Impression carte de visite / Illustrator

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Attention !, n'oublies pas de vectoriser les polices ou de les fournir en fichiers joints, sinon gare !, tu peux aussi après vectorisation l'enregistrer en PDF (attention aux options de compression).

Le fichier de départ doit être traité en CMJN si offset !
 
claude72 a dit:
les fonctions de texte sont minimalistes(..)la gestion des polices est merdique, la gestion des images est calamiteuse(...)une gestion des couleurs bien merdique...
Bah, tu dis ça parce que t'es en colère ! :D
 
ÉricdeB a dit:
Un imprimeur/photograveur est toujours en colère! :D
Claude n'est pas exé-flasheur plutôt ? me souviens plus très bien en fait... ;)
(cf. discussion terme « infographie »)

ÉricdeB a dit:
Éric, enfin, le mien, s'il ne l'est pas c'est qu'il est malade.
En attendant, c'est moi le malade ! 6 jours que ça traîne... et paraît qu'elle dure c'te crève ! :sick:
 
Je ne savais pas qu'une bête question sur l'impression de carte de visite allait déchaîner une passion aussi maladive !! :D :D :D :D :D :D

Mais je n'ai pas bien compris pourquoi Illustrator était moins bon qu'Indesign ou autre :D :D pour les cartes de visite. Ca m'embête, la mienne est justement réalisée sur Illustrator... (histoire d'en rajouter une couche) :siffle: :siffle: :D :D
 
Exé-flasheur... dans une imprimerie, donc PAO, exé, flashage, montage, copie... plus quelques autres tâches annexes (finition, livraison, maintenance...).

Et effectivement, je suis un peu en rogne, car je viens de recevoir :
- une affiche 40x60 en deux couleurs (dessin au trait en noir + fond jaune) faite en 20x30 sous Photoshop PC en RVB et en 300 dpi, fichiers .PSD non-aplatis fournies, et polices oubliées (je leur avais pourtant demandé un travail sous ID ou XPress...) ;
- deux cartes de visite sous Illustrator dont il va falloir que je me dépêtre (alors que je m'étais bien juré de ne plus accepter de boulots sous Illustrator).


Avec Illustrator, si tu vectorise; tu n'as plus de problème de polices, mais ce n'est vraiment pas pratique pour faire des corrections... et il y a toujours des corrections à faire en dernière minute. Je ne sais pas pour vous autres, mais moi j'ai toujours des corrections à faire : soit sur la demande du client qui se rend compte qu'il a oublié quelquechose, soit simplement pour que ça soit écrit un peu français, parceque je suis un imprimeur un peu (trop) consciencieux : enlever les points dans les numéros de téléphone, ajouter les accents sur les capitales, bricoler des espaces fines... bon, c'est vrai, je ne suis pas obligé de le faire et je pourrais laisser toutes les fôtes, mais je suis maso, et mes clients ont l'habitude de compter sur mes quelques maigres bases de typo.

Quand tu as l'habitude de XPress ou ID qui peuvent recadrer, agrandir, diminuer, mettre un cadre, etc., la gestion des images d'Illustrator paraît bien succinte et bien incomplète (mais peut-être n'ai-je pas tout compris, et quelqu'un pourrait m'expliquer). Sans oublier ce gag extraordinairement pénible : si tu incorpores une bichromie, Illustrator te la transforme en quadri sans prévenir (je me suis déjà fait baiser...).

