et avec la tête ? v2

Statut
Ce sujet est fermé.
ou un bijoutier :love:
 
sonnyboy a dit:
Pas gagné d'avance....

Si j'en avais une, j'te dirais avec toute la condescendance du monde"lache moi la grappe" :sleep: :sleep:
 
Bonjour Gilbertus, voici mon texte

Période hivernale. La pince du vent glacé cinglant mon visage, mon reflet venait mourir à la surface des vitrines du dernier chic parisien. Pourtant ma féminité, je la croyais révolue, érodée. Par strates successives ma forteresse s'était effritée à l'image d'un ksar perdu en plein désert.
Ce n'était pas grave, aucune importance! Les mâles devraient faire avec cette enveloppe, pas de concessions possible. Mais alors que m'arrive-t-il ?... Etonnée de pénétrer, dans ce lieu de l'embellissement corporel, j'allais redécouvrir le plaisir d'être moi, femme parmi des millions d'autres.
La vapeur du hammam m'entoure. On me guide, on me parle, et leurs voix douces et complices me séparent des dernières peurs du toucher. L'une d'entre elles m'invite à gommer mon corps. A la manière d'un corindon brun et sublime, ses mains sont douces, délicieusement douloureuses. Subtile manège m'enlevant les remparts d'un passé de tristesse, les mains de cette fille m'inspirent une reconnaissance éternelle. Je m'abandonne.
Enfin détendue, je rejoins le bain.
Bien sur le corps n'est pas l'important, bien sur il est illusoire de le vouloir beau à jamais, mais à cette minute où je glisse dans le liquide bienfaiteur, je le murmure avec une passion solitaire retrouvée : « je t'aime bien ma vieille, je suis belle »
 
christelle75015 a dit:
Bonjour Gilbertus, voici mon texte

Période hivernale. La pince du vent glacé cinglant mon visage, mon reflet venait mourir à la surface des vitrines du dernier chic parisien. Pourtant ma féminité, je la croyais révolue, érodée. Par strates successives ma forteresse s'était effritée à l'image d'un ksar perdu en plein désert.
Ce n'était pas grave, aucune importance! Les mâles devraient faire avec cette enveloppe, pas de concessions possible. Mais alors que m'arrive-t-il ?... Etonnée de pénétrer, dans ce lieu de l'embellissement corporel, j'allais redécouvrir le plaisir d'être moi, femme parmi des millions d'autres.
La vapeur du hammam m'entoure. On me guide, on me parle, et leurs voix douces et complices me séparent des dernières peurs du toucher. L'une d'entre elles m'invite à gommer mon corps. A la manière d'un corindon brun et sublime, ses mains sont douces, délicieusement douloureuses. Subtile manège m'enlevant les remparts d'un passé de tristesse, les mains de cette fille m'inspirent une reconnaissance éternelle. Je m'abandonne.
Enfin détendue, je rejoins le bain.
Bien sur le corps n'est pas l'important, bien sur il est illusoire de le vouloir beau à jamais, mais à cette minute où je glisse dans le liquide bienfaiteur, je le murmure avec une passion solitaire retrouvée : « je t'aime bien ma vieille, je suis belle »

Très joli Christelle ! :up: :cool: :love:
Bravo ! :zen:


Un thème de circonstance : Passion

- illusoire
- corporel(le)
- chic
- ksar (et non pas Tsar)
- corindon

C'est à vous maintenant. Bon courage ! Verdict : le mercredi 23 février minuit.


