De la vie des macgéens

On dit merci aux intrants utilisés en agriculture 'traditionelle'.
Les insectes disparaissent
Les oiseaux insectivores disparaissent
Les rapaces carnivores disparaissent
Les corvidés omnivores progressent

Pour les perruches à collier c'est assez typique des espèces étrangères invasives sans prédateur attitré.

Note : j'ai encore un couple de mésanges bleues dans mon jardin de banlieue, mais le matin ce sont les pies que j'entends.
 
Avez vous remarqué que les insectes disparaissent.

Clairement sur des trajets routiers ou autoroutiers que je pratique régulièrement, je me souviens qu'il y a 30 ans, il fallait laver le pare-brise de tous les insectes qui s'y écrasaient à chaque sortie estivale, alors que ces dernières années, les impacts sont beaucoup moins nombreux.
 
J' étais sur la terrasse où je viens de me faire "engueuler" (est-ce terme approprié quand il s'agit d'un emplumé?) par un rouge queue alors que je profite du temps sec pour enlever les fleurs fanées?
Par ici, à dix bornes de Paris et dans ce qui est devenu la plus grande grosse commune d'ile de France (hors capitale) le peu d'agriculture qui reste est "bio". Ça préserve bien le goût des gaz échappement ...
:grinning:
 
  • Haha
Réactions: lamainfroide
En même temps…
Les mites…
Ça craint !?
Tant qu’il y avait des nids d’oiseaux dans les arbres et des cadavres d’oisillons dans les fougères ; ces accros à la kératine, pour ne pas dire détrivores, avaient leur utilité. Mais maintenant qu’on s’est installé en masse sur leur habitat, à grands coups de remembrement déforestation arasement et construction, on s’en passerait bien tant elles nous enquiquine – pour rester poli.
Les seuls qui s’en sortent bien dans cette histoire d’invasion en règle des dressing, penderie et autre commode se sont les vegans et leur garde-robe de plastiques recyclés. Les autres, dont moi, c’est à coups de Baygon qu’ils combattent ses envahisseurs d’une autre ère !?
Nan ?!

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Il y a quelques années, j'entendais toute la journée les cris des martinets noirs (une bonne soixantaine). S'il en reste une dizaine, c'est le bout du monde. Nous n'avons pas d'hirondelles par ici, elles semble élire domicile plus loin où les conditions de nidification leur sont plus favorables (présence de plan d'eau et bâtiments avec avancées, le martinet préfère les hauteurs comme les falaises ou les grands immeubles). Hier soir, ne pouvant dormir, j'étais à la fenêtre quand j'ai vu un renard traverser le parking en trottinant .
 
j'étais à la fenêtre quand j'ai vu un renard traverser le parking en trottinant
Faut-il s'en réjouir - il reste des renards, ou en pleurer - ils en sont réduits à faire les poubelles* - ?

* d'un autre côté ce sont des opportunistes, ils ont compris que les poubelles c'est open bar, plus besoin de courir après les mulots.
 
Il est certain que celui là devait avoir le ventre rempli de kebab. Kebab dont notre chien, n'avait jamais voulu, vexant même le marchand qui croyait lui faire plaisir en lui offrant un reste de broche...
 
Dans une des copies que j’ai corrigées aujourd’hui, un élève a inventé le féminin d’escroc :
« Clarisse n’est qu’une escrocque (sic) car elle se fait passer pour Lucrèce. »

Dans une autre copie, je lis :
« Dorante est un idiot qui ment mal. »
 
Ils n'ont pas lu ou pas compris?
Qu'importe, après tout puisqu'ils seront Bacheliers et promis à de Hautes Fonctions...
 
Dans une des copies que j’ai corrigées aujourd’hui, un élève a inventé le féminin d’escroc :
« Clarisse n’est qu’une escrocque (sic) car elle se fait passer pour Lucrèce. »
Ce n'est qu'uen incorrection d'orthographe mineure :
Dans une autre copie, je lis :
« Dorante est un idiot qui ment mal. »
C'est quoi la coquille ici ?

Et d'abord, on ne se moque pas ! :hugging_face:
 
Ce n'est qu'uen incorrection d'orthographe mineure
Je savais que quelqu'un ferait la remarque. Seulement, au vu de la copie médiocre par ailleurs (non seulement en ce qui concerne les connaissances, mais aussi la qualité de la rédaction), il eût été fort étonnant qu'un tel élève connaisse ce mot, que l'on ne croise que très rarement et uniquement dans des livres plutôt anciens. De nos jours, on dit couramment "un escroc" même pour qualifier une femme ; voire, on n'emploie plus ce mot du tout... Et ce n'est pas la seule erreur de cet extrait : dans la pièce, le prénom de la demoiselle à marier ne s'orthographie pas "Clarisse", mais "Clarice". Preuve que l'élève n'a probablement pas étudié la pièce, ni même lu attentivement les résumés qu'il a pu trouver sur internet...

