Assez d’accord avec le cousin de (la belle) province. Un livre cela s’use. À fortiori quand on le lit, le relit, le re-relit. Un livre neuf… c’est qu’on ne le consulte pas souvent.
Après, chacun porte un soin particulier de ses objets… ou pas. Aujourd’hui, j’évite autant que ce peut les taches de moutarde mais mes BD de jeunesse sont pleines de taches de fruits et de chocolat. Cela m’amuse lorsque je les relis.
Une BD dans une pochette cellophane, comme ces chasseurs d’éditions rares de Comics, très peu pour moi.
En effet, si le lecteur n'est même pas capable de prendre soin du livre, quelle considération prendra-t-il pour son contenu ?
C’est mon objet. En l’achetant, je me l’approprie et donc j’en fais ce que je veux.
J’ai des livres d’art, bien entendu que je ne vais pas les feuilleter avec les mains grasses. Maintenant, le livre est aussi mon outil de travail, je l’annote, j’y souligne des passages, je le plie au besoin (pas les cornes, je déteste ça).
Dans le temps tu n’avais que des livres reliés, maintenant la plupart son simplement brochés et à force ils se décollent. Comment veux-tu prendre soin d’un tel objet de consommation de masse ? Même en étant soigneux, ils se dégradent.