entre nous soit dit, un petit conseil de solidarité féminine ne fait jamais de mal et je ne vois pas pourquoi ce dernier est si souvent mal pris.
Bref, je suis on ne peut plus motivée pour avoir -30% (merci roberto :love: ) pour me joindre à votre équipe, au service de laquelle j'aimerais mettre mes compétences à profit ainsi que mes qualités de contact et d'organisation ainsi que, bien sûûûûûr :love: , ma passion.
J'ajoute simplement que j'ai tellement squaté vos cabines d'essayage que je fais partie à présent du club très privé des gens qui comprennent la magie qui rattache un soutien-gorge à son cintre, et vous savez comme moi que ce noeud n'est pas une mince affaire. Savoir rattacher un soutien gorge à son cintre est à mes yeux un plus irréfutable pour exercer dans votre domaine.

Je me tiens à votre entière disposition pour (...)

L'original, que je viens d'envoyer chez H&*, sonne autrement moins vrai :/
 
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Réactions: Aurélie85
Monsieur DURUT,

Client assidu du sex shop de la gare de NICE depuis de nombreuses années, je me permets de vous contacter afin de solliciter un poste de testeur de sex toys.

En effet, passionné par la chignole, je suis un trés fin connaisseur en ce domaine.

Inventeur du godemichet "tête d'escargot" dont les antennes vous chatouillent partout, je suis aussi à l'avant garde en terme de poupées gonflables, puisqu'inventeur de la chèvre gonflable qui obtient actuellement un franc succés en Guyanne...

J'espère que vous serez sensible à mes arguments, m'évitant ainsi de passer à votre magasin pour vous fracasser la tronche à coup de vibro en cas de refus non motivé.

Votre déjà dévoué
Gérard.
 
Monsieur le directeur,

Cette après-midi, j'étais posé tranquillou en salle de pause, en train de siroter un café en compagnie des habitués du lieu. Tout à coup, sans crier gare (il aurait plus manqué que ça), une jeune stagiaire a fait irruption dans la pièce, et par inadvertance, nous a montré ses fesses. C'était très aimable
de sa part, bien qu'un peu déplacé. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'un épouventail est arrivé, pour lui signifier aimablement ce qu'il en pensait, lui, de cette exhibition improvisée. Cela ne m'a point surpris : les épouventails ont une plus grande propension à garder la tête froide que nous autres, simples buveurs de café. Toujours est-il que s'en est suivi un ping-pong des plus divertissants entre les deux intéressés. Et puis un vieux briscard est venu y mettre son grain de sel, alors l'épouventail s'est improvisé gérontologue, attaquant son aîné sur le terrain douteux de la testostérone. Tout ça est fort incongru, mais néanmoins amusant.

Monsieur le directeur, je tenais à vous remercier de tenir à notre disposition cet espace d'entretien du lien social, qui plus est intergénérationnel, qu'est la salle de la machine café.

:zen:

 
Cher P.

Je pense que tu dois te souvenir

Au fond, non, je m'égare. Là où tu es, tu ne peux pas avoir de souvenirs, puisque tu es souvenir

C'est moi qui suis la mémoire

Donc, je me souviens

Un jour où je parlais du risque, j'ai vu ton regard

Par dessus ce qui nous séparait, une estrade

Et puis, nous avons skié ensemble. Des pentes terribles, loin des des chemins convenus. Tu voulais toujours descendre le plus vite. Et moi aussi. Je ne voulais rien céder. Mais tu étais plus jeune que moi. Et j'ai fini par m'avouer vaincu. Tu allais plus vite que moi

Mais pourquoi si vite ? Je crois que tu allais trop vite

Ensuite, nous nous sommes rencontrés encore sur d'autres surfaces, avec d'autres neiges

Un jour, un métro nous a séparé

Ta mère nous a dit que ton visage était resté intact (enfin, c'est ce que lui a dit le conducteur de la rame)

Le risque...

Ce n'est pas qu'un sujet de dissertation
 
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Réactions: julrou 15
Cher habitant de mon immeuble.

Je m'inquiète pour toi.
Si si, vraiment.
J'ai remarqué ton attachement à signaler aux touristes égarés qui osent se garer en bas de chez nous que ce petit bout de bitume inutile est une propriété privée.
J'ai aussi remarqué que la meilleure façon que tu aies trouvé de manifester ton courroux est de faire appel à la fourrière.

Je note qu'en général les fautifs comprennent assez bien le message...

J'ai cependant remarqué que depuis peu, ta méthode a évolué.
Et a, du coup, perdu en efficacité.
Mais oui, regarde :
Quand tu appelles la fourrière, la voiture qui te gêne quitte les lieux assez vite.
Or là, la Punto noire qui te gêne tellement est à la même place depuis 5 jours.
Hé oui, mon ami, quand on crève les 4 pneus d'une automobile, elle ne peut plus repartir. :)
C'est mathématique.

