- Statut
Je me souviens ... de vous avoir tous lus !
...de m'être abreuvé à vos bonheurs et d'avoir pleuré de vos malheurs...
... je pense à vous ... maigre consolation qu'une pensée qui vole vers vous et se perd dans l'infini virtuel ... piètre main tendue qu'une main qu'on ne peut voir ni toucher ...
Un jour de 2001, je suis venu ici ... j'y ai rencontré des frères, des soeurs, des fils, des filles, des amis inconnus mais ô combien attachants...
Savoir que parfois, dans les méandres du Web, quelqu'un pense à moi, à vous, à nous ... ça colore un peu la vie et ça fait du bien...
Je pense à vous ... souvent !!!! :zen:
...de m'être abreuvé à vos bonheurs et d'avoir pleuré de vos malheurs...
... je pense à vous ... maigre consolation qu'une pensée qui vole vers vous et se perd dans l'infini virtuel ... piètre main tendue qu'une main qu'on ne peut voir ni toucher ...
Un jour de 2001, je suis venu ici ... j'y ai rencontré des frères, des soeurs, des fils, des filles, des amis inconnus mais ô combien attachants...
Savoir que parfois, dans les méandres du Web, quelqu'un pense à moi, à vous, à nous ... ça colore un peu la vie et ça fait du bien...
Je pense à vous ... souvent !!!! :zen:
Je me souviens ... il y a quelques semaines ...
Au courrier, une lettre qui m'était adressée ... elle arrivait de France ... dedans, une carte manuscrite et une mignonne petite souris en feutre, toute plate en forme de "crêpe bretonne" ... quelques mots du style : "on était en Bretagne, on a vu cette petite souris et on a pensé à toi !!!!!"...
Sa provenance ... deux membres de ce forum que je n'ai jamais rencontrés mais avec qui j'échange quelques conneries régulièrement...
En parcourant les quelques mots, la lettre dans une main et la petite souris dans l'autre, j'en ai eu le coeur tout retourné ... "ils" avaient pensé à moi ... comme ça ... gratuitement ... fortuitement...
D'un seul coup, le monde était plus beau ...
Pour moi, cette petite souris est devenu le symbole de ce forum ... il ne se passe pas un jour sans que je la regarde ... et quand je la regarde, c'est à eux que je pense ... à eux et à vous, soeurs et frères inconnus mais ô combien présents... :zen:
Au courrier, une lettre qui m'était adressée ... elle arrivait de France ... dedans, une carte manuscrite et une mignonne petite souris en feutre, toute plate en forme de "crêpe bretonne" ... quelques mots du style : "on était en Bretagne, on a vu cette petite souris et on a pensé à toi !!!!!"...
Sa provenance ... deux membres de ce forum que je n'ai jamais rencontrés mais avec qui j'échange quelques conneries régulièrement...
En parcourant les quelques mots, la lettre dans une main et la petite souris dans l'autre, j'en ai eu le coeur tout retourné ... "ils" avaient pensé à moi ... comme ça ... gratuitement ... fortuitement...
D'un seul coup, le monde était plus beau ...
Pour moi, cette petite souris est devenu le symbole de ce forum ... il ne se passe pas un jour sans que je la regarde ... et quand je la regarde, c'est à eux que je pense ... à eux et à vous, soeurs et frères inconnus mais ô combien présents... :zen:
...si tu n'existais pas, il faudrait t'inventer !!!!!! :rateau:sonnyboy a dit:
...allez ... file !!!!!!!! :love:
Je me souviens d'un jour d'orage.
Je me souviens d'un déménagement.
D'un divorce et d'un appartement trop grand et trop cher, sans doute.
J'avais le front appuyé contre une fenêtre et regardais dehors.
J'étais trop petit alors je ne pouvais que gêner, c'est sur... c'est moi qui gardait l'appartement presque vide entre 2 aller-retours de camionette...
Je n'avais aucun souvenir d'un autre chez-moi malgré quelques photos éternellement jaunies et de vagues sensations d'ailleurs et de montagne.
Dehors des trombes d'eau faisait des rideaux gigantesques dans le ciel et des vagues immenses et crépitantes sur le bitume du parking, transformant les allées en torrents.
L'appartement continuait à perdre de sa substance mais je ne me rappelle pas d'autre chose que de ma fenêtre, de l'orage d'un côté et du vide de l'autre. Mais c'est sur, la ceinture qu'utilsait ma mère quand je ressemblais trop à mon père avait filé dans les premiers cartons. J'étais bien. En sécurité dans mon orage.
J'avais 8 ans et je pensais... à ne plus jamais m'en arrêter. J'avais 8 ans et je naissais pour la deuxième fois (mais pas la dernière).
Et mes pensées étaient rythmées par les éclairs aveuglants qui fissuraient le ciel de part en part, et...
quelques seconde après, dans le grondement du tonnerre le verre vibrait à m'en cogner la tête. Mais je laissais mon front appuyé, pour mieux sentir les choses...
... un jour d'orage, c'est tout.
Quand ça sera mon tour d'avoir un enfant, je me souviendrai encore...
... et c'est très bien comme ça.
Je me souviens d'un déménagement.
D'un divorce et d'un appartement trop grand et trop cher, sans doute.
J'avais le front appuyé contre une fenêtre et regardais dehors.
