et avec la tête ? v2

Statut
Ce sujet est fermé.
loustic a dit:
Quelle barbe !
La cuisson s'est arrêtée faute de feu ! :eek: :zen:
.
putain ! mais qui est mort :eek:
 
Roberto Vendez a dit:
Thème : "Aller de l'avant"

Les mots :
- Arrière-plan
- Arrière-goût
- Arrière-garde
- Arrière-boutique


Le cinquième mot de Macmarco : Bilan.
Le cinquième mot de TibomonG4 : Plomb.
Le cinquième mot de Robertav : Cage à oiseau.
Le cinquième mot de Madonna : Géométrie variable.
Le cinquième mot de Kak : Envolée.
Le cinquième mot de Guytantakul : Ourson en chocolat.
Le cinquième mot de Aricosec : Alléas.
Le cinquième mot de Lemmy : Attention(s).
Le cinquième mot de Bassman : Noces.
Le cinquième mot de Lumai : Correction.
Le cinquième mot de Hurrican : Vital(e).
Le cinquième mot de Jean-claude Vandamme : Hélicon.
Le cinquième mot de Loustic : Fair-play.
Le cinquième mot de Cillian : Bucheron.
Le cinquième mot de Macélène : Corde à n½uds.
Le cinquième mot de Macloba : Méandres.
Le cinquième mot de LucG : Mousse
Le cinquième mot de Poildep : Canadair....
Le cinquième mot d'Anntraxh : Chantilly
Le cinquième mot de Sonnyboy : Furoncle
Le cinquième mot de Thebig : Aire d'autoroute
Le cinquième mot de DocEvil : Sombrero
Le cinquième mot d'eva@hamtaro@eva : Prosélytisme
Délai, au fait : Jeudi 14, à 15 heures.
:
Je ne vais pas reculer devant de maudits mots démodés.
J'irai de l'avant. :)
Voici l'histoire étrange de Jojo
éleveur de moutons à Saint-Quepatte
près de Réquista en Aveyron.
--------------------------------

En avant ! Allons-y et quittons l'arrière-plan
Tout de suite rameutons le ban et l'arrière-ban
A vous les tambours rantanplan et rantanplan !
Sûr que je vais me faire engueuler ! Fermez l'ban !

Le pieux Jojo menait un combat d'arrière-garde
Perché tout là-haut à Notre-Dame-de-la-Garde
Etant le dernier à jouer de l'hélicon
Pour demander de nos conneries la rémission

Il lui restait dans la bouche comme un arrière-goût
C'est parce qu'il était saouil et vautré dans l'égout
D'avoir copieusement arrosé son canadair
Ne croyant un instant qu'il pourrait manquer d'air

Affaiblies venant du fond d'une arrière-boutique
Arrivent les paroles d'un refrain pathétique
Joyeux Jojo chantait " Sombrero et Mantille "
" J'ai laissé tomber l'asticot dans les lentilles... "

Imposer ces vaches de traits d'union est-ce fair-play ?
Oui ? Tenons le coup. Chef ! Une tranche de faux-filet
Puis pour le dessert un ourson en chocolat
Qu'il ne faudrait pas oublier sur le chauffe-plat

Jojo se dit qu'il est temps que le mouton broute
Il fera halte à la prochaine aire d'autoroute
Où il soulagera une envie insurmontable
Dans une pissotière à géométrie variable

Manquant singulièrement d'un bon coup de plumeau
Lieu puant n'ayant rien de la cage à oiseau
Défigurant honteusement l'arrière-pays
Personne n'y voudrait goûter la crême chantilly

Jojo ne veut pas rater ses potes pour leurs noces
Afin de leur offrir un gentil mérinos
Le voici reparti sous un soleil de plomb
Pourtant on était déjà en arrière-saison

L'imbécile pressé n'a pas vérifié les pneus
Le voici perché dans l'arbre tel un moucheron
Il ne dut son salut qu'à une corde à noeuds
Abandonnée dans les branches par un bûcheron

Sans crainte suivre de la route les méandres
Possible évidemment pas besoin de scaphandres
Evite donc à tout prix une autre envolée
Tu pourrais te retrouver dans un mausolée

Tirant le diable par la queue depuis mille ans
Craignant de la trésorerie les aléas
Et la sanction définitive d'un vrai bilan
Il mena ses animaux à la S.P.A.