Joli thème, Gilbertus ! :up: :cool:

Je cogite... ;)
 
.

super reportage CHRISTEL ! :up: ,priére donnez adresse a l'arico STOP !
vieux babouin ayant besoin ravalement d'urgence STOP !
fournir adresse sur ce thread pour autres babouins STOP !
LEMMY,THEBIG,pour les plus atteints STOP !
.
corindon insuffisant,reclame pierre ponce STOP !
ou papier de verre
 
Un thème de circonstance : Passion
- illusoire- corporel(le)- chic- ksar - corindon
1959
ce fut un jour incroyable,pour ceux qui se souviennent ,le malheur avait frappé fréjus
le barrage s'était effondré,a cette epoque,je frequentais les belles plages du sahara
ces longues etendues de sable blanc,ces KSARS accrochés a la moindre oasis.
nous avions une mission du dimanche une sorte de ballade,visiter les villages
pour faire la manche ,et recolter du fric pour les sinistrés de frejus,nous pensions cette
quête ILLUSOIRE ! les quêtés étant largement en dessous du seuil de pauvreté,en sommes
c'était de notre part ,meme si c'etait un ordre,quelque chose de louche,seul la curiosité
et le projet d"eviter d'autres corvées nous guidaient.
les trajets fait dans un 4x4 au grand air,nous permettait de nettoyer notre visage,les quelques
vents de sable rencontrés,nous frictionnait la peau comme du CORINDON d'acier.
la tronche comme un steack tartare,arrivés au village,nous donnait l'air suffisamment
attendrissant,tout les bedouins,hommes simples,bien conseillé par le chef du village
qui lui y retrouvait son compte,donnait des pieces dans l'urne,ils repassait plusieurs fois
et en remettait,pour le bruit de la piece,un jeu pour eux,et pourtant la piece donné
les privait de beaucoup,a ce moment j'ai detesté l'armée.
dans chaque village visité,il fallait boire le thé,trois tasses de thé a la menthe,sorte de
rituel approchant le calumet de la paix.
la remontée dans la voiture brulante,ejectait a gros bouillons nos fluides CORPORELS
mentholés.
pourtant un copain de "mission "(arhg !beurk !gaspp ) lui avait un but,sa passion de
l'exotisme ,lui faisait faire des achats incroyables,et le tapis fait a la main de 5 metres
sur 1 m,d'une magnifique beauté ,payé une misere lui valait la palme.
il nous avait dit que celui ci rehausserait le CHIC de son mobilier,ce que nous crumes
sans peine.
depuis ces mois interminables de farnientes sur les plages,je ne m'allonge plus sur
le sable,la peur d'un transfert quelconque sans doute,toute ces histoires de 4 eme dimension
 
Gilbertus a dit:
Un thème de circonstance : Passion
- illusoire
- corporel(le)
- chic
- ksar (et non pas Tsar)
- corindon
C'est à vous maintenant. Bon courage ! Verdict : le mercredi 23 février minuit.
Bravo Gilbertus et merci pour le nouveau thème.

Une angoisse cependant. Est-il possible de se passionner pour la passion ?

Et dans un ksar en plus !!!
:D
 
Passion
- illusoire
- corporel(le)
- chic
- ksar (et non pas Tsar)
- corindon


La passion de la discussion.

Deux personnes anonymes font la manche dans une rue.
Leur discussion débute quand le silence se tue :


à une passante
-'N'core un don m'dame ! A vot' bon coeur !
- Corindon ? T'y vas pas avec le dos la cuillère du pot à moutarde peucheur !
Môssieur fait le difficile ! Mossieur ne se contente plus d'un dinard !
Je l'entends déjà me demander de lui construire un ksar !
- (l'autre est un peu sourd) rhagnagnieu ... ?
- J'entend bien, toi non !

NDLR : et puis non, je refuse d'écrire un texte sur la passion. Mon état corporel est tel qu'il serait illusoire de prétendre pouvoir le faire sans échoir. Tant pis si c'est pas chic, mais à l'origine du thème, pour moi, il y a un hic.

:mouais:
 
Passion : Illusoire, Corporel(le), Kzar, Chic et Corindon

Notre première rencontre eut lieu alors que j'étais encore qu'un gamin et déjà, je savourais avec délice chaque partie, chaque morceau. Tantôt fondant et parfumé, tantôt croustillant et sucré, tantôt croquant et amer.
En grandissant, mes envies s'intensifièrent lorsque l'on me les proposa régulièrement comme récompense ou pour obtenir un service de ma part.

