et avec la tête ?

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lumai a dit:
Merci Aricosec !
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Quelqu'un d'autre a mis à profit ce week-end pour nous composer quelque chose ???

Pas encore eu le temps vu que je n'étais pas là la semaine dernière. J'essaierai de m'y coller demain, si je peux.
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PetIrix a dit:
HORS CONCOURS

" la fin du mythe"

Tergiverser de longues heures ne servira à rien.
J’ai durant quelques mois joué les funambules , essayant habilement de mêler travail et discussions en ce lieu qu’est le bar.
Mais l’engouement du début à cédé la place au désintérêt.
Certaines personnes n’apprécient guerre les avis divergents, mais se font fort de porter un jugement sur autrui.
Je me garderai bien de vous donner le mien.

A l’instar du tournesol faisant face au soleil, bien des gens ici ne feront que me tourner le dos. Imaginer une quelconque réconciliation serait bien plus utopique que d’envisager de la neige en été.
Les choses s’enveniment, et le seul moyen de mettre un terme aux persiflages , est celui que je choisi aujourd’hui :
De mettre un terme à ma présence ici.

Bon j'ai voulu me la jouer, là, mais finalement c'est pas terrible.

M'sieurs Dames ...
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la fin du mythe ? Etais-tu déjà entré dans la légende du bar ??
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une remarque de détail : " à l'instar" est un synonyme de "comme" et non de "à l'inverse"... Cela donne un sens bizarre à ton tournesol...
 
aricosec a dit:
"sur cette terre, ma seule joie mon seul bonheur,c'est mon homme "
.
arrete donc ton PERSIFLAGE
la tu est vraiment d'un autre age
si tu veus encore etre aimée
essaye un peu de te calmer
quand tu traverse le vestibule
tu ressemble a un FUNAMBULE
alors je t'en pris ma cherie
remet tes bas et reflechi
si mes cheveux eux sont de NEIGE
je ne vais plus dans un college
et si tu veus me faire bander
arrete un peu de m'engueuler
quand je te met la mains aux fesses
ce n'est q'un geste de tendresse
nos folles etreintes sont passees
il ne faut pas TERGIVERSER
pour encore avoir des frissons
et ne former qu'un tourbillon
il nous reste encore une danse
celle de notre premiere romance
c'est avec elle qu'il faut rever
meme si elle nous vient du passé
c'est dans un champ de TOURNESOLS
nous étions couches sur le sol
dans un elan tu t'est donnee
mais cela fait bien des annees
maintenant notre histoire d'amour
c'est d'etre ensemble chaque jour
.
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C'est la poésie de la vie et du temps ....qui passe...inéluctable...

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Roberto Vendez a dit:
Tu ne crois pas si bien dire...
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Si, si j'ai aucun doute, vous êtes et tu es débordant d'imagination. Et en comparaison les éruptions du Vésuve procède plus du pissou du Mak...truc chez les Belges....

Alors en avant...
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tiens j'ai encore rien fait, moi
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cmatrit a dit:
C'est la poésie de la vie et du temps ....qui passe...inéluctable...

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tu as raison,mais si tu dit ça,bebert va encore demander un delai
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"oui mais le temps passé,ne se rattrape guere.......la la la. lalere !"
 
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Alors là, après cette tirade je renonce.
Ya rien à dire, il est imbattable.
Devrait être Hors concours ........
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Roberto Vendez a dit:
Chère Madame,
J'ai une lettre à vous écrire, une lettre d'amour qui tourne dans ma tête depuis le mois de juin, je ne sais qu'en faire...


Koufff....allez les enfants y'a plus qu'à.....
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Mais ne dit on pas "Aimer, c'est se surpasser" (O. Wilde) ou encore "à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire..."
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Le "voyage" de Roberto est excellement motivant....
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Roberto Vendez a dit:
Merci.
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De toutes façons, concours ou pas, fallait que ça sorte...
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.
en sommes ce thread devrais etre agréé SECU SOCIALE,
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,une therapie de groupe,une aide du gouvernement serais la bienvenue,evidemment 30% pour mezigue
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macelene a dit:
Devrait être Hors concours ........
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Ben là c'est Aricosec qui serait content... Gagnant par défaut de candidats
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....

Bon je sais, c'est difficile après ce que nous a pondu Roberto. Mais faut pas se dégonfler !!!

Allez ! Une bafouille, un p'tit mot, un roman fleuve, les histoires de la cousine de la voisine !!!
 