Or, la saison touristique approche à grands pas, et j'ai bien peur que tu nous fasse un ulcère, avec toutes ces autos aux pneus crevés qui vont squatter le bas si précieux de notre résidence.
Penses-y. ;)

Au passage, voudrais-tu me confirmer ton identité?
J'aimerais en effet te mettre en contact avec le propriétaire de la punto noire, afin qu'il puisse te présenter les plates excuses qu'il te doit assurément. :siffle:
 
Chère Ile de Malte,

Tu as été mise sous les feux de l'actualité ces derniers temps en raison de vacances controversées d'un certain NS.
Mais tout ce battage médiatique, malgré la présence d'un bateau dans l'affaire, a fait oublier à beaucoup le problème épineux que tu représentes pour notre petite planète en souffrance : tu offres à de nombreux raffiots pourris le fameux "pavillon de complaisance", et notamment à des pétroliers qui ne tiennent encore debout que par la peinture qui recouvre la rouille leur servant de coque. Le tristement célèbre Erika qui s'est rompu en deux face à notre littoral Atlantique, vomissant son brut lourd sur nos côtes, battait justement pavillon maltais.
Ainsi avec d'autres états vertueux comme les Bahamas ou le Libéria, tu sers de puissants intérêts financiers. Enfin bon, nous sommes tous aussi un peu fautifs car on aime bien remplir les réservoirs de nos bagnoles pour aller se ballader... Mais çà n'excuse pas tout. Comme, par exemple, depuis que tu es rentrée dans l'Union Européenne, d'exercer toutes sortes de blocages contre la mise en place d'une réglementation plus drastique en matière de transports maritimes dans les eaux de l'Union (double coque obligatoire pour les pétroliers par exemple). Pour le coup, tu es bien copine avec la Grèce et ses nombreux armateurs pour t'associer avec elle dans ce lobbying du "après moi le déluge".
 
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Réactions: Fab'Fab
S.,​

Je suis désolé.
Je t'ai dit une bonne fois pour toute adieu pour arréter le supplice amer.
Tu souffrais par ma faute. Désormais tu iras mieux, grâce à H. qui attend avec impatience que tu sois enfin seule pour te sauter dessus, grâce à mon absence aussi.
Et je m'en rejouis. Qu'un autre puisse te voir sous toutes les formes, te toucher, t'embrasser et te faire l'amour, c'est sublime.
Tout ce toi que j'ai mis plus d'un an à apprivoiser, à comprendre et à maltraiter mérite le bonheur ailleurs. Dans un terrier de gentilles bêtises et de semblant de vie.

Mes paumes et la pulpe de mes doigts t'ont déjà si bien oubliées.
Tu n'es plus qu'un souvenir couleur pastel parmis elles.

J'ai tenté de t'aimer, sans y arriver. Je ne t'ai jamais aimé, je ne t'aime pas, je ne t'aimerai jamais.
Je désire seulement. Ton corps...
Mes corones ont encore pris le dessus. Ton coeur n'a pas trouvé le mien. Ou l'inverse.

Je voulais que tu sois une femme, une artiste et une furie goût bonbon.
Salé le soir, sucré le matin. Te goûter sans cesse et à chaque fois découvrir quelque chose.
Tu ne l'as pas compris. Je ne suis peut être pas assez clair. Ou j'en demande trop.

Finallement, tu m'emmerdes. Toi.
 
Objet : candidature spontanée

Chère Madame la Gérante du Magasin xxx de Prêt-à-Porter,

Je vous recommande chaleureusement d'embaucher sans plus tarder la jeune femme dénommée MademoiselleCha qui vous a récemment adressée une candidature spontanée pour un poste de vendeuse dans votre enseigne.

En effet, comme elle le mentionne elle-même, elle adore les vêtements, les fringues (dans le genre des "sapeurs" Camerounais), et l'une de ses motivations principales pour venir exercer chez vous ses talents est la réduction de 30% sur vos produits de prêt-à-porter et accessoires que vous accordez au personnel.
Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l'exceptionnelle profitabilité d'une employée comme cette charmante demoiselle : elle va vous reverser une large partie de son salaire en achats directs !

Je vous propose d'emblée pour elle une méthode de management basée sur un taux de réduction couplé avec la performance de son chiffre d'affaire de ventes hebdomadaires. Exemple : "Semaine de la Jupe. Si vous arrivez à fourguer cet immonde lot de jupes mal coupées, vous disposerez samedi de 40% de réduction !". D'une efficacité redoutable. Elle va doublement faire croître votre résultat : d'une part en mettant toute son énergie à vendre, d'autre part en devenant elle-même votre meilleure cliente !
Le but, bien sûr, est qu'elle vous reverse 100% de son salaire.