Les couleurs... ah ça paraît pratique ces petits curseurs CMJN que tu peux glisser comme tu veux pour faire une couleur "à la volée", qui s'applique à l'objet sélectionné. Sauf quand il faut imprimer le travail dans un autre mode colorimétrique : sur les deux cartes que j'ai a imprimer, toutes les couleurs de tous les éléments ont été définies "à la volée" en quadri, alors que la carte est imprimée en 4 tons directs (ou peut-être 3 seulement).
Donc :
- soit je commence par me faire ch... à retrouver le Pantone équivalent à chaque couleur quadri et ensuite je remplace toutes les couleurs quadri par ces Pantones avec des recherche de "même fond" et "même contour" et des vérifications par impressions en séparation ; et je peux faire un travail propre : même si j'ai 4 tons directs et que ça fait donc 4 plaques, comme en quadri, le repérage est beaucoup moins délicat, donc le travail est beaucoup plus facile à imprimer, et si je n'ai que 3 tons directs, je gagne une plaque et un passage machine) ;
- soit je laisse tout en quadri et je me fait assassiner par le conducteur de la GTO qui va se prendre la tête à superposer du cyan et du magenta pour du texte en Times 7 pt...

(il faut aussi comprendre que le client est tout à fait capable de voir qu'il n'y a que trois couleurs, et de demander à ne payer que trois couleurs, même si il sait qu'il a défini des couleurs en quadri...!!!)

Après, on rentre dans les (petits) soucis de positionnement : comme Illustrator est mono-page, et qu'il y a deux cartes, les deux sont sur le même doc, avec des beaux cadres noirs pour figurer le format, mais il ne faut surtout pas les imprimer ! comme ils sont à la limite du travail, il est donc impossible de les garder et de les utiliser pour positionner le même doc dans 2 bloc ID...
Alors suppression des cadres en gardant les blocs, enregistrement de 2 fichiers, un par carte, importation des deux fichiers dans 2 blocs image InDesign, positionnés grâce aux blocs extérieurs (heureusement que j'ai gardé les bloc : ça, c'est encore un problème avec Illustrator, il ne sait pas gérer automatiquement des repères de coupe, ni des bords perdus... en fait la notion de page est assez floue) et flashage (ben le plus simple, ça va être de refaire complètement le travail avec InDesign...).


Placer les trucs Illustrator dans des pages XPress ou ID pour le flashage, c'est toujours le bordel, ou c'est souvent "au pifomètre ni fait, ni à faire".
Si tu enregistres en .EPS, le doc se positionne dans un bloc ID/Xpress par rapport au point le plus en haut et celui le plus à gauche, donc :
- soit sur les éléments à bords perdus, c'est à dire sur quelquechose qui, souvent, a été placé "au pif à peu près là ça doit être pas mal", puisque Illustrator ne sait pas matérialiser automatiquement des bords perdus : pas très pratique pour un positionnement précis ;
- soit sur la marge, c'est à dire sur quelquechose qui, souvent, a été placé également "au pif à peu près là ça doit être à peu près ça", puisque Illustrator ne sait pas matérialiser automatiquement les marges : pas plus utilisable pour un positionnement précis.
La solution : remettre tout ça au propre, avec des cotes, pour savoir où positionner exactement le truc Illustrator dans le bloc XPress/ID, ou s'en foutre comme de sa première chemise (ou l'an 40) et faire de l'« à peu près» ou carrément du boulot de sagouin.

Si tu enregistres en format .AI, le doc se positionne dans un bloc ID par rapport à la "page" définie dans le "Format de document". Mais comme cette page n'a pas de vrai limite et le plan de travail s'étend bien au-delà de cette "page", la plupart des créateurs* ignorent la "page" et placent le travail n'importe où, sans même configurer la "page" à la dimension du travail (mes deux cartes de visite 8,5 x 5,5 sont "jetées" n'importe-où à peu près au milieu d'une "page" A4), et les problèmes de positionnement sont les mêmes.
La solution : redéfinir la page en fonction du travail, et repositionner proprement les éléments dans cette page, ou s'en foutre-chemise-sagouin.




*C'est ce qui leur donne une illusion de liberté et leur permet de dire qu'avec Illustrator, ils ne sont pas limités dans leur art par de basses considérations matérielles de format. Ils oublient simplement que la feuille de papier utilisée pour l'impression n'est pas infinie et qu'elle a un format précis, donc si eux ne sont pas capables de calculer le format de leur document (ou trop fainéants ?), il faudra bien que quelqu'un le fasse à leur place à un moment ou à un autre.
 