Aller de l'avant prendre la bonne direction
Jojo l'affreux ne mérite pas de correction
Encore un arrêt levons les yeux vers le ciel
Où sont donc les préservatifs ces boîtes à miel

Profitons-en pour envoyer une carte postale
Nécessité absolue autant dire vitale
Voici qu'apparaît de Dame Fortune la frimousse
La rosée lentement se pose sur la mousse

Puis grandes ripailles au port avec savoir-vivre
De la bouillabaisse mais pas plus d'une demi-livre
Sur le quai un panneau attire l'attention
Danger obus et fusées risque d'explosion

Là-bas un illuminé surnommé "mon oncle"
Plus laid et répugnant qu'un immonde furoncle
Allait sautillant surmontant ses rhumatismes
Pour MacGénération faire du prosélytisme

BOUM

Tout partout dans l'avant-port et dans l'arrière-port
On entendit une sourde et terrible explosion
C'était vraiment un contrepet coquin de sort
La mine du port était sous la terre du ponton

:) :D :) :D :) :D :) :D :) :D :) :D :) :D :)
 
En faisant du rangement, elle était tombée nez à nez avec ce petit carton oublié tout au fond du débarras. En l'ouvrant, tout lui revint en mémoire.
La scène se passait il y a quelques années dans cette petite ville du centre de la France, là ou elle était née.

Ce jour là, elle était assise dans l'arrière-boutique. Un néon trop petit diffusait une lumière froide qui donnait au lieu une ambiance de couloir de métro. Les cartons et les rouleaux de tissus recouverts de poussière occupaient chaque rayonnage, chaque étagère.
Elle se souvenait de cet endroit où petite elle jouait avec son cousin à cache-cache et à d'autres jeux moins innocents. Leurs éclats de rire emplissaient alors cette immense pièce pleine de recoins mystérieux.
Elle n'y était pas venu depuis de nombreuses années, personne d'ailleurs ne semblait avoir mis les pieds ici depuis très longtemps.
C'est sa grande mère maternelle qui lui avait demandé de venir ici afin de trouver le petit coffre dans lequel elle gardait précieusement ses bijoux, des souvenirs et certains secrets.
"Tu sais ma petite, à cet endroit, les voleurs ne trouveront jamais mon trésor"...
Effectivement, malgré les explications, elle avait dû chercher longtemps entre les piles de linge de maison, de nappes et de serviettes avant de mettre la main sur le petit coffret en métal peint. La clé était dans la serrure "c'est pour pas la perdre" avait dit la vieille femme.

A 92 ans, on peut considérer qu'une personne est âgée. Pourtant, sans ce problème cardiaque il y a 2 ans, elle galoperait encore dans son magasin.
Et depuis ces nombreux mois, elle avait été transbahuté d'hôpital en clinique, de clinique en maison de repos pour se retrouver (elle n'osait pas dire finir) dans cette maison de retraite.
Tout était resté comme ça, la boutique avec son rideau de fer tiré, dans l'attente hypothétique de son retour. Mais personne n'attendait plus vraiment la réouverture du petit magasin sur la place du village, là où l'on trouvait ce lin si fin, si blanc.

La semaine précédente, grand mère lui avait demandé de lui rapporté ses bijoux, et puis aussi ses lettres, celles de son grand père mort pendant la première guerre mondiale.

Maintenant elle pensait de nouveau à cela, toute une vie seule, à élever les enfants, à faire marcher le commerce à attendre quelqu’un qui ne reviendra jamais. Cette idée lui laissa cette fois encore un arrière-goût indéfini, un mélange d'amertume et de tristesse, de toute une vie de labeur... sans pleurer sans jamais se plaindre...

Ce jour là, assise sur son tabouret, sous cette lumière incertaine, elle avait découvert le petit paquet de lettres, elle l'avait extrait du coffre, elle avait enlevé délicatement le ruban... avec précaution, elle dépliait maintenant la première lettre...

Des mots doux, des mots réconfortants, des phrases pleines de tendresse et d'amour. Tous ces mots qu'un soldat mort de trouille à écrit pour oublier sa peur, pour rassurer peut être une dernière fois celle qui l'attend là-bas, lui dire combien il l'aime, lui dire qu'il sait pouvoir compter sur elle pour le commerce et pour l'éducation des enfants qui sont si petits, si innocents...