J'étais trop petit alors je ne pouvais que gêner, c'est sur... c'est moi qui gardait l'appartement presque vide entre 2 aller-retours de camionette...
Je n'avais aucun souvenir d'un autre chez-moi malgré quelques photos éternellement jaunies et de vagues sensations d'ailleurs et de montagne.
Dehors des trombes d'eau faisait des rideaux gigantesques dans le ciel et des vagues immenses et crépitantes sur le bitume du parking, transformant les allées en torrents.
L'appartement continuait à perdre de sa substance mais je ne me rappelle pas d'autre chose que de ma fenêtre, de l'orage d'un côté et du vide de l'autre. Mais c'est sur, la ceinture qu'utilsait ma mère quand je ressemblais trop à mon père avait filé dans les premiers cartons. J'étais bien. En sécurité dans mon orage.
J'avais 8 ans et je pensais... à ne plus jamais m'en arrêter. J'avais 8 ans et je naissais pour la deuxième fois (mais pas la dernière).
Et mes pensées étaient rythmées par les éclairs aveuglants qui fissuraient le ciel de part en part, et...
quelques seconde après, dans le grondement du tonnerre le verre vibrait à m'en cogner la tête. Mais je laissais mon front appuyé, pour mieux sentir les choses...
... un jour d'orage, c'est tout.
Quand ça sera mon tour d'avoir un enfant, je me souviendrai encore...
... et c'est très bien comme ça.
Pas mieux !!!!!!Roberto Vendez a dit:C'est magnifique...
On entend les bruits de l'orage et du vide, et puis l'odeur des cartons...
Merci.
:zen: :zen: :zen:
Je me souviens d'une nuit passée avec une inconnue il y a bientôt 10 ans
Je me souviens de sa tendresse et de son amour
Je me souviens de la longue discussion qui a suivi
Je me souviens que j'étais bien dans ses bras
Je me souviens de l'avoir croisée par hasard des années après
Je me souviens du respect que j'ai pour elle parce que c'était quelqu'un de bien :zen:
Je me souviens de sa tendresse et de son amour
Je me souviens de la longue discussion qui a suivi
Je me souviens que j'étais bien dans ses bras
Je me souviens de l'avoir croisée par hasard des années après
Je me souviens du respect que j'ai pour elle parce que c'était quelqu'un de bien :zen:
Roberto Vendez a dit:
À nos actes manqués ? Ce n'est pas ce dont je parle mais c'est joliment dit
fabienr a dit:
Le Meilleur des Mondes
La chambre à peine éclairée par la lueur d'une aube prometteuse de soleil, elle est venue s'asseoir au coin du lit, ses ballerines à la main..
Elle savait que le matin éteindrait les étoiles et apporterait un certain apaisement. Elle savait qu'il avait sa façon de franchir les frontières interdites au-delà desquelles les corps évoluent sans la moindre réserve et en totale symbiose.
Sentir cette main survoler sa nuque, sensation aussi simple que de respirer.
C½ur battant et résonnant comme un écho dans une grotte, la peau frémissante et traversée de frissons. Corps abandonnés temporairement qui reproduisent le désir.
Elle se défend à peine pour lui bloquer la main et avant d'en prendre conscience, ils roulent sur le lit. D'abord gauchement, les lèvres s'effleurent à peine, puis avides, elles explorent avec saveur, lentement tous les contours de ces terres de plénitude. Caresses infinies diluées dans le temps. Elle n'ose pas parler de peur qu'aujourd'hui ne devienne demain.
Il lui retire son pull, elle lève les bras pour lui faciliter la tâche et laisse découvrir de tièdes rondeurs qu'il embrasse avec passion. Elle l'aide alors, aussi enthousiaste que malhabile, étonnée de découvrir sa peau si douce.
Puis vinrent les caresses, les étreintes, les brefs soupirs, les gémissements profonds, les mains habiles gommant les frontières entre la chair et l'esprit, la brutalité et la délicatesse, Elle et Lui, la peau et l'émotion, le visible et l'invisible.
Totem résolument dressé, disposé, prêt, sans réticences aucune.
Ce délire, ce mirage, cette sensation de quitter son propre corps pour se fondre dans celui de l'autre, état obsessionnel aux racines profondes. Ivresse d'odeurs mêlées, cannelle, poivre, sueurs, vertiges de fragrances, arôme boréal de la voie lactée . Leurs yeux plissés produisent des images spéculaires, leurs esprits des souvenirs dilués dans le temps.
Encore une fois cet Aujourd'hui est devenu Hier.
Y'en a qu'ont de la chance... chez moi, cet Hier se traduit par "y'a un paquet de semaines"macelene a dit:
:love: :zen:
macelene a dit:
Un Retour au meilleur des Mondes est-il prévu ? Mon conditionnement a besoin d'être reformaté.
poildep a dit:Y'en a qu'ont de la chance... chez moi, cet Hier se traduit par "y'a un paquet de semaines"
:love: :zen:
Mais en attendant, quelle production de smileys tous mieux les uns que les autres
Roberto Vendez a dit::eek:
Excuse-moi, Macélène, mais je ne peux garder un semblant de sérieux après l'intervention de Poildep !
Pour vous deux, dans un registre... différent :
d'ailleurs on a bien rit cette nuit
comme d'hab - Statut