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Réactions: cassandre57
'tain, tu fais chier Claude!
Tu réponds à un post en 254 lignes en deux temps trois mouvements (que je vais lire illico tout de suite immédiatemet de ce pas). Et à mon mail super important, que dalle!!! Franchement!
Pfff...

Éric, this is a grosseu plaisanterie!
 
Que ce soit sous n'importe quel logiciel (illustrator, ID, Xpress, photoshop), le doc doit être béton (polices vetorisées ou jointes, images en quadri et eps ou autres...).
Peut importe le logiciel, c'est le fichier qu'on envoie qui doit être correct. L'imprimeur devrait juste avoir à vérifier et faire son boulot de chromie sur ses becanes. Un point c'est tout.
A nous de faire du bon boulot avant de l'envoyer chez l'imprimeur.
Le plus qu'il peut nous apporter c'est du conseil, mais il ne doit pas faire le boulot à notre place.
 
Oouahh la vache ! Le retour de Claude, bon si je m'y mets aussi, ça va être un beau bordel !!! :D

On s'ennuyait un peu sur ce forum, j'avais oublié les bonnes engueulades : "Illustrator, c'est pas fait pour la mise en page... mais si !!!... mais non !!! :up:

Mais bon faut pas abuser non plus, si on peut plus faire une carte de visite sous illustrator (je vois pas d'ailleurs le rapport avec de la mise en page... faut pas pousser là... intégriste va ! :p

Au fait Claude, je suis passé 100% InDesign. Pour les cartes de visite, j'impose moi même les cartes dans Illustrator (heureusement quand même) !

Pour VinceD, je bosse avec une Xerox DC12 pour les sorties de maquettes, en aucun cas, je ne "vends" des planches de cartes de visites à mes clients (je vois leur tronche en voyant le résultat sur du papier 250 g, bonjour la gueule du papier !). Si utiliser une laser couleur comme la xerox DC12, c'est faire des "sorties numériques", alors effectivement, il faut changer de métier :D (on peut aussi faire des photocopies avec une DC12 !!!)
 
kangoo a dit:
A nous de faire du bon boulot avant de l'envoyer chez l'imprimeur.
Le plus qu'il peut nous apporter c'est du conseil, mais il ne doit pas faire le boulot à notre place.
Je suis assez d'accord, et des corrections de dernière minute sur une carte de visite...
Le client valide, il valide merde ! Et nous (moi) on relit !
Normalement, il ne devrait pas y avoir à retoucher quoi que ce soit sur une carte !
Un logo à la con et quelques lignes de texte ! Pfff... y'a gestion là ! :D

En tout cas j'admire ta conscience Claude, enlever les points au tél, ok, mais carrément
inventer des fines et rajouter les accents, tu mérires une médaille, chapeau ! :up:

(ah, les calques de texte sans la polices, une merveille pour celui qui passe après !) :siffle:

Bah, je suis une vilaine alors, moi... j'ai fait ma carte de graphiste dans illustrator.
Bon, j'ai vectorisé les polices, intégrée mon image...
Mais le truc, c'est que j'ai récidivé avec ma plaquette ! Faite avec InDesign, mais vu
que y'avait mes typos dedans, j'ai tout vectorisé (vais pas les leur filer sans blague...)
intégré toutes mes images ! Mon gentil flasheur (sont toujours sympas avec les filles
de - de 30 ans, j'vous jure !) m'a dit « mais, et si y'a des trucs à retoucher ? », moi je lui
ai dit : « tu paries ? », pis tout était cmjn, vectorisé, pas de fautes etc...
Donc si, ce petit système je-fais-un -doc-pas-compliqué-je-vectorise-tout ça marche si on
est sûr de son doc ! C'est même d'une simplicité affligeante ! Non ? (patapé Claude !) :siffle:
 
cassandre57 a dit:
[...]Donc si, ce petit système je-fais-un -doc-pas-compliqué-je-vectorise-tout ça marche si on est sûr de son doc ! C'est même d'une simplicité affligeante ! Non ? (patapé Claude !) :siffle:


Ben oui on est tous d'accord, nous qui faisons notre exé consciencieusement.

