Je suis content pour toi. Un peu jaloux aussi...
Si ça peux aider, y'en a que deux ....
Pour les profs
- Créateur du sujet Lamar
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Si ça peux aider, y'en a que deux ....
M
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Si ça peux aider, y'en a que deux ....
Certes, mais dans ma salle des profs, il faut attendre une dizaine de minutes entre le moment où l'on allume un PC et celui où la bête est utilisable... Quand l'engin ne redémarre pas en boucle !
L'avantage c'est qu'on ne risque pas de nous les voler. 
Je navigue aussi avec deux ordis : un qui reste à la maison, un qui voyage. Pour synchroniser le travail fait sur l'un ou l'autre, j'utilise depuis plusieurs années GoodSync, excellent, rapide, fiable. Une centaine d'utilisations gratuites au départ, puis on peut acheter, pour moins de 30 euros, une licence.
Quand je veux synchroniser, je branche un câble firewire entre les deux machines, j'allume l'ordi mobile (iBook G4 sous Tiger) en mode target (maintenir la touche T enfoncée au démarrage jusqu'à apparition de l'icône firewire sur l'écran noir), et le DD de l'iBook se monte sur le bureau du MBP.
Je lance GoodSync et hop, je synchronise les dossiers où je sais que j'ai des modifications (courriel et fichiers de boulot, bureautique). J'ai programmé ces synchronisations en double sens, donc la version la plus récente de chaque est actualisée sur l'ordi où elle ne figure pas.
Pour la sauvegarde sur clé USB, j'ai programmé le mode unidirectionnel (ordi vers clé).
Et pour avoir ceinture et bretelles, je sauvegarde aussi les fichiers de boulot sur un DD externe (en plus de la TM).
Avantage de GoodSync : on n'est pas tributaire d'une connexion internet aléatoire.
SuperDuper sert à faire des clones de type sauvegarde et ne correspondait pas à la fonctionnalité que je cherchais pour la synchronisation de deux machines. J'utilise toujours SD de temps en temps comme outil de sauvegarde.
Et par rapport à SD, avec GoodSync, je n'ai aucun pb lié au fait que les systèmes d'exploitation sur les deux ordis soient différents, donc les applications aussi (Office 2004 sur le vieux, 2011 sur l'autre, par ex). Seuls les fichiers sont synchronisés (choix de l'utilisateur).
Pour les signets, le module Firefox Sync est génial : je peux même ouvrir d'une machine les onglets récemment fermés sur l'autre.
Certes, mais dans ma salle des profs, il faut attendre une dizaine de minutes entre le moment où l'on allume un PC et celui où la bête est utilisable... Quand l'engin ne redémarre pas en boucle !
Je comprends. Le truc c'est qu'on est 2 dans mon école. Je suis le seul à utiliser l'informatique et en plus je suis directeur donc beaucoup de taf dessus. Alors si je peux au moins bosser sur une bécane agréable, c'est déjà ça de gagné.
Sinon pour le comparatif, un Mac mini ou une tour PC c'était à peu près dans le même ordre de prix (après négociation).
Donc tu t'es offert deux ordinateurs pour toi tout seul ! Vilain égoïste...
Remarque, je dis ça, mais quand on doit faire n trucs à la fois, finalement, c'est mieux qu'un double écran. Tu pourras préparer des cours sur l'un et faire du boulot administratif sur l'autre. Ca, c'est de la rationalisation du personnel !!!!
Je salue l'idée du directeur... C'est juste dommage que ce soit le même qui tafe ...
Remarque, je dis ça, mais quand on doit faire n trucs à la fois, finalement, c'est mieux qu'un double écran. Tu pourras préparer des cours sur l'un et faire du boulot administratif sur l'autre. Ca, c'est de la rationalisation du personnel !!!!
Je salue l'idée du directeur... C'est juste dommage que ce soit le même qui tafe ...
