ficelle a dit:
merde, on avait bien besoin d'un newbie
tu sais se qui te dit les newbie:
(Ecran Bleu, la voix de Georges lit le texte)
Attention, ce flim n'est pas un flim sur le cyclimse, merci de votre compréhension.
(Fondu sur une carte)
Une autre voix off : Entre l'Australia et la South America, dans l'océan South Pacific, l'atoll de Pom Pom Galli.
(Un bateau)
(La cabine de Georges)
V12 : V12 appelle le capitaine Georges Abitbol! V12 appelle le capitaine Georges Abitbol ! Quelqu'un vous demande sur le pont.
Georges : Qui ?
V12 : Un dénommé José.
Georges : Ok, j'arrive V12.
(Sur le pont)
José : Ah, voilà enfin le roi de la classe, l'homme trop bien sappé : Abitbol! Alors comme ça, t'as été élu l'homme le plus classe du monde. Laisse moi rire, style le grand cowboy des fonds marins, genre qui fait rêver les ménagères. Sauf que moi j'les baise les ménagères. Non? C'est pas vrai?
Georges : Ecoute moi bien mon p'tit José. Tu baises les ménagères, bien, tu dois avoir le cul qui brille. Mais c'est pas ça qu'on appelle la classe. J'te dis ça en qualité d'homme le plus classe du monde.
José : Hey, je t'arrête tout de suite. La classe, c'est d'être chic dans sa manière de s'habiller. Rien de tel que d'aller chez Azédin Ahlahïa ou même de s'acheter des sous-pulls, chez Ioji Yamamoto.
Georges : Excuses moi de te dire ça mon pauvre José, mais tu confond un peu tout. Tu fais un amalgame entre la coqueterie et la classe. Tu es fou, tu dépenses tout ton argent dans les habits et accessoires de modes, mais tu es ridicule. Enfin, si ça te plait, c'est toi qui les porte. Mais moi si tu veux mon opinion, ça fait un peu "has been".
José : Oh la vache! Moi ? j'ai l'air Has been ! J'en ai pour plus d'une barre de fringue sur moi, alors va te faire mettre!
Georges : Tu n'es vraiment pas très sympa. Mais le train de tes injures roule sur le rail de mon indifférence. Je préfère partir plutôt que d'entendre ça, plutôt que d'être sourd.
José : Bien! Considère qu'on est plus amis! Abitbol...
(Durant une tempête, Georges est avec Isabelle)
Georges : Tiens regarde! les Anglais ont débarqué. On va être obligé de passer par derrière. Tu sais, par ce long tunnel tout sombre qui sent pas très bon.
Isabelle : Oh Georges, quel poëte vous faites, vous me surprenez. On ne m'a jamais parlé comme ça. J'ai connu des hommes, mais jamais des comme vous.
Georges : Hey, tu sais à qui tu parles là ?
Isabelle : Oui !
PAF ! (un éclair)
Georges : Abritons nous, ça va pas tarder à péter.
Isabelle : Et encore, c'est rien.
Georges : Ahh bravo. Bon pousse toi, laisse moi passer.
(Sur le pont)
Georges : Bon V12, c'est quoi ce bordel alors?
V12 : Ben ce bordel, c'est qu'il pleut comme vache qui pisse!
Georges : Ah bravo, merci du renseignement, heureusement qu'tu es là.
V12 : Mais patron...
Georges : Quoi 'Patron' ? Tu veux que je dise à tout le monde que ton vrai nom c'est pas V12, c'est Travers de Porc Sel Poivre? Bon je vais chercher des serviettes éponges avec des imprimés dessus. Ah celle là... non... Celle là... ah celle là, ça va.
(Il fait le tour du bateau)
Georges : Ca c'est bon, c'est épongé... Ca c'est bon, c'est réparé... Ca, ça roule... Oh ****** et ça ! Faut pas laisser ça comme ça les enfants !
(Un éclair, un mat tombe et écrase Georges)
Georges : Ohh ah...