Pour ma part il est hors de question de retoucher à mes docs après moi ! Un imprimeur qui fait ça réimprimerait illico, sans frais (avec même une remise en cas de problème de délai) pour ingérence abusive !!!!

D'ailleurs, j'en ai un qui m'a simplement changé le sens du papier sur une carte par rapport aux autres... alors que je lui avais préparé l'amalgame exprès, m'étais fait ch*beep*r pour caller toutes les cartes dans le même sens. Un abruti chez eux s'est emm*beep*dé à découper, pour re-amalgamer, et pas tout dans le même sens... mon client a eu double impression, cartes dans le mauvais + cartes dans le bon. Non mais...


Mais... le cas de Claude est spécial, de ce que je lis.
Quand il n'a qu'à imprimer un doc bien fait, pas de problème.
Mais quand c'est lui qui doit faire l'exé... comme il récupère un doc déjà entamé, il n'a pas choisi la méthode.

Tout le problème vient de là.

Normalement, la personne chargée de l'exé (re)construit le doc. Comme il veut, dans le logiciel qu'il veut. Le hic c'est s'il n'y a pas réellement de budget pour l'exé, faut pas trop y passer de temps...


Pour conclure, c'est plutôt dans les choix de prestataires de la part de tes clients qu'il y a un bug. Soit ils choisissent des créas qui savent préparer des docs, soit ils te confient l'exé, avec le budget et le temps qu'il faut. Et tu fais comme tu veux.

PS Je précise que je fais indifféremment les cartes de visite sur Illustrator ou InDesign, ça dépend de la complexité du texte ou des dessins vectoriels
 
gabian fadoli a dit:
Pour ma part il est hors de question de retoucher à mes docs après moi !
Ben oui, normalement ça devrait être comme ça pour tous les docs : quand on me donne un truc "prêt à flasher", je ne devrais RIEN avoir à retoucher, ni texte, ni fôtes, ni pb technique... mais ça, je ne l'ai encore jamais vu !
Sérieusement, si l'imprimeur te corrige une coquille ou une grosse fôte de typo que tu n'avais pas vue et qui restait dans ton doc, tu lui fais réimprimer ?

Tu parles d'amalgame (mal) refais par un imprimeur... le dernier amalgame que j'ai eu était fait sous Illustrator, par un graphiste pro, 11 ans d'expérience dans une agence de com : 3 cartes de visite différentes amalgamées en 3 poses chacune : 3 cartes horizontales et 3 verticales, facile... et pourtant il s'est planté : il a pensé à faire un bord perdu tout autour, mais il a juste oublié de faire des fausses coupes entre les cartes !!! et en plus il a fait son amalgame sans nous consulter et il ne correspondait pas du tout à ce qu'il nous fallait pour l'impression... et le dernier gag : je n'avais aucune carte avec un bord perdu à gauche ET à droite : les cartes de la colonne de gauche avaient le bord perdu à gauche et une coupe franche à droite et les cartes de la colonne de droite avaient le bord perdu à droite et une coupe franche à gauche (la carte du milieu avait deux coupes franches). Donc il a fallu que je refasse d'abord un fond en récupérant une partie de la "forme" (un genre de vague) à gauche et l'autre partie de la "forme" à droite, puis que je refasse les deux autres cartes à partir de la 1re.