Donc tu t'es offert deux ordinateurs pour toi tout seul ! Vilain égoïste...
Remarque, je dis ça, mais quand on doit faire n trucs à la fois, finalement, c'est mieux qu'un double écran. Tu pourras préparer des cours sur l'un et faire du boulot administratif sur l'autre. Ca, c'est de la rationalisation du personnel !!!!
Je salue l'idée du directeur... C'est juste dommage que ce soit le même qui tafe ...
Héhé, pas si égoiste que ça. Y'en aura un qui sera branché sur un TBI et un pour l'administratif. Ca serait difficile (et vraiment pas pratique) de faire l'administratif sur le TBI. Après pour préparer les cours je suis une grosse féniasse lol. Je fais tout sur mon ordi perso et hop sur Mobile me. Quand j'arrive à l'école j'ai tout prêt
J'aime Apple
Et au passage je me suis bien foutu de la gueule du collègue du bled à côté qui galère à mettre son imprimante en réseau avec son serveur sous Quartz (?).
M
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Une étude intéressante sur le coût véritable des différents éléments du système éducatif, dans le cadre d'une comparaison avec l'Allemagne : http://bercy.blog.lemonde.fr/2011/0...terait-10-milliards-deconomies/#xtor=RSS-3208
Évidemment, on pourra toujours discuter du degré de pertinence de la comparaison entre les deux pays (qui n'ont notamment pas la même densité de population, ce qui est déterminant quant au coût du maillage du territoire par les établissements scolaires), comme des solutions préconisées (réduire le nombre d'établissements). Mais c'est déjà bien de signaler que ce n'est ni en réduisant le nombre d'enseignants, ni en persistant à les sous-payer qu'on réalisera des économies substantielles, compte-tenu de la nature même des dépenses d'éducation en France.
Évidemment, on pourra toujours discuter du degré de pertinence de la comparaison entre les deux pays (qui n'ont notamment pas la même densité de population, ce qui est déterminant quant au coût du maillage du territoire par les établissements scolaires), comme des solutions préconisées (réduire le nombre d'établissements). Mais c'est déjà bien de signaler que ce n'est ni en réduisant le nombre d'enseignants, ni en persistant à les sous-payer qu'on réalisera des économies substantielles, compte-tenu de la nature même des dépenses d'éducation en France.
Je sais que ça ne veut pas dire grand-chose en ce qui concerne le salaire moyen. Mais comme ça, à chaud, je veux bien bosser une heure de plus par semaine pour être payé 1,6 fois plus par mois.
Remarque : je voudrais bien déjà, du salaire moyen français.
Remarque : je voudrais bien déjà, du salaire moyen français.
M
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Être mieux payé ? Pourquoi pas. Mais ma priorité, en fait, ce serait de ne plus avoir à lire ça (petit florilège d'incidents relevés dans la presse pour l'année 2011) :
24 janvier : les enseignants du Collège de Bourran à Mérignac ont fait jouer leur droit de retrait après l'agression de deux enseignantes (lune a été agressée à coups de pieds, une autre a eu sa voiture caillassée, et a reçu des menaces) ; par ailleurs, une bagarre a éclaté aux abords du collège, avec un collégien armé d'un couteau ; lInspection académique a décidé d'accorder deux surveillants supplémentaires, jusqu'aux vacances de février.
1er février : peu avant midi, la mère dun élève pénètre dans la cantine du collège Bayle de Pamiers (Ariège), insulte un professeur et menace de le frapper, sous prétexte quil sen était pris à son fils, trop bruyant dans la matinée ; cest la quatrième fois quun parent délève intervient de manière agressive auprès dun professeur du collège.
7 février : dans une classe du collège Vauban, à Longwy en Meurthe-et- Moselle, un professeur de physique a été frappé par un élève de troisième ; légèrement blessé au visage et au ventre, il est arrêté 5 jours.