Adolescent, la fève du samedi soir s'empara de moi. Tout amour non créatif étant illusoire, il me fallait mettre la main à la pâte. Regarder, humer, écouter, caresser, lécher, goûter le fruit qui n'étais plus défendu. Ayant le sentiment de n'être invité que pour mon doigté, j'ai du renoncer pendant un temps à mes obsessions sensuelles. Mais dès que mes crises de foi, de foie ou deux fois (à bin non j'en ai eu un peu plus que ça :D :D ) s'évanouissaient, mes envies resurgissaient.


En fait d'autres envies, plus corporelles, sont également apparues. Dans mes moments les plus imaginatifs, j'associais mes fantasmes, donnant des formes et des courbes qui ne laissaient aucun doute à toute personne partageant ma passion sur les plaisirs que m'octroyais mes réalisations.

N'étant pas non plus un génie, il m'arrive d'essuyer quelques revers, et là, je me renferme sur moi même, isolé par une colère :o :mad:, figé au milieu de la pièce comme les remparts isolant un Ksar au milieu du désert. Dans un laps de temps tous aussi court, la volupté des odeurs qui m'entourent me ramènent à la réalité et à la raison.

Mais chaque échec est un choc ayant le chic de me remettre les idées en place. Deux secondes plus tard, après avoir tournée sept fois ma langue dans ma bouche, j'inspire :siffle: et j'expire :siffle: un grand coup et vingt fois sur le métier je me remet à l'ouvrage.

Dans le monde d'aujourd'hui, où bon nombre des plaisirs sont devenus des délits je me réjouis qu'un simple dessert au chocolat puisse procurer ce plaisir innocent, même lorsqu'il comporte une petite note de perversion. Mon désir du chocolat a rarement faibli et la satisfaction qu'il me procure à le partager avec ceux qui m'entourent m'est plus précieux que le plus précieux des corindons.
 
drôles ou émouvants, toujours de beaux textes :up:

Voici le mien.

Isis, "la belle Isis" comme la surnommait les mâles du village où elle habitait depuis peu, était amoureuse. Et du chef ! Elle n'était pas sotte et savait que cela ne la mènerait à rien. Ahmed savait aussi, malgré la réciprocité de ses sentiments que cet amour était illusoire. Isis était une "intruse" aux yeux des autres femmes. Une fille de la ville ! Trop belle, trop "chic", trop intelligente pour les femmes un peu rustres qui vivaient dans ce ksar retiré. Isis avait décidé de quitter le monde dit civilisé pour faire une pause dans sa vie. Son boulot d'ingénieur, sa villa, les soirées mondaines, son mari trop souvent absent. C'était trop. Son c½ur, tel un corindon brut, ne demandait qu'à être façonné de nouveau pour quelqu'un qui s'y intéresserait. Elle avait crû cela possible avec ce chef de village gentil et attentionné. Mais le langage corporel des femmes tournant autour d'Ahmed était clair : elle n'avait rien à espérer ici, elle n'était qu'une étrangère. Le c½ur lourd, elle prit sa décision et partit le lendemain matin. Le sable brûlant ne l'arrêta pas et le vent qui s'était levé effaça ses traces au fur et à mesure qu'elle s'éloignait. Elle n'existait déjà plus.
 
  • J’aime
Réactions: Cillian et Gilbertus
.

quand j'ai lu CILLIAN ! j'ai cru qu'il avait été patissier,comme moi un certain temps .
c'est drole ça me fait le même effet quand je rentre dans un labo patoch :eek:
.
ou alors il a aimé les femmes comme moi :o :o :o :o :o .
mer.. ,j'ai mal compté ,encore une :o
:D
 
  • J’aime
Réactions: Grug
Depuis plusieurs mois, la région était terrorisée. Tout particulièrement le ksar de la vallée. Une ogresse et sa vermine y erraient et tous étaient terrorisés. La rage de l'ogresse la faisait dévorer beaucoup de ceux qui la croisaient. Et beaucoup dans la région connaissaient sa rage.
Plusieurs fois, ils l'avaient tuée et toujours elle était revenue, toujours pour dévorer.
Et ça les gens le savaient. Et ça les terrorisait.