Mais quand c'est lui qui doit faire l'exé... comme il récupère un doc déjà entamé, il n'a pas choisi la méthode.
Exactement : quand je fais moi-même le doc à partir des maquettes papier fournies par le client, je fais comme je veux et avec les logiciels que je veux.
Mais quand je reprends un travail plus ou moins commencé et/ou plus ou moins finalisé par quelqu'un d'autre, je suis obligé de continuer avec le soft choisi par le créateur si c'est possible techniquement, ou sinon je suis obligé de tout refaire (c'est le cas pour les "choses" faites sous Word ou Publisher ou... sous Photoshop).



c'est plutôt dans les choix de prestataires de la part de tes clients qu'il y a un bug
Oui, mais moi je suis un petit imprimeur pas cher, avec des clients pas riches... donc dans beaucoup de cas, la créa est bricolée à pas cher, voire même plus ou moins gratuitement par :
- "le fils du voisin qu'est une bête en informatique" (sur PC...)
- un adhérent de l'association "qui connait la PAO" et qui fait tout sur photocopieuse avec Publisher,
- la secrétaire "qui maîtrise parfaitement Word",
- la secrétaire "qui maîtrise parfaitement Word" et à qui on acheté XPress,
- le graphiste débutant qui sort de l'école ou le chômeur qui a fait un stage de 5 jours à la Chambre de Commerce pour apprendre Photoshop, et qui cassent les prix parcequ'ils ont besoin d'avoir des clients,
- le bricoleur qui a un PC et qui croit qu'il sait faire (l'avant dernier dans ce genre m'avait envoyé des mises en pages sous Photoshop, en RVB, aplaties, enregistrées en PDF avec forte compression JPEG (1,2 Mo au final pour un doc de 50 Mo) et il essayait de se justifier en me disant que ses affiches étaient en ce moment sur tous les bus parisiens ! bonjour l'étendue des dégats !),
- la conceptrice de sites Web qui se diversifie et se lance dans la PAO, toujours avec un PC et Photoshop,
- etc., etc.
et tout ça, c'est livré sur un CD "prêt à flasher" : c'est beau à l'écran, ça sort bien sur la jet-d'encre, les images sont en 300 dpi, donc c'est du travail "prêt à flasher".

À côté de ça, j'ai aussi des clients qui font leurs maquettes sur XPress Mac et à qui j'ai appris les rudiments de la mise en page et qui se sont perfectionnés au fur et à mesure des travaux faits ensemble : en général, ça se passe bien, et si il y a des erreurs, c'est facilement corrigeable et prévu dans le budget.

Mais des vrais boulots de vrais graphistes, compétents de A à Z, j'en vois moins de 1 par an...



cassandre57 a dit:
En tout cas j'admire ta conscience Claude, enlever les points au tél, ok, mais carrément inventer des fines et rajouter les accents, tu mérires une médaille, chapeau !
La plupart de mes clients ne connaissent pas toujours parfaitement l'orthographe, et pas du tout la typographie et ils comptent sur ce genre de service de la part du professionnel à qui ils confient leurs travaux (de la même manière que celui ou celle qui ne connait pas la mécanique automobile et qui emmène sa voiture chez le garagiste pour une vidange, apprécie une vérification/complément des niveaux de refroidissement, freins, batterie, boîte de vitesse, un remplissage du lave-glace et un petit regonflage des pneus).


J'ai aussi l'habitude de faire le travail méticuleusement, "comme il doit être fait" (ça doit être dans mes gènes !!!) : en plus du pré-presse, je fais de la maintenance aéronautique sur des petits avions de tourisme (et je me promène un peu avec). Dans l'aviation, autant dans la maintenance que dans le pilotage, il n'y a pas de place pour l'improvisation, le bricolage ou le "n'importe quoi" : ou tu fais exactement ce qu'il faut, comme il faut, quand il faut, ou alors, à un moment ou à un autre ça se termine avec l'avion crashé et les occupants au cimetière. Ensuite, (si tu n'est pas mort dans le crash) à l'issue de l'enquête de la gendarmerie aérienne, une fois que ta responsabilité est clairement établie, les gendarmes t'emmènent avec les menottes, direction la prison.
 