24 février : une enseignante d'un lycée professionnel de Bron, dans la banlieue lyonnaise, est blessée par la porte de son armoire sabotée, la chute de la porte ayant entraîné une interruption totale de travail de quatre jours ; ce professeur avait essuyé un mois auparavant une remarque grossière à caractère sexuel, qui avait valu à son auteur une traduction en conseil de discipline, suivie dune exclusion dun mois ; les incidents sétaient alors multipliés dans les cours du professeur, son matériel de secourisme, l'un des thèmes enseignés, ayant notamment été saccagé.
22 mars : un jeune homme de 17 ans, scolarisé au lycée professionnel Curie de Freyming-Merlebach (Lorraine), a porté un coup de pied dans le ventre dun professeur dEPS en plein milieu de son cours, parce que sa petite amie avait été exclue par lenseignant pour indiscipline.
19 avril : une mère de famille est entrée très énervée dans l'enceinte du collège Montesquieu de Narbonne avec la ferme intention d'en découdre avec une surveillante ; la CPE s'est alors interposée entre les deux, recevant plusieurs coups de la mère de famille.
22 avril : un professeur des écoles est agressé par un parent délève, en présence des enfants, à lécole primaire A. Camus de Coulaines (Maine-et-Loire) ; lagresseur lui a porté un coup de poing et a continué à le frapper après lavoir mis à terre.
31 avril : une mère de famille a violemment frappé au visage lenseignante de son fils à lintérieur de lécole Auguste-Marin à Saint-Maur. ; la femme reprochait notamment au professeur davoir signalé aux services sociaux que son enfant était victime de violences ; elle ne supportait pas non plus que son fils, un élève de CM2 réputé turbulent, soit placé dans dautres classes laprès-midi.
13 mai : conduit dans le bureau du CPE, un élève de 15 ans du lycée La Tournelle de La Garenne-Colombes semporte et brise un téléphone, dont des éclats blessent au visage une surveillante ; le CPE reçoit aussi un coup de poing au visage, sans gravité.
17 mai : le principal du collège Francine-Fromond de Fresnes (Val-de-Marne) a été violemment frappé au visage mardi à lintérieur de létablissement par un élève de 14 ans qui était convoqué à un conseil de discipline à la suite dun premier geste de violence envers un enseignant ; le coup a provoqué une plaie saignante.
[FONT=Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif]Bon week-end tout de même... [/FONT]
24 janvier : les enseignants du Collège de Bourran à Mérignac ont fait jouer leur droit de retrait après l'agression de deux enseignantes (lune a été agressée à coups de pieds, une autre a eu sa voiture caillassée, et a reçu des menaces) ; par ailleurs, une bagarre a éclaté aux abords du collège, avec un collégien armé d'un couteau ; lInspection académique a décidé d'accorder deux surveillants supplémentaires, jusqu'aux vacances de février.
1er février : peu avant midi, la mère dun élève pénètre dans la cantine du collège Bayle de Pamiers (Ariège), insulte un professeur et menace de le frapper, sous prétexte quil sen était pris à son fils, trop bruyant dans la matinée ; cest la quatrième fois quun parent délève intervient de manière agressive auprès dun professeur du collège.
7 février : dans une classe du collège Vauban, à Longwy en Meurthe-et- Moselle, un professeur de physique a été frappé par un élève de troisième ; légèrement blessé au visage et au ventre, il est arrêté 5 jours.
24 février : une enseignante d'un lycée professionnel de Bron, dans la banlieue lyonnaise, est blessée par la porte de son armoire sabotée, la chute de la porte ayant entraîné une interruption totale de travail de quatre jours ; ce professeur avait essuyé un mois auparavant une remarque grossière à caractère sexuel, qui avait valu à son auteur une traduction en conseil de discipline, suivie dune exclusion dun mois ; les incidents sétaient alors multipliés dans les cours du professeur, son matériel de secourisme, l'un des thèmes enseignés, ayant notamment été saccagé.