C'est quoi la coquille ici ?
Il est vrai qu'il aurait fallu avoir lu la copie en entier pour saisir toute la substantifique moelle de cette phrase. Le problème, c'est qu'en plus d'être formulée très directement et sans nuance, elle se situe au tout début du devoir, dans l'introduction : "dans cette pièce, on découvre les mésaventures de Dorante, un idiot qui ment mal". Toutefois, ici, il n'y a pas d'erreur à proprement parler, juste une phrase un peu mal placée qui m'a fait rire. J'ai presque envie de dire que ça a joué positivement dans mon appréciation, car à force de lire des copies qui se ressemblent toutes, les quelques-unes qui se distinguent me font du bien.

Et d'abord, on ne se moque pas ! :hugging_face:
Je fais toujours ça lorsque je rends des contrôles à la classe. D'une part, ça permet à tout le monde de rigoler un peu ; d'autre part, je reviens sur les erreurs les plus communes pour que les élèves ne les fassent plus. Bien entendu, je ne dénonce jamais personne publiquement. Ensuite, libre à celui concerné de s'en vanter (ou pas) auprès de ses camarades...
 
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Réactions: Mobyduck
Un prof de français que j'appréciais particulièrement (plutôt brut de décoffrage) avait pour habitude, lui aussi, de citer quelques passages (sans préciser les auteurs) qui lui avait tiré sur l'œil. Dans un but pédagogique.
Puis, un jour, il fut tellement admiratif d'un devoir qu'il demanda à l'auteur de le lire devant tout le monde. Du moins les derniers paragraphes.
Gloire dont ce serait bien passée l'autrice (seule fille d'une classe de bientôt mâles, mais pour l'instant trouducs - vexés, de plus, d'être surpassés par la fille).
Ça ne s'est jamais reproduit*.
J'ose avouer que, pour ma part, chaque rendu de devoir était une épreuve, tant j'avais peur que le mien puisse avoir plus, m'obligeant à le lire devant les trouducs et la demoiselle (la timidité prenant le pas sur ma nonchalance et ma gouaille d'alors - depuis ça va beaucoup mieux, je suis capable de m'exprimer en public sans rougir jusqu'au fond du slip).
Peur totalement infondée. J'étais suffisamment fainéant pour ne pas faire les efforts qui m'auraient permis d'atteindre le haut du tableau
PS : Je n'étais pas non plus un mauvais élève, hein. J'ai pas dit ça. Ceux qui trouvent du dernier chic d'avoir était mauvais durant toute leurs scolarité m'exaspèrent. J'ai toujours été un bon élève (même si certains profs pensaient le contraire), mais pas le meilleur.

* En revanche, le fait que la demoiselle choppait les meilleures notes est vite devenu une habitude.
 
Elle avait certainement des atouts que les mâles n'avaient pas.

J'ai écrit atouts, pas attraits!
 
Elle avait des atouts et elle savait les utiliser.
Elle n'était pas la dernière pour dire ou faire des conneries, mais contrairement à nous, quand il fallait bosser, elle bossait.

Cela dit, je lui trouvais également certains attraits.
 
Ceux qui trouvent du dernier chic d'avoir était mauvais durant toute leurs scolarité m'exaspèrent.
Cette citation te contredit pourtant… :joy:

plutôt brut de décoffrage
Je le suis aussi, même si j'essaye toujours de le dire finement et sans injonction directe. Je lance de petites piques, par exemple, au lieu de dire "arrêtez de regarder par la fenêtre", je dis "les jolies filles de la cour semblent beaucoup vous attirer". L'élève comprend alors qu'il doit se concentrer, pas besoin de crier ou de menacer par des punitions. C'est une méthode très efficace : rapidement, les élèves comprennent qu'il est inutile de continuer, sinon ils se feront charrier par ma personne (voire par leurs camarades) tout au long de l'année.

J'ose avouer que, pour ma part, chaque rendu de devoir était une épreuve, tant j'avais peur que le mien puisse avoir plus, m'obligeant à le lire devant les trouducs et la demoiselle
C'est étrange : là où j'enseigne, le majorant du jour est glorieux et fier d'avoir eu la meilleure note. Et les autres élèves de le féliciter, bien sûr. Je rends toujours les meilleures copies en premier, afin que les plus méritants soient récompensés pour leur bon travail.
 
Bof. Selon la plupart de mes instituteurs ou profs j’aurais largement pu faire partie des 10 premiers de la classe mais je me complaisais dans les dix derniers. Dès le primaire je me suis emmerdé à l’école. J’ai passé une partie de ma vie à jouer la montre - concept footbalistique que je comprends très bien aujourd’hui. Au collège ça ne s’est pas arrangé, au contraire. Il n’y a qu’après la troisième que, doucement, j’ai pris plaisir aux études, dans le privé. La clef, c’était qu’ils me foutaient globalement la paix. J’avais une échéance à deux ans (BEP puis le BAC) et ça me convenait. Quoique fut l’année, c’était l’instant de vérité, le seul qui comptait. J’ai appris à truster le haut du tableau et ça m’a plu, un temps.
 
