Ecoute, c'est la mer qui roule

Hier. 20h. Plein de colère, douleurs et rage :

Ou es tu ? J'ai besoin de toi, mais je ne te vois pas. J'ai beau chercher, je ne te trouve pas. Comment hurler cette rage que je contiens ?
Une rage si forte que je m'arracherais la gorge qu'il n'y suffirait pas pour l'évacuer. Une colère si dure que je me briserais les poings à vouloir la calmer.
Je la retient de toutes mes forces, mais là j'ai peur de ne plus tenir. Je souffre de cette douleur qui me ronge, mais que je ne peux laisser exploser tellement elle est forte.
Viens me chercher, je suis terrifié à l'idée de faire le premier pas. Viens me prendre dans tes bras, serre moi, embrasse moi. Rappelle moi comment étaient ces moments que j'ai déjà connus et qui ne sont pourtant jamais les mêmes.
Redonnes moi l'espoir que j'ai perdu. Prêtes moi tes yeux pour voir le monde, les miens me brûlent lorsque j'aperçois le soleil.
Un souffle de toi me libérerait tant, je suis une braise qui se meurt, noyée par ses propres larmes.

Aide moi....
 
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Réactions: kanako
Bassman a dit:
Ou es tu ? J'ai besoin de toi, mais je ne te vois pas. J'ai beau chercher, je ne te trouve pas. Comment hurler cette rage que je contiens ?
Une rage si forte que je m'arracherais la gorge qu'il n'y suffirait pas pour l'évacuer. Une colère si dure que je me briserais les poings à vouloir la calmer.
Je la retient de toutes mes forces, mais là j'ai peur de ne plus tenir. Je souffre de cette douleur qui me ronge, mais que je ne peux laisser exploser tellement elle est forte.
Viens me chercher, je suis terrifié à l'idée de faire le premier pas. Viens me prendre dans tes bras, serre moi, embrasse moi. Rappelle moi comment étaient ces moments que j'ai déjà connus et qui ne sont pourtant jamais les mêmes.
Redonnes moi l'espoir que j'ai perdu. Prêtes moi tes yeux pour voir le monde, les miens me brûlent lorsque j'aperçois le soleil.
Un souffle de toi me libérerait tant, je suis une braise qui se meurt, noyée par ses propres larmes.

Aide moi....

'tain arrête moi qui me suis juré de rester célib'
 
Ce matin, la mer est d'huile. Ni haute, ni basse.
J'y vide ma mémoire.
Je l'oublie.
Quelques risées la font trembler.
Ce qui reste de lui s'évanouit et je l'oublie.
Comme elle, j'aspire au calme.
Je m'y fonds, j'y laisse ce que j'ai cru longtemps devenir ma vie.
Elle me berce doucement.
Ne plus aimer, ne plus sentir. Juste quelques risées.

Ce soir, j'espère, elle sera haute.
Aidée par le vent de mer, elle aura repris sa place
et chassé par sa fureur ceux qui l'auront foulée.
La houle livrera ses déferlantes.
Elle étreindra la terre.
Ce soir, j'espère vouloir aimer.
 
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Réactions: camisol et kanako
Chuuuutt.... écoute.... Reste.... compose... recompose...
Moi, je voudrais partir. Je n'ai pas de place ici.
Mots en vrac... aux détours d'une absence.
Éprouves-tu encore ces émotions qui t'empoignent la gorge au point que tu perdes ton souffle?
Il me plairait de retrouver une sensation de légère flottaison, quelque chose qui déborde largement du cadre de la banalité.
Comme un embarquement dans un tourbillon, une valse rapide, sans répit, acrobatique.
Me constituer un sevrage.
Enfanter des chimères.
TUer toutes les fables.
Discepolo disait: l'Amour est un vieil ennemi qui rallume le châtiment et nous enseigne l'usage des Larmes.
Sur des yeux plissés s'accrochent des perles de larmes grelottantes.
Vertige d'un déséquilibre.
Une armée qui gronde et martèle le Ventre de la Terre.
Provocation permanente dérivant du désir à l'extase.
LA volupté finit par l'emporter.
Chaque pirouette s'attachait à définir et tuer les raisons de son absence.
N'être rien de plus qu'un avatar d'infirmière de ses tourments ?
Résister à toutes idées de dissection.
Un chemin de traverse... un songe de nuit d'été... La croisée du Chemin...
Que importa... nada... soy yo mismo..
:zen:
 