Voilà une réinvention moderne, grâce aux techniques de gestion des RH les plus avancées ("over-top-power-sales-management system for the profit center" ou "Gestion critérisée de la performance profitabilitable des agents de la force de vente en mode optimisé"), du vieux principe des grands groupes industriels de la vieille industrie. Les usines Krupp récupéraient ainsi une large partie du salaire de leurs employés en étant propriétaires des épiceries, des logements, des lieux de loisirs etc.

Aussi je ne peux que vous encourager à prendre rapidement une décision d'embauche favorable pour ladite Demoiselle.

Avec mes salutations les plus profitablement consuméristes,
Vôtre,

Jul29
 
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Réactions: mademoisellecha
Salut vieux.
Ça fait deux ans aujourd'hui.
Deux ans qu'il faut que je me débrouille sans ton ombre.
Tu ne me liras pas, ça ne te fait plus rien, tu t'en fous, t'es mort.
Mais je pense à toi. Et au petit tas de cailloux que j'ai fait pour toi, et que je n'ai pas encore eu le temps de retourner voir.
 
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Réactions: teo
C'est ton anniversaire aujourd'hui.

Je me sentais pas de t'appeler, de toute façon, même si tu avais répondu, qu'est ce qu'on se serait dit ? Ca va faire un an qu'on ne s'est pas parlé, ça fait 3 mois que je t'ai écrit et que tu n'as pas répondu à ces mots si durs à laisser sortir et qui m'ont tellement fait du bien, dans ma vie et dans ma tête.

J'ai à peine souhaité que tu penses au mien mercredi dernier et finalement, j'ai bien fait de ne pas espérer (c'est une constante ces derniers temps dans ma vie) et tu as repris tes habitudes d'oublier ces dates si proches, comme quand on avait 20 ans de moins, J et moi. On espérait et on se faisait du mal passé la fin de la soirée et que tu n'avais encore une fois pas appelé. Je vais quand même essayer de t'envoyer une carte dans la semaine, peut-être juste pour quand même te culpabiliser un peu, je ne sais pas. On verra bien.

Tu ne fais plus vraiment partie de ma vie, ça m'embête, mais j'ai d'autres choses à vivre avec ou sans toi, tout dépendra de toi.

Je te serre dans mes bras, je t'aime, toujours et encore.
O
 
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Réactions: mademoisellecha
Monsieur le Président
Je vous fais un p'tit post
Qui ira au compost
Comme tous vos opposants.
J'ai bien compris, hier soir,
Que nous étions en guerre
Cont' le chomage, faut faire,
Bosser tout l'monde le soir.
Monsieur le Président
J'suis un feignant primaire
Je ne suis pas sur Terre
Pour trimer comme un gland
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais glandouiller.


Monsieur le président
Le mérite est un leurre
Pour masquer le bonheur
Des potes du décideur,
Monsieur le président
Gagner plus, je veux bien,
Mais je n'ai que deux mains
Deux pieds, un' tête et rien
Je ne fais pas le poids
Dans vos jolis contrats
Et puis, les gens que j'aime
Et mes rêves amènes
A les aimer de loin,
A les rêver restreints
Je vivrais un peu moins
Producteur plus qu'humain...

Je finirais viré
Bon pour l'ANPE
Impossible à caser
Comme des milliers de gueux
Qui auront préféré,
Pour un instant, une heure,
Savourer le bonheur
D'être en vie et entier
Plutôt que d'aller suer
Sang et eau en vapeur
A mériter la vie
D'étriqué, de petit
Qui est votre morale
Car glandouiller, c'est mal !
Monsieur le président
Adieu, donc, et bon vent !

(Pfou ! Pas facile de s'attaquer au grand Boris - avant de conspuer mes vers faiblichons, essayez donc !)
 
Monsieur PonkHead,

Je tenais, par la présente, à vous assurer de mon soutien dans vos tendances à ne pas confondre l'être et l'avoir. Je sais qu'aujourd'hui, ces tendances ont une certaine tendance à être considérées, suivant les cas, comme déraisonnables sinon répréhensibles, illégitimes à défaut d'être illégales, et pour tout dire signes (barrez l'option inadéquate) soit de manifeste faiblesse du QI, soit de pathologie mentale à traiter par les moyens les plus énergiques.

Ceci étant, sachez que vous ne relevez pas là d'une pathologie aussi rarissime qu'on pourrait le croire et je vous serais gré de me faire part de tout traitement qu'on pourra vous conseiller pour y remédier, ceux que l'on a essayés sur moi ayant lamentablement échoué jusqu'ici.

Veuillez agréer, etc. etc.
 
