À l'envi ! C'est une erreur que je retrouve assez souvent.
Ah ben v'là une autre de mes erreurs récurrentes.
C'est bien ce que je disais : fade, quelconque et en fin de compte assez inintéressant.
D'ailleurs, j'ai commencé ce matin la correction du bac de français, j'espère trouver de belles pépites comme il en arrive parfois. Il faudrait aussi que je jette un œil au bac de philo, c'est toujours très intéressant.
J'en lis un autre, histoire de voir si son style (plutôt proche du manque de style) est identique.
Quelques fois, les auteurs s'amusent, changent les codes entre leurs écrits.
Et puis, je ne peux décemment pas me faire un avis définitif sur un seul bouquin.
Et là, attention, ça semble un peu plus riche et un peu plus imagé.
Mais c'est pas Broadway.
Je compte sur toi pour nous régaler de quelques perles.
Le gris typographique – la zone de caractères inscrite dans la page – dépend de l’empagement – les blancs entourant la zone de caractères. 45 glyphes dans 5 cm ou 20 cm ne donnent la même hauteur de caractères.
Cela dit, c’est sûrement mis en page avec du point DTP – desktop publishing point. Ce point vaut 1/72 de pouce. Comme tu as un mètre ruban en – mais sûrement pas de typomètre – tu peux essayer de mesurer la hauteur de caractères. Sans entrer dans le détail, mesure la hauteur entre deux lignes, convertit en points et soustrait deux ou trois points pour l’interligne et tu auras la hauteur du caractère utilisé. Tout ceci dépend du nombre de graduations inscrites sur ton ruban pour un pouce. Normalement c’est gradué de trois en trois points.
Merci.
Alors, pour ce qui est du gris typographique (j'espère avoir compris et employer les bons termes), les 45 glyphes sont compris sur 8 cm pour un empagement de 3 cm (1,5 de chaque côté) puisqu'il s'agit d'un format poche (11 cm de largeur).
Je m'étonne de remarquer que sur un autre bouquin ayant des caractères plus petit (sensiblement d'une hauteur habituelle), je retrouve les mêmes caractéristiques : 45 glyphes sur 8 cm et empagement de 3 cm.
Je suis dans l'expectative.
Du coup, j'utilise la méthode consistant à mesurer la hauteur entre deux lignes.
Pour les gros caractères, j'ai 0,125 pouces.
Soit, si j'ai compris 0,125/(1/72) = 9 points
Auquel j'enlève 3 points, soit 6 points (j'ai pas compris pourquoi il faut enlever 2 ou 3 points pour l'interligne).
Pour les caractères classique, j'ai 0,062 pouces.
Soit 4,49 points, moins les 3 points 1,5 points (grosso modo)
Quelque chose m'échappe, ça ferait que les gros caractères sont 4 fois plus gros que les caractères classiques.
Ce qui n'est pas le cas.
Je dirais qu'ils sont 1,5 fois plus gros, au maximum (voir plus loin).
L'air de rien, visuellement ça fait du gros caractère.
L'air de rien, toujours, ceci semble indiquer que je n'ai rien compris à l'explication d'aCLR
Peut-être que pour vous faire mieux appréhender la chose je devrais plutôt utiliser un autre biais.
Disons qu'avec une hauteur de caractères habituelle, une page pleine (pour un bouquin format poche) comporte environ 32 lignes.
Alors que ce bouquin écrit gros ne comporte que 24 lignes par pages.
1,33 fois moins de ligne par page (et, peut-être des caractères 1,33 fois plus gros).
D'où, et là je ne pense pas me gourer, le fait qu'on doit pouvoir estimer qu'avec des caractères de taille habituelle, ce bouquin de 130 pages n'en ferait plus que 99*
Tout ça pour dire à quel point ce bouquin ne serait pas lourd s'il était écrit en caractères normaux.
En même temps, je m'épuise à faire des calculs savants pour que vous puissiez visualiser la chose, mais, si ça se trouve, vous n'en avez cure et je ne fais que vous polluer avec mes conneries.
* J'explique ce calcul, car tout le monde aura bien compris que 130/1,33 ne fait pas 99.
C'est simple.
Le bouquin écrit gros fait 130 pages, avec un récit qui commence à la 11ème page.
Soit 119 pages de récit.
Avec, donc, 10 pages pour la bio, le titre et autres bêtises.
En caractères classique, ça nous fait donc 119/1,33 = 89 pages de récit.
Auxquelles je rajoute les 10 pages d'introduction, soit 99 pages.
CQFD.