22 mars : un jeune homme de 17 ans, scolarisé au lycée professionnel Curie de Freyming-Merlebach (Lorraine), a porté un coup de pied dans le ventre dun professeur dEPS en plein milieu de son cours, parce que sa petite amie avait été exclue par lenseignant pour indiscipline.
19 avril : une mère de famille est entrée très énervée dans l'enceinte du collège Montesquieu de Narbonne avec la ferme intention d'en découdre avec une surveillante ; la CPE s'est alors interposée entre les deux, recevant plusieurs coups de la mère de famille.
22 avril : un professeur des écoles est agressé par un parent délève, en présence des enfants, à lécole primaire A. Camus de Coulaines (Maine-et-Loire) ; lagresseur lui a porté un coup de poing et a continué à le frapper après lavoir mis à terre.
31 avril : une mère de famille a violemment frappé au visage lenseignante de son fils à lintérieur de lécole Auguste-Marin à Saint-Maur. ; la femme reprochait notamment au professeur davoir signalé aux services sociaux que son enfant était victime de violences ; elle ne supportait pas non plus que son fils, un élève de CM2 réputé turbulent, soit placé dans dautres classes laprès-midi.
13 mai : conduit dans le bureau du CPE, un élève de 15 ans du lycée La Tournelle de La Garenne-Colombes semporte et brise un téléphone, dont des éclats blessent au visage une surveillante ; le CPE reçoit aussi un coup de poing au visage, sans gravité.
17 mai : le principal du collège Francine-Fromond de Fresnes (Val-de-Marne) a été violemment frappé au visage mardi à lintérieur de létablissement par un élève de 14 ans qui était convoqué à un conseil de discipline à la suite dun premier geste de violence envers un enseignant ; le coup a provoqué une plaie saignante.
[FONT=Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif]Bon week-end tout de même... [/FONT]
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Ça c'est encore une fois la partie visible. Restent les parents qui harcèlent des profs en toute impunité, la parole des élèves qui vaut celle du prof, les CPE qui fuient leurs responsabilité et les transfèrent sur nous, les administratifs qui nous transfèrent, eux, une partie de leur boulot. Bref ! Qu'on soit "gérés" à la sauce ressources humaines et à la merci de nos propres élèves bardés de droits et délestés de toute forme de devoir. Mais, chut! I
Malheureusement, voilà une excellente analyse et parfaitement exacte. Quelle tristesse.
Sinon, plus rose, j'ai commandé un iPad 2 et j'espère que cette fois il va correspondre à ce que je veux en faire.
Sinon, plus rose, j'ai commandé un iPad 2 et j'espère que cette fois il va correspondre à ce que je veux en faire.
M
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Malheureusement, voilà une excellente analyse et parfaitement exacte. Quelle tristesse.
Sinon, plus rose, j'ai commandé un iPad 2 et j'espère que cette fois il va correspondre à ce que je veux en faire.
Je croise les doigts et j'attends avec impatience le retour d'expérience.
Petit rajout : Alaska Airlines est la première compagnie aérienne à remplacer ses manuels de vol sur papier par des iPad (http://www.electronista.com/articles/11/05/28/alaska.airlines.uses.ipad.in.place.of.paper.manual/).
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Certes, mais n'oublions pas dans le tableau, les parents qui soutiennent les profs, tels les participants à cette manifestation de soutien devant l'école de ma fille, après qu'un parent d'élève de la mauvaise catégorie ait frappé un instit.
Je me croyais isolé comme parent d'élève, dans mon indéfectible soutien aux enseignant qui m'aident à faire de mes enfants des adultes épanouis, mais je me suis rendu compte en cette occasion que même si tous les parents d'élèves n'avaient pas mon implication, il en restait encore qui accordaient au corps enseignant la considération qu'il mérite.
