Ecoute, c'est la mer qui roule

Le réveil m'enfonce ses coins carrés dans les côtes. La nuit fut rude. l'absence cruelle. les messages laissés de manière nocturne ne me rendent pas ma femme entiérement.

Tu n'es pas obligé de jouer à l'instant sex, o-bli-ga-toi-re-ment. découpement des syllabes dans la matin-harnais-de-fer. mais le début sur le jeu "animal" de la chose existe encore. le seul qui soit intéressant, réellement. Celui qui m'a amené à cette femme que je chéris tant et qui est désormais mienne comme je suis sien. Celui qui m'a amené vers les autres aussi, malheureusement parfois. Vers le cyclope que j'ai laissé l'autre jour sur les forums. avec tout mon sentimentalisme bien entendu mais avec sa part dyonisiaque aussi. Je vis dans un temps arrêté depuis longtemps. Les jeux n'ont pas changé depuis l'âge de 5 ans. les pratiques oui. mais le jeu est le même. cette soif à la bouche vient de la même source.

merci encore pour les peintures.

ce sont des peintures de joie. et je suis joyeux de savoir que je peux repeindre. qui plus est sans recouvrir.

je déborde encore.
 
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Réactions: rezba
Aller écouter la mer qui gronde pour gueuler sa détresse en prise direct avec le réel.
Ne plus m'ébattre dans les eaux troubles de ma mer intérieure.
Le plus compliqué évidement, c'est le quotidien, le flux et le reflux.. l'agitation et le repos...l'amour, l'usure... le vertige, la transparence... et la solidité des gens qui nous entourent. La Vie elle-même quoi...
Et quand je luis dis que je veux juste ajouter quelques étincelles à la matière dont nos rêves sont construits, c'est un spectacle silencieux pourvu que je sois seule.
Je suis d'un Monde à l'envers. Écrire m'impose un sentiment bien plus fort de véritable trouble. Aucun mal à jouir de l'errance.
C'est beau d'inventer des mots qui chassent le désordre. Ces mots là devraient se frayer un chemin entre la Vie encombrante, fugueuse et perverse, immuable.
Je suis emportée par la Vie immédiate, la seule qui vaille vraiment la peine qu'on s'y intéresse.
Suis-je un immense Graffiti Illisible ?
On dirait qu'il n'y a ni jour,ni nuit... Rien que du temps accéléré, éclaté...
Alors dans cette marge étroite et indéfinissable, il va peut être se passer quelque chose.
Éclair Factice de Volupté.
No Importa...


:zen:
 
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Réactions: camisol et naas
Il est des choses plus fortes que toutes, a se croire invincible, indestructible on ne les craint plus.
Pourtant, plusieurs fois la vie te l'a rappeler. Il est des choses que tu ne peux contrôler.
Quand bien même ses avertissements que tu braves tel un être que tu n'es plus, tu ne contrôles plus le danger qui te guette, tu vas y aller.

Oh mais tu as connu des tristesses telles que plus rien ne peut compter a tes yeux. Plus n'aura jamais la saveur d'avant. Et tu regrettes d'avoir pu être aussi con certaines fois. Mais jamais tu ne pourras inverser le cours des choses.

Te voilà face a elle, cette mer si grosse que même les plus habiles marins la craignent. Mais ce soir là, tu ne la crains pas. Qu'est ce qui peut te faire peur au point de t'arrêter ce soir ??
Tu ne penses plus, tu n'en es plus capable.

Seul face à l'océan, tu te lances dans un combat perdu d'avance. Le premier sang versé ne t'ébranle pas car le prix du sang n'est rien face aux larmes. Mais vient le temps de la peur ; ça y est elle est en toi.
Tes souvenirs te submergent au rythme des vagues et passent devant tes yeux. La tentation de se laisser enivrer par la mer déchaînée est grande, ton envie d'aller la retrouver est la.
Tu te souviens comme elle était belle. Tout comme ta vie devait l'être à ses côtés.
La mélancolie n'est pas seule. Il y a cet homme. Tu ne le connais pas, mais sait déjà qu'il n'est pas à sa place ici. Tu vas le ramener, mais toi ? As tu pensé un instant revenir ?
Il le faut au moins une fois pour lui, pour eux.
A mesure que les roches te lacèrent les jambes, tu ne sais plus que choisir. Qui a alors décidé pour toi ? Est ce l'ami devenu ton frère qui l'a fait par sa main tendue ou les dernières forces qui animent ton esprit rempli d'amertume pour cette vie sans goûts qui t'ont tiré de là ?

Tu ne le sauras jamais. Tout comme tu ne sauras jamais qui de toi ou l'océan était vraiment le plus fort. Te voilà assis face a celui que tu as défié, sans pouvoir trouver la réponse que tu cherchais.
Ils papillonnent tous autour de toi mais tu ne les entends pas.

Maintenant tu as peur de celui que tu prennais pour ton adversaire.
Maintenant, tu connais tes limites....
 
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Réactions: naas
Ah ben là; si même mon homme des cavernes préféré s'y met.... :love:

:zen:
 
"il suffit d'un geste, rien qu'un geste" disait papy le lion.

il est là ce geste.