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Réactions: Vieux Mac-User
claude72 a dit:
Sérieusement, si l'imprimeur te corrige une coquille ou une grosse fôte de typo que tu n'avais pas vue et qui restait dans ton doc, tu lui fais réimprimer ?

Bein sûr! mais ça se pose pas, puisque j'envoie des pdf vectorisés à la volée !
Plus un seul fichier source depuis 2001, et même pas de pdf avec des typos non vectorisées, on sait jamais ;)


claude72 a dit:
Tu parles d'amalgame (mal) refais par un imprimeur... le dernier amalgame que j'ai eu était fait sous Illustrator, par un graphiste pro, 11 ans d'expérience dans une agence de com : 3 cartes de visite différentes amalgamées en 3 poses chacune : 3 cartes horizontales et 3 verticales, facile... et pourtant il s'est planté [...]

Mais t'as que des graphistes qui se plantent toi ! c'est vraiment pas de chance...
À croire que je suis quelqu'un de rare... :cool:
Enfin quand il arrive qu'il y ait une correc à faire, c'est moi qui la fait, et voilà...
En général ça vient pas de moi : validation trop rapide du client qui s'apperçoit d'une erreur, ou l'imprimeur qui me dit que les cotes qu'il m'a lui même donné ne sont pas les bonnes (c'est arrivé).

En revanche, il m'est arrivé d'envoyer un pdf qui n'a pas été bien vectorisé, et cu coup il manque la police, alors je refais le pdf et je renvoie.


claude72 a dit:
Oui, mais moi je suis un petit imprimeur pas cher, avec des clients pas riches...
Et moi un tout petit graphiste :bebe: pas assez cher, avec des clients ruinés !
Finalement on fait la même chose : on se casse pour arriver à un truc correct, sans vraiment être payé pour !!! :casse: :modo: :hosto:


claude72 a dit:
Mais des vrais boulots de vrais graphistes, compétents de A à Z, j'en vois moins de 1 par an...
Bon ben comme tu es pas cher et consciencieux, envoie-moi tes coordonnées par MP comme ça quand j'ai un boulot qui rentre dans tes cordes t'auras l'occase d'en voir d'autres dans l'année... :siffle:
 
gabian fadoli a dit:
Bon ben comme tu es pas cher et consciencieux, envoie-moi tes coordonnées par MP comme ça quand j'ai un boulot qui rentre dans tes cordes t'auras l'occase d'en voir d'autres dans l'année... :siffle:
Hihi, tout pareil ! :) Allez, tous chez Claude ! :up:
 
gabian fadoli a dit:
Bein sûr! mais ça se pose pas, puisque j'envoie des pdf vectorisés à la volée !
Ça ne me pose pas de problème de corriger les fôtes sur le film !!! : tu veux que je te racontes comment on rajoute un "s" à la fin d'un mot en plein milieu d'une ligne en corps 10 ?



Des PDF bien faits..., et surtout faits pour être imprimés... sur le papier que le client a choisi... ahhh... ce que ça doit être bien !!!

Ce serait surtout une expérience nouvelle : jusqu'ici, j'ai été emmerdé avec tous les PDF que j'ai reçu...

Je viens d'en flasher un... 24 pages A4 en noir : facile ! enfin presque :
- c'est du A4, oui mais comme ils ont absolument voulu mettre des repères de coupe, c'est sorti sur des pages A3 ! avec des repères qui ne servent à rien, puisque AcrobatPro sait mettre des repères. Donc il faut commencer par recadrer en A4.
- 24 pages, oui, mais comme il y a 2 pages blanches, le PDF ne fait que 22 pages... et ImposerPro pour Acrobat est un soft d'imposition assez basique (et pas cher) qui ne sait pas ajouter 2 pages blanches... et je n'ai pas trouvé comment ajouter des pages dans Acrobat...
Ça fait trois mois que je leur demande de sortir toutes les pages, même les blanches et en A4, sans repères : non, non, "si vous n'êtes pas content, on donne le travail à quelqu'un d'autre" (cette société, et c'est grosse boîte, célèbre et connue dans la France entière, est une parfaite illustration du principe de Peter).