Bien que je sois le premier à admettre que malheureusement les mauvais comportements parentaux sont en augmentation, je pense que nous mettre tous dans le même panier serait un mauvais calcul. :zen:
EDIT : Cela dit, si dans le primaire, j'ai eu maintes fois l'occasion de soutenir activement des enseignants via mes compétences (par quelques exposés aux classes, et une bonne dose de support technique* bénévole), il n'en reste pas moins vrai que dans le secondaire (lycée comme collège), je ne suis jamais sollicité par les enseignants pour quelque soutien actif que ce soit … Problème de communication ? :heu:
(*) Souvent même "de l'assistance à PC en danger"
Dernière édition:
M
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On fait comment pour mettre un Pascal 77 dans un panier ?
flamoureux : demain, je le colle sur la porte de mon casier ! :love:
Dernière édition par un modérateur:
Je pense que dans le secondaire, effectivement, la méfiance vis-à-vis des parents est plus grande que dans le primaire (où de tout façon, on les côtoie davantage).
J'insisterais sur ce que je disais en rappelant que le soutien au profs ne jouent que sur les choses "visibles" (des agressions, par exemple), mais que le harcèlement moral lui est invisible, donc ne donne lieu à aucun soutien, et n'est jamais relayé par les médias, puisque tout se passe dans l'ombre.
Une stat' qu'on n'aura jamais : le nombre de victimes anonymes tombées sur ce champ de déshonneur-là.
A un niveau moins sordide et pour rester sur le dicible : on voit aujourd'hui les gamins débouler aux conseils de discipline avec un avocat, traquant la faute de procédure (la manière la plus honteuse d'interpréter la loi : cherchons la petite erreur qui va permettre de tout bloquer).
Parfois je fatigue, de la somme de choses sur laquelle on en vient à passer l'éponge par peur, purement et simplement. Des parents s'offusquent que les profs ne s'impliquent pas davantage dans la discipline de l'établissement. S'ils savaient ce qu'on risque à essayer : un prof qui essaient de s'interposer devant un élève qui a un comportement inadmissible dans un couloir est considéré par celui-ci comme "hors de sa juridiction" si j'ose dire. On en vient à laisser faire parce qu'on sait ce qu'on risque si on le fait (coups, dans certains cas, évidemment mais aussi menaces, poursuites en justice, etc).
Personnellement je me suis déjà fait menacer à mots plus ou moins couverts jusque dans ma classe.
Alors, j'avoue que maintenant je lâche du lest, par exemple je ne cherche plus autant qu'avant à refaire l'éducation des mouflets en leur expliquant sans cesse que tel ou tel comportement est inadmissible où à défendre leurs chances d'aller au bac en tenant trop tête à leurs idées préconçues.
La gamine qui a décidé qu'elle aurait son bac en recopiant le cours à chaque dissertation, maintenant, je lui fais plaisir : je ne cherche plus à lui expliquer qu'elle va dans le mur si elle continue si ses réactions sont très agressives.
D'une certaine façon j'essaie un peu d'aller au-delà de mon strict boulot de prof. A la limite, la seule arme qu'il me reste pour essayer de leur faire comprendre qu'il y a des règles de savoir-vivre en société et que mentir à tout bout de champ n'est pas une option viable, c'est l'humour. Mais dans l'absolu, je suis désarmé, et je le sais.
---------- Nouveau message ajouté à 11h57 ---------- Le message précédent a été envoyé à 11h43 ----------
Bon, je sais que l'ai déjà mis, sans doute, mais pour rebondir sur le panneau de Flamoureux :
http://www.youtube.com/watch?v=w1RwibJHe-c&hd=1
[Je mets le lien, je n'arrive jamais à intégrer une vidéo]
J'insisterais sur ce que je disais en rappelant que le soutien au profs ne jouent que sur les choses "visibles" (des agressions, par exemple), mais que le harcèlement moral lui est invisible, donc ne donne lieu à aucun soutien, et n'est jamais relayé par les médias, puisque tout se passe dans l'ombre.
