A
Anonyme
Invité
macmarco a dit:Merci, merci !
C'est sympa, mes pompes n'ont jamais autant brillé ! :style:
mais toi tu poste pas?
tu as le mot bilan , tu attends donc le conclusion de roberto?
et avec la tête ? v2
- Créateur du sujet aricosec
- Date de début
- Statut
mais toi tu poste pas?
tu as le mot bilan , tu attends donc le conclusion de roberto?
On ne dit pas "bonne luck" mais "Que la force soit avec toi jeune Skywalker"Roberto Vendez a dit:Bonne luck, alors !
Jean-ClaudeVanDamme a dit:
Moi je wait après le spirit qui veut pas se mettre dans mes synapses. Le mot de Roberto, qui est le mien maintenant (le mot, pas Roberto) y fait rien qu'à me mettre des bâton dans les whell.
Ton mot c'est un petit héli qui se pilote pas bien je crois.
loustic a dit:Exact. Même qu'on dit que c'est comme la lune !
Arrête, quand c'est abscon, j'ai les hélices qui vibrent dans mon cockpit
J'ajoute ceci : merci Jean-Claude, j'adore les pains d'épice :casse:
Bon, allez, c'est dimanche, je m'y mets.
Thème : "Aller de l'avant"
- Arrière-plan
- Arrière-goût
- Arrière-garde
- Arrière-boutique
- Ourson en chocolat.
Après ces six longues années de pensionnat, je revenais enfin dans mon vieux quartier.
Je rentrais au lycée technique le lendemain et j'avais encore une demi-journée de libre... Je l'employais à flâner dans les ruelles avec en bouche un arrière-goût de nostalgie, me laissant submerger par des souvenirs que je croyais oubliés depuis longtemps.
De ci, de là, de vieux retraités paralytiques menaient un combat d'arrière-garde contre les moucherons qui n'avaient de cesse de les tourmenter. Et c'était bien là l'essentiel de l'animation de cette fin d'après-midi dans le square des plaies et bosses, comme le surnommait ma mère dix ans auparavant.
Ici l'arbre aux cabanes, en arrière-plan, la place du marché, et la boulangerie !
Etant enfant, j'étais franchement bien vu de la toute jeune boulangère, qui m'offrait immanquablement une friandise lorsque je venais chercher le pain ou les gâteaux du dimanche. J'y entrais, pour entendre le son de sa voix et racler encore quelques réminiscences de ma mémoire. Elle n'avait pas vraiment changé, peut-être un peu grossi quand-même... Elle me reconnu aussitôt et paru satisfaite de me trouver là, m'entraînant dans l'arrière-boutique pour l'aider à descendre une caisse d'oursons en chocolat de la remise...
Lorsque je ressortis, le cheveu en bataille et la liquette mal fagotée, je rentrais faire ma valise et pris le train pour le lycée comme dans un rêve.
Je ne la revis plus jamais.
Thème : "Aller de l'avant"
- Arrière-plan
- Arrière-goût
- Arrière-garde
- Arrière-boutique
- Ourson en chocolat.
Après ces six longues années de pensionnat, je revenais enfin dans mon vieux quartier.
Je rentrais au lycée technique le lendemain et j'avais encore une demi-journée de libre... Je l'employais à flâner dans les ruelles avec en bouche un arrière-goût de nostalgie, me laissant submerger par des souvenirs que je croyais oubliés depuis longtemps.
De ci, de là, de vieux retraités paralytiques menaient un combat d'arrière-garde contre les moucherons qui n'avaient de cesse de les tourmenter. Et c'était bien là l'essentiel de l'animation de cette fin d'après-midi dans le square des plaies et bosses, comme le surnommait ma mère dix ans auparavant.
Ici l'arbre aux cabanes, en arrière-plan, la place du marché, et la boulangerie !
Etant enfant, j'étais franchement bien vu de la toute jeune boulangère, qui m'offrait immanquablement une friandise lorsque je venais chercher le pain ou les gâteaux du dimanche. J'y entrais, pour entendre le son de sa voix et racler encore quelques réminiscences de ma mémoire. Elle n'avait pas vraiment changé, peut-être un peu grossi quand-même... Elle me reconnu aussitôt et paru satisfaite de me trouver là, m'entraînant dans l'arrière-boutique pour l'aider à descendre une caisse d'oursons en chocolat de la remise...
Lorsque je ressortis, le cheveu en bataille et la liquette mal fagotée, je rentrais faire ma valise et pris le train pour le lycée comme dans un rêve.