Monsieur … … …monsieur s’il vous plait !
L’homme sursauta. D’un rapide tour de tête cherchant à reconnaître les lieux, il regarda son interlocuteur debout devant lui.
« Le train ne va pas plus loin, monsieur. Vous devez descendre. »
L’air hagard, sortant de ses songes, il ramassa ses affaires tant bien que mal, et sans porter plus attention au machiniste, sortit de la voiture précipitamment, évitant de peu de trébucher sur sa serviette qui venait de tomber.
Après un court moment d’absence, il enfila son imper, ramassa sa serviette puis s’engouffra dans l’escalier, mais se ravisa tout aussitôt, remontant les quelques marches, se dirigeant du pas lent des funambules vers le banc glacé du quai désert.
Ni le froid, ni la neige qui commençait à blanchir la voie, ne semblaient l’atteindre. Aucun frémissement, aucun tressaillement, ne pouvait lui donner l’apparence d’un vivant.
La solitude semblait être sa seule compagne.
Michel avait commencé tout en bas de l’échelle. Il venait de rentrer au guichet de cette banque dans laquelle il aura passé la moitié de sa vie.
Sa motivation et détermination, son aplomb, sa prestance l’avaient fait remarquer de sa hiérarchie et c’est presque naturellement qu’il était devenu responsable de la petite agence du coin de la rue, celle la même qui l’avait vu entrer, puis grandir.
Il était respecté. Tout le monde connaissait son parcours. Et si la suspicion était monnaie courante sur les moyens mis en œuvre par beaucoup de jeunes coqs, pour obtenir un galon, Michel, lui, n’avait à souffrir aucun persiflage. Son ascension tenait du mythe.
Agnès le secondait depuis bientôt douze ans. Cela tenait même plus du dévouement. Elle avait été jusqu’à refuser plusieurs mutations, consciente que jamais elle ne retrouverait pareil supérieur.
Supérieur. La laideur de ce mot le menait à se nommer lui-même un égal hiérarchique, refusant de tergiverser sur tout comportement de subordination. Pourtant il ne trouvait rien à redire sur le rôle polyvalent de sa secrétaire.
« Agnès vous êtes mon soleil … que dis-je mon tournesol » se plaisait-il à dire.


La sensation glacée de la neige dans son cou le fit revenir à lui.
Le quai d’une blancheur maculée témoignait sa seule présence.
Il se refusait à croire que l’on pu le traiter de la sorte.
Les temps avaient changé. La direction aussi. Michel était trop vieux.
Trop vieux et trop gentil. Un simple remerciement, c’est tout ce qu’il méritait. Après plus de trente cinq ans de maison. Juste un remerciement.
Après toutes ces années Michel prenait conscience qu’il ne laisserait pas plus de trace que celles de ces pas remontant le quai enneigé.





Pas trop tard pour un "En concours" ?

 
PetIrix a dit:
Monsieur … … …monsieur s’il vous plait !
L’homme sursauta. D’un rapide tour de tête cherchant à reconnaître les lieux, il regarda son interlocuteur debout devant lui.....

Chargé d'émotions peut être parce que très réel...
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Sinon....
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Content
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de te revoir
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Je me suis lancée. Ouf, quel effort pour sortir des sentiers battus....
En hommage, au Petit Prince qui guide mes pas, dans la nuit....
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Vu l'heure, je reste le nez dans les étoiles
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Il s’était dit : “faut pas tergiverser.
Quand faut y aller, faut y aller.
Mais bordel, cette fusée, elle va verser
On va tous nous ramasser avec un balai.

“Allons-y sans barguigner, faut pas mollir
Je vois d’ici le persiflage des copains
Si par hasard je leur posais un lapin
De toutes façons, c’est trop tard, on va partir
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Si encore, cette lune, on la voyait,
Qu’on sache sur quelle plage on va bronzer.
On est plus bête que les tournesols,
Nous on voit juste l’envers du parasol.”

Trois jours plus tard, à peine avait-il aluni
Qu’il trouvait le paysage un peu trop gris.
Couleur neige sale, comme un vieux PC
“Je voyais ça grandiose, ça m'a passé
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Ne me parlez surtout pas d’apesanteur,
J’ai pas appris à jouer au funambule.
Moi, mon dada, c’est plutôt coincer la bulle,
Celle du scaphandre, bravo l’inventeur
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.

Encore trois jours à s’ankyloser,
Dans cette boîte de conserve usagée.
Dire que c’est confortable, faudrait oser,
Reste à pas se rater quand on va plonger.
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”

Séléné ne fait plus rêver l’astronaute
Mais vue d’ici, elle est restée si haute
Qu’on peut toujours bader des heures
À la voir promener sa rondeur.
 