À chaque fois que j'ouvre un de leurs PDF, je suis mort de rire (un rire un peu jaune quand-même) : avec XPress 3,4,5, ils ont la fâcheuse habitude de faire les italiques et les gras en cochant les petites cases de XPress, ET en utilisant les déclinaisons des polices : dans leurs documents, il y a donc des italiques sur-italiqués, des gras sur-graissés, et même des black sur-graissés. Avec XPress 3,4,5, ça ne porte pas à conséquence : les sur-effets se voient à l'écran, mais ne sortent pas à l'impression.
Mais ils font leurs PDF à partir d'XPress 6, qui sait faire un faux gras quand tu coches la case "Bold" (en ajoutant un contour autour des caractères) et qui sait faire un faux italique quand tu coches la case "Italique" (en inclinant les caractères), donc maintenant, dans leurs PDF, ils y a des caractères sur-italiqués et sur-graissés : c'est moche, ça fait merdeux et foireux et ils ne comprennent pas pourquoi... (j'avais essayé de leur expliquer ça sur un boulot, mais ça ne leur a pas plu, et comme seule réponse ils ont annulé le travail et l'ont donné à un autre imprimeur).
 
claude72 a dit:
(j'avais essayé de leur expliquer ça sur un boulot, mais ça ne leur a pas plu, et comme seule réponse ils ont annulé le travail et l'ont donné à un autre imprimeur).

:eek:
Purée, c'est qui ces boulets?
J'ai récemment eu la même mésaventure avec un doc de 124 pages. Mon photograveur n'avait pas une graisse du Mrs Eaves. Je ne sais pas ce qu'a foutu Xpress chez lui, mais il remplacé tous mes Mrs Eaves Bold en Mrs Eaves Roman "boldisé" (promis ça n'était pas une fausse manip de mon photograveur). Quand il a enfin récupéré le Mrs Eaves Bold, le faux bold est resté! Sublime le méga Black pourri! Et hop, 124 pdf à remouliner. Il était midi et les pdf devaient être livrés à 16h00! Heureusement qu'il venait de s'équiper en G5!

Éric, je ne sais plus qui disait que ces faux italiques et faux gras étaient les plus gros bugs d'Xpress ;)
 
La première chose que je fais en ouvrant un doc que je n'ai pas créé moi-même, c'est F13. Et puis remplacer Helvetica <bold> par helvetica Bold. Ça me prend entre 1 et 10 mn (pour les docs ou il y a en plus 5000 polices différentes).

Après, je vérifie qu'il n'y ait pas de text overflow (merci Badia) dus à l'opération précédente, je contrôle les résolutions effectives des images et je corrige les liens manquants (merci encore Badia).

Et puis un petit coup de prolexis pour la typographie (mais je leur laisse les fôtes volontères comme les ps, 2ème, etc.)

Pour finir, je vire les styles et j'en recrée de nouveaux en les améliorant (pas d'approches négatives dans les body, pas de parangonnages ni d'échelles supérieures à 10% du caractère d'origine).

Voilà, il n'y a plus qu'à copier coller le tout dans un nouveau document propre, ce qui m'évitera de récupérer leurs prefs d'outils et autres réglages de blanc variable.

C'est un peu long, mais si on ne le fait pas, on le regrette après :)
 
Quelle animation sur ce topic !!