Une stat' qu'on n'aura jamais : le nombre de victimes anonymes tombées sur ce champ de déshonneur-là.
A un niveau moins sordide et pour rester sur le dicible : on voit aujourd'hui les gamins débouler aux conseils de discipline avec un avocat, traquant la faute de procédure (la manière la plus honteuse d'interpréter la loi : cherchons la petite erreur qui va permettre de tout bloquer).
Parfois je fatigue, de la somme de choses sur laquelle on en vient à passer l'éponge par peur, purement et simplement. Des parents s'offusquent que les profs ne s'impliquent pas davantage dans la discipline de l'établissement. S'ils savaient ce qu'on risque à essayer : un prof qui essaient de s'interposer devant un élève qui a un comportement inadmissible dans un couloir est considéré par celui-ci comme "hors de sa juridiction" si j'ose dire. On en vient à laisser faire parce qu'on sait ce qu'on risque si on le fait (coups, dans certains cas, évidemment mais aussi menaces, poursuites en justice, etc).
Personnellement je me suis déjà fait menacer à mots plus ou moins couverts jusque dans ma classe.
Alors, j'avoue que maintenant je lâche du lest, par exemple je ne cherche plus autant qu'avant à refaire l'éducation des mouflets en leur expliquant sans cesse que tel ou tel comportement est inadmissible où à défendre leurs chances d'aller au bac en tenant trop tête à leurs idées préconçues.
La gamine qui a décidé qu'elle aurait son bac en recopiant le cours à chaque dissertation, maintenant, je lui fais plaisir : je ne cherche plus à lui expliquer qu'elle va dans le mur si elle continue si ses réactions sont très agressives.
D'une certaine façon j'essaie un peu d'aller au-delà de mon strict boulot de prof. A la limite, la seule arme qu'il me reste pour essayer de leur faire comprendre qu'il y a des règles de savoir-vivre en société et que mentir à tout bout de champ n'est pas une option viable, c'est l'humour. Mais dans l'absolu, je suis désarmé, et je le sais.
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Bon, je sais que l'ai déjà mis, sans doute, mais pour rebondir sur le panneau de Flamoureux :
http://www.youtube.com/watch?v=w1RwibJHe-c&hd=1
[Je mets le lien, je n'arrive jamais à intégrer une vidéo]
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Tout à fait d'accord avec Pascal, il est la preuve vivante que tous les parents ne sont pas à mettre dans le même panier, je pense même que les "bons" parents sont plus nombreux que les "mauvais", mais que malheureusement, comme souvent, ce sont les mauvais que l'on voit le plus.
Quand à savoir pourquoi les contacts sont plus faciles au primaire que dans le secondaire, cela tient au fait que l'instit (professeurs des écoles, mais instit ça parle plus dans la société), est régulièrement au contact des parents et qu'il est l'interlocuteur unique des parents, contrairement au collège ou au lycée.
Quand à ce qu'écrit Le Docteur, je suis aussi entièrement d'accord avec lui. Nous sommes actuellement dans une situation où nous sommes livrés pieds et poings liés à une meute sanguinaire (bon, je noircis un peu le tableau, mais dans l'esprit c'est ça).
Par exemple impossible de punir un élève sans devoir en rendre compte précisément et sans justifier avec exactitude le pourquoi et le comment. Cela alourdit énormément le boulot et il faut bien avouer que par lassitude, il est beaucoup plus facile de ne pas punir et de se contenter d'une remontrance verbale ou même d'un simple détournement de regard. Il n'y a pas à en être fier, on essaie de le faire le moins souvent possible, mais il faut reconnaitre que jouer les Don Quichotte tous les jours est particulièrement usant. Au final qui est perdant ? certains collègues moins "costauds" et qui vont avoir à subir des élèves que le système rend tout puissants et surtout (parce que les adultes peuvent se défendre, dans une certaine mesure), surtout ce sont les élèves qui eux ont appris à respecter l'enseignement qui subissent le contre-coup du comportement des ces malappris : d'abord en ayant peur de se faire taper ou maltraiter mais aussi (et surtout) à cause de tout le temps que l'on perd en classe en faisant de la discipline, des remontrances et en étant contraint de restreindre nos ambitions au quotidien.
