Félicitation PoorMonsteR et merci au juge d'avoir aussi pris la peine de faire un texte joliment illustré comme à son habitude 
et avec la tête ? v2
- Créateur du sujet aricosec
- Date de début
- Statut
Nommé deux fois de suite, c'est trop d'honneur ! :style:
Sérieusement, merci macmarco. :zen:
Et merci à tous. re-:zen:
J'avais préparé ça la dernière fois (remisé à cause de soucis familiaux).
Alors voilà :
le paradis perdu
Adam (le premier bien sûr )
building
robotiser (ou robotisé)
dolce vita
amertume
Remise des prix : Mercredi 20, vers 23 h
Avec un peu plus de participants ?
Poètesses et poètes, à vos plumes ! (ou crayons, stylos, marteaux et burins, etc.)
voilà
Sérieusement, merci macmarco. :zen:
Et merci à tous. re-:zen:
J'avais préparé ça la dernière fois (remisé à cause de soucis familiaux).
Alors voilà :
le paradis perdu
Adam (le premier bien sûr
)building
robotiser (ou robotisé)
dolce vita
amertume
Remise des prix : Mercredi 20, vers 23 h
Avec un peu plus de participants ?
Poètesses et poètes, à vos plumes ! (ou crayons, stylos, marteaux et burins, etc.)
voilà
macmarco a dit:Chouette thème PoorMonster !
Par contre, le 20, c'est peut-être un peu tôt...
Au moins jusqu'au 24 ?
1 fois
2 fois
3 fois
Adjugé à Monsieur macmarco
Remise des prix : Dimanche 24, vers 11/12 h
ok
Bon ben je participe à ce jeu pour la 1ere fois, je m'y mets là... on peut écrire une petite nouvelle ou un truc?
Pierrou a dit:
Bien sûr, c'est même recommandé !
Tu as juste à t'inspirer du thème et à placer les cinq mots !
Y a un certain nantais qui postait naguère ici, mais on ne le voit plus trop ces temps-ci ! :siffle:
Sans doute occupé à poster des c... des choses plus intéressantes ailleurs ! :siffle:
Donc, tu prends la place du nantais de service !
Bienvenue et écris-nous un beau texte ! :zen:
Voilà mon petit texte:
Le noir absolu, rien, seulement une sensation d'étouffement.......
Respirer, il devait respirer....
Il s'efforça de dégager ses poumons....
L'air arrive enfin, avec lui la douleur, celle de la première fois, de la première goulée d'air.
Toujours le noir, il faut ouvrir les yeux.....
Une lumière intense, et là encore la douleur, un flou total.....
La douleur qui assaillait ses poumons s'estompa peu à peu, remplacée par une autre sensation, douce, fraîche......
"De l'eau" se dit il.
Le flou s'estompait peu à peu, il distinguait le sol devant lui, étrangement poli et uniforme. Dessus, des gouttes de pluie clapotaient.
Il ne sentait pas ses membres, il ne pouvait pas bouger.
L'audition revint. Le son doux de la pluie sur le sol, mais aussi une rumeur plus lointaine, confuse.
Au prix d'un effort qu'il jugea extraordinaire, il réussit à se retourner sur le dos.
Il regarda son corps, nu, trempé. Il essaya de réveiller ses membres.
Rien. Il sentit la panique s'envahir.
Il essaya encore longtemps, avant de s'évanouir et de s'abandonner à ses souvenirs.
" Tu m'as fait défaut, tu seras chassé......"
Chassé............ comment? Non......
" Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front"
Pitié Seigneur, non.....
"Quant à toi...... Tu enfanteras dans la douleur "
Eve... Pourquoi ?
un cri..... un cri de femme...
"Adam............Adam....... ADAM!"
Il se réveilla.
Il se rappelait....
Adam, il s'appelait Adam...
Il réessaya de bouger, il y arriva.
Doucement, il se releva.
Il tenait à peine debout.
Il s'appuya sur le mur avec sa main. Dur, froid et humide.
Il mit un pied en avant, puis l'autre, puis le premier, puis l'autre.
Bon, dans ce monde aussi, on marchait comme ça.
Etrangement, et pour la première fois, sa nudité le gênait.
Avec AMERTUME, il entreprit de sortir de la ruelle sombre dans laquelle il était tapi.