Ouahou!!!
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Quel plaisir, de si bonne heure, et de si belles histoires...
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Le conte délicatement....sensuelle de Macélène
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, puis le treck stellaire d'un...rêveur ralleur
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Encore 12 heures pour les candidats à ce voyage dans les rêves au travers des mots....
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Roberto Vendez a dit:
Y en a un qui connait sa chance, j'espère !!

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Pas de soucis, Il doit savoir, mais moi aussi , j'en ai de la chance.
Il est d'une autre planète ce Petit Prince...
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l'ai jamais rencontré, peut être un jour .....je suis patiente
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Je n'ai aucune prétention, mais c'est juste pour le plaisir...Je suis hors concours...
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:)
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Je ne dispose, là, que d’une photocopie de l’original. Mais je peux imaginer, aisément, selon la lisibilité du texte, selon que l’écriture soit plus scolaire et appliquée, ou plus impulsive et torturée, quand et dans quelles conditions ces mots ont été couchés sur le papier. Qualité du support, matière et épaisseur du trait, respect des pleins et des déliés, bavures, ratures, taches, encre lavée, autant d’indices qui situent cette vie dans cette période trouble.

Chaque fois c’est comme un choc. L’émotion est forte. Elle perdure après que j’ai glissé dans mon sac, dans leur écrin, ces notes prises, selon les périodes, de manière erratique ou parfois plus régulière, accompagnées souvent d’un crobar audacieux, à la focale variable selon l’événement. Observations de soi, des autres, des situations, au gré de plus de six ans d’une vie de funambule, qui a enjambé malgré lui les cratères du chaos d’une époque.

Dans quelques heures, nous serons à Irkoutsk. Il est 21 heures, heure de Moscou, aux alentours de 2 heures le lendemain matin, ici et maintenant. À l’extérieur, la température doit être en deçà des – 20°C.. Le ciel est clair, l’air est limpide, on le sent tranchant comme un rasoir. Pas de lune, mais le rayonnement stellaire est amplifié à l’infini par l’épais manteau neigeux uniforme qui recouvre la taïga alentour.

Je suis vautré sur ma couchette. Je lis en sirotant une bière tiède et en faisant un sort à un demi-kilo de graines salées de tournesol, acheté à une jolie diébouchka, au regard clair, emmitouflée comme un père noël sur le quai de la gare de Zima, en même temps que quelques œufs cuits durs, un gros pain gris et une douzaine de «pelminis » chauds roulés dans une « gazietta »locale. Autrement dit, le régime alimentaire minimum qui te permet d’affronter, sans faillir, les conditions climatiques sibériennes du cru.

Volodia ronfle pesamment, Katia de service, je n’ai pas le choix que de supporter la compagnie de mon garde du corps et accessoirement, entre autres, comme là, un peu morse. Mais peu m’importe, toutes les lumières du compartiment sont éteintes, ma frontale éclaire les feuilles.

Sur plus de la moitié de l’une d’elles, sous une date, un dessin, sans doute tracé au crayon de papier, puis retouché par la suite, plus tard, à la plume : ce qui est un bastingage de navire, sur fond de ciel nuageux et tourmenté et d’une mer creusée et grise de tristesse. Au premier plan, de dos, un homme en capote militaire et bandes molletière, un autre en face et ils soulèvent tous deux, par-dessus le bastingage une planche où l’on devine un corps enveloppé dans un suaire. A leur gauche, ce qui doit être un officier de la royale, longiligne et au garde à vous, avec derrière un morceau du « château » et au dernier plan une tourelle et un de ses canons. Précision,sobriété et dureté du croquis,mais sans doute aussi de la réalité. En dessous à droite, minuscule, une signature : Sergent Emile D.

HMS Blue Shark
Lundi 19 septembre 1921.

Ce matin à 10 heures, nous avons rendu les honneurs pour l’inhumation du caporal Kerdranvat Loïc, médaille militaire, six étoiles, et celle du 1ère classe Cabantous Paul, palmes, 4 étoiles.

Etaient présents, autre que moi-même qui commandais la garde d’honneur :

-Au service des corps : les soldats Bellin Charles et Favre Sidoine,
-Dans la garde : les caporaux Leray Emile et Favier Hérald, les soldats Giordano Enzo, Bouvier auguste et quatre fusiliers Anglais.

À ce que m’en a dit Partridge, le navire s’est mis en panne par 32° de latitude Nord, et 125° de longitude Est, en mer de Chine, où repose désormais nos camarades.

Le commandement du croiseur était représenté par le second, le Captain Hobbes, et l’aspirant Partridge. L’aumônier anglican du bord a prononcé, dans un bon Français, quelques prières, que le bruit des éléments rendait par instant inaudible, et a béni les corps.