Cher Monsier le Recteur (rectal) de l'université de Lausanne,

Le temps me manque, mais je me vois dans l'obligation de vous adresser ce pli vu l'urgence de la situation.
En effet, je cherche à attirer votre attention sur un point qui me tient particulièrement à coeur. Depuis presque deux ans, je fréquente les bancs inconfortables de la capitale vaudoise. Et depuis presque deux ans, je suis en dépression.
A l'heure où je vous écrit je devrais dormir sur mes deux oreilles. Ce que vous faites assurément. Mais moi, Monsieur le Recteur (rectal), je travaille. Oui Monsieur, n'ayant pas le temps d'aller aux cours, de réviser pour mes examens prochains, de travailler mes séminaires et de rédiger mes contrôles continus dans la même journée, je suis contrainte de le faire la nuit.
Pour tenir le coup, j'ingurgite des antidépresseurs et du café glacé au beau milieu de la nuit...
Je sais bien que mes problèmes personnels ne vous regardent pas et qu'il vous importe peu de les connaître, cela dit, je vous serais grée de bien vouloir manifester un peu d'humanité à l'égard de vos étudiants.

Je vous adresse, Monsieur le Recteur (rectal), mon plus sincère toucher.


Marie A.


P.S: Pour couronner le tout, hier après-midi j'ai perdu un des hommes de ma vie. Non? Toujours pas ? Raclure...





Edit: (Non, pas besoin d'ouvrir un fil, pour moi. J'en ai fini :rateau:)
 
Cher monsieur.

Nous ne nous connaissons pas personnellement.
Certains pourraient dire : fort heureusement pour vous.
...
Je suis de ceux-là.

Passons à la suite, vous allez vite piger...

D'après ce que j'ai cru comprendre, votre potager vous tient à cœur.
Du coup vous avez du mal à supporter les petites bestioles qui viennent y gratter.
Genre les chats et les lapins.

Oui oui oui.
J'ai la vague impression que mon chat à moi que j'ai est passé gratter chez vous.
Oui oui oui.

Si j'ai cette impression, c'est tout simplement parce que mon chat à moi que j'ai est revenu chez moi récemment avec un plomb dans la couenne...
Coïncidence troublante, j'ai entendu de petites détonations venir de chez vous peu de temps avant.

Oui oui oui.
C'est vrai que si mon chat à moi que j'ai gratte dans votre potager, il y a préjudice grave : vous aurez facile trois carottes en moins dans votre maigre récolte...
Vous me direz, vu la gueule de votre jardin, trois carottes ça compte, ça fait au moins le tiers du total.

Je pourrais répondre : 180 euros de véto, vu la gueule de mon salaire, ça fait au moins le tiers du total... Et encore je ne compte pas l'affectif, le chat qui vous laboure les cuisses dés qu'il y a un truc qui pète dans la cheminée, ou qui tombe d'une table...
Le chat qui passe son temps à pioncer dans la baraque alors qu'il était toujours en vadrouille à droite, à gauche...
Ce genre de choses sans importance quoi...

Non non non, entre nous, on ne va pas parler de ça...
Je sais bien que ce genre de langage ne peut pas fonctionner avec vous. ;)

Cependant (et c'est là que le hasard fait bien les choses) il se trouve que je maitrise plusieurs langues, dont la votre!
Traduction : je sais comment me mettre à votre niveau! ;)

Sachez donc, cher monsieur, que certains de mes amis et moi-même n'allons plus sur le trône depuis quelques jours...
Non non non.
Maintenant nous allons "au seau". :)

Vous l'aurez compris, j'organise une collecte depuis peu : le contenu de chaque seau est récupéré et soigneusement entreposé, et une fois par semaine, il se peut que malencontreusement, j'en déverse une partie :
- sur votre voiture (celle à laquelle vous tenez tant, sur le capot de laquelle il y a de faux extracteurs d'air, vous savez, ceux en plastique autocollant qu'on achète à Auchan©)
- dans votre boite aux lettres
- sur votre terrasse
- dans votre piscine (oui, j'y ai facilement accès, je sais c'est con)
- sur vos baies vitrées.

Voilà voilà...
Je dis ça, je ne compte pas l'huile de vidange ni l'acide chlorhydrique, ça ce sont de petits extras qui ne mangent pas de pain... des choses sans importance, quoi, comme plomber des êtres vivants. ;)

Veuillez accepter, monsieur, l'expression de mes sentiments les plus divers.


PS : en cas de réclamation, veuillez, monsieur, venir me voir en personne pour me faire part de vos impressions (vu que vous savez d'ou vient le chat à moi que j'ai, j'imagine que ça ne sera pas trop difficile...). Je me ferai un plaisir de vous recevoir pour "discuter". Mais alors mais vraiment...
Tous comptes faits, non... Venez plutôt avec des copains à vous. ;)