Au final l'école (au sens large) ne remplit pas sa mission, mais je pense que cela fait partie de la stratégie globale de mise en pièces de l'Éducation Nationale (je ne parle pas du ministère, j'ai mis des majuscules :rolleyes.
Quand à savoir pourquoi les contacts sont plus faciles au primaire que dans le secondaire, cela tient au fait que l'instit (professeurs des écoles, mais instit ça parle plus dans la société), est régulièrement au contact des parents et qu'il est l'interlocuteur unique des parents, contrairement au collège ou au lycée.
Quand à ce qu'écrit Le Docteur, je suis aussi entièrement d'accord avec lui. Nous sommes actuellement dans une situation où nous sommes livrés pieds et poings liés à une meute sanguinaire (bon, je noircis un peu le tableau, mais dans l'esprit c'est ça).
Par exemple impossible de punir un élève sans devoir en rendre compte précisément et sans justifier avec exactitude le pourquoi et le comment. Cela alourdit énormément le boulot et il faut bien avouer que par lassitude, il est beaucoup plus facile de ne pas punir et de se contenter d'une remontrance verbale ou même d'un simple détournement de regard. Il n'y a pas à en être fier, on essaie de le faire le moins souvent possible, mais il faut reconnaitre que jouer les Don Quichotte tous les jours est particulièrement usant. Au final qui est perdant ? certains collègues moins "costauds" et qui vont avoir à subir des élèves que le système rend tout puissants et surtout (parce que les adultes peuvent se défendre, dans une certaine mesure), surtout ce sont les élèves qui eux ont appris à respecter l'enseignement qui subissent le contre-coup du comportement des ces malappris : d'abord en ayant peur de se faire taper ou maltraiter mais aussi (et surtout) à cause de tout le temps que l'on perd en classe en faisant de la discipline, des remontrances et en étant contraint de restreindre nos ambitions au quotidien.
Au final l'école (au sens large) ne remplit pas sa mission, mais je pense que cela fait partie de la stratégie globale de mise en pièces de l'Éducation Nationale (je ne parle pas du ministère, j'ai mis des majuscules :rolleyes
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C'est vrai que c'est assez désespérant pour les élèves qui jouent le jeu. Pour ma part je vis ça très mal en L, en particulier : on en viendrait presque à demander à ces élèves pourquoi ils n'ont pas été en S euro, ce qui leur donnerait beaucoup plus de chance, parfois de faire une "vraie" année de philo. Parce qu'autant pour un élève littéraire et logique, 8h de philo, ça pourrait être le pied, autant quand il faut cotoyer au moins un tiers de la classe (et je suis gentil) pour qui c'est une torture (profil : allergie carabinée au maths et "artistes"), ça en devient vite une aussi pour lui.
Les "réformateurs" on raison : il faut tout refaire, mais pas dans le sens où ils le veulent.
Les "réformateurs" on raison : il faut tout refaire, mais pas dans le sens où ils le veulent.
M
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La plupart des enseignants pensent comme vous et moi (pas tous, parce que certains ont un fond de commerce idéologique ou une position de pouvoir à défendre). Alors, pourquoi rien ne change ? :siffle:
Parce que la loi du silence prédomine.
Personne ne parle de problèmes en dehors des salles de profs, parce que si on parle de problème, on EST le problème.
La société n'est prête à tolérer que les faussaires qui vont clamer partout que les gamins sont merveilleux, qu'ils sont bien plus cultivés que dans le temps, qu'il faut "aller de l'avant" et que seuls quelques "réactionnaires" de la "vieille école" empêchent le progrès de se faire.