Autre lettre, plus froissée, l'enveloppe est tachée, les mots sont plus serrés sur le papier. Il y est question de pluies d'acier, de déluge de feu, d'éclats de bombes, de gaz terrifiants, de fatigue, de faim, de froid, d'un cheval qu'il fallut achever, l'arrière-train brisé par une motte de terre gelée et projetée violemment par l'explosion d'un obus... une lettre qui parle de l'enfer sur terre, qui en parle avec des mots simples... des mots qui se transforment instantanément en images... si dures, si terrifiantes...

Elle ouvre maintenant la dernière lettre du paquet. Sa compagnie s'est bien battue, mais les pertes sont importantes. Ses camarades et lui sont allé rejoindre l'arrière-garde. Ils espèrent que l'armistice sera bientôt signé. En attendant, ils se refont une santé. Loin de la ligne de front, le bruit des bombardements est moins fort. Ils rêvent encore à la fin du cauchemar et ils osent imaginer le retour au foyer même si... même si plus rien ne sera jamais pareil...

Elle regarde la date de cette lettre... grand père était mort 10 jours plus tard quelque part du côté de Verdun...

Elle referme le carton, le remet à sa place, et puis elle sort prendre l'air.

Dimanche, c'est décidé, elle ira au cimetière, fleurir la tombe de grand père et grande mère et puis en revenant, elle ira voir sa mère, pour lui parler, pour faire la paix, pour lui dire que ce n'est évidemment pas de sa faute si elle est aujourd'hui professionnellement à l’arrière-plan...
Elle rentre, prend le téléphone pour appeler son fils, elle veut lui dire qu'elle l'aime, qu'elle lui a pardonné et qu'elle aimerait enfin serrer dans ses bras le petit dernier.
Il est temps d'aller de l'avant...
 
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Réactions: TibomonG4 et monoeil
là c'est le bouquet,ils sont déchainés :hein:
.
mais qu'a tu fait la ROBERTO :eek:
 
Trouver la force, trouver le courage de fuir, continuer... Comme un écho à ces pensées un éclair déchire l'obscurité, donnant vie à des ombres menaçantes. Des fantassins haineux naissent des caisses éventrés, des goutières et des tessons de verre. Chaque éclat métalique brille, froid, comme la mort sur le fil d'un antique poignard. L'homme n'ose plus respirer, craignant la trahison de son souffle vaporisé dans la nuit.
Perdu, je suis perdu. Une goutte vient embrumer son dernier oeil valide. Pluie, crasse, sueur ou sang il ne le sait plus ; sans doute les trois mélangés. Il a perdu le compte du temps. Sa perception du monde s'arrête à cette barrière liquide qui l'entoure et au décompte des clous mal enfoncés dépassant des planches contre lesquels il se niche. Il a froid ; il a peur ; sa lutte pour survivre est un combat d'arrière-garde. Cramponné à la crosse de son arbalète il se laisse aller à la faute et s'endort.
Sommeil vain, sommeil éreintant que celui qui le ratrappe uniquement dans le but de le faire plonger dans le cloaque de ses rêves ; échos sournois des sombres souvenirs qu'il s'est forgé dans l'heure. Des fantôme, leurs corps encore tiède, viennent nourrir sa détresse. Le temps se remonte comme le rouage rouillé de ses lambeaux d'esprit.

[nda]stop ou encore ?[/nda]
 
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Réactions: lumai et TibomonG4
Nephou a dit:
Oui bon je sais, je me suis planté d'une semaine. Il va falloir patienter pour la suite :p
:hein: Non non ! Je manifestait seulement ma présence dans les parages dans l'espoir de me voir attribuer un cinquième mot... :D
 
Roberto Vendez a dit:
Bienvenue Abba Zaba !!
Le cinquième mot d'Abba Zaba : Coquetterie.