Isabelle : Georges !...Georges...Oh mon dieu Georges !...ahhh... oh...
Georges : Ah, monde de merde.
Isabelle : Oh Georges...
(Générique)
(Dave écoute la radio dans sa voiture)
Radio : Et puis, je vous rappelle la principale information de cette édition : la disparition subite de Georges Abitbol qui depuis plus de quinze ans portait officiellement le titre de l'homme le plus classe du monde. L'amérique vient de perdre un de ses plus prestigieux ambassadeurs. Et maintenant, un petit peu de musique avec Alain Souchon.
Dave : Oh non, pas lui !
(Il roule comme un taré)
Dave : Ah ! (et tape sur son volant)
(Il renverse une majorette)
Dave : ******.
(Bureau)
Dave : Bonjour patron, j'peux entrer?
Patron : Ah Dave, tu tombes bien, entre. On prépare un dossier sur Georges Abitbol. Tu vas te mettre sur le coup mais tu seras pas tout seul. Tu seras avec Peter et Steven.
Dave : Peter et Steven... j'les aime bien. Mais pourquoi j'peux pas travailler seul ?
Patron : Parce que t'es trop mauvais.
Dave : Ah, ben là patron, vous m'avez convaincu, c'est une bonne raison. Je vais travailler avec Peter et Steven.
Patron : Ben alors ?
Dave : Ben ok, j'y vais.
(Dave sort de la pièce, Peter et Steven sont déjà là)
Steven : Ce charlot? J'savais pas qu'il existait encore.
Patron : Ben va falloir vous y habituez parce qu'il va travailler avec vous sur ce dossier. C'est une idée de notre ami Callaghan, une idée lumineuse.
Callaghan : Ah arrêtez vos conneries patron. C'est mon fils, mon fiston, pfff... J'sais pas pourquoi, il s'est attaché à moi. Alors, je l'aide.
Steven : Peut-être qu'il avait personne d'autre à qui s'attacher, mais de quoi on parle là?
Patron : Ben j'vais te dire de quoi on parle. Où vous en êtes avec la nécro de Georges Abitbol? Vous bossez un peu ? Humm ?
Steven : On vient de s'y mettre, mais on a déjà quelques p'tites idées.
Peter : On va interroger des tas de gens. Tout ceux qui l'ont aimé, qui l'ont haïs, bref tout ceux qui l'ont approché et qui l'on connu. Ca fait déjà du boulot.
Patron : Quoi d'autre?
Peter : Et puis, c'est pas tout!
Steven : Oui, on a pensé qu'on devrait expliquer ses dernières paroles.
Patron : 'Monde de Merde' Vous avez raison.
Peter : Ouaih, on en a chié pour trouver c'te idée. On a été charette.
Patron : L'homme le plus classe du monde meurt, et ses dernières paroles c'est "monde de merde". Pourquoi il a dit ça? C'est ce que j'veux savoir!
Steven : Merci, c'est pas facile à trouver.
Patron : C'est surement un nom, si c'est une femme, je veux savoir quelle femme. Si c'est un cheval, je veux savoir dans quelle course!
Peter : Nous, on pensait que ça pouvait être un traineau.
(Fondu : Orson Welles dans le parc d'un splendide chateau)
Orson : Bonjour, c'est moi Orson Welles. Ceci est ma maison que vous voyez derrière là. Pas mal non? C'est Français. Je m'permets d'interrompre ce flim parce qu'on s'fou un peu de ma gueule. C'est du vol et du plagiat. J'aime pas trop les voleurs et les fils de pute. Dans ce flim, le héros meurt au début et des journalistes décident d'enquêter sur ses dernières paroles... comme dans Citizen Kane. J'appelle ça du plagiat. Les journalistes vont interviewer des gens sur le héros. Vous allez voir que les témoignages, ça va être des flashback. J'le vois trop arrivé.
PAN ! (Il se fait tiré dessus)
Orson : Ah... rosebud !
PLOUF (il tombe dans les douves)