Une seule chose importait, retrouver Eve.
Il déboucha dans un passage dégagé, et là, le choc.
D'autres, plein d'autres, à perte de vue.
Bipèdes, comme lui, la même taille.
D'autres comme Eve.
Tous portaient des étoffes pour cacher leur nudité.
Au mileu de ce passage, des machines passaient en hurlant.
La panique le prix, il retourna dans la ruelle en courant.
Là, il se tapit derrière un paralléllépipède creux en matière relativement molle, ouvert au dessus. Il mit la main dedans, tira, et en sortit quelques unes de ces étoffes que portaient ses semblables.
Il examina l'une, longue, avec deux tubes.
"Pour les jambes, sûrement"
Il y avait une inscription à l'intérieur:
"DOLCE VITA pants"
La signification lui échappait. Tant pis.
Il en examina un autre. Sûrement pour son buste.
Après quelques temps, il réussi à enfiler ces objets.
Il se releva, tentant de maîtriser son appréhension, il repartit
Jusqu'au coucher du soleil, il erra dans les rues, évitant le regard des autres, même celui plein de désir de certaines femmes. Il dut parfois contenir à grand peine des érections démentes, tant certaines lui rappelaient Eve.
Il passa devant une enseigne:
"Jeux Vidéos".
À l'intérieur du bâtiment, de jeunes gens, maniant des ustensiles bizarres entre leurs doigts.
Devant eux, des fenêtres ( mais en était-ce vraiment?) leur renvoyaient des images étranges. L'un deux dit à un autre:
" Ca y est ! je suis ROBOTISÉ ! "
Robotisé? Quel mot étrange.
Les sons qui envahissaient la salle lui agressaient les tympans, il sortit.
Il faisait froid. Il faisait noir.
Une inscription lumineuse luisait au dessus de lui.
Les étoiles luisaient entre ce que les habitants appelaient BUILDINGS
Le voyait il de là haut?
Soudain, il la vit, allongée sur le sol, au fond d'un passage.
Nue. Le corps maculé de semence et de sang.
Il s'agenouilla devant elle et la regarda.
Une telle beauté, immaculé, sereine.
..... "Pourquoi Seigneur, Pourquoi?"
Il sentit le désir l'envahir, ses vêtements le brûlaient...
....."Tu nous as abandonné".....
Il ôta ses vêtements, s'allongea sur sa défunte compagne, et, doucement, s'insinua en elle....
....." Quel Cauchemard."....
Le chagrin mêlé au plaisir l'envahissait, à tel point qu'il ne sentit presque pas la poigne qui l'attrapa par le cou et le projeta dans un véhicule....
Une inscription: Police.
Il sentit la mort.
...... "Un enfer".....
Le noir absolu, rien, seulement une sensation d'étouffement.......
Respirer, il devait respirer....
Il s'efforça de dégager ses poumons....
L'air arrive enfin, avec lui la douleur, celle de la première fois, de la première goulée d'air.
Toujours le noir, il faut ouvrir les yeux.....
Une lumière intense, et là encore la douleur, un flou total.....
La douleur qui assaillait ses poumons s'estompa peu à peu, remplacée par une autre sensation, douce, fraîche......
"De l'eau" se dit il.
Le flou s'estompait peu à peu, il distinguait le sol devant lui, étrangement poli et uniforme. Dessus, des gouttes de pluie clapotaient.
Il ne sentait pas ses membres, il ne pouvait pas bouger.
L'audition revint. Le son doux de la pluie sur le sol, mais aussi une rumeur plus lointaine, confuse.
Au prix d'un effort qu'il jugea extraordinaire, il réussit à se retourner sur le dos.
Il regarda son corps, nu, trempé. Il essaya de réveiller ses membres.
Rien. Il sentit la panique s'envahir.
Il essaya encore longtemps, avant de s'évanouir et de s'abandonner à ses souvenirs.
" Tu m'as fait défaut, tu seras chassé......"
Chassé............ comment? Non......
" Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front"
Pitié Seigneur, non.....
"Quant à toi...... Tu enfanteras dans la douleur "
Eve... Pourquoi ?
un cri..... un cri de femme...
"Adam............Adam....... ADAM!"
Il se réveilla.