:up:
Salut monsieur R.V.
Zut un mot de plus qui n'est pas dans mon enthousiasme !!! :heu: :cool: :eek:

Heureusement j'avais prévu le coup tordu et ajouté un joker : boîtes à miel
(les boîtes du chef)

A bas la coquetterie ? Non. Vive la coquetterie ! :zen:
 
Malgré tous mes combats d'arrière-garde pour occuper le devant de la scène,
Malgré tous ces souvenirs mort-nés aux arrière-goûts nauséabonds,
Malgré toutes ces hypothétiques photos où nous n'apparaîtrons jamais, même pas en arrière plan,
Malgré tous ces rendez-vous manqués dans les contre-allées ou les arrière-boutiques,
Malgré tous mes discours à géométrie si variable,

Ne regrettons rien. Le meilleur est toujours à venir.
 
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Réactions: TibomonG4
Salut,
Tu lis ça :

Roberto Vendez a dit:
Voilà j'ai pensé à un thème et tout...
Alors je vous propose :

Thème : "Aller de l'avant"

Les mots :
- Arrière-plan
- Arrière-goût
- Arrière-garde
- Arrière-boutique


Et un cinquième mot pour chacun, ce qui m'évite de mettre "arrière-train" et que vous me serviez des textes cochons.
Cependant n'hésitez pas, mais ça n'a rien d'une obligation.
:siffle:
:D
De même que la longueur peut être variable, entre pensée-fusée et roman-fleuve en 8 tomes ! Tant que c'est l'expression de quelque chose d'intéressant, plaisant et que les émotions passent, vous avez carte blanche !

Le cinquième mot de Macmarco : Bilan.
Le cinquième mot de TibomonG4 : Plomb.
Le cinquième mot de Robertav : Cage à oiseau.
Le cinquième mot de Madonna : Géométrie variable.
Le cinquième mot de Kak : Envolée.
Le cinquième mot de Guytantakul : Ourson en chocolat.
Le cinquième mot de Aricosec : Alléas.
Le cinquième mot de Lemmy : Attention(s).
Le cinquième mot de Bassman : Noces.
Le cinquième mot de Lumai : Correction.
Le cinquième mot de Hurrican : Vital(e).
Le cinquième mot de Jean-claude Vandamme : Hélicon.
Le cinquième mot de Loustic : Fair-play.
Le cinquième mot de Cillian : Bucheron.
Le cinquième mot de Macélène : Corde à n½uds.
Le cinquième mot de Macloba : Méandres.
Le cinquième mot de LucG : Mousse
Le cinquième mot de Poildep : Canadair....


Et même :
Le cinquième mot d'Anntraxh : Chantilly
Le cinquième mot de Sonnyboy : Furoncle
Le cinquième mot de Thebig : Aire d'autoroute
Le cinquième mot de DocEvil : Sombrero
Le cinquième mot d'eva@hamtaro@eva : Prosélytisme
:D:D:D
:love:
:zen:

Soyez brillants, faites-vous plaisir, captez-nous.

Délai, au fait : Jeudi 14, à 15 heures.
:up:
:love: :love:
Et tu attends que Roberto se lève pour avoir un 5ème mot.... ;) :D
 
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Réactions: monoeil
monoeil a dit:
Merci ;) J'en déduis donc que je choisis mon 5e mot, je l'utilise avec les 4 "arrières", puis Roberto fera son marché le 14.


Non, Roberto te donnera un cinquième mot ! ;)
 
macloba a dit:
... j'ai la tête à écrire que des conneries, j'offre à monoeil le mot qui m'a été attribué: méandres

Bonne chance à tous et amusez vous bien !
:zen:

Ben pourquoi ? Et demain, tu projettes pas d'être un peu en forme ?

Finalement, j'avais pas tout compris au niveau de la règle !

Touché du présent, je te propose de le partager, ce "méandre", car les mots c'est fait pouça : le partage. (euh, à moins que Roberto ne repasse d'ici le 14, et sans vouloir le froisser je viens d'inventer une règle je crois) :zen: bis
 
Roberto Vendez a dit:
Le cinquième mot de monoeil : "Grande échelle".
Et donc, comme expliqué brillament par MacMarco (il est brillant, hein ? :eek: ) avec les quatre mots communs et ce cinquième que je viens de te donner, tu écris un texte répondant au thème, dans le registre qui te plait et de la longueur que tu juges idéale !
:up:
;)


Merci de m'avoir fait la courte-échelle ;)
Quant à Marcmarco, j'avoue : il m'a éclairé :D
 
Merci, merci ! ;)
C'est sympa, mes pompes n'ont jamais autant brillé ! :style:

:D :D :D
 
Statut
Ce sujet est fermé.