Ceux-ci ont glissé vers la mer sur le tréteau que manipulait Bellin et Favre.

S’il existe, que dieu s’occupe de leur âme, dans ces eaux grises et froides, loin de chez eux….



Je suis fatigué. L’instant est grave et doit procéder du respect de ces deux hommes, mais aussi de celui des autres, abandonnés, à la fois, partout et nulle part depuis plusieurs mois. Aussi n’y a-t-il aucune nécessité à ce que j’étale ma lassitude ici. Et pourtant….

Dans deux jours, nous devrions arriver à Shanghai. Il faut tenir, ramener les huit hommes restants. Rôle difficile auquel je n’étais pas préparé. Je suis comme eux, simplement issu du rang par les hasards de la guerre, et seul gradé le plus élevé par ces mêmes hasards. Ils sont loin les persiflages sur ma promotion quand nous étions encore avec l’armée de Salonique en 18. Je n’en sais guère plus long qu’eux, mais ils comptent sur moi.

Avec le décès de leur deux compagnons leur moral n’est pas bon. Le retour dans leur foyer n’a jamais été aussi proche, mais la mort est toujours présente. Depuis bien longtemps nous sommes sans illusions : au rancart les mythes de grandeur et de gloire, d’honneur et autres probités, l’essentiel est de tenir, même en haillons et titubant, et de retourner chez nous pour essayer de revivre…

Les fièvres, les dysenteries successives, la fatigue, les mauvais traitements et je ne sais quoi encore ont eu raison de Kerdranvat et Cabantous.

Le Breton rougeaud, râblé et musclé comme un taureau, ne m’avait pas laissé tergiverser pendant des plombes quand une septicémie et une péritonite aigue eurent réglé son compte au lieutenant Belleville. Nous n’avions plus d’officiers français, ni d’adjudants et ni de maréchal des logis chef.

Une petite semaine auparavant, un peu avant Tchita, bien à l’est d’Oulan-Oude, notre train avait été accroché, sérieusement, par une troupe composée d’éléments Bouriates acoquinés à des fusiliers-marins russes passés aux Bolcheviques, et équipés de quelques pièces d’artillerie de campagne hétéroclites. La friction avait été plus que sérieuse. Tout le monde était à la pêche de ce fameux or du tsar et la méthode de pêche était toujours la même. Il fallut plusieurs heures au train blindé, avec son artillerie et ses troupes, dont nous faisions partie, pour venir à bout des révolutionnaires. Le train était arrêté. Aux alentours la neige était rouge de sang et noire de fumée et de poudre.

Nous avons été encore les premiers servis. Nous n’étions déjà plus très nombreux. Belleville ramassa dans le ventre, dès le début de l’attaque, un éclat du blindage d’une tourelle du train, qui avait été touchée par un tir d’artillerie de ceux d’en face. Le maréchal des logis chef Dagois eut la tête arrachée par un tir de mitrailleuse et plusieurs des nôtres y laissèrent la vie.Je me retrouvais ainsi, et malgré moi, le plus gradé de cette fraction du corps expéditionnaire Français, à plus de 12000 KM de Paris.

Au lendemain de la bataille, après avoir laissé un Belleville agonisant, nous en avions déjà parlé avec Kerdranvat. Nous savions que les hommes en discutaient. Je pouvais compter sur l’appui, voir la discrétion du caporal breton. Son sang-froid n’avait d’égal que sa franchise. Notre complicité allait au-delà de celle, naturelle, du combattant. J’avais participé, du fait du manque de moyens médicaux, à des soins indescriptiblement douloureux sur notre homme. Il avait eu la malchance d’attraper une chaude-pisse avec une charmante personne à Bucarest. Le traitement était de choc. La technique du parapluie était éprouvée, mais elle se faisait à vif. Et quel que soit le gaillard, il appelait, là aussi, sa mère. J’avais fait partie des bras qui avait maintenu le Breton durant l’opération, avec deux autres. Le côté pédagogique de cette participation était incontestablement efficace.

Après le décès du lieutenant, nous nous retrouvâmes avec Kerdranvat. Nous savions les hommes d’accord. Nous avions fait le choix de quitter «ce putain de train », quelqu’en fussent les conséquences. Nous savions les Japonais pas loin, nous rêvions, et peut-être des Anglais. Tout plutôt que continuer à dériver sans espoir de retour. Une seule chose nous intriguait, cependant, c’était l’or. Il fallait attendre le moment propice….

Et que par la même occasion qu'il pense à nous…

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