Seuls les démagogues peuvent l'ouvrir de nos jours. Ce qui n'est pas "positif" est évacué.
Dire la vérité, c'est une mission-suicide. Il faudrait un kamikaze pour ça, et je pèse mes mots.
Mais, effectivement, ce qui est choquant, c'est de voir que tous les vrais enseignants (et ils sont nombreux, tout de même) pensent la même chose que nous.
J'ai longtemps eu une grande gueule, et j'ai appris à mon grand déplaisir que je n'avais pas les reins assez solide pour la très grande gueule que j'avais et que je ne pouvais compter sur personne en cas de pépin. Donc, je rentre dans le rang, et je la ferme, comme tout le monde.
---------- Nouveau message ajouté à 20h53 ---------- Le message précédent a été envoyé à 20h39 ----------
En même temps il y a des choses qui m'énervent.
Par exemple il est INTERDIT théoriquement de dicter ses cours.
Or, je le constate tous les ans, les gamins se barrent dans tous les sens quand on essaie de leur expliquer ce que l'on dit… C'est la récré à la moindre velléité d'explications de ma part. Mais je persiste, quitte à passer mon temps à faire le silence. En gros : je fais mon boulot, du moins il me semble.
Mais si je commence à dicter ils se mettent tous à gratter comme des zombies… sans comprendre, mais apparemment, c'est pas grave.
Bref ! Enormément de collègues y vont à la dictée, et ça devient impossible de faire autrement (si ! on peut aussi les amuser, avec des exercices fun et du multimédia).
Je peine à comprendre comment je peux me casser la tête à ce point-là à respecter ce que je suis censé faire alors que pas mal d'autres biaisent.
Comme c'est parti on va se faire exploser par le parascolaire et les cours particuliers, qui sont pourtant loin d'être meilleurs que nous.
Personne ne parle de problèmes en dehors des salles de profs, parce que si on parle de problème, on EST le problème.
La société n'est prête à tolérer que les faussaires qui vont clamer partout que les gamins sont merveilleux, qu'ils sont bien plus cultivés que dans le temps, qu'il faut "aller de l'avant" et que seuls quelques "réactionnaires" de la "vieille école" empêchent le progrès de se faire.
Seuls les démagogues peuvent l'ouvrir de nos jours. Ce qui n'est pas "positif" est évacué.
Dire la vérité, c'est une mission-suicide. Il faudrait un kamikaze pour ça, et je pèse mes mots.
Mais, effectivement, ce qui est choquant, c'est de voir que tous les vrais enseignants (et ils sont nombreux, tout de même) pensent la même chose que nous.
J'ai longtemps eu une grande gueule, et j'ai appris à mon grand déplaisir que je n'avais pas les reins assez solide pour la très grande gueule que j'avais et que je ne pouvais compter sur personne en cas de pépin. Donc, je rentre dans le rang, et je la ferme, comme tout le monde.
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En même temps il y a des choses qui m'énervent.
Par exemple il est INTERDIT théoriquement de dicter ses cours.
Or, je le constate tous les ans, les gamins se barrent dans tous les sens quand on essaie de leur expliquer ce que l'on dit… C'est la récré à la moindre velléité d'explications de ma part. Mais je persiste, quitte à passer mon temps à faire le silence. En gros : je fais mon boulot, du moins il me semble.
Mais si je commence à dicter ils se mettent tous à gratter comme des zombies… sans comprendre, mais apparemment, c'est pas grave.
Bref ! Enormément de collègues y vont à la dictée, et ça devient impossible de faire autrement (si ! on peut aussi les amuser, avec des exercices fun et du multimédia).
Je peine à comprendre comment je peux me casser la tête à ce point-là à respecter ce que je suis censé faire alors que pas mal d'autres biaisent.
Comme c'est parti on va se faire exploser par le parascolaire et les cours particuliers, qui sont pourtant loin d'être meilleurs que nous.
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