Bon vent, bonne mer à tous.

demain, premier envol, dans le pavillon d'un Sax, il va s'inscrire dans le Ring. Seul au milieu, nos regards comme arbitre, l'homme va affronter son double improvisé. Nous allons compter les points.
et il va recommencer ce rituel plusieurs fois, retourner dans l'arene et affronter les pieds des danseurs comme autant de cornes d'aurochs.

ai no corrida

la semaine prochaine, deuxième envol. pour atterir dans ses bras, dans son sourire, dans ses rires et entre ses lèvres. double plongée. un pays dont je ne maitrise pas la langue (alors que j'en maitrise d'autres et que tout le monde la maitrise ou fais semblant). mais pas un atterissage réellement. locatif oui mais avec elle, c'est le préambule à un nouveau décollage.

bises à toi mon fou ! :love:
 
Meuh non il est pas fort, mais il gueule et ca fait du bien
 
D'ailleurs changeons de ton par rapport a mon dernier essai.
Hum..Hum... (eclaircissement de voix)


Entend, oui entend comme elle te porte. Entend, n'écoute pas et pourtant laisse toi porter, ce doux mélange de plaisir à faire et à regarder ce faire. Sent comme le vent porte ses sons a ton oreille.

Entend et ressent les émotions qu'il véhicule. Apprécie la chaleur de cette corde frappée, pincée, frottée. Sensation étrange tel une voix douce te susurrant des mots a l'oreille, ne laissant paraître la torture qu'on lui inflige.

Quand l'émotion, quelle qu'elle soit, te submerge c'est que tu entends vraiment. Respire la musique tel une fleur, tu es prêt a la cueillir. Le rythme parcourt la surface de ta peau, la mélodie traverse ton coeur, le tout se mélange dans ta tête.

Les sons t'apparaissent diffèrent à présent. Ils ne sont plus bruits, mais vibrations, émotions. Tu n'entend plus avec l'oreille seulement mais avec les mains, la poitrine.

Elle fait parti de toi et tu ne peux plus vivre sans. Voila, tu n'ecoutes plus la musique, tu la vis.
Et voir tes sentiments se déposer sur une partition, tel des trapézistes jouant avec les clés, dépasse tout ce que tu as pu imaginer comme plaisirs.

Tu n'écris plus de simples notes, tu parles émotions avec cette langue si belle mais si particulière car toi seul la comprend complètement. Les mots que tu poseras dessus ne seront qu'une évidence de ce que tu as déjà pu "dire".

Et si cela te permettais enfin de lui dire "je t'aime"...
 
Bassman a dit:
D'ailleurs changeons de ton par rapport a mon dernier essai.
Hum..Hum... (eclaircissement de voix)
Et si cela te permettais enfin de lui dire "je t'aime"...[/I]

Joli, quand l'inspiration vient :zen:
 
Pourtant j'en suis pas du tout satisfait.
 
Non arrete tu vas me gener. Je ne suis pas grand, je ne saurais jamais me servir des mots comme j'arrive à deposer mes emotions dans la musique que j'ecris (c'est surement de la merde aux yeux des autres). Mais a la lecture de vos posts a la fois si personnel, et si universel, je me sens libre d'exprimer mes sentiments.

Pour ca merci a vous :rose: :zen:
 
Le chant de la mer est une plainte. Envie d'autre chose. Redouter un récif à heurter. Coupant comme un rasoir ou sournois comme un banc de sable invisible, il vous obligera à écoper. Malgré tout se résoudre à reprendre une progression avec en fond sonore toujours la même plainte. Délaisser le bâteau, se blesser sur les récifs qu'elle remettra sur votre route. Marcher dans la mer. Au-delà de sa plainte, l'entendre vous promettre qu'elle vous portera encore longtemps, tant bien que mal, après que les récifs seront passés. Et pourtant se douter en se rappelant les histoires des marins perdus qu'il m'en sera rien, sauf à trouver un bâteau dérivant dans ses flots. Vous saurez le moment venu s'il faudra écoper à nouveau mais en attendant, humer l'air salé et se dire que malgré tout c'est l'été.
 
la mer est absente ici. chez moi, la mer se meure dans le brouillard. le sol se meure dans la mer et le fleuve se jette à corps perdu dans le sol.

ce soir, ce sont les nuages qui sont absents de mon intérieur. d'ici une semaine, je les chevaucherais pour la retrouver.

elle me tremble...
 
Il a rendez-vous avec elle.
Le jour est déjà arrivé. Bien trop tôt.
Elle lui tend les bras et il va faire le saut. Inévitablement.
Il va voler vers elle. Se libérer de ce corps de douleur.
Il sera libre.
 
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Réactions: camisol
WebOliver a dit:
Il a rendez-vous avec elle.
Le jour est déjà arrivé. Bien trop tôt.
Elle lui tend les bras et il va faire le saut. Inévitablement.
Il va voler vers elle. Se libérer de ce corps de douleur.
Il sera libre.

consigne :
mettre les 2 dernières phrases en mode négatif. :mad:
 
madonna a dit:
consigne :
mettre les 2 dernières phrases en mode négatif. :mad:
Un nioubie qui donne des consigne ??? :rolleyes:

T'as lavé tes chicots ce matin ???
 
J'attend le credit et j'y brise le nez aussi :D

[Edit] T'es sur que tu lui as pas mit en positif le coup de boule Roberto ??