Nous n'avons pas d'hirondelles par ici, elles semble élire domicile plus loin où les conditions de nidification leur sont plus favorables (présence de plan d'eau et bâtiments avec avancées, le martinet préfère les hauteurs comme les falaises ou les grands immeubles)
Tu vas rire – jaune !

Un jour que j'étais dans un village du bocage normand, au passé d'élevage et de culture, reconverti en cité dortoir pour néo-ruraux ; j'ai vu un type lutter contre les hirondelles comme Louis s'acharne contre les moustiques, fourmis et autres limaces qui envahissent son lopin de terre – c'est pour la blague, hein, Louis peut bien décimer tous les insectes qu'il souhaite tant que cette extermination en règle reste entre ses quatre murs.

Mais le type, lui, c'était les hirondelles qu'il combattait. Heureux propriétaire, endetté sur X années, d'un pavillon sans charme planté sur une parcelle engazonnée et entouré d'une haie de conifères, il ne voyait pas d'un bon œil qu'un couple ou deux d'hirundo rustica nichent sous ses toits. Ces nids de glaise à la forme organique et de couleur sienne naturelle contrastaient avec le blanc cassé du crépi, le blanc neige du cache-moineaux et la teinte ardoise des tuiles mécaniques.

Alors… Juché sur les barreaux d'une échelle adossée au mur, sali par la saison de la reproduction, le type s'ingéniait à détruire les nids avec une perche, comme on shouterait dans une fourmilière, avec force et détermination. Je suis resté bouche bée devant cette scène surréaliste qui s'acheva avec un coup de karcher™.

Gosse, dans une étable chez mes grands-parents, les hirondelles nous frôlaient la perruque lorsqu'elles fusaient dans le bâtiment pour rejoindre leur nid ou lorsqu'elles retournaient à la chasse aux insectes. On riait de cette expérience. Les nids faisaient parti du décor. il ne nous serait jamais venu à l'esprit de les casser. Même si gosse, j'aimais faire des conneries !


…………

Tu vas rire – tout court !

Lundi dernier, j'emmenais Médor dans une balade dite de ravitaillement. Un parcours qu'on emprunte une fois par mois environ. Une grande boucle qui lui permet de laisser des messages pour ses copines du bout du monde connu. Sur le chemin du retour, Médor avait la truffe d'un côté du trottoir et moi le nez au vent de l'autre. Je fus sorti de mes pensés par la vue d'un juvénile à plumes. Dans un contrebas herbeux, la bête s'affolait de voir le chien sans pour autant s'envoler. Vu le gabarit j'ai d'abord cru à un faisan alors qu'en ville… Le faisan ne nidifie pas. Son plumage anthracite faisait penser à une pintade mais en ville… On lui préfère les poules ou les lapins. Si bien que j'étais dans le flou…

Me tournant vers le chien pour voir s'il avait repéré le volatile, il y avait cinquante mètres devant moi un quatre par trois faisant la pub d'un zoo. Constatant que Médor avait toujours la truffe dans ses messages, je me retournais vers le juvénile en m'interrogeant non plus sur son espèce mais par quelle formule magique il avait bien pu sortir de ce panneau publicitaire, hé hé, avant de continuer la promenade. Mais cette rencontre m'est restée. Elle m'a, si non empêché de dormir, obligé à rester attentif aux volatiles susceptibles d'être de son espèce.

Et la réponse est venue trois ou quatre jours plus tard. La télé causait de paons. L'image de ce magnifique spécimen de la nature, souvent pensionnaire des zoos, était aussi pensionnaire d'un lycée voisin. Justement celui situé en deçà du contrebas herbeux théâtre de ma rencontre. Ce juvénile était un jeune paon bleu ! Pas tombé d'une affiche mais sorti de son enclos !

…………

Bon dimanche ;)
 
Ah, les hirondelles...
Elles nichaient de toute éternité dans l'écurie de la maison de mes aïeux dans le Berry. Leurs nids se confondaient avec les poutres plus que centenaires et leurs déjections n'étaient pas plus dérangeantes que tout le bUrdel entassé dans le lieu au fil des ans, les chevaux vapeurs ayant remplacé le moteur à crottin depuis des lustres. N'empêche qu'il y a une dizaine d'année ils furent eux aussi dezingués, on ne sut jamais par qui, et elles ne sont pas revenues. Il nous reste les chauve-souris pour s'attaque aux moustiques !

Mais le réchauffement climatique les aurait-il poussées vers les cieux plus cléments, du moins pour l'instant, de la Bretagne ? Toujours est-il que deux nids se sont installés dans le garage de mes parents. Moins rustique qu'une grange berrichone, mais ça ne les dérange pas. Par contre il nous faut laisser une ouverture disponible, et deux couples ce n'est pas suffisant pour nous débarasser des moustiques, bien qu'elles se fassent aider par, si j'en juge par mon appli d'identification des chants d'oiseaux, des pouillots véloces, des rouge-gorges, des geais, des moineaux, des verdiers, des merles, des pinsons, des mésanges à tête noire... Ca défend furieusement son territoire tout ce beau mode !