une situation 
une arrestation dans un commissariat 
les mots 
poireau, coccinelle, percolateur, scalpel,tripes 
Depuis une heure Starsky faisait le poireau devant le commissariat. Il attendait Hutch qui tardait à venir, coincé chez un receleur de savonnettes. Enfin, dans un boucan énorme la voiture sannonça, Hutch habile conducteur amorça un freinage qui décolla une partie du goudron de lavenue. La sirène hurlait et déchirait violement les oreilles des passants qui passaient.
Enfin la voiture simmobilisa juste devant Starsky qui sengouffra à côté de son équipier, ce denier se retourna vers lui, lui décocha une amicale bourrade qui eut pour effet de lui faire cracher la dizaine de malabars quil mâchait nerveusement depuis trois quart dheure.
 
Il faut nous dépêcher  annonça Starsky, le capitaine nous a mis sur une affaire de contrebande de percolateurs, et la livraison a lieu dans vingt minutes aux docks des alcools et tabacs frelatés.
A nouveau la voiture sélança , renversant sur son passage quelques poubelles abandonnées à leur sort sur un bord de trottoir.
En cinq minutes ils arrivèrent aux docks, ils avaient ainsi largement le temps de se planquer. 
Une douzaine de limousines roses arriva, précédée dune coccinelle à bord de laquelle huit brutes épaisses se tapait sur les genoux en chantant à tue tête un hymne écossais.
Nécoutant que leur courage nos deux joyeux lurons firent barrage au cortège chatoyant. Chacun armé dun scalpel, et de quelques grenades à retardement. Ils intimèrent aux occupants des voitures lordre de sortir une main en lair et un doigt dans le nez. Effrayée, tremblante comme des dentiers mal fixés, la joyeuse compagnie séxécuta sans mot dire.
Maintenant tous en file indienne hurla Hutch, et quon ne voit quune tête renchérit Starsky, cest ainsi quils prirent le chemin du commissariat, à la queue leu leu et en chantant « Je te tiens par la barbichette ». Le spectacle était étonnant.
Arrivés au commissariat, Starsky et Hutch demandèrent un nombre suffisant de menottes pour attacher tout ce joli monde. Puis ils invitèrent chacun à produire ses papiers avant détablir les rapports darrestations. Intrigué par ce brouhaha inhabituel le capitaine sorti de son bureau, comprit immédiatement la situation, se tourna vers ses deux inspecteurs et leur dit : Bravo, les gars, du travail de pro, vous au moins vous avez des tripes.