Je ne la revis plus jamais.
:love:guytantakul a dit:
Je lirais bien d'autres souvenirs de ce genre... :zen:
Quoiqu'on dise ici ou là, il y a de vrais talents ici.
Mais c'était pô la mêêêême !
Si je suis branché boulangères, cela ne date sans doute pas d'hier.
Mais j'aime aussi les charcutières, pourvu qu'elles aient un beau derrière.
Si je rencontre une bouchère, je me méfie de ses rapières...
Je fais vivre le petit commerce, mettons céans un fût en perce !
Si je suis branché boulangères, cela ne date sans doute pas d'hier.
Mais j'aime aussi les charcutières, pourvu qu'elles aient un beau derrière.
Si je rencontre une bouchère, je me méfie de ses rapières...
Je fais vivre le petit commerce, mettons céans un fût en perce !
Akènes plumeux du pissenlit.
Aller de l'avant :
Allongé dans l'herbe, les nuages passent.
Il se souvient d'hier.
Ils sont restés là-bas et rien ne valait de les accompagner.
Le temps de respirer et il les a déjà oubliés.
En arrière-plan la brise passe dans les branches.
Il flotte dans l'air un arrière-goût d'acacia.
Pas la peine d'imaginer leur au-delà, pas suffisamment las pour ça.
Il ne reverra pas leurs horizons tourmentés.
Il a laissé l'arrière-boutique presque vide ou du moins, le croient-ils. Il a coulé le livre de compte dans du plomb pour en faire un amour aux ailes déployées.
Le temps d'un battement de c½ur opiniâtre, il se souvient de leur sourire.
Il se souvient des ballons de baudruches et des mirages ensoleillés d'un mois de février.
Il respire de nouveau la mer par-delà les nuages.
Au-delà du ciel pèsant lourdement sur l'océan, il n'y avait rien de merveilleux à découvrir mais qui pouvait le savoir. Il replongera peut-être demain.
Les barques colorées de rouge, sang mêlé, dansent désormais au gré de son sourire.
Lui, le pêcheur de nacre a laissé dans l'arrière-boutique une perle abîmée qui brille malgré tout dans les dernières lueurs du jour. Elle est bien cachée au milieu des autres, intactes.
Au loin, là-bas le ciel gronde et le vent frais se lève. Ici la mer turquoise s'épanche dans l'azur.
L'air apporte désormais au palais un arrière-goût de sel différent de celui posé dans la bouche des naufragés et des marins noyés perdus dans le néant grouillant de murènes avides. Il se souvient de celle exceptionnelle avec laquelle il avait réussi à jouer. Un pacte de non-agression les liait, amitié maritine, et pourtant sa gueule ouverte valait bien celle des autres.
Ses cheveux s'envolent et la mer se soulève doucement.
Jour d'orage, jour épais, moiteur tiède, sueur qui glisse doucement dans le creux de ses mains. Il devient aveugle comme la douceur du jour qui descend indifféremment sur le stupre et le paradis. Les akènes plumeux des pissenlits effleurent son visage.
Il la voit, la touche, l'hume, son c½ur la bat, elle, l'arrière-garde prête à engloutir les infidèles qui refusent de l'honorer.
Elle sera la même demain, encore, avec ou sans son regard.
Heureusement il sourit. Les nuages dessinent et il leur tend les mains. Les fleurs d'acacia volent. Il fait tellement bon ici. À demain.
.guytantakul a dit:Bravo Tibo, moi et mes murènes vertes, on apprécie bien-bien ton texte :love: :love:
avec des textes comme ceux de TIBO,va falloir mettre un parc-lecture a l'entrée du thread
maniere de recuperer un peu d'oseille au bar
c'est vrai ça,avoir le droit de lire du bon,ça devrait se payer :o
hip TIBO !
ça sert à tirer la chasse ?Roberto Vendez a dit::mouais:
C'est un truc pour les étudiants en plomberie !!
Bonjour.Roberto Vendez a dit::mouais:
C'est un truc pour les étudiants en plomberie !!
Oui, c'est une sorte d'escargot qu'on (!) enroule
autour de sa limace.
loustic a dit:Bonjour.
Oui, c'est une sorte d'escargot qu'on (!) enroule
autour de sa limace.
Lousitc dit bonjour à chacun de ses posts :heu: est-ce que c'est normal ou est-ce un effet de la spirale de l'hélicon ?
Merci à tous pour vos compliments :zen:
- Statut