Bon, je n'ai pas encore imprimé mes cartes de visite (je sais, je suis long à la détente) bien qu'elle soit prête... (grâce à Cassandre ;-) )

En fait, suite à toute cette discussion, je me demande si je ne vais pas aller emmerder un imprimeur physique.
Donc voilà, si vous connaissez quelqu'un sur Paris qui fait du bon boulot, pour pas trop cher (je sais, on demande tous ça, mais j'suis pas riche !), faites tourner les adresses !

Et sinon, je voulais connaître la différence entre "impression offset" et "impression numérique" (si elle existe) car je sais qu'une des méthodes d'impression consiste à "créer la couleur" et je n'en veux pas, car trop cher.

Voilà, je sens que ça va (peut être) relancer un débat déjà fort intéressant...
 
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Réactions: cassandre57
cassandre57 a dit:

Normalement, il ne devrait pas y avoir à retoucher quoi que ce soit sur une carte !
Un logo à la con et quelques lignes de texte !

J'ai eu en son temps une imprimerie (1x2, 1x4 coul) et 1 agence pub, au début, à votre service Mesdames, Messieurs, et puis à force de passer mon temps à corriger après le BAT, j'ai dit STOP, et j'ai facturé "les corrections d'auteur", sinon c'est intenable et ingérable, 90 % des clients se sont pliés à cette règle, les autres, ben, au revoir, de toute façon c'étaient pour la plupart ceux qui payaient avec un lance-pierre et à plus de 60 jours... Basta.

C'étaient souvent les mêmes qui contestaient les BAR, le pliage, la livraison, etc..., et qui essayaient de gratter sur les prix en contestant à tout venant.
 
et puis à force de passer mon temps à corriger après le BAT, j'ai dit STOP, et j'ai facturé "les corrections d'auteur"
Pour les corrections, je donne à mon collègue le temps que je passe sur un doc pour le rendre imprimable... ensuite, je ne sais pas ce qu'il rajoute sur la facture... parfois il compte tout, parfois il ne compte rien, et souvent il le fait "au feeling" en fonction du client. Mais j'ai déjà eu des coups de fil de gens pas contents parceque la facture était supérieure au devis (devis faits pour des fichiers prêts à flasher) et qui ne comprenaient pas que leur fichiers Word ne soit pas "prêts à flasher"...



La première chose que je fais en ouvrant un doc que je n'ai pas créé moi-même, c'est F13. Et puis remplacer Helvetica <bold> par helvetica Bold. Ça me prend entre 1 et 10 mn (pour les docs ou il y a en plus 5000 polices différentes).
Après, je vérifie qu'il n'y ait pas de text overflow (merci Badia) dus à l'opération précédente, je contrôle les résolutions effectives des images et je corrige les liens manquants (merci encore Badia).
Et puis un petit coup de prolexis pour la typographie (mais je leur laisse les fôtes volontères comme les ps, 2ème, etc.)
Pour finir, je vire les styles et j'en recrée de nouveaux en les améliorant (pas d'approches négatives dans les body, pas de parangonnages ni d'échelles supérieures à 10% du caractère d'origine).
Voilà, il n'y a plus qu'à copier coller le tout dans un nouveau document propre, ce qui m'évitera de récupérer leurs prefs d'outils et autres réglages de blanc variable.
Pareil, à peu près : je n'ai pas Badia, donc je me tape le boulot à la main, je ne touche pas au feuilles de style, et je conserve le doc original dont je re-règles les préfs à ma sauce.
En fait je commence par les préfs, car la façon dont elles sont réglées (ou pas réglées) renseigne un peu sur les compétences du créateur du fichier, donc des emmerdements à venir.

Je corrige certaines de ce que tu appelles les "fautes volontaires", car beaucoup (comme 1ère, 2ème, Mr, Avril, Jeudi ou 13H30) sont plutôt des fautes d'ignorance très répandues... En fait je ne laisse que certaines majuscules inutiles : Le Président, Le Directeur : parfois, c'est eux qui signent le chèque ! faut les caresser dans le sens du poil !
 
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