Ils ont leur responsabilité mais ils sont loin d’être les seuls. Les gros éditeurs ont déclaré forfait, les pouvoirs publics ont retiré leurs billes (déjà La Culture l’année dernière) et maintenant les auteurs se défient et se défilent. Chacun avec des arrières pensées à peine voilées mais rarement convergentes avec celles des autres. Les pouvoir publics veulent le contrôle de l’évènement depuis de nombreuses années et ont même déjà créé la structure pour cela, les gros éditeurs y voient une foire à l’auto-promotion et s’imaginent en orienter les thèmes selon leurs besoins et les auteurs (surtout des jeunes) en font une chambre d’écho à leurs revendications sociales voire sociétales. Tout cela nous éloigne d’une manifestation à l’origine populaire et à la gloire du soi-disant 9e art qui se voulait la rencontre des auteurs avec leur public.