Un jour, le monstre dévora une enfant. On disait déjà qu'elle était particulière. Elle aussi était crainte. On disait qu'elle savait. Du savoir qui fait peur. Du savoir qui amadouait les djinns de la nuit. Et un jour, l'enfant fut dévorée par l'ogresse.
Le ventre gros de l'enfant, accompagnée de sa vermine, le monstre se réfugia dans sa grotte. Et l'enfant, dans ses fluides corporels, lui parla. Et l'enfant dit des mots que l'ogresse comprit. Et l'ogresse dit des mots que l'enfant comprit. L'ogresse lui hurla sa rage. Elle lui hurla sa douleur, la femme qu'elle fut et la fureur qui la dévorait.
Et l'enfant lui parla à son tour. Elle lui parla des pierres qu'elle connaissait. Des corindons qui, de leur rouge sang, apaisent les fureurs et les rages. Elle lui parla et lui dit qu'elle pouvait l'apaiser. Elle lui parla et lui dit qu'une fois apaisée, les gens de la région ne la tueraient plus. Elle lui parla et lui dit que, pour cela, il fallait la laisser retourner au ksar.
Alors l'ogresse enfanta l'enfant. Elle l'enfanta afin qu'elle puisse l'apaiser de ses pierres.

L'enfant retourna au ksar. Ils la prirent pour une des vermines du monstre. Car quand elle en naquit, elle en prit son odeur. Ils voulurent la tuer. L'enfant leur parla alors. Elle leur parla de la rage de l'ogresse que tous au ksar connaissaient. Elle leur parla et leur dit la douleur, la femme qu'elle fut et la fureur qui la dévorait. Enfin, elle leur parla des pierres.
Alors ils ne la tuèrent pas. Et l'enfant alla chercher ses pierres. Et l'enfant les porta jusqu'à la grotte du monstre. L'ogresse prit les pierres. Elle en fit ce que l'enfant dit. Et elle fut apaisée.
Dès ce jour, plus personne n'eut peur de l'ogresse. Plus personne ne la revit.
Dès ce jour, plus personne n'eut peur de l'enfant. Elle devint l'enfant qui naquit deux fois, une fois par sa mère, une fois par le monstre. Elle devint l'enfant qui sait.

Aujourd'hui, ses enfants sont morts. Tout comme les enfants de ses enfants. Aujourd'hui, plus personne ne sait depuis combien de temps elle est au ksar. Personne ne sait plus son âge, mais tous connaissent son histoire. Tous, bien plus loin que le ksar. Tous, bien plus loin que la région. Aujourd'hui, des femmes, de belles Lallas dans de chics vêtements d'Europe, viennent au ksar pour la voir, pleines d'un espoir illusoire. Elle viennent chercher la bénédiction de l'enfant. De cette enfant qui naquit deux fois, une fois par sa mère, une fois par le monstre. Elles dont les enfants naquirent bien une fois d'elles mais qui restèrent dans les entrailles du monstre qui les avait dévorés.
 
lumai a dit:
Depuis plusieurs mois, la région était terrorisée. Tout particulièrement le ksar de la vallée. Une ogresse et sa vermine y erraient et tous étaient terrorisés. La rage de l'ogresse la ......

WOW, merci Lumai, merci la puce, super beau. 'L'air fine moi maintenant
icon10.gif
 
  • J’aime
Réactions: lumai
christelle75015 a dit:
WOW, merci Lumai, merci la puce, super beau.

Merci Christelle ! :zen:

christelle75015 a dit:
'L'air fine moi maintenant
icon10.gif

Tu rigoles, là ? ;)
ça m'a donné envie d'aller au hammam, faire partir au crin plein de choses qui trainent.;)

:up:
 
Statut
Ce sujet est fermé.