Améliorons notre français

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Non, il suffirait juste de considérer qu'on ne traduit pas la phonétique des noms propres, ni celle des noms qui en découlent directement !
Où vit donc un berdiànu ?!...
 
Où vit donc un berdiànu ?!...


Dans les iles du Cap Vert, non ? Mais la question peut se poser pour d'autres, bien français, ceux là, comme "où vit donc un bellifontain" ou "un castelnovien", et là, encore, ce sont des faciles, il y a pire, bien pire sans sortir de chez nous, donc ça ne démontre rien !
 
Et un Réginaburgien ?
 
Je préfère…

Tous les Choisyens, toutes les Choisyennes… :D
 
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Réactions: Ed_the_Head
C'est justement ce travers que je déplore : au nom de quoi nous permettons nous de changer le nom que les gens se donnent eux même ? :mouais:
Premier point : interdis-tu que les anglais nous nomment (en dehors de froggies bien entendu) french, les Allemands, Franzosen etc. ?
Deuxième point : si oui, de quel droit ? ;)

Un autre exemple : les Anglais appellent un Allemand German et un Néerlandais Dutch. Lequel mot a la même racine que Deutsch, mot par lequel un Allemand se désignera. Les Italiens, eux, utilisent Tedesco, alors que tudesque est tombé dans un relatif oubli chez nous.

Alors, qui a raison, qui a tort ?

À mon avis, mieux vaut être pragmatique, sur ces questions, en essayant de coller aux prononciations locales, mais sans dogmatisme, car il est illusoire d'avoir une vue homogène sur la question.

Tu peux prendre un autre exemple, bien fatigant : les retranscriptions en caractères latin pour les langues d'autres alphabets (russe, grec, thaï, arabe, etc.) ou à idéogrammes (chinois, japonais et autres).
On continue à préférer en France Pékin (mais les anglophones impriment Beijin) mais nous adoptons maintenant la graphie Xinjiang au lieu de la graphie classique.

Il faut se faire une raison, nous sommes parfois fidèle à l'original, parfois non.

Un des aspects comiques de la chose est la prononciation généralement adoptée pour la ville de Maastricht, suivant que l'on était pour, ou contre, le traité éponyme. Je pense que, jusque-là, tout le monde (hors Flandres) prononçait "mastricht'" en lisant le Vicomte de Bragelonne ou les Mémoires de St-Simon, pas "mastrik'" ;)

Un exemple de confusion, pris dans une bande dessinée italienne : le traducteur à traduit Monaco en Monaco. Oui mais ... il s'agissait en fait de Monaco di Baviera. Ce dont le traducteur eût dû se douter, puisqu'il s'agissait des Accords de Münich (1938) ;) Pas très doué en histoire, le gars.
 
Pour Maastricht, c'est vrai que c'était assez marrant d'entendre que chaque journalistes avait sa façon à lui de prononcer le nom de la ville. :D C'est d'autant plus dur qu'il n'y a pas de son équivalent en langue française et qu'on ne saurait même pas le simuler (comme le faisait Bobby avec l'anglais). ;)

N.B. : il y a eu une tentative de franciser un peu le nom en l'écrivant Maestricht (comme Schaarbeek/Schaerbeek), mais on a laisser tomber, du moins sur les panneaux routiers. ;)
 
C'est un peu comme une jota. Cela dit, même les Néerlandais ne prononcent pas tous de la même façon :)
 
Plein de remarques de bon sens, mais ça n'est pas mon propos

En fait, je n'ai pas parlé de manie "typiquement française", et ce ne sont pas les désignations des anglais par les allemands ou autres du même calibre qui me posent problème, leur origine est historique, nous sommes donc, dans ce cas précis, devant un phénomène d'ordre "culturel".

Non, ce qui me gêne, c'est que nous continuons à le faire aujourd'hui vis à vis de populations indigènes, dont nous ne parlions même pas il y a trente ou quarante ans, et là, ça prend un côté "prétention paternalo-colonialiste" (genre "ce sont des sauvages, même pas fichus de se trouver un nom civilisé, on leur en met un d'office") Il n'y a qu'à voir la colle que thirum a tenter de me caser, comment on appelle un berdiànu ? un "capvertien" ? pourquoi pas un berdiànu ?
 
C'est assez discutable. Ce serait quoi, ton standard ?
 
Non, ce qui me gêne, c'est que nous continuons à le faire aujourd'hui vis à vis de populations indigènes, dont nous ne parlions même pas il y a trente ou quarante ans, et là, ça prend un côté "prétention paternalo-colonialiste" (genre "ce sont des sauvages, même pas fichus de se trouver un nom civilisé, on leur en met un d'office") Il n'y a qu'à voir la colle que thirum a tenter de me caser, comment on appelle un berdiànu ? un "capvertien" ? pourquoi pas un berdiànu ?
Pourquoi y voir nécessairement du néo-colonialisme ? Et en quoi ces peuples n'existeraient-ils pas il y a 30 ans ? Ce n'est pas parce que personne n'en parlait sur les ondes qu'ils n'existaient pas pour nous, du moins quelques personnes, qui les auraient nécessairement nommées. Hormis quelques zones encore inconnues en Papouasie-Nouvelle Guinée, il n'y avait plus grand endroit à découvrir depuis belle lurette, il y a 40 ans ;)

Mon avis est que tu peux bien dire Darfouri, Darfourien, Darfourais, l'essentiel reste la manière d'en parler, je dirais.
 
Il y a des accents comme partout. Mais il y a toujours, une règle, un standard pour la prononciation. :)
ca ca se discute

la limite entre accent ( particularisme local) et prononciation ( réglée) n'est pas aussi nette

je prends un exemple connu de tous les hispanophes
to te digo ( je te dis) se prononce (pour un hispanisant) selon les règles, comme cela s'écrit ,en gros "yo té digo"

En Argentine pas du tout !
le y est prononcé J. Et les argentins sont convanicus de bien prononcer.
On a alors " Jo té digo"
(ca a un charme fou d'ailleurs)

Autre exemple: quand en Amérique Latine on boit du maté on utilise une pipette en métal et une bombilla (un récipient spécifique en callebasse ou métal)
en Argentine on n'entendra jamais ca mais..
bombija
 
C'est assez discutable. Ce serait quoi, ton standard ?

Ben je ne sais pas, quand j'avais cours de néerlandais, le prof ne nous faisait pas prononcer les mots façon anversoise, gantoise ou «amsterdamoise», mais il y avait des règles de diction à suivre. Maintenant d'où vient le néerlandais qui sert de référérence... :confused:

C'est comme la diction en français, les comédiens (peu importe leur provenance) utilisent un français «sans accent».
 
Ben je ne sais pas, quand j'avais cours de néerlandais, le prof ne nous faisait pas prononcer les mots façon anversoise, gantoise ou «amsterdamoise», mais il y avait des règles de diction à suivre. Maintenant d'où vient le néerlandais qui sert de référérence... :confused:

C'est comme la diction en français, les comédiens (peu importe leur provenance) utilisent un français «sans accent».
Je dirais qu'ils utilisent un certain accent dont on pense qu'il n'en est pas un.

Mais c'est un accent :)

Les Français identifient assez aisément un Belge francophone à son accent (quoiqu'on pourrait le confondre avec un Picard). L'inverse est tout aussi vrai.

Ces histoires d'accent, c'est vraiment de la relativité générale !
 
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