Il se rappelait....
Adam, il s'appelait Adam...
Il réessaya de bouger, il y arriva.
Doucement, il se releva.
Il tenait à peine debout.
Il s'appuya sur le mur avec sa main. Dur, froid et humide.
Il mit un pied en avant, puis l'autre, puis le premier, puis l'autre.
Bon, dans ce monde aussi, on marchait comme ça.
Etrangement, et pour la première fois, sa nudité le gênait.
Avec AMERTUME, il entreprit de sortir de la ruelle sombre dans laquelle il était tapi.
Une seule chose importait, retrouver Eve.
Il déboucha dans un passage dégagé, et là, le choc.
D'autres, plein d'autres, à perte de vue.
Bipèdes, comme lui, la même taille.
D'autres comme Eve.
Tous portaient des étoffes pour cacher leur nudité.
Au mileu de ce passage, des machines passaient en hurlant.
La panique le prix, il retourna dans la ruelle en courant.
Là, il se tapit derrière un paralléllépipède creux en matière relativement molle, ouvert au dessus. Il mit la main dedans, tira, et en sortit quelques unes de ces étoffes que portaient ses semblables.
Il examina l'une, longue, avec deux tubes.
"Pour les jambes, sûrement"
Il y avait une inscription à l'intérieur:
"DOLCE VITA pants"
La signification lui échappait. Tant pis.
Il en examina un autre. Sûrement pour son buste.
Après quelques temps, il réussi à enfiler ces objets.
Il se releva, tentant de maîtriser son appréhension, il repartit
Jusqu'au coucher du soleil, il erra dans les rues, évitant le regard des autres, même celui plein de désir de certaines femmes. Il dut parfois contenir à grand peine des érections démentes, tant certaines lui rappelaient Eve.
Il passa devant une enseigne:
"Jeux Vidéos".
À l'intérieur du bâtiment, de jeunes gens, maniant des ustensiles bizarres entre leurs doigts.
Devant eux, des fenêtres ( mais en était-ce vraiment?) leur renvoyaient des images étranges. L'un deux dit à un autre:
" Ca y est ! je suis ROBOTISÉ ! "
Robotisé? Quel mot étrange.
Les sons qui envahissaient la salle lui agressaient les tympans, il sortit.
Il faisait froid. Il faisait noir.
Une inscription lumineuse luisait au dessus de lui.
Les étoiles luisaient entre ce que les habitants appelaient BUILDINGS
Le voyait il de là haut?
Soudain, il la vit, allongée sur le sol, au fond d'un passage.
Nue. Le corps maculé de semence et de sang.
Il s'agenouilla devant elle et la regarda.
Une telle beauté, immaculé, sereine.
..... "Pourquoi Seigneur, Pourquoi?"
Il sentit le désir l'envahir, ses vêtements le brûlaient...
....."Tu nous as abandonné".....
Il ôta ses vêtements, s'allongea sur sa défunte compagne, et, doucement, s'insinua en elle....
....." Quel Cauchemard."....
Le chagrin mêlé au plaisir l'envahissait, à tel point qu'il ne sentit presque pas la poigne qui l'attrapa par le cou et le projeta dans un véhicule....
Une inscription: Police.
Il sentit la mort.
...... "Un enfer".....
Très très beau texte Pierrou Merci beaucoup :zen:
PS : Roberto, ne te fais pas prier :siffle:
Merci beaucoup :zen:PS : Roberto, ne te fais pas prier :siffle:
e paradis perdu
mots=ADAM(le premier bien sûr ),BUILDING,ROBOTISER(ou robotisé),DOLCE VITA,AMERTUME
-------------
j'ai dans le coeur une AMERTUME
les années passent et rien ne change
les jours perdus que l'on assume
et tant de nouvelles etranges
-
au lieu de respirer la vie
nous n'avons que de l'air vicié
produit d'un systeme pourri
rempli d'objets MOTORISES
-
ce matin nous avons appris
qu'a force d'affonter ce ring
de tout les maux de cette vie
il a sauté de son BUIDING
-
d'autres font la DOLCE VITA
n'ayant plus aucuns devenir
las d'un quotidien sans eclat
ils ne croient plus en l'avenir
-
oui ce matin j'ai reflechi
c'est sur une ile que j'irai
si je revis une autre vie
c'est en ADAM que je vivrais
.