Très joli macelene :love:
 
le décompte des instants est entamé. son corps m'attend, le mien se ruine d'impatience. instinctivement, nos yeux vont chercher à nous re-connaitre. nos mains vont se serrer pour s'entendre et nos bouches enfanteront timidement du renouveau de notre amour...

ce devrait être comme cela.
 
[MGZ] alèm a dit:
le décompte des instants est entamé. son corps m'attend, le mien se ruine d'impatience. instinctivement, nos yeux vont chercher à nous re-connaitre. nos mains vont se serrer pour s'entendre et nos bouches enfanteront timidement du renouveau de notre amour...

ce devrait être comme cela.

Très joli. Mais vas-y laches toi.

Le temps d'avant son corps brule ma peau d'instants enfuis. Que coure le temps pour la toucher encore. Juste fermer les yeux pour sentir son odeur. Des corps à corps brulant, l'humidité de la chair, un rite cent fois exécuté et cent fois la prière exhaucée.
De l'amour surement. Plutôt une folie, une obsession surtout, comme une maladie... et plus encore.
 
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Réactions: macelene
yerodis a dit:
Très joli. Mais vas-y laches toi.

Le temps d'avant son corps brule ma peau d'instants enfuis. Que coure le temps pour la toucher encore. Juste fermer les yeux pour sentir son odeur. Des corps à corps brulant, l'humidité de la chair, un rite cent fois exécuté et cent fois la prière exhaucée.
De l'amour surement. Plutôt une folie, une obsession surtout, comme une maladie... et plus encore.


Et... ?

Se libérer de la contrainte des éléments et de la vitesse du mouvement...Les corps se sont dénoués, souples et tendus à la fois. Cadence. Rapprochement.
Le désir se pointe, il faut aller plus loin...
 
macelene a dit:

...le moment incertain, celui où à nouveau nous sommes en présence. Quelque chose d'un instant où l'on bascule dans l'éternité du moment. L'oubli, ici et maintenant, du monde, et juste nos corps qui roulent...comme la mer.
 
TibomonG4 a dit:
(mode dsl ça n'enlève rien à ton texte on)

Un café et l'addition s'il vous plaît...

(mode dsl ça n'enlève rien à ton texte off)

Lapin qu'on prit... :rateau:
 
yerodis a dit:
Très joli. Mais vas-y laches toi.

remarque déplacée.

tout acte d'écriture, de peinture, de "création" subit un flots de contraintes que le corps ou la conscience n'est pas forcément en mesure de contrarier. quand on se mouve dans la contrainte vocale et "verbale" depuis son enfance, il n'est parfois pas possible de "se lâcher" comme cela un jour d'intenses contraintes.

mon handicap impose ma retenue dans l'écriture. de toutes façons.

et même dans la peinture. question de syntaxe. :)
 
[MGZ] alèm a dit:
quand on se mouve dans la contrainte vocale et "verbale" depuis son enfance, il n'est parfois pas possible de "se lâcher" comme cela un jour d'intenses contraintes.

mon handicap impose ma retenue dans l'écriture. de toutes façons.

et même dans la peinture. question de syntaxe. :)

;) Tout à fait d'accord :)
 
[MGZ] alèm a dit:
remarque déplacée.


Désolé si ma remarque t'as parue déplacée, c'est juste que je sentais que là, juste derrière tes mots, il y avait peut être quelque chose de contenu, le désir et la peur d'en dire plus - mais peut-être je sur-interprète ce que je lis ;) -.
:zen:
 
TibomonG4 a dit:
Panther aime bien les lapins qu'on prit :D

Je ne comprend toujours pas le sens de ton post en blanc. Any explanation Tibomon la panthère. :p
Ou alors était-ce un trait d'humour avec quelques degrès, ou alors tes doigts ont ripés sur ton clavier (enlève tes mouffles) ;) .