nu sur les plages de sable blond
dans une main,si tout va bien
le doux contact d'un sein rond
et dans une autre un verre de vin
mots=ADAM(le premier bien sûr ),BUILDING,ROBOTISER(ou robotisé),DOLCE VITA,AMERTUME
-------------
j'ai dans le coeur une AMERTUME
les années passent et rien ne change
les jours perdus que l'on assume
et tant de nouvelles etranges
-
au lieu de respirer la vie
nous n'avons que de l'air vicié
produit d'un systeme pourri
rempli d'objets MOTORISES
-
ce matin nous avons appris
qu'a force d'affonter ce ring
de tout les maux de cette vie
il a sauté de son BUIDING
-
d'autres font la DOLCE VITA
n'ayant plus aucuns devenir
las d'un quotidien sans eclat
ils ne croient plus en l'avenir
-
oui ce matin j'ai reflechi
c'est sur une ile que j'irai
si je revis une autre vie
c'est en ADAM que je vivrais
.
nu sur les plages de sable blond
dans une main,si tout va bien
le doux contact d'un sein rond
et dans une autre un verre de vin
aricosec a dit:
"Sentimentalo-nostalgique" (si je peux me permettre) ?
Ça change un peu de tes textes précédents
, mais c'est très bien écrit. :love:Merci beaucoup. :zen:
2 "écrivains" en course pour l'instant :
- Pierrou
- aricosec
A qui le tour ?
.PoorMonsteR a dit:Ben alors, il n'y a plus d'amateurs ?
que veus tu,plus tu allonge les délais plus ça traine
"encore une virgule ! "
"allons a la ligne":o
"point d'exclamation":eek:
"point tout court":mouais:
"j'ai pas trouvé d'image pour renforcer mon texte"(encore un coup du breton :mad:
.
si suivant le dit on,plus c'est long ,plus c'est bon !
.
attendons donc !
Adam chuchote comme s'il avait des années de secrets à lui raconter.
-"Tu pars, je sais que tu pars..."
Il y a en lui quelque chose d'animal, d'indompté.
Moi je veux déplacer un axe de ma vie, même infime, même temporaire pour m'ouvrir au Monde, immerger mon corps, pour de mémoire me replonger dans cette danse.
Cette Dolce Vita.
-"Ne ferme pas les portes à clefs..."
Une toute petite fente s'ouvre et la lumière s'engouffre. Je pose un doigt sur ses lèvres et trouve intuitivement les gestes que j'ai mis des années à apprendre.
Non, personne ne nous a robotisé. Nous pouvons être encore comme deux roues dentées emboîtées l'une dans l'autre, même si rien n'approche jamais la perfection.
Il pose sa bouche sur mon front, égrène les boutons de mon pull, fait glisser ses mains vers ma taille, mon dos. Ses jambes tremblent contre les miennes.
Chuchotements... "Nous sommes amis, c'est tout."
Chuchotements..."Je n'ai pas d'amis."
J'hésite, nerveuse... Je me presse contre lui, l'embrasse à priver l'air de toutes ses particules d'oxygène. Je me sens totalement disloquée. Caresses malaisées, mais précises. Même à travers ses yeux serrés, je vois son regard intense. Ses mains si grandes, si douces, glissent encore le long de mon dos, me plaquent contre lui...
Sensations tactiles... Ses doigts trouvent le chemin tant de fois parcouru, creux, hanches, peau si douce, si fragile...
Morsures... Battre des ailes vers la Vie en amont... Le mur nous bloque. Je me cambre et ferme les yeux. LA nuit devient lourde. Plongée... Plus rien ne bouge. J'arrache les étoiles dans ce noir pour les emporter avec moi.
-"Je pars... Tu sais que je pars..?"
Il sait que je pars pour toujours, mais sans amertume, nous nous souviendrons encore longtemps de toutes ces petites choses qui auraient dû s'effriter les unes après les autres.
Dans la poche d'une vieille veste kaki, j'ai retrouvé une boulette de papier froissée.
"Je suis perdu sans étoiles, reviens encore une fois. Et tout en haut du grand building je déposerai à tes pieds un écrin rempli de perles."
- Statut
